Le Pic de Pétrole et Olivier Appert, président de l'IFP

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par Sylvain » 15 avr. 2006, 18:17

Un petit up pour signaler que les actes du séminaire viennent d'être mis en ligne ici en bas de page. (Lien direct pour les fainéants.) Il s'agit d'un fichier PDF de 116 pages (4,5 Mo) qui contient les diaporamas des présentations, ainsi que le texte de chaque intervenant.

par mahiahi » 18 févr. 2006, 19:44

Je réveille ce fil pour vous faire part de la dernière grande déclaration de ce monsieur Appert : il vient d'annoncer notre passage dans un nouveau paradigme pétrolier!

Lors du séminaire Panorama 2006, le 2 février 2006 à Paris, il a montré que l'évolution des prix du pétrole, symétrique à celle de la capacité de production non utilisée de l'OPEP-10 (OPEP hors Irak), devient complètement indépendante de celle-ci à partir de l'automne 2003

De même, une rupture est intervenue entre l'évolution des prix du pétrole brut et celle des stocks de l'OCDE : jusqu'en 2004, quand les stocks augmentaient, les prix baissaient et vice-versa mais ensuite cette relation s'est rompue, les prix augmentent sans que les stocks ne baissent nécessairement.

Il a enfin présenté l'évolution des cotations Nymex sur une échéance de 7 ans, entre janvier 1998 et début 2006 ; jusqu'à l'automne 2003, elles fluctuaient dans une fourchette de 20 à 25$US/baril.
Depuis l'été 2005, elles sont solidement perchées dans une fourchette de 55 à 60$US/baril et ne paraissent pas prêtes à décrocher.

par energy_isere » 22 déc. 2005, 12:36

Sylvain a écrit :La présentation d'Olivier Appert est disponible ici.
Et voici le lien direct. C'est un document PDF de 480 Ko.
Merci ! Image

par Sylvain » 22 déc. 2005, 00:37

La présentation d'Olivier Appert est disponible ici.
Et voici le lien direct. C'est un document PDF de 480 Ko.

Florilège

par Jeuf » 19 déc. 2005, 20:12

[...]Monsieur Appert, que pouvez-vous dire quand à la platitude de la terre?
Olivier Appert, c'est un peu comme s'il a écrit :Il faut bien savoir que la notion de distance Terre-Soleil est une donnée géométrico-physique. Cette distance varie. [...]Ce qui fait que la Terre semble ronde, c'est vraisemblablement la déformation dû à l'attraction du soleil, plutôt que sa supposée sphérosité. [...]Tout comme l'octogone diffère du disque, la Terre diffère de la sphère.

Il n'est pas pertinent de parler de terre sphérique. On continue de voir le soleil tourner autour.

Pendant la pause, j'aborde Olivier Appert pour lui poser quelques questions. Je n'ai obtenu que des réponses évasives. « Il faudrait que les gouvernenement financent une expédition maritime pour trouver les bord de la terre. ». Il a également dénigré Copernic et Galilé, qui sont des « pessimistes ». Selon ses propres termes, Olivier Appert refuse « d'entrer dans le débat sur la sphéricité de la terre ».

par laffreuxthomas » 18 déc. 2005, 18:06

Oui je pense aussi que les sociétés humaines peuvent s'adapter à un monde avec moins d'énergie. Les structures étatiques rigides ne suivront pas forcément par contre, ça pourrait être l'occasion de créer une société plus humaine. Le problème le plus inquiétant reste écologique.

par GillesH38 » 18 déc. 2005, 17:54

Il me semble que la notion d'optimiste et de pessimiste est a revoir :

* plus le pic du pétrole arrive tard, plus (par définition) la consommation aura atteint des valeurs importantes d'ici là. De plus tout le monde étant plus ou moins d'accord sur les réserves ultimes, si on en a extrait plus de pétrole avant le pic, la chute sera d'autant plus rapide après. Autrement dit, on tombera de plus haut, et plus vite.

* la quantité de CO2 qu'on va libérer dans l'atmosphère est aussi directement celle du carbone qu'on va extraire. Plus les techniques d'extraction seront efficaces, plus le problème de l'effet de serre sera aigu.

Sachant que le résultat final sera de toutes façons inévitable : une société sans combustible fossile, qui est le plus optimiste ou le plus pessimiste?

par Lo » 18 déc. 2005, 14:41

laffreuxthomas a écrit :Ca par contre on n'en sait rien. Rien n'empêche un progrès technique (multiplier les robinets ou injecter de la pression ou ...). Ce qui parait sûr, c'est que la consommation d'énergie va augmenter pour extraire le fond de la citerne.
L'image de la citerne est mauvaise, il faut faire une croix sur une proportion importante du gisement. Jancovici l'explique bien.
Il existe des exemples de forçage d'extraction dont le résultat s'est soldé par une diminution de la proportion du pétrole extrait au final par rapport à un pompage classique.

par mahiahi » 18 déc. 2005, 12:08

Disons que pour que le débit continue à croître, il faut qu'on y ait un intérêt : le prix doit monter tellement vite que les améliorations seront tout de suite rentables (en fait, déjà rentables avant de démarrer), donc qu'il y ait une croissance exponentielle et soutenable du prix du pétrole :-D
Ensuite, il y a des détails matériels à régler (il faut que les progrès techniques existent, les matériaux en quantités, pas de problème climatique ni géopolitique, etc.)

par Jéjé » 18 déc. 2005, 11:23

laffreuxthomas a écrit :
mahiahi a écrit :En plus, le pétrole ne peut pas être extrait de plus en plus vite jusqu'à tarissement complet : bien avant, le débit va faiblir comme un robinet ouvert à fond quand la citerne est vide
Ca par contre on n'en sait rien.
Ah bon, on n'en sait rien ? Et le pic des E.-U. 48 ? Et le taux de déplétion en Mer du Nord ?

par laffreuxthomas » 18 déc. 2005, 10:45

mahiahi a écrit :En plus, le pétrole ne peut pas être extrait de plus en plus vite jusqu'à tarissement complet : bien avant, le débit va faiblir comme un robinet ouvert à fond quand la citerne est vide
Ca par contre on n'en sait rien. Rien n'empêche un progrès technique (multiplier les robinets ou injecter de la pression ou ...). Ce qui parait sûr, c'est que la consommation d'énergie va augmenter pour extraire le fond de la citerne.

par mahiahi » 18 déc. 2005, 10:08

Lo a écrit :
Tiennel a écrit :le coup de l'âge de pierre qui n'a pas fini faute de pierres... navrant
Il a repris une citation de Lomborg, révisionniste climatique s'il en est.
O. Appert mérite sans doute l'appellation de révisionniste du PPP&G. Débiter de telles idioties montre qu'il marche sur des oeufs et qu'il est en pleine opération de propagande.
Si ça vous intéresse, voici ce que j'ai déjà répondu à cet argument à un optimiste :
l'âge de pierre qui n'a pas fini faute de pierres
L'âge de pierre s'est terminé avec la découverte d'une ressource plus efficace, le cuivre ; en supposant que nous avons 40 ans de réserves à la consommation actuelle, il nous reste 40 ans pour trouver mieux que le pétrole... En fait moins puisque la consommation ne cesse d'augmenter
En plus, le pétrole ne peut pas être extrait de plus en plus vite jusqu'à tarissement complet : bien avant, le débit va faiblir comme un robinet ouvert à fond quand la citerne est vide
avec la raréfaction, le prix va monter et les réserves vont croître
Je suis d'accord : les prix du pétrole ne vont pas cesser de monter :D [le pétrole ne se renouvelle pas et les découvertes diminuent depuis les années 60, donc il se raréfie depuis longtemps]
En plus, comme la consommation augmente sans arrêt, le moment douloureux c'est quand la consommation atteindra le débit de production : c'est à ce moment-là qu'on ne pourra plus faire le plein de son 4x4 [c'est pas maintenant?]

par MadMax » 18 déc. 2005, 00:11

C'est de cheikh Yamani.

par Lo » 17 déc. 2005, 23:56

Tiennel a écrit :le coup de l'âge de pierre qui n'a pas fini faute de pierres... navrant
Il a repris une citation de Lomborg, révisionniste climatique s'il en est.
O. Appert mérite sans doute l'appellation de révisionniste du PPP&G. Débiter de telles idioties montre qu'il marche sur des oeufs et qu'il est en pleine opération de propagande.

par lionstone » 17 déc. 2005, 10:02

--> Dans les pays consommateurs, les stocks ont diminués.
Europe : 65 jours de consommation en 1991, 59 en 2005
Amérique du Nord : 61 jours en 1991, 46 en 2005
Pays de l'OCDE du pacifique : 57, 50.
Dans le cadre du jeu du baril, une question me turlupinait depuis quelque temps : qu’ont-ils fait des 60 millions de barils des réserves stratégiques employées après les cyclones.
La logique eut voulu qu’ils les reconstituent, surtout que la loi les en oblige :
Loi n° 92-1443 du 31 décembre 1992
http://www.industrie.gouv.fr/energie/pe ... _loi92.htm
Un décret fixe le volume des stocks stratégiques que chaque opérateur est tenu de constituer et conserver pendant douze mois en proportion des quantités de produits faisant l’objet des opérations mentionnées aux deux alinéas précédents. Cette proportion est calculée de telle sorte que la France dispose en permanence de stocks stratégiques équivalant au quart des quantités nettes de pétrole brut et de produits pétroliers importées ou introduites l’année civile précédente.

Mais les chiffres confirment mes doutes, ils ne reconstituent pas les stocks, d’où une stabilisation, voire une baisse des cours.
En fait, stratégiquement parlant, nous sommes hors la loi et affaibli. Si les prix du gaz explosent cet hivers comme aux Etats-Unis, sur quoi va-t-on reporter notre dévolu énergétique ? Le mazout, en amputant un peu plus les stocks pour maintenir les cours ?

Je pensais que l’on avait 3 mois de réserves et en fait on en a 2 , hum… :-k

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