Tiennel, c'est une augmentation en pourcentage ou en bbl/d ? Je pense que le même graphe appliqué au charbon serait assez... noir

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Il me semble que de nombreuses explications du cours du baril figurent dans la presse :
- 1) prix de production de 15 à 30 USD/bbl
- 2) limitation de la production, 55 USD/bbl
- 3) facteurs géopolitiques accroissant le risque, 75 USD/bbl
- 4) spéculation aggravant les mouvements ci-dessus, 90 USD/bbl
- 5) anti effet de change de la dépréciation du dollar, 100 USD/bbl
Le point N°2 contient en fait plusieurs points :
- demande mondiale soutenue (pas seulement asiatique)
- production mondiale stagnante
- limitation volontaire des seuls producteurs disposant d'une quelconque latitude de production.
Le point N°4 est un facteur aggravant : en cas de signaux de récession, le point N°2 va s'alléger, et la "surprime" N°4 va se volatiliser en quelques jours.
Même si les chiffres ci-dessus varient beaucoup d'un auteur à l'autre (je n'y attache pas trop de valeur), les 5 facteurs sont fréquemment retrouvés. Je ne sais pas quel "expert" figurait dans le panel de France Inter, mais peut-être n'avait-il pas lu la presse avant de venir ?
Un petit graphe d'EIA/DoE, qui montre bien que seule l'OCDE se calme sur le gaspillage pétrolier ; le reste du monde continue d'accéder à la richesse - et au droit de gaspiller. J'avoue être surpris par la capacité des économies non-OCDE à générer des consommateurs supplémentaires au palier de 100 USD.
NB : édité suite à la remarque de TNL ci-dessous.
Tiennel, c'est une augmentation en pourcentage ou en bbl/d ? Je pense que le même graphe appliqué au charbon serait assez... noir :).
Il me semble que de nombreuses explications du cours du baril figurent dans la presse :
- 1) prix de production de 15 à 30 USD/bbl
- 2) limitation de la production, 55 USD/bbl
- 3) facteurs géopolitiques accroissant le risque, 75 USD/bbl
- 4) spéculation aggravant les mouvements ci-dessus, 90 USD/bbl
- 5) anti effet de change de la dépréciation du dollar, 100 USD/bbl
Le point N°2 contient en fait plusieurs points :
- demande mondiale soutenue (pas seulement asiatique)
- production mondiale stagnante
- limitation volontaire des seuls producteurs disposant d'une quelconque latitude de production.
Le point N°4 est un facteur aggravant : en cas de signaux de récession, le point N°2 va s'alléger, et la "surprime" N°4 va se volatiliser en quelques jours.
Même si les chiffres ci-dessus varient beaucoup d'un auteur à l'autre (je n'y attache pas trop de valeur), les 5 facteurs sont fréquemment retrouvés. Je ne sais pas quel "expert" figurait dans le panel de France Inter, mais peut-être n'avait-il pas lu la presse avant de venir ? :)
Un petit graphe d'EIA/DoE, qui montre bien que seule l'OCDE se calme sur le gaspillage pétrolier ; le reste du monde continue d'accéder à la richesse - et au droit de gaspiller. J'avoue être surpris par la capacité des économies non-OCDE à générer des consommateurs supplémentaires au palier de 100 USD.
[img]http://www.eia.doe.gov/emeu/steo/pub/gifs/Fig6.gif[/img]
NB : édité suite à la remarque de TNL ci-dessous.