par Alain75 » 08 mars 2010, 20:27
Cette expression "nous sommes à peu près à la moitié des réserves" me semble une manière d'évoquer le peak un peu "sous couvert" ou euphémisme, utilisée par exemple par de Margerie dans l'interview avant le débat télé il y a un mois ou deux (ou trois).
En termes purement mathématiques, et si l'on considère les "réserves" comme ce que l'on a extrait et que l'on extraira effectivement, c'est à dire l'intégrale de la courbe production journalière/temps sur les périodes passées et futures d'exploitation du pétrole, il n'y a aucune raison que le pic (ou le maximum de production, pas forcément un pic dans la forme) coincide avec la moitié des quantités totales extraites, et si l'on ajoute l'aspect "énergie nette", en retirant la production nécessaire à la production, sans doute le pic sera ou a été atteint à plus de la moitié (mais toujours nettement moins de la moitié de la quantité totale d'hydrocarbures sur la planète).
Cette expression "nous sommes à peu près à la moitié des réserves" me semble une manière d'évoquer le peak un peu "sous couvert" ou euphémisme, utilisée par exemple par de Margerie dans l'interview avant le débat télé il y a un mois ou deux (ou trois).
En termes purement mathématiques, et si l'on considère les "réserves" comme ce que l'on a extrait et que l'on extraira effectivement, c'est à dire l'intégrale de la courbe production journalière/temps sur les périodes passées et futures d'exploitation du pétrole, il n'y a aucune raison que le pic (ou le maximum de production, pas forcément un pic dans la forme) coincide avec la moitié des quantités totales extraites, et si l'on ajoute l'aspect "énergie nette", en retirant la production nécessaire à la production, sans doute le pic sera ou a été atteint à plus de la moitié (mais toujours nettement moins de la moitié de la quantité totale d'hydrocarbures sur la planète).