par tita » 31 déc. 2017, 13:04
tita a écrit : ↑20 févr. 2015, 14:49
J'imagine bien un scénario où le prix chute cette fois à 30$, avec des conséquences peu claires sur les acteurs pétroliers (qui ont déjà réduit drastiquement les frais non-essentiels à la production), avant de remonter progressivement au fur et à mesure que les baisses de production se feront ressentir (fin 2015). Le temps de remettre en route des projets de forage, avec une confiance suffisamment haute de la part des investisseurs, pourrait être du coup être très long... et on se retrouverait au printemps 2016 avec un cours qui flirterait de nouveau avec les 150$.
Pratiquement 3 ans après, je me rend compte que j'étais plutôt mauvais dans mes prédictions. Quelles étaient mes erreurs?
- La volatilité du prix du pétrole est bien moins élevée que ce que je pensais. Les marchés des "futures" sont en effet là pour éviter de trop grandes variation de prix et réguler le marché.
- La production américaine n'a pas subit de forte baisse. Alors que le prix est bien descendu à moins de 30$, les forages, même en ayant fortement baissé, ont continué à créer une nouvelle production compensant partiellement le déclin des anciens puits. On constate un aussi que cette production peut augmenter très rapidement.
- L'OPEP a eu une influence importante en augmentant leur production, puis en limitant finalement leur capacité en 2017.
- C'est finalement la demande qui est en train d'agir sur les prix, et non les capacités de production.
On n'avait pas ressorti ce fil lorsque le prix du baril était descendu à 24$... Ce qui s'était produit. Et 2017 a vu une remonté progressive du prix. Alors, est-ce qu'une remontée au-delà des 100$ est possible? A priori, pas en 2018... L'OPEP a une réserve de production qui peut compenser une forte hausse du prix, les stocks sont toujours assez élevés et les Etats-Unis sont en train de battre des records de production.
Mais d'ici 2020, selon l'évolution de la production et de la demande, ce n'est pas exclu. La grande question sera de savoir jusqu'où pourra monter la production US, ou à quel moment la crise économique que certains prédisent depuis 2 ans se matérialisera.
[quote=tita post_id=372676 time=1424440190 user_id=95]J'imagine bien un scénario où le prix chute cette fois à 30$, avec des conséquences peu claires sur les acteurs pétroliers (qui ont déjà réduit drastiquement les frais non-essentiels à la production), avant de remonter progressivement au fur et à mesure que les baisses de production se feront ressentir (fin 2015). Le temps de remettre en route des projets de forage, avec une confiance suffisamment haute de la part des investisseurs, pourrait être du coup être très long... et on se retrouverait au printemps 2016 avec un cours qui flirterait de nouveau avec les 150$.[/quote]
Pratiquement 3 ans après, je me rend compte que j'étais plutôt mauvais dans mes prédictions. Quelles étaient mes erreurs?
- La volatilité du prix du pétrole est bien moins élevée que ce que je pensais. Les marchés des "futures" sont en effet là pour éviter de trop grandes variation de prix et réguler le marché.
- La production américaine n'a pas subit de forte baisse. Alors que le prix est bien descendu à moins de 30$, les forages, même en ayant fortement baissé, ont continué à créer une nouvelle production compensant partiellement le déclin des anciens puits. On constate un aussi que cette production peut augmenter très rapidement.
- L'OPEP a eu une influence importante en augmentant leur production, puis en limitant finalement leur capacité en 2017.
- C'est finalement la demande qui est en train d'agir sur les prix, et non les capacités de production.
On n'avait pas ressorti ce fil lorsque le prix du baril était descendu à 24$... Ce qui s'était produit. Et 2017 a vu une remonté progressive du prix. Alors, est-ce qu'une remontée au-delà des 100$ est possible? A priori, pas en 2018... L'OPEP a une réserve de production qui peut compenser une forte hausse du prix, les stocks sont toujours assez élevés et les Etats-Unis sont en train de battre des records de production.
Mais d'ici 2020, selon l'évolution de la production et de la demande, ce n'est pas exclu. La grande question sera de savoir jusqu'où pourra monter la production US, ou à quel moment la crise économique que certains prédisent depuis 2 ans se matérialisera.