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par Remundo » 27 nov. 2017, 17:01
par mobar » 27 nov. 2017, 13:45
L’échec de la troisième génération de biocarburant Les biocarburants de 3e génération, dont la principale matière première est la micro-algue, riche en lipides, en sont au stade de la R&D. Plusieurs projets ont pourtant été lancés pour développer cette technologie, notamment au sein du pôle de compétitivité Trimatec dédié aux technologies propres. Le plus grand porté par la France sur ce secteur, le projet Salinalgue lancé en 2009 et financé à hauteur de 6,8 millions d’euros, n’est jamais entré dans sa phase d’industrialisation, faute de rentabilité. « Les étapes du séchage des algues, ainsi que l’extraction de lipide, se sont révélées coûteuses. Pour une unité d’énergie produite, nous en consommions deux », confie Laurent Stavaux, chargé de projets au pôle Trimatec. Les Etats-Unis et Israël continuent, eux, leur recherche sur le sujet, même si les nombreuses démonstrations industrielles sont prises avec beaucoup de circonspection de la part des acteurs du secteur.
par hyperion » 17 avr. 2014, 21:14
par energy_isere » 17 avr. 2014, 18:50
Ex-Salins du Midi : les microalgues ne serviront pas à produire du biodiesel mais du bétacarotène 15/04/2014 lemarin.fr Les microalgues des salins de Gruissan vont produire autre chose que du biocarburant. « Nous nous orientons vers les marchés du betacarotène », a expliqué Thomas Lasserre, responsable du projet Salinalgue, à l’occasion du congrès mondial Alg'n'Chem, qui a eu lieu à Montpellier du 31 mars au 3 avril. Lancé en 2011, le projet devait produire du biocarburant à partir de la microalgue Dunaliella salina, spécifique aux milieux salés. Dans le cadre d’un appel à projets européen, il regroupait 12 partenaires privés et publics, dont la Compagnie du vent et Air liquide. Après trois ans de R&D, la perspective de bio-énergie s’éloignant, ces deux dernières se sont retirées fin 2013. Mais le projet a permis des découvertes, dont le management contrôlé des microalgues en milieu ouvert. « Nous maîtrisons tous les paramètres, de la pousse à la récolte, précise Thomas Lasserre, le tout avec des critères écologiques. De plus, nous avons prouvé qu’on pouvait être compétitif. » Selon les estimations, le marché du bétacarotère représente 300 millions d’euros. La réduction des coûts pourrait élargir le marché des bioproduits alimentaires ou cosmétiques, jusqu’ici tenu par deux multinationales, BASF et DCM. D’une manière générale, Alg’n’chem a montré que la filière privilégiait désormais les projets plus matures. « La perspective des biofuels s’éloigne, a résumé Jean-Paul Cadoret, responsable du laboratoire algues de l’Ifremer et animateur de nombreux débats. On revient à des visions plus réalistes. Mais ce rêve a permis de financer de nombreuses recherches, qui vont bientôt produire des produits à haute valeur ajoutée. » On ne sait pas encore produire de biocarburant grâce aux microalgues, mais d’autres marchés à haute valeur ajoutée sont à portée de main. (Photo : Hélène Scheffer)
par hyperion » 28 mars 2014, 13:45
par energy_isere » 10 mars 2014, 13:17
Fermentalg : Multiplication par 2 de la teneur en lipides d'une microalgue 10 Mars 2014 enrezine Fermentalg, société spécialisée dans la production de molécules à partir des microalgues, et une équipe de chercheurs** ont annoncé le dépôt d'un nouveau brevet concernant d'importantes avancées technologiques réalisées dans le cadre d'un programme commun d'ingénierie en vue de l'exploitation industrielle des microalgues. Multiplication par 2 de la teneur en lipides d'une microalgue Les équipes de Fermentalg et du CEA sont parvenues à modifier le métabolisme d'une microalgue marine afin d'augmenter l'accumulation de lipides au sein de la cellule. Cette microalgue est désormais capable de produire significativement plus d'huile que la souche originale, ce qui laisse entrevoir des applications en bioénergies. Les conditions financières de l'exploitation par Fermentalg de ces résultats sont d'ores et déjà été établies. Cette avancée majeure a vocation à accroître la compétitivité économique de la technologie de production des microalgues développée par Fermentalg, lui permettant d'accélérer son déploiement industriel et commercial. Co-dépôt d'un nouveau brevet Ces travaux, réalisés en collaboration entre les équipes de Fermentalg (sous la direction de Pierre Calleja et Marina Leterrier) et du CEA Grenoble (sous la responsabilité d'Eric Maréchal), ont donné lieu au dépôt conjoint d'une demande d'enregistrement de brevet. Cette demande de brevet vient renforcer la propriété intellectuelle de Fermentalg et assoir la position de la société en leader européen de la production de microalgues en mixotrophie* (capacité d'un organisme à se nourrir à la fois sur le modèle des plantes – « autotrophie » – et des animaux – « hétérotrophie »). A ce jour, Fermentalg dispose d'un portefeuille composé de 20 familles de brevets. La mixotrophie à dominante hétérotrophe consiste à introduire une composante lumineuse de faible intensité et de courte durée. Comme en hétérotrophie, le substrat organique nourrit les microalgues pour produire de grandes quantités de biomasse mais cette fois le chloroplaste et autres organites capteurs d’énergie lumineuse de la cellule (photo récepteurs) sont activés. Cela a pour effet d’augmenter la productivité de la cellule ainsi que de permettre la synthèse de toutes les molécules pouvant être métabolisées par une microalgue. * Source : Avenium Consulting sur la base du nombre de brevets déposés ** CEA/CNRS/Université Grenoble Alpes de la Direction des Sciences du Vivant du CEA
par Lansing » 26 févr. 2014, 09:30
par akochan » 25 févr. 2014, 20:15
par energy_isere » 25 févr. 2014, 18:34
sceptique a écrit : ... Quels sont justement les ordres de grandeur au niveau quantité fournie et prix ? ...
par Lansing » 25 févr. 2014, 18:02
par sherpa421 » 25 févr. 2014, 18:00
par akochan » 25 févr. 2014, 16:57
par yvesT » 25 févr. 2014, 16:27
par sceptique » 25 févr. 2014, 15:01
Lansing a écrit :Transformer de la biomasse en énergie on sait faire. Aucun système actuel n'est capable de traiter de grandes quantités de micro algues nécessaire pour qu'un process industriel soit rentable. J'en ai déjà fait mention ici, j'ai un ami qui travaille sur les bio-réacteurs à l'IFREMER, les rendements sont bon. Mais l'installation industrielle capable de produire la matière première en quantité suffisante demande des investissements qui n'aboutirons jamais à l'équilibre, sans même parler de bénéfice.
par Lansing » 25 févr. 2014, 13:46
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