Impact individuel, niveau de consommation

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Re: Impact individuel, niveau de consommation

par mobar » 28 juin 2024, 14:03

Aujourd'hui avec les velos à batterie, les embouteillages monstres des grandes villes, les couts exorbitants des voitures électriques, la stagnation des salaires des prolos, c'est sur que la performance de l'automobile en ville pour un smicard n'a pas du s'améliorer

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par Jeuf » 28 juin 2024, 12:34

mobar a écrit :
28 juin 2024, 11:05

En 2013, en moyenne, la vitesse généralisée est d’environ 20 km/h, soit celle d’un cycliste.
Je ne sais pas si la méthode de calcul a été la même. Il me semble vraisemblable que ce paramètre ait pu largement s'améliorer en quelques decennies. C'est un phénomène analogue qui concerne ce paramètre : le ROI des cellules photovoltaiques, qui s'améliore avec la massification.

Pour des trajets intra-urbains, avec des villes en zone 30 (et où la voiture va en moyenne à à moins de 20km/h , sans cesse ralentie par les carrefours), cette valeur est certainement très très surestimée.
Et bien plus encore si on devait intégrer le coût des externalités. Là, la bagnole est à peu près à l'arrêt, s'il s'agit du transport de personnes. Peut-être même on peut trouver une vitesse négative. Mais ça fait tourner le PIB, c'est sûr.

Par ailleurs, il me semble que le calcul d'Ilich n'avait pas considéré le coût du vélo, qui n'est pas nul.

Avec 3000 km par an, je l'estime à 0,05 euros par km me concernant. Pas si négligeable devant celui d'une voiture qui se situe vers 0,2 à 0,4€/km. Le ratio est plus réduit que pour la consommation d'énergie.

Par ailleurs, le coût au km du vélo augmente largement pour un vélo qui ne sert pas beaucoup, le mieux sert beaucoup.

Si je fait 15km par heure en ville, que l'amortissement+maintenance du vélo coute environ 0,75€ par heure, ce qui prendrait 5 minutes à gagner en salaire au smic horraire, bref, ça baisse la "vitesse généralisée" de 10% en gros qui passerait à 13-14km/h.

Bon, l'essentiel est tout de même d'apprécier de fendre l'air, sans nuisance sonore, et entretenir sa santé (la principale externalité positive suivant cette étude : https://www.ors-idf.org/nos-travaux/pub ... e-du-velo/).

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par mobar » 28 juin 2024, 11:05

En 1975 Ivan ILLICH montre qu’en prenant en compte non seulement le temps passé à conduire une automobile mais aussi le temps moyen passé à travailler pour l’acquérir et faire face aux frais qui y sont liés, la vitesse du bolide (dite « généralisée ») est de 6 km/h, soit celle d’un marcheur. En effet un Américain consacrait en moyenne 1 600 heures par an pour sa voiture et ne parcourait que 10 000 kilomètres durant l’année.
En 2013, en moyenne, la vitesse généralisée est d’environ 20 km/h, soit celle d’un cycliste.
https://pro.mobicoop.fr/vitesse-generalisee/
http://www.nord-nature.org/publications ... /102b1.htm
https://carfree.fr/index.php/2005/07/16 ... -immobile/

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par supert » 27 juin 2024, 14:27

Tu as l'étude d'Illitch sur le temps que coûte une voiture. Mais c'est pas tout neuf...

Supert qui n'a jamais lu Illitch. Ni l'autre.

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par energy_isere » 26 juin 2024, 21:31

Jeudi a écrit :
25 juin 2024, 13:27
Vincent Brouillot-Poulot, La Presse a écrit : Avertissement : ceci n’est pas une chronique contre vous, chers automobilistes.
Vous aimez votre voiture. Vous n’êtes pas seuls : les Montréalais font 56 % de leurs déplacements en auto, ce puissant symbole de liberté dans l’imaginaire collectif nord-américain depuis les années 1950.
Sauf que ce sentiment de liberté a un coût énorme. Pour le portefeuille de l’automobiliste. Pour les finances de l’État. Pour la société en général.
Un professeur d’économie, David Benatia, et deux étudiantes de HEC Montréal, Muriel Julien et Gabrielle Beaudin, ont voulu savoir combien exactement coûtait à la société chaque mode de transport dans l’île de Montréal1. C’est la première fois qu’un tel exercice est fait de façon aussi exhaustive au Québec2.
Leur conclusion : quand on calcule tout, l’automobiliste montréalais coûte environ trois fois plus cher à la société que l’utilisateur du transport collectif. L’écart est encore plus grand avec le vélo et la marche.
Commençons par les coûts publics pour les gouvernements.

(…)

En tout, le coût social total d’un automobiliste est d’environ 9014 $ par an pour la société.
C’est énorme en comparaison avec un utilisateur du transport collectif, qui coûte 2449 $ par an à la société.
Pour les cyclistes et les piétons, les bénéfices sur la santé sont plus importants que tous les autres coûts. Un cycliste rapporte 338 $ par an à la société et un piéton, 28 $.

(…)
Autrement dit, si l’état était équitable sur ce sujet, il faudrait que chaque cycliste reçoive 9352$ par an (du moins selon les données applicables à Montréal).
L’auto coûte aussi très cher à son utilisateur : environ 3550 $ par personne par an. L’utilisateur du transport collectif, lui, paie 580 $ par an.
Autrement dit, chaque fois qu’un automobiliste met x$ dans son auto, l’état le subventionne à hauteur de trois fois sa dépense.
Quelqu'un sait si ce genre d'étude a été faite en France ?

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par mobar » 26 juin 2024, 15:54

Par chez moi, c'est pareil ... mais mieux vaut parler l'alsacien! :lol: :lol:

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par Jeuf » 26 juin 2024, 14:04

Si on prennait au sérieux ce problème, on intégrerai , au moins en partie, les externalités de la voiture au cout que doit supporter l'utilisateur. Et alors ces recherches permettent d'avoir une idée du niveau auquel le mettre.

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par Jeudi » 25 juin 2024, 13:27

Vincent Brouillot-Poulot, La Presse a écrit : Avertissement : ceci n’est pas une chronique contre vous, chers automobilistes.
Vous aimez votre voiture. Vous n’êtes pas seuls : les Montréalais font 56 % de leurs déplacements en auto, ce puissant symbole de liberté dans l’imaginaire collectif nord-américain depuis les années 1950.
Sauf que ce sentiment de liberté a un coût énorme. Pour le portefeuille de l’automobiliste. Pour les finances de l’État. Pour la société en général.
Un professeur d’économie, David Benatia, et deux étudiantes de HEC Montréal, Muriel Julien et Gabrielle Beaudin, ont voulu savoir combien exactement coûtait à la société chaque mode de transport dans l’île de Montréal1. C’est la première fois qu’un tel exercice est fait de façon aussi exhaustive au Québec2.
Leur conclusion : quand on calcule tout, l’automobiliste montréalais coûte environ trois fois plus cher à la société que l’utilisateur du transport collectif. L’écart est encore plus grand avec le vélo et la marche.
Commençons par les coûts publics pour les gouvernements.

(…)

En tout, le coût social total d’un automobiliste est d’environ 9014 $ par an pour la société.
C’est énorme en comparaison avec un utilisateur du transport collectif, qui coûte 2449 $ par an à la société.
Pour les cyclistes et les piétons, les bénéfices sur la santé sont plus importants que tous les autres coûts. Un cycliste rapporte 338 $ par an à la société et un piéton, 28 $.

(…)
Autrement dit, si l’état était équitable sur ce sujet, il faudrait que chaque cycliste reçoive 9352$ par an (du moins selon les données applicables à Montréal).
L’auto coûte aussi très cher à son utilisateur : environ 3550 $ par personne par an. L’utilisateur du transport collectif, lui, paie 580 $ par an.
Autrement dit, chaque fois qu’un automobiliste met x$ dans son auto, l’état le subventionne à hauteur de trois fois sa dépense.

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par Jeuf » 11 sept. 2020, 10:53

article intéressant sur http://ravijen.fr/?p=508

D'abord, on sait comment sont réparti en moyenne les émission de GES (on pourrait dire, plus largement, les impacts sur l'environnement, mais c'est plus compliqué à calculer)

Image
Mais surtout, une estimation de répartition suivant la pyramide de Maslow

Image

Bien sûr, parmi les commentaires, des gens qui réagissent avec tact :
Sympa la vie promise par les ecolos dans un 22 m2 chauffé selon la norme du Parti. Je vous suggère un aller simple en Corée du Nord, je suis sur que la bas les habitants ont une empreinte carbone défiant toute concurrence !!
Oui , il n'y a aucune autre option entre le modèle nord-coréen et le modèle américain, et évidemment ceux qui propagent ce genre de graphique choisissent le premier. Nous sommes démasqués.

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par Remundo » 25 sept. 2019, 19:45

tout à fait 8-)

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par kercoz » 25 sept. 2019, 16:19

Remundo a écrit :
25 sept. 2019, 15:16


le bon plan c'est de naviguer entre les deux...
C'est la solution temporaire : un pied dans le système ( le gauche bien sur, ça porte bonheur). L' idéal étant un mi-temps pour l' un du couple et la poly activité modulable pour l' autre. La poly activité permet une forte résilience suivant l' évolution des conjonctures de tous ordres. Elle permet aussi de valoriser ses capacité . Passer un BE de canoë, d'escalade ou d' accompagnateur randonnée, faire de la formation/net, travaux saisonniers etc ... Un bon jardin et qqs volailles permet, avec bien sur les congélos d' être au 2/3 suffisant en bouffe (voir 3/3 si la bise vient a souffler). Actuellement, dans les zones un peu touristiques 3e age, ( 32,46,47,82, ...) on manque de mains-d'oeuvre dans les boulots entretien batiments et retape vieille maison, jardinage, ...faut surtout parler l' anglais.

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par GillesH38 » 25 sept. 2019, 16:03

Jeuf a écrit :
25 sept. 2019, 12:22
ah mais si c'est consommé plus tard, pas de souci. Je ne suis pas contre la combustion d'énergie fossile en soi, si c'est à un rythme 10 fois moindre, les écosystème auraient le temps de l'absorber.
ca c'est pas possible, si il ne reste plus que 30 ans de consommation, avant qu'on ait réussi à baisser par un facteur 10, on aura déjà tout brulé, avec un rythme réaliste de baisse annuelle.
Mais en plus ce n'est pas parce qu'une fraction plus riche de la population accepte de baisser son niveau de vie que la partie la plus pauvre n'en profite pas pour l'augmenter, donc la baisse globale sans contrainte géologique est illusoire. La seule chose que tu fais en te passant de fossiles, c'est de permettre à d'autres de les bruler. C'est une forme de charité, ceci dit...

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par Yoann46 » 25 sept. 2019, 15:42

Lire "conviction " bien sur...

Re: Impact individuel, niveau de consommation

par Yoann46 » 25 sept. 2019, 15:41

C es le bon plan tant que la navigation est possible ..soit pour des raison eco (licenciement) ou volonté de mettre son métier en accord avec nos convocations...perso j en suis la! Et c es pas simple de faire accepter une baisse de salaire et de confort à sa famille pour ne plus vivre cette dissonance cognitive...

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