par mobar » 24 févr. 2014, 08:35
phyvette a écrit :rico a écrit :L'inertie et la résistance aux changements sont d'autant plus grands que les sociétés sont modernes, grandes et complexes.
Superbe contre vérité, plus une société est complexe, moins elle est résiliente.
Et qui croire entre Rico et Joseph Tainter qui défend lui contre toi une cause essentiel d'effondrement sociétal qui a été le plus souvent ignoré par les analystes du déclin des sociétés, et que tu ignores aussi.
Joseph Tainter a écrit :« Les sociétés humaines et les organisations politiques, comme tous les systèmes vivants, sont maintenues par un flux continu d’énergie … Au fur et à mesure que les sociétés augmentent en complexité, sont créés plus de réseaux entre individus, plus de contrôles hiérarchiques pour les réguler ; une plus grande quantité d’information est traitée… ; il y a un besoin croissant de prendre en charge des spécialistes qui ne sont pas impliqués directement dans la production de ressources ; et ainsi de suite. Toute cette complexité dépend des flux d’énergie, à une échelle infiniment plus grande que celle qui caractérise les petits groupes de chasseurs-cueilleurs ou d’agriculteurs autosuffisants. La conséquence est que, tandis qu’une société évolue vers une plus grande complexité, les charges prélevées sur chaque individu augmentent également, si bien que la population dans son ensemble doit allouer des parts croissantes de son budget énergétique au soutien des institutions organisationnelles. C’est un fait immuable de l’évolution sociale et il n’est pas atténué par le type spécifique de source d’énergie ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Tainter
Ce qui se traduit par une efficacité décroissante de la quantité d'énergie consommée pour produire un bien.
Couplée avec des tensions sur l'approvisionnement énergétique, la fragilité du système croit ce qui entraine des crises, réponses et ajustements dont l'efficacité est liée à la remise en cause des fondamentaux ayant fait naitre le système initial
Ivan Illich a démontré et illustré ces mécanismes dans ses ouvrages, il y a plus de 30 ans, il appelait ça les rendements décroissants de la complexité, si je ne m'abuse
[quote="phyvette"][quote="rico"]L'inertie et la résistance aux changements sont d'autant plus grands que les sociétés sont modernes, grandes et complexes.[/quote]Superbe contre vérité, plus une société est complexe, moins elle est résiliente.
Et qui croire entre Rico et Joseph Tainter qui défend lui contre toi une cause essentiel d'effondrement sociétal qui a été le plus souvent ignoré par les analystes du déclin des sociétés, et que tu ignores aussi.
[quote="Joseph Tainter"]« Les sociétés humaines et les organisations politiques, comme tous les systèmes vivants, sont maintenues par un flux continu d’énergie … Au fur et à mesure que les sociétés augmentent en complexité, sont créés plus de réseaux entre individus, plus de contrôles hiérarchiques pour les réguler ; une plus grande quantité d’information est traitée… ; il y a un besoin croissant de prendre en charge des spécialistes qui ne sont pas impliqués directement dans la production de ressources ; et ainsi de suite. Toute cette complexité dépend des flux d’énergie, à une échelle infiniment plus grande que celle qui caractérise les petits groupes de chasseurs-cueilleurs ou d’agriculteurs autosuffisants. La conséquence est que, tandis qu’une société évolue vers une plus grande complexité, les charges prélevées sur chaque individu augmentent également, si bien que la population dans son ensemble doit allouer des parts croissantes de son budget énergétique au soutien des institutions organisationnelles. C’est un fait immuable de l’évolution sociale et il n’est pas atténué par le type spécifique de source d’énergie ».[/quote]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Tainter[/quote]
Ce qui se traduit par une efficacité décroissante de la quantité d'énergie consommée pour produire un bien.
Couplée avec des tensions sur l'approvisionnement énergétique, la fragilité du système croit ce qui entraine des crises, réponses et ajustements dont l'efficacité est liée à la remise en cause des fondamentaux ayant fait naitre le système initial
Ivan Illich a démontré et illustré ces mécanismes dans ses ouvrages, il y a plus de 30 ans, il appelait ça les rendements décroissants de la complexité, si je ne m'abuse