oleocene.org

bien sur la crise surtout eco sera édifiante mais pas necessaire de tout détruire.

pas du question de détruire, dans mon idée (les choses intéressantes bien sûr) mais je pense surtout à la faisabilité avec le temps, sans pétrole... nous allons perdre tout ce qui est dépendant du pétrole, c'est assez simple ; c'est plus compliqué de faire la traçabilité sans être tenté de tricher, pour voir ce qui reste...

changement radical qui donc pourrait rapidement engendrer une modificaion au niveau physique et physiologique.

pas de miracles, quand même... mais je vois bien le retour des petits rablés costauds, rapidement, dans les générations à venir, du simple fait qu'il faudra se remuer et faire des biceps pour vivre. Aujourd'hui c'est le pétrole qui remue à notre place.

dans le cas des schizos,la dominante est génétique,alors bien sur si l'environnement est plus harmonieux,l'évolution peut etremoins violente. mais en général avec l'age celà dérive sans remède vers une forme de démence très violente.
tu vois peut etre le changement psychologique comme une sorte de mutation, je suis assez séduit par cette idée. changement radical qui donc pourrait rapidement engendrer une modificaion au niveau physique et physiologique.
perso,je vois pas le po nous faire abandonner ou perdre la majorité des avancées scientifique importante, je le vois plutot entrainer une réorganisation colossale de l'économie,couplé certes,et c'est lié à une modication importante des fonctionnements psychiques ,c'est pourquoi souvent j'y associe l'idée de festivité
bien sur la crise surtout eco sera édifiante mais pas necessaire de tout détruire.

Et comme le monde va changer, beaucoup de gens considérés comme malades dans notre système seront "guéris" dans un système inversé.

Tu peux développer ?

çà fait partie de ma façon personnelle de voir le scénario qui va nous tomber dessus.
La fin du pétrole va nous jeter dans un système qui est à l'opposé à celui que nous connaissons aujourd'hui : un peu comme si du monde à l'envers, virtuel - (ce que nous a permis le pétrole est artificiel et provisoire) nous allons changer de dimensions (espace, temps, argent, valeurs, conditions physiques, etc...)

De ce fait, dans ce "nouveau monde" où les conditions de vie seront totalement différentes, nos maux le seront aussi et les maladies "modernes" ou de "civilisation", devraient fortement régresser voire disparaître.
Pour preuve le fait que pour parer à certains problèmes, les thérapies consistent à couper les gens du système et les emmener découvrir un défi en organisant des expériences aussi variées que des opérations survie en haute mer, en montagne, dans le désert, des randonnées équestres et autres, etc...
le problème étant qu'ensuite les gens sont relargués dans le système qu'ils n'ont pas supporté... ce qui ne sera pas le cas après le pétrole.

merci pour vos messages,

c'est assez ironique que ce soit en afrique qu'ont lieu les seules recherches qui aient un avenir!

Geispe a écrit :Et comme le monde va changer, beaucoup de gens considérés comme malades dans notre système seront "guéris" dans un système inversé.

Tu peux développer ?

les produits en question date des années 50; Laborit: l'agressivité détourné.

un flacon d'haldol ne vaut pas 2 euros. même l'haldol decanoas forme retard 5 ampoules, 5euros.bien sur les produits recent sont plus cher. mais en fait peu de progres depu is ce chef de file . d'autre produit plus sedatifs comme le nozinan tercian ou largactil sont encore meilleure marché. l'arret de telle production signifie signifie soit la fin du pétrole, tres tres loin.soit une desorganisation de l'état totale . la protection des aliénés date de 1838. internement.avant ces produits l'agressvité y était décuplé.

je ne pense pas psychose collective mais choc psychologique : je crois que ce n'est pas la même chose. Et comme le monde va changer, beaucoup de gens considérés comme malades dans notre système seront "guéris" dans un système inversé.

Désolée Jojo si j'ai lu de travers… (on ne rit pas les autres, bande de… tiens, j'ose même pas le dire…)

guino a écrit :J'en ai parlé à un psychiatre qui m'a dit que d'après lui, il est des cas où une bonne psychothérapie peut être efficace seule pour vivre avec une schizophrénie

C'était pour ça que je me posais la question, c'est ce que je souhaite à ceux qui le peuvent : une bonne thérapie pour se passer de médicamentation…

Geipse, la psychose collective n'a rien à voir avec une vraie pathologie… on a tous des moments de choc dans sa vie… pour autant on est pas tous pris en charge, certains chocs se « gèrent » et puis voilà…

J'en ai parlé à un psychiatre qui m'a dit que d'après lui, il est des cas où une bonne psychothérapie peut être efficace seule pour vivre avec une schizophrénie, mais queseulement par la médicamentation, ce n'est qu'un leurre, et d'après lui, ( je lui ai un peu développé les différentes hypotheses liées au pic),

la fin du pétrole çà va être une psychothérapie collective de choc... alors c'est tout bon...

J'en ai parlé à un psychiatre qui m'a dit que d'après lui, il est des cas où une bonne psychothérapie peut être efficace seule pour vivre avec une schizophrénie, mais queseulement par la médicamentation, ce n'est qu'un leurre, et d'après lui, ( je lui ai un peu développé les différentes hypotheses liées au pic), il y en aura encore pour des années, ça restera assez prioritaire si le monde ne se casse pas trop vite la gueule. Et on rappelera que ça ne demande pas beaucoup de pétrole, pas obligatoirement une infrastructure très lourde, et que certaines universités africaines font des recherches très intéressantes sur des médicaments facile à fabriquer avec peu de moyens, adaptés à un systeme peu industrialisé.

oui, bon, elle a le droit de se tromper, surtout que le sujet date un peu!...

donc je suis atteint de schizo, et pour la majorité des patients, il faut un traitement médicamenteux à vie. Traitement qui permet d'éliminer les croyances erronées, les hallucinations, et le discours incohérent. La psychothrapie aide, mais n'est possible que si l'on prend ses médocs pdt des décennies.

Le problème, c'est que les médicaments sont fabriqués à des centaines de km de leur lieu de distribution, que ce sont des produits coûteux, et que la Sécu risque de ne plus devenir qu'un lointain souvenir.

Je crois que ce sujet est peut-être trop spécifique pour qu'on puisse en débattre clairement. On est un peu dans la science-fiction...En tout cas merci de votre attention, et je suis content d'avoir pu vous informer sur les troubles psy "lourds", dont j'aurais bien aimé pouvoir me passer, mais bon, on ne se refait pas

jojo05 a écrit :on est 600 000 patients atteints de schizophrénie en France

Bravo la modo !

De quoi souffres-tu ? Une psychotérapie ne peut pas t'aider à te passer à l'avenir de médicaments ?

Je me permets de remonter ce fil, après quelques recherches sur le sujet.

J'ai appris récemment que dans le tiers-monde, les malades mentaux n'ont, pour une large majorité ,pas du tout accès au traitement médicamenteux. Les philanthropes occidentaux ne voient que les stats des maladies somatiques. La souffrance psychique étant moins visible et coûteuse, on les laisse se débrouiller sans traitement.

Les personnes atteintes de schizophrénie font donc là-bas rechute sur rechute, et finissent SDF, ou atterrissent en prison, où elles subsistent difficilement (enchainées, etc...).

Le choc pétrolier à venir va désorganiser les circuits de distribution . Donc je crois qu'une pénurie est vraiment envisageable, malheureusement. Pendant la 2nde guerre mondiale, 40 000 malades mentaux sont morts de famine dans les hôpitaux français. Or ce qui nous attend est un choc comparable.

Un traitement neuroleptique peut paraître comme un luxe de pays riches. Par exemple, mes médocs coûtent 93 euros par mois à la Sécu. Quand l'urgence est d'éviter les famines, je me demande ce qu'il advient de la prise en charge des médicaments par la société.

C'est particulièrement inquiétant dans le cas des psychotiques, car pour avoir vécu une décompensation, je peux vous dire que c'est vraiment l'enfer. On se sent persécutés, on perd contact avec la réalité, on s'auto-mutile, on n'est plus soi-même.

Enfin bref, je crois que je vais me décider à parler de mes inquiétudes aux psychiatres de mon secteur. En espérant qu'ils m'écoutent sans me prendre pour plus "barge" que je ne suis.