par transhuman » 26 avr. 2007, 23:29
Voilà un texte écrit pour tenter d'expliquer pourquoi dans le forum "préparer le futur" j'ai plutôt mis les pieds dans le plat, surement en heurtant plusieurs personnes.
C'est surement pas des excuses, plutôt une justification.
Pourquoi maintenant et pas avant ou après ? Surement que d'avoir entendu les projets de notre futur éventuel président ( au masculin et droit dans ses bottes ) n'y est pas étranger.
bref voici :
J'ai peur car depuis trente années et René Dumond rien ne s'améliore,
Dans les forêts de mon enfance il n'y a plus de mare, ni de boue
Ce week end j'y suis passé sans m'arrêter,
Si les ormes étaient toujours présents,
la rectitude goudronnée des allées
ne m'évoquait plus la lothlorien.
Ce coup ci les fées y sont mortes.
J'ai peur depuis que les derniers échos du Club de Rome,
s'agitent médiatiquement en une dominicale lithurgie républicaine,
avec un pacte écologique comme début et fin de pensée
J'ai peur que le mascaret du Peak oil
n'engloutisse bien plus que nos supermarchés,
Un peu de nos ames, beaucoup de notre liberté
J'ai peur que lorsque Ghawar commencera à tousser,
se soit notre démocratie qui devienne asmathique
Et le père Hugo ne sera pas là pour défendre nos droits d'une ile d'exil
J'ai peur que si Rossinante est malgré tout construite,
habiter en Lagrange ne soit réservé qu'aux privilégiés d'une super classe.
Nulle révolution sur Rossinante si seuls les alphas y habitent.
mac o'neill et Huxley revenez svp, ici ils vivent dans un rêve de boutiquier
J'ai peur qu'une génération élevée sur MTV,
où l'anatomie de Britney se profile davantage
que les structures de Pyrogine
ne devienne une génération perdue au fond des campagnes
bientôt redevenues terreuses;
Sans poête pour les faire rêver aux ombres soeurs,
d'une planète rouge devenue verte.
J'ai peur que le jour ou queen atom et king coal,
seront devenus deux vieillards chenus,
un appartheid énergétique,
recouvre d'une chape d'ignorance et de souffrance,
les héritiers cendreux
de l'Europe occidentale,
qui n'auront plus le temps de batir leur Castelgéa
Voilà un texte écrit pour tenter d'expliquer pourquoi dans le forum "préparer le futur" j'ai plutôt mis les pieds dans le plat, surement en heurtant plusieurs personnes.
C'est surement pas des excuses, plutôt une justification.
Pourquoi maintenant et pas avant ou après ? Surement que d'avoir entendu les projets de notre futur éventuel président ( au masculin et droit dans ses bottes ) n'y est pas étranger.
bref voici :
J'ai peur car depuis trente années et René Dumond rien ne s'améliore,
Dans les forêts de mon enfance il n'y a plus de mare, ni de boue
Ce week end j'y suis passé sans m'arrêter,
Si les ormes étaient toujours présents,
la rectitude goudronnée des allées
ne m'évoquait plus la lothlorien.
Ce coup ci les fées y sont mortes.
J'ai peur depuis que les derniers échos du Club de Rome,
s'agitent médiatiquement en une dominicale lithurgie républicaine,
avec un pacte écologique comme début et fin de pensée
J'ai peur que le mascaret du Peak oil
n'engloutisse bien plus que nos supermarchés,
Un peu de nos ames, beaucoup de notre liberté
J'ai peur que lorsque Ghawar commencera à tousser,
se soit notre démocratie qui devienne asmathique
Et le père Hugo ne sera pas là pour défendre nos droits d'une ile d'exil
J'ai peur que si Rossinante est malgré tout construite,
habiter en Lagrange ne soit réservé qu'aux privilégiés d'une super classe.
Nulle révolution sur Rossinante si seuls les alphas y habitent.
mac o'neill et Huxley revenez svp, ici ils vivent dans un rêve de boutiquier
J'ai peur qu'une génération élevée sur MTV,
où l'anatomie de Britney se profile davantage
que les structures de Pyrogine
ne devienne une génération perdue au fond des campagnes
bientôt redevenues terreuses;
Sans poête pour les faire rêver aux ombres soeurs,
d'une planète rouge devenue verte.
J'ai peur que le jour ou queen atom et king coal,
seront devenus deux vieillards chenus,
un appartheid énergétique,
recouvre d'une chape d'ignorance et de souffrance,
les héritiers cendreux
de l'Europe occidentale,
qui n'auront plus le temps de batir leur Castelgéa