TELETRAVAIL

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par palf » 19 oct. 2005, 18:34

Excellent.
j'aime particulièrement :
À la source de toute erreur dont on accuse l'ordinateur, on trouvera au moins deux erreurs humaines, dont celle de rejeter la faute sur l'ordinateur.
et
Un ordinateur vous permet de faire des erreurs encore plus rapidement que n'importe quelle autre invention, à l'exception peut-être des armes à feu et de la téquila

par duckysmokton » 19 oct. 2005, 16:26

fabinoo a écrit :...Bien sûr que l'informatique c'est utile !
Par exemple, l'informatique, ça peut, euh, servir à, euh, plein de choses !
...
Des désastres, par exemple...
L'erreur est humaine, mais pour provoquer une vraie catastrophe, il faut un ordinateur.

par palf » 19 oct. 2005, 15:45

J'avait compris que certains plaisantaient, mais je n'était vraiment pas sur que cela était le cas pour tout le monde.

par fabinoo » 19 oct. 2005, 13:43

Pour ce qui est de l'inutilité de l'informatique, c'est raisonner un peu vite.
Eh, oh, on plaisantait, là, c'était du second degré !
Bien sûr que l'informatique c'est utile !
Par exemple, l'informatique, ça peut, euh, servir à, euh, plein de choses !
Et encore, on n'a pas tout exploré, hein, on n'a pas fini d'en trouver des utilités de l'informatique. La science avance, faut pas croire, faut avoir la foi.

par phylippe » 18 oct. 2005, 18:47

palf a écrit : Ce sera ma dernière intervention puisque que tu déformes mes propos et que préjuges des mes pensées.
C'est la nouvelle mode sur le forum. :roll:

par palf » 18 oct. 2005, 18:44

Deun a écrit :
palf a écrit :Dans cette société (capitaliste, qui juge sur les résultat) je préfère etre vraiment jugé sur les résultat que sur les apparences de résultat.
C'est que tu es un gagnant. Moi je préfère ne pas être jugé du tout.
Exemple typique du dialoque de sourd actuel.
Bien sur que moi aussi je préfère ne pas etre jugé.
Je disait juste, que dans cette société ou tu doit travaillé pour un patron (société capitaliste), et comme le patron te juges ou que tu travailles (en entreprise ou chez soi), je préfère etre jugé sur mon travail que sur mon apparence.

Ce sera ma dernière intervention puisque que tu déformes mes propos et que préjuges des mes pensées.

par Deun » 18 oct. 2005, 17:57

palf a écrit :Deun,
J'ai tout simplement l'impression que l'on ne parle pas de la même chose.
Tu parle dans l'absolu, je parle dans cette société.
J'ai l'impression que "l'absolu" est pour toi un synonyme de "ce que je ne veux pas savoir".

par Deun » 18 oct. 2005, 17:55

palf a écrit :Un exemple de bien :
les aplications médicales (irm, endoscopie, ...)
Les applications médicales... un grand classique de la justification du tout technologique.
1. La civilisation capitaliste fait consommer d’une part ce qui détruit, d’autre part ce qui répare. La croissance a trouvé là son ressort principal. Mais les destructions sont de plus en plus importantes et les réparations, malgré leur ampleur et leur coût, de moins en moins efficaces. Cela vaut notamment en matière de santé.

2. Les maladies apparaissent et disparaissent en fonction de facteurs tenant au milieu, à l’alimentation, à l’habitat, au mode de vie, à l’hygiène. Les maladies épidémiques actuelles les plus répandues sont toutes des maladies dégénératives, de civilisation, que la médecine ne sait ni prévenir ni guérir : cancer, maladies cardio-vasculaires, rhumatismes, etc. Ces maladies frappent une proportion croissante de la population malgré l’utilisation de techniques de soins de plus en plus lourdes. Tout indique qu’elles sont liées à notre mode et notre milieu de vie (pollution, nourriture, anxiété, vie professionnelle...). Des civilisations différentes de la notre en sont exemptes. De tous les facteurs de santé, la médecine est l’un des moins efficaces.

(...)
"Médecine, santé et société : les analyses d’Ivan Illich et Jean-Pierre Dupuy."
http://www.decroissance.info/Medecine-s ... ociete-les

par Deun » 18 oct. 2005, 17:50

palf a écrit :Dans cette société (capitaliste, qui juge sur les résultat) je préfère etre vraiment jugé sur les résultat que sur les apparences de résultat.
C'est que tu es un gagnant. Moi je préfère ne pas être jugé du tout.

par palf » 18 oct. 2005, 17:16

Deun,
J'ai tout simplement l'impression que l'on ne parle pas de la même chose.
Tu parle dans l'absolu, je parle dans cette société.
Dans cette société (capitaliste, qui juge sur les résultat) je préfère etre vraiment jugé sur les résultat que sur les apparences de résultat. Car quoique que tu fasses, tant que l'on restera dans un monde uniquement capitaliste, on restera jugé sur les résultats.
Dans l'absolu, c'est un autre débat. Qu'elle est la valeur du travail ? Tres vaste sujet.
Sur ce, vue le dialogue de sourd (car l'origine du thread est bien le télétravail dans la société actuel) je pense m'arreter là. Sans rancune.

Pour ce qui est de l'inutilité de l'informatique, c'est raisonner un peu vite.
L'informatique est un outil, à ce titre il peut etre utilisé pour le bien ou pour la mal, il peut etre utile ou inutile. Tout dépends des utilisations.
Un exemple de bien :
les aplications médicales (irm, endoscopie, ...)
Un exemple de mal :
Je laisse deun en parler, vue sa derniere remarque il a des tas de choses à dire sur le sujet.

par Deun » 18 oct. 2005, 10:41

fabinoo a écrit : s'il y a bien un secteur économique qui sert à rien, c'est bien l'informatique.
Si seulement ça ne faisait que servir à rien... :-D

par herve59 » 18 oct. 2005, 08:31

fabinoo a écrit :Toutes façons, moi, je vous le dis, s'il y a bien un secteur économique qui sert à rien, c'est bien l'informatique.
Moi, je vous remettrais tous les consultants informatiques en rééducation aux champs, ça traînerait pas.
Le pire, c'est que j'en connais un qui aimerait ça !
et merde, arreter les gars, je suis informaticien de naissance (depuis l'amstrad CPC 464, pour les connaisseurs), je sais pas faire autre chose, ... alors je le dit bien haut :
VIVE LES INGENIEURS INFORMATICIENS !!!!!!

et puis c'est grace à nous, que vous etes sur ce forum, et que .... et que ... bon d'accord on sert pas vraiment à autre chose :D , mais on fait ce que l'on peut.

par matthieu25 » 17 oct. 2005, 17:24

Oui L'ordi est mort.Vive l'ordi... :-D

par fabinoo » 17 oct. 2005, 17:14

Toutes façons, moi, je vous le dis, s'il y a bien un secteur économique qui sert à rien, c'est bien l'informatique.
Moi, je vous remettrais tous les consultants informatiques en rééducation aux champs, ça traînerait pas.
Le pire, c'est que j'en connais un qui aimerait ça !

par Deun » 17 oct. 2005, 17:08

palf a écrit :Oui et alors ? Il me semble que l'un problème du capitaliste, c'est que l'employé ne peut pas faire la même chose au patron à cause de la peur du chomage.
Que le patron licencie quelqu'un qui fait mal son travail ne me dérange pas, qu'un employé soit obligé de rester chez un mauvais patron par peur du chomage par contre oui.
Sauf que "faire mal son travail" est une appréciation qui peut revenir, soit au collectif de salarié lui-même, soit à des gens extérieurs (la direction, des consultants, etc).

La logique de ce que tu dis (qui est très actuelle, je ne t'accuse pas) c'est une individualisation du travail. Un affaiblissement très net du rapport de force en faveur de l'employeur.

Mais n'ayons pas la mémoire courte. Des collectifs de travailleurs auto-organisés, contrôlant eux-même la définition de leur métier, donc leur formation, ont existé. Par exemple en Angleterre avant Tatcher. Tatcher a brisé les syndicats, très puissants, entre autres en agissant indirectement sur les systèmes d'apprentissage.

Plus généralement, la flexibilité a été imposée avec l'individualisation du travail, l'évaluation individuelle de ce que l'on a appelé les "compétences" (qui est différent d'un "métier"). Et effectivement les salariés sont tombés dans le panneau parce que ça correspondait à un idéal méritocratique intériorisé... à l'école. C'est pour cela qu'en France, la flexibilité pouvait a pu passer sous un régime de libéralisme modéré ("socialiste" on disait).

Avec l'informatique, Internet, nous avons un approfondissement de cette évolution vers la flexibilité, grâce à la banalisation du travail à distance qui ouvre à la sous-traitance, à la délocalisation, brouille les relations hiérarchiques en substituant le client à la figure de l'employeur... bref toute ces joyeuseutés qui font ce que l'on appelle vulgairement la "mondialisation".

Bon . j'arrête de faire la leçon ça va devenir agaçant :-D

Ceci dit, cette flexibilité, c'est un sacrifice qu'on nous a fait gobé pour soutenir la croissance, qui finalement n'a fait qu'aggraver radicalement les inégalités sociales. Nous ne sommes pas dans un environnement où l'on peut se contenter de bien faire son boulot (d'après des critères de bonne foi), quand celui-ci fait soit l'objet d'une exploitation, soit contribue à aggraver l'exploitation d'autres que soi.

La flexibilité est un motif réel justifiant la décroissance - n'ayons pas peur des mots - dans la mesure où le système capitaliste / productiviste / consumérisme en a tiré une efficacité nouvelle, par la mise en survie des travailleurs.

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