Du spectre du Peak Oil aux Solutions d'Envergure

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par kercoz » 27 nov. 2007, 19:46

C'est dingue de penser que restreindre notre "luxe" de 20% pendant les qqs mois qu'il nous reste à "surconsommer" , pourrait peut etre permettre au siècle qui vient de survivre moins difficilement.

par Francis Déry » 20 nov. 2007, 07:25

Krom a écrit :: post-scarcity economics, ou l'économie après la rareté.

Les solutions techniques proposées ressemblent beaucoup :

- matières premières : systèmes automatisés d'exploitation de la ceinture d'astéroïde.
- énergie : centrale solaire orbitale.

Pour construire ça en tenant compte des couts astronomiques de la construction orbitale? On utilise les ressources spatiales, en lançant un minimum de matériel depuis la terre. Ou alors, on construit un ascenseur spatial.
Horreur ! Pensons aux énergies dépensées pour des voyages inerplanétaires.

Une centrale solaire orbitale: Est-ce qu'un câble de cuivre va transporter le courant sur Terre?

De toute façon, oubliez l'exploitation satellitaire. L'augmentation exponentielle des débris spatiaux va éventuellement raccourcir la vie des satellites et je ne pense pas que cela vaille la peine construire des centrales orbitales (ni d'alleurs, la station orbitale présentement en construction).

par Transparence » 17 nov. 2007, 16:00

paul_mtl a écrit : Sinon intégré le Maroc à l'UE, ca ne fera selon moi qu'accelerer l'implosion de l'Europe des 25.
Qui vivra verra.
Les besoins energetiques ne doivent pas nous faire oublier les autres parametres.
Cela se discute ;)

par paul_mtl » 17 nov. 2007, 15:13

Transparence a écrit :
Krom a écrit :Et le CSP du Maghreb, à Paris, on le paie combien?

8+1 = 9 centimes aujourd'hui, et 4+1 = 5 centimes dans quelques années http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 365#152365
Algérie Française !
:-D :lol:

Sinon intégré le Maroc à l'UE, ca ne fera selon moi qu'accelerer l'implosion de l'Europe des 25.
Qui vivra verra.
Les besoins energetiques ne doivent pas nous faire oublier les autres parametres.
sceptique a écrit :Le principal problème du PO est le facteur temps. Si on avait 20-30 ans tranquille devant nous on pourrait développer toutes ces merveilleuses technologies : CSP, HDVC, algues, voitures électriques performantes. En utilisant justement le pétrole abondant pour construire ces nouvelles infrastructures.
Un simple exemple : les voitures électriques genre Volt ou Bolloré. Avec 200 kg de batteries Lithium.
Or, la production mondiale ne dépasse guère qq milliers de tonnes. De quoi faire qq dizaines de milliers de ces véhicules par an. A comparer au dizaines de millions de véhicules thermiques produits chaque année.
Quant aux ressources ultimes de Lithium elles sont évaluées à une dizaine de millions de tonnes. De quoi, subvenir, en gros à la production d'une seule année (plus de 50 millions de véhicules).
Le facteur limitant ne sera pas l'électricité mais le Lithium (entre autres). Et le temps. On aura pas le temps de trouver un substitut au Lithium en quantité suffisante.
#-o :-k
Il faudra donc se limiter en batterie au Lithium ... et privilégier les déplacements en tramways et trains electriques.

par Transparence » 17 nov. 2007, 14:55

thorgal a écrit : 1- Donne-moi une définition du "capitalisme naturel" avant toute chose.
Elle est donnée dans le lien indiqué dans mon post : http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Capitalisme_naturel
une définition objective du "bien-être"
Sur le plan matériel :
1 > Accès à de l'eau douce et aux aliments de qualité
2 > Accès à la culture et à l'information de qualité
3 > Accès à un logement sain (non bruyant, salubre etc.)
4 > Mobilité (confort, performance)

Sur le plan psychique, à chacun d'y mettre ce qu'il veut : LIBERTE
un moyen de "mesurer"
Il n'est pas difficile de mesurer 1, 2, 3 et 4

Par exemple, et personnellement, une ville non équipée de transports en commun de qualité et de pistes cyclables confortables nuit à mon bien être. (Point 4 - Mobilité durable)

par thorgal » 17 nov. 2007, 14:53

naouak.
1- Donne-moi une définition du "capitalisme naturel" avant toute chose.
2- ensuite, une définition objective du "bien-être"
3- un moyen de "mesurer" 2- sans faire appel à des outils de mesure créés par 1-

ensuite on pourra revisiter ton post.

EDIT: je vois que tu as ajouté des trucs à ton post. Je ne parle pas d'écologie. Je ne fais pas d'opposition arbitraire "écologie" vs "technologie".

par Transparence » 17 nov. 2007, 14:42

thorgal a écrit :une autre erreur, en dehors de certaines décisions prises par les acteurs influents de nos sociétés et communautés, est de continuer avec la même rhétorique qui nous a pondu l'équation PROGRÈS,MIEUX = PLUS de TOUT. C'est faux, archi-faux et complètement destructeur. Je parle pas seulement de physique ici, mais aussi de psychologie.
3. Instituer une économie de services et de location [ou économie de fonctionnalité] : Le capitalisme naturel appelle un changement fondamental dans les relations entre le producteur et le consommateur, un déplacement d’une économie de biens et d’achats en une économie de services et de location. Dans le capitalisme conventionnel, l’acquisition des biens donne une mesure de la richesse; dans le capitalisme naturel, la jouissance continue de la qualité, de l’utilité et de la performance des produits donne une mesure du bien-être. http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Capitalisme_naturel

Je ne pense pas mue moins de qualité, mois d'utilité et moins de performance soit forcément vertueux.

Pour moi, écologie n'est pas synonyme de privation, de dégradation de la qualité ou de performances médiocres.

Association Horizons Ecologie fondée par Daniel Cohn Bendit suite à la raclée historique des Verts francais aux Présidentielles :
Ainsi, peut-on imaginer une nouvelle écologie ?

Une écologie qui prenne acte de l'économie de marché pour mieux la réguler.
Une écologie qui ne voit pas dans la mondialisation nécessairement plus de dangers qu'elle n'y voit d'opportunités.
Une écologie qui pense l'Europe comme un horizon désirable, comme la conquête politique majeure du 21ème siècle.
Une écologie décomplexée, qui repense son corpus d'idées en cherchant la cohérence, l'efficacité et la lisibilité.
Une écologie qui appréhende la complexité des réalités pour mieux les transformer.
Une écologie de l'innovation, de l'excellence, de la précision, qui renonce à la paresse intellectuelle de la pensée dogmatique et rompt avec l'approximation.
Une écologie de la majorité qui cherche à rassembler.
Une écologie qui préfère la réalité à la pureté, ce qui ne l'empêche pas de rêver et de faire rêver.
Une écologie de l'envie et de l'enthousiasme, qui -sans pour autant être naïve- tourne le dos au catastophisme, à l'écologie de la privation, de la peur, de l'urgence et de la menace !
Une écologie de l'action, et non pas une écologie donneuse de leçons que ce soit aux citoyens ou aux autres formations politiques.
Une écologie qui accepte d'être incarnée par des leaders élus et soutenus, plutôt que contrôlés et combattus.
Une écologie qui assume une ligne politique claire, qui revendique le périmètre de ses alliances, préférant des coalitions durables fondées sur une plate-forme politique sérieusement et sereinement négociée.
Une écologie exigeante mais loyale avec ses partenaires.
Une écologie du compromis, refusant la loi du tout ou rien.
Une écologie qui assume sa part d'utopie, sans jamais renoncer à l'exigence démocratique et au pragmatisme de l'action publique.
Une écologie libérale aux plans politique, culturel et sociétal.
Une écologie laïque.
Une écologie moderne résolument tournée vers l'avenir, un mouvement du développement durable qui assume pleinement le mot développement.
Enfin, une écologie de la convivialité où il fait « bon » d'être ensemble, où notre façon d'être ensemble est déjà un projet ! http://horizonsecologie.net/index.php?p ... cologistes

par thorgal » 17 nov. 2007, 14:17

une autre erreur, en dehors de certaines décisions prises par les acteurs influents de nos sociétés et communautés, est de continuer avec la même rhétorique qui nous a pondu l'équation PROGRÈS,MIEUX = PLUS de TOUT. C'est faux, archi-faux et complètement destructeur. Je parle pas seulement de physique ici, mais aussi de psychologie.

par Saratoga Elensar » 17 nov. 2007, 10:42

@GillesH38

Tu as raison mais nous savons tous ici que les discours de vérité ne sont pas de notre Temps.

Nous vivons depuis des décennies avec les certitudes qu'on nous a inculqué...le Titanic est insubmersible...

Cependant je serais nuancé par rapport aux solutions à long terme.
Nous sommes passé au début du XXème siècle à une transition de dévellopement (charbon/cheval => pétrole).

Nous devons passer aujourd'hui dans une transition de " régression "
(pétrole => économie d'énergie, dégradation de la mobilité, "suistanable " energies).

Les 5 prochaines années vont déterminer l'avenir des 50 prochaines. Comme il l'est dit dans un autre post celui avec la vidéo du MEDEF...nos décisions à court terme vont avoir un large impact sur le long terme.

On va décider de construire plus de centrales au charbon, au gaz, un peu de nucléaire et toujours une petite partie de renouvelables car nous aurons besoin d'énergie rapidement avec des procédés que l'on connait par coeur pour compenser la perte en pétrole...et ces centrales on les construit pas pour avoir une durée de vie de 5 ans ou meme 10 ans donc ce seront des plans prévus dans la durée.

Ce seront à mon avis les grosses erreurs qui vont etre commises dans les prochaines années.

par GillesH38 » 17 nov. 2007, 09:10

popeye a écrit :
sceptique a écrit :Le principal problème du PO est le facteur temps. Si on avait 20-30 ans tranquille devant nous on pourrait développer toutes ces merveilleuses technologies : CSP, HDVC, algues, voitures électriques performantes. En utilisant justement le pétrole abondant pour construire ces nouvelles infrastructures.
Oui, le fateur temps est primordial :D
le facteur temps est primordial si on veut eviter une crise dans les prochaines années - et très probablement on a deja perdu la course, les coûts d'investissement nécessaire pour des solutions d'envergure sont tels qu'ils ne feraient qu'amplifier la crise, en provoquant en particulier des tensions encore plus grandes sur les matières premières.

Pour l'avenir a long terme, le facteur temps n'est pas essentiel : si des solutions sont viables, elles seront développées de toutes façons, en y prenant le temps (on n'a pas développée la civilisation fossile en 10 ans !!!).

Ici ce n'est pas le facteur temps qui compte, c'est le coût en régime stationnaire. Il est extremement difficile de l'estimer, parce que personne ne peut savoir l'impact de la disparition des fossiles sur le coût de tout ça (il y a des milliers de "détails" à regler. Un petit exemple : avec quoi faire le bitume des routes?). Il n'est pas raisonnable de donner le moindre crédit aux estimations actuelles qui ne sont valables que dans notre société inondée de fossiles. L'attitude la plus réaliste est a mon avis de dire : faisons le maximum de ce qui est possible (ce qui n'est pas du tout une attitude défaitiste a mon sens), mais ne croyons pas que ça sauvera forcément notre société industrielle. Un discours de réalisme vis à vis de la population me parait beaucoup plus honnete qu'un discours lui faisant croire que les solutions sont faciles et à portée de main.

par popeye » 17 nov. 2007, 08:18

sceptique a écrit :Le principal problème du PO est le facteur temps. Si on avait 20-30 ans tranquille devant nous on pourrait développer toutes ces merveilleuses technologies : CSP, HDVC, algues, voitures électriques performantes. En utilisant justement le pétrole abondant pour construire ces nouvelles infrastructures.
Oui, le fateur temps est primordial :D
Si les projet actuels (energivore donc dependant du petrole) sur le solaire CSP ou autre, permettent un autre apport d'energie (propre cette fois ci), libre a nous d'y voir un cercle vertueux allant vers diminution de la part du petrole dans tous nos "reels" besoins energetiques (pas les tunnele trans-mediterannen, mais plutot agriculture, transport des marchandises, industrie legere et humaine, recyclage...), jusqu'a 0 à terme.
Un simple exemple : les voitures électriques genre Volt ou Bolloré. Avec 200 kg de batteries Lithium.
Or, la production mondiale ne dépasse guère qq milliers de tonnes. De quoi faire qq dizaines de milliers de ces véhicules par an. A comparer au dizaines de millions de véhicules thermiques produits chaque année.
Quant aux ressources ultimes de Lithium elles sont évaluées à une dizaine de millions de tonnes. De quoi, subvenir, en gros à la production d'une seule année (plus de 50 millions de véhicules).
Le facteur limitant ne sera pas l'électricité mais le Lithium (entre autres). Et le temps. On aura pas le temps de trouver un substitut au Lithium en quantité suffisante
Faux, les substituts existent déjà, et le temps, au risque de me repeter, on peut en trouver en developpant au plus vite les CSP et les autres ENR decentralisées :D
Will Tahil a écrit :The alternative battery technologies of ZnAir and NaNiCl are not resource constrained and offer potentially
higher performance than LiIon. Research and industrialisation of Electrified Vehicles must also prioritise these alternative battery technologies.
lien dans EV world (dans ce milieu, la recherche avance... ;) )

par Transparence » 17 nov. 2007, 05:32

Krom a écrit :Aujourd'hui je suis tombé sur un article de Wikipédia qui m'a fait penser très rapidement à Transparence
Un article sur une société plus écologique, sur les énergies renouvelables ?
Krom a écrit :: post-scarcity economics, ou l'économie après la rareté.

Les solutions techniques proposées ressemblent beaucoup :

- matières premières : systèmes automatisés d'exploitation de la ceinture d'astéroïde.
- énergie : centrale solaire orbitale.

Pour construire ça en tenant compte des couts astronomiques de la construction orbitale? On utilise les ressources spatiales, en lançant un minimum de matériel depuis la terre. Ou alors, on construit un ascenseur spatial.
A l'évidence tu n'as pas compris mon approche ;)

------------------------------------------------------------------
(...) Dans cette enquête remarquable - qui ne s'étend malheureusement pas à l'Europe -, il n'y a aucun jugement moral, aucun discours grandiloquent sur l'écologie, mais d'abord des faits, tenaces. Et,au final, un espoir: si la planète adopte des instruments de marché, notamment une taxe sur les émissions de gaz à effet de serre, la science et l'innovation technique offriront un éventail de solutions viables pour «dé-carboner» l'énergie et assurer l'essor des sources renouvelables.

Cette révolution est en cours selon les auteurs et a de bonnes chances de s'amplifier sous l'effet de la croissance chinoise et indienne. Les deux géants de l'Asie investissent massivement dans les énergies vertes et seront sans doute les premiers à s'y convertir en masse. Les deux journalistes arrivent à la conclusion que la première voiture propre sera sans doute chinoise ou indienne...

(...) Pour les auteurs de Zoom, c'est l'obstination de scientifiques courageux, les retombées de l'ouragan Katrina et la vague d'innovations dans le secteur des énergies vertes qui ont provoqué un formidable retournement de situation. D'abord incrédule, l'industrie découvre l'immense chantier lucratif qui s'ouvre pour guérir la planète de son addiction aux énergies fossiles. Les utopistes d'hier sont devenus les réalistes d'un monde de plus en plus vert. (...)

Zoom, The Global Race to Fuel the Car of the Future,
Editions Twelve, 336 p.


http://www.letemps.ch/template/economie ... &quickbar=

par Transparence » 16 nov. 2007, 23:11

Un méga tunnel entre la Tunisie et l'Italie
http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?t=6413

Ce fil, que j'ai créé dans le forum Transport (c'est bien entendu sa place), a été déplacé dans la catégorie "hors-sujet" par Tiennel.

Le projet d'Eusrostar (à l'électricité solaire) reliant l'Europe et l'Afrique est tabou sur ce forum.
Tiennel préfère sans doute les liaisons aériennes à base de pétrole.
--------------------------------------------------------------------------------

Ce sujet portant sur le projet de tunnel Italie-Tunisie est à présent à nouveau déplacé dans la catégorie "humour" :

http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?t=6413

par rurbain » 16 nov. 2007, 21:58

popeye a écrit :
Transparence a écrit :L'idée d'un pont terrestre Europe-Amérique s'inscrit dans la perspective d'une diminution des avions longs-courriers. Malheureusement, il semble que cela ne soit pas possible.

Et sur Oléocène, se poser des questions sur ce genre de liaisons terrestres est tabou pour quelques "modérateurs".
:-D
un tunnel, malheureux, un tunnel.
Et vaudrait mieux qu' il soit profond le tunnel.
Je te dis pas, tout ce bon cuivre, combien de temps il resterait sur ses pylones.
A moins de patrouiller tout le long de la ligne, elle ne restera pas longtemps en place ...

par Krom » 16 nov. 2007, 21:55

Allons chercher du lithium dans l'espace, pardi, haha.

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