La géothermie en France

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Re: La géothermie en France

par energy_isere » 05 févr. 2025, 09:42

Safran veut décarboner son usine de Villaroche grâce à la géothermie

AFP le 05 février 2025

Le groupe Safran a annoncé mercredi un partenariat avec le groupement Dalkia - Arverne Group, pour se doter d'une centrale géothermique, afin de réduire les émissions de CO2 de son usine d'assemblage de moteurs d'avions de Villaroche (Seine-et-Marne).

Cette installation "alliera géothermie profonde, pompes à chaleur et réseaux de chaleur modernisés", pour remplacer, à terme, "84% des besoins énergétiques aujourd'hui alimentés par des chaudières gaz, par une énergie bas-carbone, locale et renouvelable", a indiqué le groupe.

Les forages, de 1.650 mètres de profondeur, là où la température de l'eau atteint près de 75°C, "seront réalisés sur le site, en fin d'année 2025", selon le groupe, qui espère une mise en service de la centrale géothermique pour "fin 2026", précise-t-il dans un communiqué.

Safran espère éviter ainsi l'émission de 6.500 tonnes de CO2 par an, "soit une réduction de 75% des émissions carbone liées au chauffage du site".

La géothermie est une technologie complexe qui consiste à forer le sol et à y puiser de l'énergie calorique pour le chauffage ou la production d'électricité.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, elle a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète et des industries en énergie, à condition que ses coûts baissent.

En France, les projets de ce type ont connu ces derniers mois des fortunes diverses.

Le géant automobile Stellantis a inauguré à la mi-décembre une centrale géothermique dans son usine de Caen (Calvados), alors que Renault, qui portait un projet similaire pour son usine de Douai (Nord), a jeté l'éponge, faute d'atteindre les performances escomptées.
https://www.connaissancedesenergies.org ... mie-250205

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 13 déc. 2024, 18:59

Géothermie et industrie: en France Stellantis avance, Renault renonce

AFP le 13 décembre 2024

Stellantis a inauguré cette semaine une centrale géothermique dans son usine de Caen (Calvados), alors que Renault a renoncé à son projet de géothermie à Douai (Nord).

A Caen, où Stellantis fabrique des boîtes de vitesse, un investissement de 7 millions d'euros permettra de chauffer les ateliers et bâtiments tertiaires, soit 80.000 mètres carrés, tout en refroidissant d'autres installations.

Cette installation, l'une des premières de ce type sur un site industriel en France, doit permettre de réduire de 70% la consommation de gaz du site, et de baisser de 75% ses émissions de CO2.

Cette centrale géothermique, qui a reçu le soutien de l'Ademe et de fonds européens, compte trois kilomètres de tuyaux.

La géothermie est une technologie complexe qui consiste à forer le sol et à y puiser de l'énergie calorique pour le chauffage ou la production d'électricité.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, elle a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète et des industries en énergie, à condition que ses coûts baissent.

Or elle a encore un rôle très limité dans l'industrie, note l'AIE dans un rapport publié vendredi, concentrée essentiellement sur des sites industriels en Chine et en Nouvelle-Zélande.

De nombreux constructeurs automobiles tentent de réduire au maximum l'empreinte environnementale de l'assemblage des véhicules. Si l'assemblage ne représente qu'une petite partie des émissions liées au véhicule (entre les matériaux qui le composent et son utilisation), ils ont un contrôle direct sur cette partie de son cycle de vie.

En Allemagne, Stellantis étudie également l'alimentation en géothermie de l'usine historique d'Opel à Rüsselsheim, où sont fabriquées la DS 4 et l'Opel Astra. Le constructeur a annoncé début 2023 un projet de récupération d'énergie auprès de la mine de lithium voisine de la start-up Vulcan Energy, qui a démarré en novembre.

Renault avait aussi prévu de se baser sur la géothermie avec Engie pour son usine de Douai (Nord), où il fabrique les R5 et Scenic.

Le constructeur comptait y puiser de l'eau chaude (à 130-140°C) à 4.000 mètres de profondeur, pour chauffer l'usine et les machines et remplacer le gaz à 70%, ou produire de l'électricité.

Mais Renault a indiqué début décembre avoir mis fin à ce projet, confirmant des informations de L'Informé.

La performance énergétique qui avait été envisagée n'a pas été atteinte, selon une source au sein du constructeur. Celle-ci assure que des "alternatives" sont étudiées pour baisser ses émissions de CO2, alors que le constructeur a déjà des projets dans l'énergie photovoltaïque et la biomasse.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-241213

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 24 nov. 2024, 10:49

Sous-exploitée, la géothermie s'échauffe en Nouvelle-Aquitaine
Ressource renouvelable, la géothermie a l'avantage de pouvoir être produite quasiment partout, sans intermittence et sans perturber le paysage. La Nouvelle-Aquitaine se mobilise pour développer cette énergie encore largement sous-exploitée.


Annelot Huijgen 20 Nov 2024,

Il est temps de passer de la parole aux actes ! C'est ce message que plus de 150 industriels, chercheurs et institutionnels, réunis ce lundi 18 novembre à Bordeaux lors des premières Rencontres de la géothermie en Nouvelle-Aquitaine, voulaient entendre. Guillaume Riou, vice-président à la transition écologique et énergétique de la région, et Mathieu Anglade, directeur régional de l'Ademe, ont signé une convention s'engageant à œuvrer pour le développement de cette énergie renouvelable en présence de Thibaut Heimermann, directeur général d'Avenia. Basé à Pau et dédié aux technologies du sous-sol, ce pôle de compétitivité sera chargé de la mise en musique du texte prévoyant une cartographie des acteurs et l'organisation d'évènements pour faire connaître cette ressource décarbonée, locale et renouvelable, largement sous-exploitée.

Si, au niveau national, la chaleur représente 50 % de la consommation finale énergétique, la part de la captation de la chaleur terrestre n'est que de 1%. Une part que le gouvernement souhaite multiplier par quatre d'ici 2035 d'après son plan d'action dévoilé en février 2023. L'Ademe et la Région avaient chacun déjà dédié des moyens, certes relativement limités, au développement de la géothermie. Le premier a financé 71 études de faisabilité et 31 projets d'investissements pour un total de 7,9 millions d'aides cette année, la seconde promet de financer en priorité cette ressource avec les 196 millions d'euros dédiés aux énergies renouvelables d'ici 2028.

Une ressource mal connue

« La Nouvelle-Aquitaine est la deuxième région en termes de ressources, après l'Ile-de-France », rappelle Jérôme Barrière, hydrogéologue au BRGM. Or, « on ne compte que 1.356 installations soit une production annuelle de 417 GWh comparé à une consommation de 169 TWh », pointe Jérôme Porfirio, représentant régional de l'Association française des professionnels de la géothermie. Principale raison, d'après les professionnels, les collectivités, constructeurs et particuliers connaissent mal cette énergie.

« Les sondes géothermiques peuvent être installées, de 100 à 250 mètres de profondeur, partout, sur des ouvrages neufs ou en rénovation. Elles servent à produire, pendant des décennies, de l'eau chaude sanitaire, du chauffage mais permettent aussi, c'est moins connu, de refroidir des pièces et des installations. Autres avantages, la géothermie est invisible et peut être couplée à d'autres énergies renouvelables », argumente Christophe Bigerel, responsable du pôle chaleur au centre régional des énergies renouvelables.

Des applications multiples

En puisant plus profondément, jusqu'à 3.000 mètres, on atteint l'eau géothermale dans les réservoirs aquifères qui peut être utilisée pour produire de l'électricité, chauffer et refroidir des bâtiments plus importants, tels que des lycées - 11 installations en fonctionnement et 22 projets- et des piscines - telle que celle de Mérignac inaugurée en février 2023- et convient également aux industriels, notamment de l'agroalimentaire.

« Sans oublier les autres usages possibles : le stockage d'énergie, par exemple solaire, la captation de la chaleur fatale (générée par des usines, ndlr), et l'extraction du lithium des eaux thermales. La géothermie peut contribuer de façon déterminante à notre souveraineté énergétique, comme elle le fait déjà dans d'autres pays », souligne Pierre Brossollet, PDG et fondateur, en 2018, d'Arverne. Après avoir levé 200 millions d'euros, ce groupe palois coté en Bourse depuis un an, prévoit de doubler ses effectifs l'an prochain et compte investir plus de deux milliards d'euros d'ici 2030.
https://objectifaquitaine.latribune.fr/ ... 11819.html

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 17 nov. 2024, 10:47

« Ça va provoquer des séismes » : des habitants du du Puy-de-Dôme s’opposent à un projet de centrale géothermique

Article de Alix vermande 14 nov 2024

« D’un côté vous aurez une magnifique vue sur la chaîne des Puys et de l’autre il y aura un imposant derrick. » Pour Myriam Michon, le constat est limpide : une centrale de géothermie profonde n’a pas sa place sur la commune de Saint-Pierre-Roche. L’Auvergnate est coprésidente de l’ACR des volcans, association des habitants du Puy-de-Dôme qui s’opposent au projet « Geopulse » lancé depuis plusieurs années par TLS Geothermics et Storengy, filiale d’ENGIE.

« L’objectif est de construire une centrale géothermique profonde d’une puissance électrique de 5 MW, grâce aux eaux chaudes naturellement présentes entre 3 000 à 3 600 m de profondeur. Pour accéder à cette ressource, deux puits profonds doivent être forés », indique le site Internet de Geopulse. Le choix s’est porté sur ce site en raison de la particularité géologique du territoire.

Outre cette production d’énergie renouvelable et locale, les concepteurs du projets vantent aussi la « création de 50 emplois directs en moyenne en phase travaux et 5 en phase d’exploitation sur 30 ans ou plus. Consultation des entreprises locales compétentes pour les travaux et la phase d’exploitation. L’utilisation des capacités d’hôtellerie et de restauration. Une activité économique locale qui créera de la valeur ajoutée économique et induira de la fiscalité territoriale : taxe foncière, CFE, CVAE. »

« On a rapidement posé des questions sur les risques pour la biodiversité et les personnes qui habitent sur les différentes communes voisines mais elles sont restées sans réponses précises », regrette Myriam Michon. Cette dernière cible en premier lieu l’apparition de séismes liés à l’activité de forage. « On a trouvé un exemple du même type en Alsace où les secousses fissurent les habitations sur un vaste secteur. Au-delà de ce risque, le territoire va perdre en attractivité car il va être difficile de faire venir de nouveaux habitants… » Et outre la pollution visuelle, la biodiversité serait également menacée : « On a trouvé une espèce rare d’oiseau, la pie-grièche. Ça va menacer leur habitat mais ils ont quand même l’autorisation. »

« J’ai reçu des menaces de mort »

L’association multiplie les recours et use de tous les leviers administratifs et judiciaires à sa disposition pour repousser le début des travaux. Avec l’espoir de voir les deux porteurs du projet se retirer. Mais Myriam Michon l’affirme : l’hypothèse d’une mobilisation virulente, qui pourrait se matérialiser par la formation d’une ZAD, est écartée : « Ce n’est pas du tout ce que nous voulons. Au début, des personnes au comportement problématique étaient avec nous mais nous les avons rapidement mises de côté. »

Une opposition ferme qui a notamment visé Joël Flandin, le maire de Saint-Pierre-Roche, dont le conseil municipal a rendu un avis consultatif favorable pour le projet. « J’ai reçu des menaces de mort, témoigne l’élu. Ça s’est terminé au tribunal et ils ont perdu. C’est un terrain privé qui a été vendu pour le projet. Nous n’avons pas la main dessus. Chacun est libre de penser ce qu’il veut. D’ailleurs, on peut échanger calmement avec l’association, mais il y a des limites. »

Et comme chacun, le maire attend la décision du tribunal administratif qui pourrait conduire à de nouvelles procédures en appel. « Tout le monde me demande où ça en est ! Mais je pense qu’on va encore devoir patienter. »
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... 0a7a&ei=20

Re: La géothermie en France

par mobar » 02 févr. 2024, 10:49

Dans les années 2016 le prix de l'énergie thermique de la géothermie à Chevilly Larue était de 50 €/MWh, en 2022 la santé financière de la Semhach qui gère le réseau de chaleur était au bord de la faillite et elle a été obligé d'augmenter ses tarifs de 30% pour rééquilibrer ses budgets
Va comprendre Charles!

https://www.semhach.fr/
https://www.unige.ch/sysener/files/6114 ... ER_PDF.pdf

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 30 janv. 2024, 23:01

Fontenay-sous-Bois mise sur les énergies renouvelables
Au printemps 2024, les travaux d'extension du réseau de géothermie à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) seront lancés. Avec 60 millions d'euros de budget, la commune entend bien déployer les énergies renouvelables sur son territoire.


Par Audrey Guettier e 30 janv. 2024 lesechos

L'année 2024 sera verte à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). La commune, accompagnée par la Régie de chauffage urbain (RCU) depuis 2004, va lancer les travaux dans quelques mois d'une extension du réseau de chaleur urbaine. Le but ? Assurer le chauffage et l'approvisionnement en eau chaude au sud de la commune. La résidence solidaire Adoma et ses 260 logements, ainsi que les équipements publics départementaux sont notamment visés. La régie prévoit d'une mise en service au 1er janvier 2028 de son réseau de géothermie profonde.

Le RCU dessert actuellement 55.000 usagers - habitants et salariés - sur les deux communes de Montreuil (Seine-Saint-Denis) et Fontenay-sous-Bois. Lancé en 2018, le projet prévoit d'atteindre 90 % d'énergie renouvelable dans le mix énergétique de la commune et d'éviter ainsi d'émettre plus de 30.000 tonnes de CO2 par an. « C'est un projet très ambitieux », salue Valérie Techer, directrice administrative et financière de la RCU. Le taux d'énergie renouvelable actuel dans le mix énergétique s'élève à 26 % en moyenne, notamment grâce à l'utilisation de la biomasse à partir d'une chaufferie de bois.

60 millions d'euros

La géothermie à Fontenay-sous-Bois exploite les ressources aquifères présentes dans une nappe d'eau chaude souterraine, appelée le Dogger. Cette eau de mer date du Jurassique, entre -200 et - 145 millions d'années avant notre ère. Elle est puisée puis la chaleur est collectée pour alimenter les immeubles en eau chaude et chauffage. L'eau refroidie est ensuite reversée dans le Dogger.

Miser sur la géothermie est un investissement important. La régie de chauffage urbain estime à 60 millions d'euros, l'ensemble des actions menées pour atteindre cet objectif de mix énergétique. Une demande de subvention à la Région et à l'Ademe est prévue par la régie. « Cette somme servira aussi à financer une chaufferie en bois, à étendre le réseau et surtout à adapter nos outils de productions de chaleurs à la géothermie », précise Valérie Techer. Les travaux d'adaptation des bâtiments seront lancés à la fin de l'année 2024 pour amorcer l'arrivée de la géothermie.

La régie veut aussi mettre en place des outils intelligents et prédictifs afin que les usagers puissent paramétrer la température et réduire leur consommation d'énergie. Des études complémentaires sont en cours pour envisager une extension du réseau de chaleur urbaine sur d'autres communes du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis.
https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile ... es-2072736

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 22 déc. 2023, 23:31

Le gouvernement français étend à l'outre-mer son plan d'accélération du déploiement de la géothermie

AFP le 22 déc. 2023

Le ministère de la Transition énergétique a annoncé vendredi des mesures pour accélérer le déploiement de la géothermie dans les territoires d'Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, La Réunion, Guyane, Mayotte) et réduire leur dépendance aux ressources fossiles pour produire leur électricité.

Le gouvernement compte notamment déployer en 2024 un Centre d'excellence caribéen sur la géothermie basé en Guadeloupe et piloté par la région. Il jouera "un rôle d'interface avec les acteurs du développement de la géothermie sur l'arc volcanique caribéen et un rôle de centre de ressources", a indiqué vendredi le ministère de la Transition énergétique.

"Le but de ce centre d'excellence est de faire référence dans la région, dans une perspective aussi de partage de bonnes pratiques et de gains de marché à l'international dans la zone", a indiqué le ministère à l'AFP, en marge de l'inauguration d'une centrale géothermique à Saint-Denis, près de Paris, qui alimentera le futur village olympique cet été.

Après avoir dévoilé en février son plan d'action national pour l'accélération de la géothermie, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé vendredi cinq nouvelles mesures "pour accélérer le déploiement de la géothermie en Outre-mer et favoriser l'exportation de cette technologie à l'étranger".

L'enjeu est important pour la zone caribéenne, dont le potentiel géothermique lié à l'activité volcanique pour produire de l'électricité - la géothermie électrogène - est attesté.

Aujourd'hui en Guadeloupe, 6 à 7% de l'électricité consommée est produite par l'usine de géothermie de Bouillante, qui vise un objectif de 20% en 2035. En service depuis les années 1980, cette centrale géothermique fonctionne grâce à la chaleur d'origine volcanique et à la captation d'eau chaude présente à faible profondeur. L'électricité locale en Guadeloupe reste cependant produite à plus de 75% par les moteurs de centrales thermiques diesel et fioul.

Outre ce centre d'excellence, le ministère a également officialisé "la création d'une instance stratégique de concertation et de développement de la géothermie dans tous les territoires ultramarins", les zones non-interconnectées au réseau électrique métropolitain.

Ce groupe associera l'Ademe (Agence de la transition écologique), la filière de la géothermie et le ministère, avec l'appui méthodologique du BRGM (service géologique national) et du Cerema (centre des études sur l'environnement).

"L'objectif est d'accélérer le développement de l'accès à la géothermie territoire par territoire" principalement dans le but de produire du courant, et que tous les départements d'outre-mer "qui ont un potentiel", surtout ceux situés en zone volcanique, "lancent un premier projet", a indiqué à l'AFP le ministère.
https://www.connaissancedesenergies.org ... mie-231222

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 30 sept. 2023, 20:46

Reportage dans l'antre de la plus grande centrale géothermique de Bordeaux

Par Jean Cittone 30sept 2023 lefigaro.fr

EN IMAGES - Sur la rive droite de Bordeaux, la métropole a mis en place pour la première fois un doublet géothermique, permettant de récupérer de l’eau chaude afin de chauffer plusieurs communes, puis de la réinjecter dans la même nappe phréatique.

De l’extérieur, la centrale géothermique de Bordeaux, située dans le quartier de la Bastide, ne paye pas de mine. Sur la rive droite de la Garonne en pleine mutation, deux puits ont pourtant été forés à 900 mètres de profondeur, afin de prélever de l’eau chaude dans une nappe phréatique du Crétacé. Longs de 40 kilomètres, allant de la commune de Lormont à Floirac en passant par Bordeaux et Cenon, des tuyaux viennent alimenter les bâtiments en énergie via le réseau de chaleur urbain (RCU). De la mairie de Floirac à la piscine Galin, en passant par les écoles et les immeubles récents, environ 400 stations vont être raccordées au RCU et seront alimentées en grande partie par cette installation, baptisée «Plaine de Garonne Énergies» (PGE).

Cette centrale produit de l'énergie géothermique depuis janvier 2022. Elle a fait l'objet d'un contrat de délégation de service public entre la métropole et Engie Solutions, pour 30 ans. ......................
.....................
long reportage pour tous (pas reservé aux abonnés) à lire : https://www.lefigaro.fr/bordeaux/report ... x-20230930

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 02 sept. 2023, 10:19

transition énergétique - Plusieurs projets de réseaux de chaleur urbains sont programmés dans les années à venir par Bordeaux Métropole pour exploiter le potentiel du sous-sol bordelais évalué par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM)

20minutes.fr 2 sept 2023

Tirer parti de la température des roches et de l’eau qui circule dans le sous-sol bordelais au bénéfice de réseaux de chaleur urbains, c’est l’ambition de Bordeaux Métropole au vu des résultats prometteurs des études menées par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) via différents forages. « Les mesures des températures des roches et des nappes dans ces forages ont révélé que la température augmente rapidement avec la profondeur, de presque 3,6 °C tous les 100 mètres », pointe le BRGM dans un communiqué. Depuis 2018, il explore le potentiel géothermique du sous-sol dans le cadre d’un partenariat noué avec la Métropole.

« En 2020, [lorsque l’actuelle majorité écologiste municipale est élue] des études étaient en cours sur plusieurs zones mais il n’y avait pas de décisions de faire, pointe Claudine Bichet, vice-présidente de Bordeaux métropole au climat et à la transition énergétique et première adjointe à la mairie de Bordeaux. On a pu réutiliser ce travail mais en lançant des projets concrets. » Des forages tests ont été réalisés au Taillan-Médoc, à Bègles et Pessac, et plusieurs projets de réseaux de chaleur sont dans une phase pré-opérationnelle.

Un gros réseau de chaleur sur le sud de la Métropole

Cinq réseaux urbains sont en cours de travaux ou sur le point d’être lancés sur l’agglomération bordelaise sur laquelle le BRGM indique « que les premières dizaines à centaines de mètres sous la surface pourraient fournir de grandes quantités d’énergie à des températures remarquablement stables : de quoi chauffer et rafraîchir des bâtiments tout au long de l’année. » L’un dans le quartier du Grand Parc, où se trouvent de grands ensembles de logements sociaux, sera lancé en 2024 et mixera géothermie et biomasse.


« Et, un appel d’offres a été lancé pour le plus gros réseau de chaleur de l’agglomération, sur la Métropole sud qui concernera quatre communes (Bordeaux Talence, Pessac et Gradignan) et affiche une puissance de 180 GWh quand les plus gros actuellement sont à 120 GWh », souligne Claudine Bichet. La géothermie y sera prédominante. Les travaux de ce chantier d’ampleur seront lancés en 2025 avec une mise en service envisagée pour 2028. Un autre réseau est programmé sur l’Aéroparc et concernera des bâtiments du tertiaire. « Et au-delà, on continue de s’appuyer sur les études du BRGM et sur d’autres bureaux d’études pour évaluer le potentiel géothermique pour embrayer et développer d’autres projets », ajoute Claudine Bichet. La métropole est maître d’ouvrage et confie ensuite la gestion des réseaux à des délégataires, pour des durées de 25 à 30 ans.

Après le choc pétrolier, des forages géothermiques de 1.000 mètres de profondeur avaient été réalisés dans les années 1980 et « alimentent toujours en chaleur de vastes ensembles d’immeubles de Bordeaux-Mériadeck, de Pessac-Saige et de la BA106 à Mérignac », pointe le BRGM. Des profondeurs moindres sont intéressantes car « plus appropriées pour couvrir les besoins de bâtiments de toutes tailles », précise le BRGM.

Une chance pour relever le défi de la transition énergétique

Le potentiel géothermique du sous-sol a été intégré au plan de développement des énergies renouvelables à l'échelle de la métropole. « Dès 2020, on a lancé une ambition très forte sur les réseaux de chaleur urbains, on veut multiplier par deux sur le mandat le potentiel de chaleur délivré par ces réseaux et par quatre d’ici 2050 », pointe la première adjointe.

Bien sûr, il ne suffira pas de miser sur la géothermie pour répondre à l’ensemble des besoins énergétiques. Selon les projections actuelles, la géothermie pourrait représenter d’ici 2050 10 % de notre consommation énergétique. « Le photovoltaïque a aussi un gros potentiel sur notre territoire, qui risque d’être de plus en plus ensoleillé, relève Claudine Bichet. Le premier des autres leviers pour décarboner notre consommation c’est de la réduire : les objectifs sont atteignables seulement si on divise par deux notre consommation d’énergie. » L’une des réponses passe par exemple, par une meilleure isolation des logements.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... 9c8&ei=156

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 31 mai 2023, 20:21

Vulcan étudie la géothermie pour fournir l’usine de Mulhouse de Stellantis en énergie… et peut-être en lithium

La start-up australienne Vulcan Energy Resources étudie le potentiel géothermique de l’usine de Mulhouse du groupe automobile Stellantis. En ligne de mire : fournir une «part significative» de l’énergie du site dès 2026… Mais aussi partir à la recherche de lithium issu des eaux du sous-sol français.

Nathan Mann 31 mai 2023

Image
Une part significative des besoins énergétiques de l'usine de Mulhouse de Stellantis pourrait être couverte par la géothermie sur place, estime Vulcan.

S’assurer un approvisionnement en énergie déconnecté du réseau, et si possible un peu de matières premières ! Voici l’objectif du quatrième accord signé entre le groupe automobile Stellantis et la start-up australienne Vulcan Energy Resources, dévoilé le 31 mai. Les deux industriels considèrent l'opportunité d'installer une centrale géothermique sur le site de Mulhouse de Stellantis, qui assemble dans le Haut-Rhin la DS 7, les Peugeot 308 et e-308 (sa version électrique), ainsi que la 508 et la nouvelle 408.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... m.N2137377

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 10 déc. 2020, 00:14

Tous les projets de géothermie dans l'agglomération strasbourgeoise suspendus

AFP parue le 09 déc. 2020

Les trois projets de géothermie développés dans l'agglomération strasbourgeoise sont suspendus, en plus de l'arrêt définitif de la centrale de Vendenheim décidé suite à un séisme de magnitude 3,5 enregistré vendredi, a annoncé mercredi la préfecture du Bas-Rhin.

Au cours d'une conférence de presse à la suite d'un comité de suivi sur la géothermie, la préfète Josiane Chevalier a annoncé sa décision de suspendre "tous les projets en cours" : deux sont portés par l'entreprise Fonroche à Eckbolsheim et Hurtigheim, un autre est développé par Electricité de Strasbourg (ES, filiale d'EDF) à Illkirch-Graffenstaden.

Les projets de Fonroche n'ont connu "aucun démarrage de travaux", a précisé Hervé Vanlaer, directeur régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) de la région Grand Est.

A Illkirch-Graffenstaden, si des travaux avaient bien été entrepris par ES, ils étaient déjà à l'arrêt suite à un autre séisme survenu dans l'agglomération, le 12 novembre 2019, de magnitude 3,1, et dont l'origine, naturelle ou induite par la géothermie, n'a pas été tranchée.

"Pour ces projets, il est clair qu'il faudra acquérir une connaissance supplémentaire, une meilleure compréhension", a indiqué M.Vanlaer. "L'évènement de vendredi dernier montre que les éléments dont nous disposons ne sont pas suffisants pour comprendre ce qui se passe quand on fait ces forages profonds".

Les autorités décideront d'une éventuelle remise en route de ces projets en fonction notamment des conclusions de l'enquête administrative confiée à la Dreal sur les séismes enregistrés vendredi, dont l'un de magnitude 3,5, intensité qualifiée d'"extraordinaire et anormale" par la préfète.

"Les résultats de cette enquête seront connus à la fin de ce mois", a assuré Mme Chevalier. "Cela permettra de déterminer les raisons de cet incident".

Les autorités s'appuieront également sur l'avis d'un "comité d'experts internationaux" qui sera mis en place sous l'égide du ministère de la Transition écologique.

Lundi, la préfecture du Bas-Rhin avait annoncé l'arrêt définitif du projet mené par Fonroche sur les communes de Vendenheim et Reichstett. Sur ce site, deux forages ont été réalisés à 5 kilomètres de profondeur, afin de puiser l'eau chaude du sous-sol pour en exploiter le potentiel énergétique en surface avant de la réinjecter sous terre. Une centrale de production d'électricité avait également été construite. C'est sur ce site qu'a été localisé l'épicentre du séisme de vendredi.

Dans le département, deux autres sites de géothermie profonde exploités par ES à Soultz-sous-Forêts et Rittershoffen fonctionnent "sans poser de difficultés", a déclaré M. Vanlaer. Ils ne sont pas concernés par ces décisions de suspensions.
https://www.connaissancedesenergies.org ... dus-201209

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 07 déc. 2020, 23:14

A Strasbourg, les séismes ont eu raison d'un projet emblématique de centrale géothermique

AFP•07/12/2020

Ce devait être l'un des projets emblématiques de la géothermie en France mais la centrale bâtie au nord de Strasbourg ne verra pas le jour, condamnée lundi par un arrêté préfectoral après une série de séismes qui ont semé l'émoi dans la métropole alsacienne.

"Ce projet, implanté dans une zone urbanisée, n'offre plus les garanties de sécurité indispensables et doit donc être stoppé", a annoncé la préfecture dans un communiqué, précisant qu'un arrêté a été pris en ce sens lundi.

Cette décision vise à "éviter au maximum tout nouveau mouvement sismique", alors que plusieurs tremblements de terre "induits", c'est à dire lié à l'activité humaine, ont été enregistrés depuis fin octobre dans le périmètre de la centrale géothermique développée par la société Fonroche sur les communes de Reichstett et Vendenheim, au nord de l'agglomération.

"Ma préoccupation première est la protection des populations, ça l'emporte bien évidemment sur tout le reste", a déclaré à l'AFP la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier. "D'après mes services, ce qui s'est passé vendredi est d'une intensité absolument extraordinaire et anormale", a-t-elle souligné.

"On ne peut que se réjouir de la décision de l'Etat", a réagi Georges Schuler, le maire de Reichstett. "La géothermie peut être une source d'énergie intéressante, mais il faudrait que dans la métropole, où la densité de population est très forte, on évite ce genre de projets".

Les élus s'interrogent cependant sur le devenir du site, où une centrale de production d'électricité a été construite et où deux forages ont été réalisés jusqu'à cinq kilomètres de profondeur.

-100 millions d'investissement-

Le projet, présenté comme une première française pour la géothermie de haute température, devait, à terme, alimenter de 15.000 à 20.000 logements en électricité, et 26.000 en chaleur directe.

Au nord de Strasbourg, les recherches avaient commencé en 2013, puis, après l'identification d'un gisement, une autorisation de travaux avait été accordée par la préfecture en avril 2016.

Mais les opérations avaient été retardées par un premier séisme, de magnitude 3,1, enregistré le 12 novembre 2019 à 5 kilomètres du site. L'activité avait alors été suspendue plusieurs mois avant que des tests ne soient autorisés à l'automne, pour déterminer les causes de ce tremblement de terre.

Malgré ces péripéties, Fonroche, qui a investi près de 100 millions d'euros dans ce projet, annonçait encore courant novembre son souhait de pouvoir mettre en route la centrale dès 2021.

Vendredi matin trois séismes avaient réveillé les habitants de l'agglomération strasbourgeoise. Deux avaient été enregistrés à 06H59, de magnitude 3,5 et 2,6, et un autre était survenu à 11H10, de magnitude 2,8.

S'ils ont causé quelques dégâts matériels à proximité de l'épicentre, ils ont surtout engendré des réactions très vive de la population et des élus, échaudés par plusieurs séismes moins intenses mais significatifs survenus au cours des treize derniers mois.

Les maires des communes concernées, les groupes d'opposition à Strasbourg et même la présidente de la métropole, Pia Imbs, sans étiquette mais réputée proche des écologistes, ont réclamé un "arrêt définitif" du projet.

La géothermie devait pourtant constituer un atout majeur de la métropole strasbourgeoise, grâce aux propriétés spécifiques de son sous-sol. Son plan "100% énergies renouvelables", qui vise à atteindre la "neutralité carbone" d'ici 2050, reposait en partie sur cette technologie.

-Mauvais signal-

L'abandon du projet de Vendenheim est un mauvais signal envoyé aux industriels de la géothermie, alors que d'autres projets similaires sont en cours d'étude: deux portés par Fonroche à Eckbolsheim et Hurtigheim, et un autre à Illkirch, porté par Electricité de Strasbourg (ES, filiale d'EDF).

Pour autant, ce n'est pas la première fois que des séismes enregistrés dans le bassin Rhénan mettent à mal des projets de géothermie. En 2006 à Bâle, à 135 kilomètres au sud de Strasbourg, les travaux de construction de la première centrale géothermique suisse avaient été suspendus après un séisme de magnitude 3,4.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 7bc4b4d3e8 avec les photos.

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 04 déc. 2020, 20:02

Un nouveau séisme réveille l'agglomération de Strasbourg

AFP•04/12/2020

Un nouveau séisme, de magnitude 3,5 selon le Réseau national de surveillance sismique (Rénass), a été ressenti vendredi matin dans l'agglomération de Strasbourg, où la poursuite d'un projet de géothermie a récemment été stoppée après de précédents épisodes sismiques.
Le Rénass a classé ce séisme survenu à 06H59 comme "induit", c'est à dire provoqué par l'activité humaine. L'épicentre du séisme se trouve à proximité d'un site accueillant un projet de centrale géothermique conduit par l'entreprise Fonroche au nord de Strasbourg, sur les communes de Vendenheim et Reichstett.

Sur ce site, deux puits ont été creusés à 5 kilomètres de profondeur afin de pomper l'eau chaude souterraine pour en exploiter en surface le potentiel énergétique, avant de la réinjecter vers le sous-sol.

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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dc7908f44d

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 11 nov. 2020, 15:47

Bas-Rhin: élus et habitants s'inquiètent après un 10e séisme en 15 jours

AFP•11/11/2020

"Ne jouons plus aux apprentis sorciers": des élus et habitants de l'agglomération de Strasbourg s'inquiètent de la répétition des secousses sismiques enregistrées à proximité d'un site de centrale géothermique en projet, après un dixième séisme en 15 jours mercredi.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... cef0746bf7

Re: La géothermie en France

par energy_isere » 13 nov. 2019, 20:40

Séisme à Strasbourg: la géothermie n'est pas en cause, insiste Fonroche

AFP•13/11/2019

Le séisme de magnitude 3,1 qui a ébranlé mardi la région de Strasbourg n'est pas lié aux activités de géothermie installées au nord de l'agglomération, a insisté mercredi l'entreprise Fonroche.
Mardi, le chercheur à l'Institut de physique du globe de Strasbourg Jérôme Van der Woerd avait jugé "tout à fait possible que ce séisme ait été provoqué par des activités de géothermie" conduites sur le site de l'ancienne raffinerie d'hydrocarbures de Reichstett.

Une analyse récusée par Jean-Philippe Soulé, Directeur Général de Fonroche Géothermie. "Les événements d'hier sont complètement décorrélés de notre zone de travail", a-t-il assuré mercredi à l'AFP. L'épicentre du séisme se situait à 5 km du site de Reichstett et les puits, où de l'eau à forte pression est injectée pour nettoyer les roches, se trouvaient à l'arrêt depuis le 8 novembre, a-t-il fait valoir.

"Quand on travaille sur nos puits, on génère une micro-sismicité dans une zone d'un kilomètre. Cinq kilomètres, à l'échelle de ce que l'on fait, c'est beaucoup", insiste-t-il.

"Cette zone du rift ouest-européen bouge naturellement", pointe également M. Soulé.

"Ni la distance" entre le lieu de forage et l'épicentre du séisme "ni le temps" qui s'est écoulé entre la cessation de ces activités de forage et la survenue de cet événement "ne peuvent être pris comme des arguments définitifs", a toutefois réagi mercredi Jérôme Van der Woerd, interrogé mercredi par l'AFP. "Le sous-sol réagit avec des temps qui peuvent être longs", a observé le chercheur.

Interrogés sur le précédent de la vague de séismes causés en 2006-2007 dans la région de Bâle, en Suisse, par des forages destinés à la construction de la première centrale géothermique du pays, Jean-Philippe Soulé et Bernard Kempf, directeur développement d'Electricité de Strasbourg, autre acteur de la géothermie en Alsace, pointent d'importantes différences.

La technique de fracturation hydraulique employée est interdite en France et la pression de l'eau injectée s'élève sur le site de Reichstett à 100 bar contre 300 à Bâle, soulignent-il ainsi.

Le site Fonroche Géothermie de Vendenheim doit devenir "la première centrale de cogénération électricité-chaleur de la filière française de Géothermie haute température", opérationnelle à partir du premier semestre 2020, selon un communiqué de Fonroche.

L'entreprise a également annoncé il y a quelques jours avoir découvert la présence de lithium "en quantité et qualité très prometteuses", qui pourrait être extrait en complément de l'activité de géothermie, via l'ajout au site d'une unité de filtration.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... dcaaa115b7

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