limites naturelle du progrès scientifique

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Re: limites naturelle du progrès scientifique

par kercoz » 10 mars 2013, 20:01

Pour le "progres" scientifique , il y a , a mon sens 2 problèmes :
- est il nécessaire ? ..sert il l' individu ou le système ? ...( thèse de l' organicisme....que je défends , a savoir que le système défend ses interets au detriment de ceux de l' individu et la science /technologie n'est qu'un outil qui sert ses interets ...celui de nous asservir etant l' un d' eux .
- La thèse du "lampadaire " ...qu'il faut prolonger : ....On remarque des invariants :
+ les découvertes se font le plus souvent par hasard , de façon collatérale a d'autres recherches .
+ Les recherches ( non ou peu abouties) se font " sous le lampadaire , parce qu'il y a des tunes , des equipes , de loobies , du prestige .........Les "trouvailles " opportuniste bénéficient donc de ces avantages et sont donc en relation avec les domaines financés .........Quid des zones non fouillées entre les lampadaires ?

Si l' on cerne l' optimisation d' un individu et de ses besoins et du besoin de ses frustations nécessaires a sa bonne marche .....la limite du "progres" est vite atteinte .....le reste c' est de l' Ubris qui sert d'autres interets .

Re: limites naturelle du progrès scientifique

par CP3 » 10 mars 2013, 19:02

Qu' est-ce que la science ? Quelle en serait son utilité ? La réponse à cette question n' est pas évidente . Cependant , il est , peut etre , possible de considérer que la réponse à cette question dépend en partie de la sensibilité de chacuns .En effet , pour certains , la science aurait surtout , pour objet , l' amélioration voir la révolution de la technicité ( c' est à dire l' exploitation et ou la transformation de l' environnement par l' homme ,ceci de manière à en tirer des bénéfices ) . Pour d' autres , les découvertes scientifiques permettraient surtout de mieux comprendre le monde , ceci à de manière à mieux pouvoir répondre à un questionement philosophique ou existenciel .

A ce sujet , voici un extrait d' un reportage diffusé , il y a quelques années sur Arte . Ce type d' expérience est très peu connus du grand public et même des scientifiques , en général . Il suffisait d' y penser . Comment pourrait etre intégrer dans la science , ce type d' effets , au cas où ,ces derniers , s' avéreraient réels ?


http://www.youtube.com/watch?v=YZSsNUT5npo

Précision : René Péoc'h est médecin et biologiste spécialisé en éthologie ( étude du comportement animal ) . Contrairement à ce qui est dit dans le reportage , l' expérience présenté dans le reportage a été présenté dans le cadre d' une thèse en éthologie et non en médecine . Il n' y a pas qu' en France que ce type d' expérience a été réalisé .

par GillesH38 » 18 sept. 2007, 07:09

le calcul de Kardashev ne s'occupe que de la quantité d'énergie disponible en oubliant un paramètre fondamental : la productivité humaine (en fait il l'oublie en faisant l'hypothèse implicite qu'elle n'a pas de limite et peut croitre exponentiellement). C'est malheureusement le vrai facteur limitant, qui fait qu'on ne dépassera tres probablement jamais la production actuelle d'énergie par habitant...

par Fred02 » 18 sept. 2007, 02:27

et l'échelle de Kardashev pour prendre un peu de perspective sur la question des énergies et de la fin de la civilisation actuelle : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Kardashev

par Fred02 » 18 sept. 2007, 00:32

il y aura une limite humaine: la singularité technologique http://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit ... hnologique

par Schlumpf » 18 sept. 2007, 00:21

il n'y a peut-être pas de limite naturelle au progrès scientifique, mais il y a sûrement des périodes de grandes découvertes scientifiques et des périodes toutes aussi longues sans progrès scientifique. C'est du moins ce que l'Histoire, cad depuis que l'homme sait écrire nous enseigne.

Donc la logique des choses laisse penser tout naturellement que ce fameux progrès scientifique continuera a observer ce genre de balancements entre découvertes et non-découvertes.

La situation est d'ailleurs aujourd'hui paradoxale: le monde compte autant de chercheurs vivants qu'il n'en a connu depuis ses origines... Je vous laisse conclure.

Re: limites naturelle du progrès scientifique

par Transparence » 17 sept. 2007, 15:20

energy_isere a écrit :scission du fil vers "Le coin des energo-optimistes"
Renommé (question ouverte) :
Y-a-t-il une limite à la créativité et à l'innovation scientifique ?

Re: limites naturelle du progrès scientifique

par energy_isere » 17 sept. 2007, 13:17

scission du fil vers "Le coin des energo-optimistes"

Re: limites naturelle du progrès scientifique

par FireSledge » 14 sept. 2007, 22:55

peaknik a écrit :Un monde fini est nécessairement gouvernés par un nombre de loi déterminé. Qu'il soit de 100 , 100 ou 10 puissance 20 peu importe.

Il existe donc un "stock prédéterminé de lois" qui expliquent parfaitement le fonctionnement de l'univers.
Ca c'est plus un postulat de base (cadre positiviste) guidant une certaine investigation scientifique qu'une vérité inébranlable. Sans compter la finitude de l'univers qui va faire débat pendant longtemps encore...
Parmis les lois que la science extrait de la réalité, seule une partie peut être techniquement exploitable, c'est à dire concernés l'humanité au dela de cercle scientifique restreint par une application économique.
En fait, de par sa construction dans la société contemporaine, la science et la technique sont en dépendance très forte. Bien sûr tout ne fait pas l'objet d'une exploitation technique, mais tout est fait pour. En matière de formation de théories, la prédictibilité a beaucoup plus d'importance que la connaissance du réel. Voir à ce sujet le livre remarquable de Gérard Nissim Amzallag, La raison malmenée - de l'origine des idées reçues en biologie moderne (un jour, je ferai une fiche de lecture dessus). Maintenant, la proportion de la population capable de maîtriser et d'utiliser ces techniques dites "de pointe" est très réduite, oui.
Mais le principe de son existence parait plus réaliste qu'une vision très poétique d'une science en progression exponentielle et infinie.
Disons que pour dire que la sience est en progression exponentielle, il faudrait d'abord préciser quelle variable numérique est ainsi mesurée...
Croire qu'un scientifique va venir avec une source d'énergie, ou une manière de stocker l'energie, entièrement nouvelle et efficace, qu'il y aura un "happy end" un deus ex machina qui nous sauvera tous releve d'un acte de foi.
Acte de foi très certainement, mais le fait de dire que ça n'arrivera pas en est un aussi. Il me paraît plus juste de se demander à quel point on peut jouer avec l'incertain dans un tel domaine. D'autre part si une source d'énergie miraculeuse était trouvée, je ne suis pas sûr que ce soit mieux que s'il n'y en avait pas...

par Glycogène » 14 sept. 2007, 22:35

peaknik a écrit :Pour remplacer 1 % de l'energie fournie par le petrole il faudrait multiplier la production solaire par 1000.
Ben oui.
Mais je te ferai remarquer que l'on a mis quand même 150 ans à atteindre 85Mb/j de pétrole !
Que l'on ne puisse pas remplacer le pétrole par le solaire en 1 jour n'est pas le problème.
Le problème est bien ce que tu évoques par ailleurs : le pétrole est une énergie plus facile que le solaire, donc avec le même travail humain, on récolte moins de solaire que de pétrole.

par peaknik » 14 sept. 2007, 18:25

d'un point de vue ecologique ou philosophique passer du petrole au panneau solaire c'est remplacer la bougie par le soleil.
D'un point de vue economique c'est exactement l'inverse: remplacer une énergie quasi gratuite par une energie instockable et difficilement extraite.

par Geispe » 14 sept. 2007, 17:27

Les limites du solaire, ce sont des limites économiques qui viennent de son coût,
la faisabilité aussi, non ?
fabriquer des panneaux solaires et utiliser l'énergie qu'ils produisent ne peut se faire que dans un système à resources et technologies modernes ?

Re: limites naturelle du progrès scientifique

par GillesH38 » 14 sept. 2007, 17:01

mobar a écrit : Et puis tu sembles oublier la faramineuse disponibilité de l'énergie solaire (10 à 15 000 fois notre consommation actuelle).

La panne sèche ne sera pas le lot de tous!
Le point limitant n'est pas la quantité totale d'énergie disponible, c'est la puissance utile qu'un etre humain peut en extraire. C'est comme cultiver un champ : la quantité de nourriture que tu peux en extraire dépend de la surface que tu peux cultiver, pas de la surface du pays ou du continent ou tu habites ! (du moins tant que cette surface est bien plus grande que celle que tu peux cultiver ! ). A la limite le monde pourrait etre infini (et l'énergie solaire aussi), ca ne change rien au probleme.

Les limites du solaire, ce sont des limites  économiques qui viennent de son coût, mais son coût n'est justement que la traduction monétaire de tous les efforts qu'il faut faire pour l'exploiter (ce n'est pas non plus qu'un probleme d'EROEI). Le nombre de photons arrivant sur Terre n'intervient pas dans cette limite (il ne serait limitant que si on commençait à manquer d eplace pour les panneaux solaires, mais je doute qu'on arrive jamais à cette extremité ;-)).

Peaknik a raison, et j'ajouterai aussi que le nombre d'énergies utilisables etant un nombre fini, il y en a FORCEMENT une qui a une rentabilité meilleure que toutes les autres : tout semble indiquer que c'est le pétrole, et donc qu'on ne pourra que diminuer notre niveau de vie apres icelui....

par Geispe » 14 sept. 2007, 16:27

Il est possible, probable, que les reserve de petrole ne permettent plus d'esperer joindre une hypothétique prochaine étape energetique.

Il est possible que l'on s'achemine vers un effet "de panne sèche". Exactement comme un pieton sur l'autoroute n'a que 10 minute d'esperance vie et donc peu de chance d'atteindre à pied une station service. Un monde avec un petrole trop rare verrait ses chance d'arriver à l'energie suivante completement détruite meme à 5 ou 10 ans pres. Comme l'effondrement de l'union sovietique a annéanti la recherche russe pour des années. Les russe n'auraient pas pu se relever sans le reste du monde. En cas de crise globale lié à la déplétion petrolière, il n'y aura pas de "reste du monde".
tout à fait.
pour moi nous arrivons à la fin d'un scénario commencé il y a dix mille ans : le dénouement se trouve dans les dernières pages ; ce sont les cinquante années de l'époque moderne ... et sa chute spectaculaire.
Ensuite nous passons tous au tome II : nous allons en quelque sorte "redoubler", mais comme nous avons entretemps grandi, expérimenté et appris beaucoup de choses... fini les facilités comme le pétrole... le but sera de faire mieux sans...

par peaknik » 14 sept. 2007, 14:55

le solaire économiquement n'existe pratiquement pas face au petrole. On est dans des rapport de production energetique de 1 à 10 000 entre le photovoltaique et le petrole. Pour remplacer 1 % de l'energie fournie par le petrole il faudrait multiplier la production solaire par 1000. Aucune industrie ne peut avoir un taux de croissance à 3 ou 4 chiffre. Sans compter la consommation energetique propre de la filiere photovoltaique qui ne ferait qu'agraver la penurie pour les autre secteurs.

Les reflexion du genre 1% du sahara couvert de solaire thermique produirait l'ensemble de l'electricité de la planete ne montre pas que la la solution est accessible, elle montre seulement... que le sahara est énorme.

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