Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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par FOWLER » 28 juin 2014, 10:07
par kercoz » 27 juin 2014, 20:52
par energy_isere » 27 juin 2014, 18:03
L'industrie pétrolière en 2064, vue par Jean-Louis Schilansky Usine Nouvelle le 27 juin 2014 Dans la cadre du forum Enerpresse 2014, Jean-Louis Schilansky, président de l’UFIP (Union Française de l’Industrie pétrolière) s’est prêté à un audacieux exercice de futurologie pour imaginer ce que sera le pétrole et l’industrie pétrolière dans 50 ans. Morceaux choisis. En 2064, le pétrole, toujours là? "Oui, le pétrole sera là. La demande d’énergie mondiale va continuer à croître : +30 % en 2035 nous dit l’Agence Internationale de l’Energie. La part du pétrole va diminuer en raison de la lutte contre le réchauffement climatique et de la progression des renouvelables… Mais, en 2040, la quantité absolue de pétrole consommée dans le monde sera plus importante qu’aujourd’hui" Le pétrole, un produit de luxe ? "Il y a 50 ans, le prix du pétrole était de 2 dollars par baril. Qui aurait pu imaginer que le baril atteindrait 150 dollars par baril 50 ans plus tard ? Personne ! A ce rythme le pétrole coûterait 75 fois plus cher dans 50 ans…. En vérité, personne n’a d’idée de ce que sera le prix" Y aura-t-il un pic pétrolier ? "La notion de pic pétrolier, ça va, ça vient. En 1965, on produisait 50 millions de barils par jour, et on disait que le pétrole serait fini en 40 ans. En 2014, on produit 92 millions de barils par jour. Les frontières technologiques ont été bousculées. Personne n’a vu venir les hydrocarbures non conventionnels. Personne n’a vu l’ampleur que cela prendrait aux Etats-Unis, mais aussi en Chine, en Australie…" Recherchera-t-on du gaz de schiste en France ? "Nous ne pourrons rester les seuls en Europe à ne pas y aller alors que l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Espagne et d’autres s’y engagent. L’isolement nous sortira de cette position incroyable où l’on s’est mis. L’économie, elle-même, va nous forcer à chercher des sources de vraies richesses. En 2064, nous verrons qu’on a tellement menti aux Français". Restera-t-il des raffineries en France ? "Dans 50 ans, il y aura encore des raffineries en Europe. L’Europe ne pourra pas tout importer depuis les Etats-Unis ou l’Asie. Aujourd’hui, il y a 85 raffineries en Europe, dont 8 en France…. en 2064, il y en aura beaucoup moins. Mais alors, l’Europe aura besoin de grosses raffineries très compétitives". Quelle sera la carte du pétrole ? "Joker ! Il y aura un grand changement si on trouve des sources de pétrole et de gaz que l’on n’avait pas avant, à l’image de ce qui se passe aujourd’hui aux Etats-Unis. Ce qui change la dynamique, c’est si des pays consommateurs parviennent à couvrir eux-mêmes une part de leur consommation".
par Théotrace2 » 09 nov. 2011, 17:13
par mahiahi » 09 nov. 2011, 11:23
par Superus » 09 nov. 2011, 10:56
mahiahi a écrit :Le plus probable est tout de même le décrochement successif : d'abord les pays émergents, qui recoulent, puis les pays politiquement incapables de se défendre dans le nouvel environnement (devinez qui), puis les forts
par mahiahi » 27 oct. 2011, 10:37
par Superus » 27 oct. 2011, 10:18
Aerobar a écrit :Ces scénarios sont trop proches les uns les autres. Quand on superpose les courbes façon Secret de la Licorne, c'est le scénario de Lahérrère qui forme l'essentiel de la courbe enveloppe. La chute durable à $50 alors que le pic est passé, dans les scénarios 2 et 3, me paraît irréaliste. Il se prend pour l'AIE
par kercoz » 27 oct. 2011, 08:46
par Aerobar » 26 oct. 2011, 23:55
par energy_isere » 26 oct. 2011, 20:43
4 scenarios : - Bumpy plateau - Systemic collapse with standard recovery - Systemic collapse followed by endless disagreements - Energy efficiency
par Aerobar » 20 avr. 2010, 08:15
par ~~sylvain~~ » 05 févr. 2010, 00:56
Pierre Sabatier, ingénieur agronome et stratégiste, est co-dirigeant et fondateur du cabinet indépendant de recherche économique PrimeView. PrimeView s'est fait une réputation pour la qualité de ses analyses prévisionnelles orientées sur le moyen et long terme. Pierre Sabatier annonce un 4ème choc pétrolier courant 2012. Il explique les fondements de sa prévision dans l'interview: la reprise économique qui se dessine actuellement résulte de l'énorme injection d'argent par les gouvernements - près de 6 % du PIB mondial - destinée à lutter contre la crise ainsi que de la baisse du prix des matières premières. Or, les ménages, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Espagne, restent très endettés tout en ayant subi une baisse de la valeur leur patrimoine boursier et immobilier. Cela amène Pierre Sabatier à prévoir une rechute de l'activité économique courant 2010. Le prochain choc pétrolier ne proviendra donc pas de la reprise de la croissance, mais d'un déséquilibre structurel entre offre et demande de pétrole dû au fait que la population mondiale continue à croître alors que l'on s'approche du pic de production pétrolier. Ainsi, le nouvel ordre mondial sera fondé sur l'accès aux ressources énergétiques. L'économie mondiale actuelle est structurée sur le postulat d'une énergie bon marché. Comme l'explique Pierre Sabatier, cette époque est en passe de se terminer, avec, à la clef, une réduction du volume des échanges internationaux et une relocalisation de la production. Une interview qui reprend, en les actualisant, des thèmes déjà largement traités sur PlusConscient !
par Remundo » 01 janv. 2010, 10:53
Yves Bamberger (directeur de la R&D d'EDF) et Bernard Rogeaux, Revue de l'Energie, janvier-février 2007 La question n’est donc plus de savoir si l’Europe peut encore éviter la coûteuse reconfiguration de son système énergétique, la question est plutôt de savoir à quel moment elle sera faite : soit elle commence dès maintenant, dans un contexte encore relativement stable et pacifié et alors que nous disposons encore de l’accès à des énergies abondantes et bon marché, soit elle se fera dans l’urgence alors que le pétrole aura commencé à décliner et que le monde connaîtra de graves tensions économiques et militaires.
par loup romain » 01 janv. 2010, 08:54
nemo a écrit :On peut créer de l'emploi même sans croissance : il suffit que la productivité baisse. Brillante idée monsieur Jancovici malheureusement c'est inacceptable pour le capitalisme car cela voudrait aussi dire que les revenus du capital diminuent.
On peut créer de l'emploi même sans croissance : il suffit que la productivité baisse.
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