par kercoz » 30 avr. 2011, 10:35
Pour sortir du HS du fil "cata_fuku" sur l'incompétence des spécialistes . On constate que l'incompétence peut etre structurelle , c'est a dire , concerner le domaine meme du spécialiste :
en écoutant A. Baraton sur les ondes parler des dégats de la chenille processionnaire du pin , et des traitements , je me suis souvenu d'un chapitre de FABRE (6e série) qui montre qu'il est tres facile de s'en débarrasser :
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Le Bombyx du pin vole fort mal. Incapable d'essor, à peu près comme le papillon du ver à soie, il se trémousse, tournoie à terre, et ne parvient guère, dans son meilleur élan, qu'à gagner les branches inférieures, traînant presque sur le sol. Là sont déposés les cylindres de la ponte, à deux mètres au plus d'élévation. Ce sont les jeunes chenilles qui, d'un campement provisoire à l'autre, montent plus haut et atteignent, d'étage en étage, les cimes où se tissent les demeures définitives. Cette particularité connue, le reste va de soi.
En août, on inspecte le feuillage inférieur de l'arbre, examen facile, car il se fait à hauteur d'homme ; vers l'extrémité des ramuscules aisément se voient, semblables à des chatons écailleux, les pontes du Bombyx. Leur grosseur et leur coloration blanchâtre les mettent en évidence au milieu de la sombre verdure. Cueillis avec la double aiguille qui les porte, ces cylindres sont écrasés sous le pied, sommaire façon de couper court au mal avant qu'il éclate.
Ainsi je fais pour les quelques pins de mon enclos. Ainsi pourrait-on faire pour les étendues forestières, et surtout dans les jardins, les parcs, où la frondaison correcte est un des grands mérites de l'arbre. J'ajoute qu'il est prudent d'élaguer toute branche traînant à terre et de tenir le pied du conifère nu jusqu'à une paire de mètres d'élévation. En l'absence de ces gradins inférieurs, les seuls accessibles à sa lourde envolée, le Bombyx ne pourra peupler l'arbre.
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ces données , certainement complètées par dautres enthomologistes sont connues , mais oubliées , et malgres les hélicos ds les Landes qui bousillent les ecureuils , la chenille prolifère .
Il serait curieux d'ausculter des manuels scolaires de foresterie ....La methode "logique" n'est simplement pas "économique" : elle ne rapporte rien a personne....ce n'est donc pas une "vérité" objective .
Pour sortir du HS du fil "cata_fuku" sur l'incompétence des spécialistes . On constate que l'incompétence peut etre structurelle , c'est a dire , concerner le domaine meme du spécialiste :
en écoutant A. Baraton sur les ondes parler des dégats de la chenille processionnaire du pin , et des traitements , je me suis souvenu d'un chapitre de FABRE (6e série) qui montre qu'il est tres facile de s'en débarrasser :
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Le Bombyx du pin vole fort mal. Incapable d'essor, à peu près comme le papillon du ver à soie, il se trémousse, tournoie à terre, et ne parvient guère, dans son meilleur élan, qu'à gagner les branches inférieures, traînant presque sur le sol. Là sont déposés les cylindres de la ponte, à deux mètres au plus d'élévation. Ce sont les jeunes chenilles qui, d'un campement provisoire à l'autre, montent plus haut et atteignent, d'étage en étage, les cimes où se tissent les demeures définitives. Cette particularité connue, le reste va de soi.
En août, on inspecte le feuillage inférieur de l'arbre, examen facile, car il se fait à hauteur d'homme ; vers l'extrémité des ramuscules aisément se voient, semblables à des chatons écailleux, les pontes du Bombyx. Leur grosseur et leur coloration blanchâtre les mettent en évidence au milieu de la sombre verdure. Cueillis avec la double aiguille qui les porte, ces cylindres sont écrasés sous le pied, sommaire façon de couper court au mal avant qu'il éclate.
Ainsi je fais pour les quelques pins de mon enclos. Ainsi pourrait-on faire pour les étendues forestières, et surtout dans les jardins, les parcs, où la frondaison correcte est un des grands mérites de l'arbre. J'ajoute qu'il est prudent d'élaguer toute branche traînant à terre et de tenir le pied du conifère nu jusqu'à une paire de mètres d'élévation. En l'absence de ces gradins inférieurs, les seuls accessibles à sa lourde envolée, le Bombyx ne pourra peupler l'arbre.
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ces données , certainement complètées par dautres enthomologistes sont connues , mais oubliées , et malgres les hélicos ds les Landes qui bousillent les ecureuils , la chenille prolifère .
Il serait curieux d'ausculter des manuels scolaires de foresterie ....La methode "logique" n'est simplement pas "économique" : elle ne rapporte rien a personne....ce n'est donc pas une "vérité" objective .