par batista » 28 sept. 2009, 19:22
Le changement climatique ou la catastrophe redoutée.
En commettant le péché d'exploiter excessivement les ressources naturelles, les humains seraient finalement jugés, par je ne sais qui, coupables et condamnés de fait, à subir la sentence du déluge, de la tempête et de la canicule.
Cela porte à croire que tout changement est forcément nuisible, néfaste. Idée fort répandue, qui reflète un esprit faible et craintif, soucieux de préserver avant tout son petit confort privé, et chagriné à la pensée de renoncer au train train rassurant de ses habitudes quotidiennes. Ainsi, le changement (climatique ou autre) paralyse d'effroi la foule intimidée qui se questionne :
-Mais nuisible en quoi?
-A la prolifération massive de l'espèce, répond-elle en chœur.
-Mais, mes braves, la quantité n'est pas qualité, loin s'en faut. N'y aurait-il pas la possibilité d'une vision plus charpentée? Une vision armée, à la façon d'un Christophe Colomb, toute tendue vers l'inconnue, avec son lot de découragements, de pertes, de doutes mais aussi son lot de convictions, d'improvisations et pourquoi pas de réussites! Le changement bouscule les certitudes et les "avantages acquis", il remet en question et permet par là même, de libérer des capacités, des potentiels créateurs jusqu'ici confinés. Oui mes amis, cultivez le goût du risque!
Ce sur quoi, la foule retourna à ses besognes, encore plus terrifiée.
[i]Le changement climatique ou la catastrophe redoutée. [/i]
En commettant le péché d'exploiter excessivement les ressources naturelles, les humains seraient finalement jugés, par je ne sais qui, coupables et condamnés de fait, à subir la sentence du déluge, de la tempête et de la canicule.
Cela porte à croire que tout changement est forcément nuisible, néfaste. Idée fort répandue, qui reflète un esprit faible et craintif, soucieux de préserver avant tout son petit confort privé, et chagriné à la pensée de renoncer au train train rassurant de ses habitudes quotidiennes. Ainsi, le changement (climatique ou autre) paralyse d'effroi la foule intimidée qui se questionne :
-Mais nuisible en quoi?
-A la prolifération massive de l'espèce, répond-elle en chœur.
-Mais, mes braves, la quantité n'est pas qualité, loin s'en faut. N'y aurait-il pas la possibilité d'une vision plus charpentée? Une vision armée, à la façon d'un Christophe Colomb, toute tendue vers l'inconnue, avec son lot de découragements, de pertes, de doutes mais aussi son lot de convictions, d'improvisations et pourquoi pas de réussites! Le changement bouscule les certitudes et les "avantages acquis", il remet en question et permet par là même, de libérer des capacités, des potentiels créateurs jusqu'ici confinés. Oui mes amis, cultivez le goût du risque!
Ce sur quoi, la foule retourna à ses besognes, encore plus terrifiée.