pic de l'énergie : pas avant longtemps, trop tard.

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par GillesH38 » 11 mars 2006, 10:11

Une analyse sur le gaz non conventionnel sur oil drum. L'auteur conclut également que, même si la production aura une certaine importance dans le futur, ce sera quand même beaucoup plus cher et ça ne résoudra pas le problème global.

par GillesH38 » 07 mars 2006, 18:19

"Coal to liquid" plus exactement je crois, mais c'est pareil

par mahiahi » 07 mars 2006, 15:54

CTL, Carbon To Liquid = Charbon liquéfié

par matthieu25 » 07 mars 2006, 15:51

Qu'appelles tu CTL exactement?

par GillesH38 » 07 mars 2006, 15:47

eh eh :twisted: ; en tout cas, ils ne promettent pas de le remplacer par du CTL immédiatement, c'est déjà ça !!

par sceptique » 07 mars 2006, 15:19

T'as peut etre raison... Quoique cela fait toujours plus.
Mais voila une autre raison qui risque de faire changer le comportement de ces américains :
http://www.ledevoir.com/2006/03/07/103718.html
Le prix du pétrole à la merci des ouragans
La CIBC prévoit que l'augmentation des tempêtes dans le golfe du Mexique se traduira par une baisse de la production pétrolière des États-Unis

PC
Édition du mardi 7 mars 2006

Mots clés : Canada (Pays), Désastre naturel, Énergie, pétrole, cibc

Toronto -- La reprise de la saison des ouragans dans le golfe du Mexique entraînera une hausse importante des prix des produits pétroliers pendant la deuxième moitié de l'année, selon un rapport de Marchés mondiaux CIBC publié hier.

Dans ce rapport, on avance aussi que la hausse des activités cycloniques dans le golfe, comme le prévoient nombre de climatologues, se traduira vraisemblablement par une baisse de la production pétrolière pendant le reste de la décennie et donc par une augmentation de la dépendance des États-Unis à l'égard des approvisionnements à l'étranger.

Le taux de dépendance des Américains se chiffre actuellement à 65 % et passerait à 72 % d'ici 2010, a déclaré Jeff Rubin, économiste en chef chez Marchés mondiaux CIBC. «À court terme, les interruptions dans la production mèneront à une nouvelle hausse record du prix du pétrole brut West Texas Intermediate après la saison des ouragans de cette année, ainsi qu'à un prix moyen de 78 $US le baril au quatrième trimestre», a affirmé M. Rubin.

Vulnérabilité

Le rapport souligne aussi que la vulnérabilité de la production dans la région du golfe du Mexique n'a pas changé depuis la saison dernière et ne risque pas de s'améliorer au cours des prochaines années. «À long terme, les interruptions de production causées par les ouragans porteront un coup fatal aux efforts des États-Unis pour parvenir à une plus grande autosuffisance énergétique, a prédit M. Rubin. Pour le reste de la décennie, nous prévoyons que la production dans le golfe se situera en moyenne à 20 % en deçà du pic de production de 2003.»

Marchés mondiaux CIBC estime que la production en 2010 s'établira à 1,2 million de barils par jour dans le golfe du Mexique, soit un million de barils de moins que l'évaluation la plus récente du département de l'Intérieur américain. Compte tenu de l'appauvrissement des champs pétroliers terrestres, la production totale de brut aux États-Unis risque de descendre à six millions de barils par jour d'ici la fin de la décennie alors qu'elle était de 7,3 millions en 2005.

La dépendance à l'égard des importations augmentera quant à elle de 65 % à 72 % pendant cette période. Pour parvenir à une plus grande autosuffisance énergétique, du moins en ce qui a trait au pétrole, les États-Unis devront miser sur une réduction de la demande plutôt que sur une hausse de l'approvisionnement intérieur, a affirmé M. Rubin en se basant sur les données du rapport.
Une lueur d'espoir ?

par GillesH38 » 07 mars 2006, 14:54

oui mais si la production reste dans l'ordre de grandeur actuel, ça ne fera qu'un tout petit peu plus que maintenant. Si elle n'arrive pas à compenser la dépletion du pétrole ordinaire, ce ne sera pas vraiment un problème. Pour le coup, je suis plus optimiste que toi, je pense que la dépletion des hydrocarbures a finalement une bonne chance de nous forcer à réduire les émissions de CO2, qu'on le veuille ou non !

par sceptique » 07 mars 2006, 13:13

Comme tu l'indiques le rejet n'est que, au pire, 2 fois plus important (plutot 1.50). Le problème est qu'il faudrait les diviser par 4 voire 10. Meme les stabiliser est insuffisant. On est donc mal parti. Sauf si les technologies "miraculeuses" genre séquestation du CO2 tiennent leurs promesses.
Miraculeux car le scénario est bien connu : on économise 30% par unité mais on produit 2 fois plus d'unités. Les unités étant au hasard, les voitures, le CO2, les frigidaires ...
Et il n'y a pas que le CO2.

par GillesH38 » 07 mars 2006, 09:09

sceptique a écrit :
echazare a écrit : De memoire, les projets de developpement de cette technologie (exploitation des bitumineux) ne permettra pas de depasser quelques millions de barils jour dans 20 ans (moins de 1millons aujourd'hui)....De plus l'energie depensée par cette technique est avant tout de l'energie fossile. Donc consommer 1 pour donner 2 pose un probleme d'echelle, on epuisera les reserves de fossiles beaucoup plus vite et avant la fin du siecle....
Certes on épuisera les réserves plus vite mais en attendant la quantité de GES rejetée sera monstrueuse encore plus vite..
Sceptique je ne comprends pas les raisons de ta panique. Si on ne produit que quelques millions de barils par jour de pétrole non conventionnel, ça ne fera toujours que quelques % de la production de CO2 actuel
Même si le rendement énergétique est 50 fois plus mauvais, c'est à dire de 2 pour 1 au lieu de 100 pour 1 mettons, on ne produit que 2 fois plus de CO2 que ce qu'on utilise comme carburant, au lieu de 1,01 : c'est un facteur 2 en production de GES, pas un facteur 50 !!!.

Il faudrait un rendement de 1,02 pour 1 pour avoir un facteur 50 en émission de GES, ce qui pour le coup devient très très mauvais, et probablement beaucoup trop proche de la limite de non rentabilité pour être réellement exploitable!

par sceptique » 06 mars 2006, 23:17

echazare a écrit : De memoire, les projets de developpement de cette technologie (exploitation des bitumineux) ne permettra pas de depasser quelques millions de barils jour dans 20 ans (moins de 1millons aujourd'hui)....De plus l'energie depensée par cette technique est avant tout de l'energie fossile. Donc consommer 1 pour donner 2 pose un probleme d'echelle, on epuisera les reserves de fossiles beaucoup plus vite et avant la fin du siecle....
Certes on épuisera les réserves plus vite mais en attendant la quantité de GES rejetée sera monstrueuse encore plus vite. Ce que je crains ce n'est pas l'épuisement des ressources dans 40 ou 60 ans mais les dégats causés par leur consommation. Et de ce point de vue 3 doses de pollution pour 2 doses d'énergie fournie c'est le pire. Multiplier par les milliards de barils de réserve le scénario de Jancovici devient de plus en plus certain (catastrophe climatique majeure dans 30 ans).
Quant à dire que des entreprises US ne pourront pas faire mieux que tripler la production actuelle en 20 ans, j'ai des doutes. C'est une des caractéristiques principales du capitalisme américain : lancer une production à très grande échelle à partir de rien, très vite.

par echazare » 06 mars 2006, 22:08

sceptique a écrit :
toto a écrit :C'est explique partout, que ce qui compte c'est le rapport energie recuperee sur energie investie, que l'augmentation des prix ne changent rien au probleme. Dans les annees 50 pour le petrole on etait a 100/1, on est a 10/1 aujourd'hui et les huiles lourdes a 4/1.
On peut descendre au dessous de 1/1 pour fabriquer certains produits tres speciaux.
Mais diantre, cornegidouille, de la a produire de l'energie de masse avec des rapports de 3 ou 2/1, il y a une sacree marge.
Mauvaise pioche.
Cela est fait avec les sables bitumeux de l'Alberta (rapport 2/1) et meme en millions de barils/jours. Au prix d'un désastre écologique. Et on a encore rien vu : les investisseurs (Exxon et Cie) se retiennent tant que le pic du "cheapoil" n'est pas dépassé.

Ma question est : peut on stopper cette course folle et comment ? Car, si on laisse faire en se disant "pas grave, l'économie va se casser la figure" je crains le pire pour notre seule et unique planète.
En effet, avec l'exploitation de ces saloperies la production de polluants par unité d'énergie consommée augmente considérablement. Croire que le "peakoil" sera la "fin de la croissance" est à mon avis une dangereuse illusion surtout avec les libéraux US au pouvoir.
De memoire, les projets de developpement de cette technologie (exploitation des bitumineux) ne permettra pas de depasser quelques millions de barils jour dans 20 ans (moins de 1millons aujourd'hui)....De plus l'energie depensée par cette technique est avant tout de l'energie fossile. Donc consommer 1 pour donner 2 pose un probleme d'echelle, on epuisera les reserves de fossiles beaucoup plus vite et avant la fin du siecle....

par sceptique » 06 mars 2006, 18:10

metamec a écrit : La seule solution dans ce cas, c'est la prise de conscience de l'ensemble de la société, et surtout la volonté de chacun de réduire sa consommation énergétique, même si il faut changer certains aspects de notre mode de vie.
Personnellemnet sur ce point de la volonté individuelle, je suis plus que pessimiste. J'espère me tromper
Justement, depuis le début de ce fil, c'est mon inquiétude. Et je ne crois à la prise de conscience de Bush et Cie. Si jamais ils arrivent à conserver "american way of life" en consommant charbon, nucléaire, gaz, pétrole conventionnel ou non ils l'ont annoncé et ils le feront. Et Exxon, BP, ... se feront un plaisir de les fournir moyennant bénéfices et parts de marché.
Avec la réactivité de ces entreprises je crains qu'ils y arrivent assez vite une fois qu'ils auront la certitude que le "cheapoil" abondant est définitivement exclu (quelques années tout au plus). Et ceci, malgré les dénégations de l'ASPO.

Un exemple : une usine CTL d'après le Wiki et IFP c'est plus ou moins 36 500$ par baril/jour de capacité installée. Si pour chaque baril produit ils "remboursent" 20$ (avec un prix de vente de 60$ c'est raisonnable) au bout de 5 ans l'usine est amortie ! Et après un bénéfice somptueux. Avec leurs réserves de charbon, ils peuvent asphyxier la planète pendant des dizaines d'années.
Et je crains que l'Inde et la Chine (entre autres) ne fassent pareil.

par metamec » 06 mars 2006, 14:26

Ma question est : peut on stopper cette course folle et comment ? Car, si on laisse faire en se disant "pas grave, l'économie va se casser la figure" je crains le pire pour notre seule et unique planète.
En effet, avec l'exploitation de ces saloperies la production de polluants par unité d'énergie consommée augmente considérablement. Croire que le "peakoil" sera la "fin de la croissance" est à mon avis une dangereuse illusion surtout avec les libéraux US au pouvoir.
La seule solution dans ce cas, c'est la prise de conscience de l'ensemble de la société, et surtout la volonté de chacun de réduire sa consommation énergétique, même si il faut changer certains aspects de notre mode de vie.
Personnellemnet sur ce point de la volonté individuelle, je suis plus que pessimiste. J'espère me tromper

par sceptique » 06 mars 2006, 12:35

toto a écrit :C'est explique partout, que ce qui compte c'est le rapport energie recuperee sur energie investie, que l'augmentation des prix ne changent rien au probleme. Dans les annees 50 pour le petrole on etait a 100/1, on est a 10/1 aujourd'hui et les huiles lourdes a 4/1.
On peut descendre au dessous de 1/1 pour fabriquer certains produits tres speciaux.
Mais diantre, cornegidouille, de la a produire de l'energie de masse avec des rapports de 3 ou 2/1, il y a une sacree marge.
Mauvaise pioche.
Cela est fait avec les sables bitumeux de l'Alberta (rapport 2/1) et meme en millions de barils/jours. Au prix d'un désastre écologique. Et on a encore rien vu : les investisseurs (Exxon et Cie) se retiennent tant que le pic du "cheapoil" n'est pas dépassé.

Ma question est : peut on stopper cette course folle et comment ? Car, si on laisse faire en se disant "pas grave, l'économie va se casser la figure" je crains le pire pour notre seule et unique planète.
En effet, avec l'exploitation de ces saloperies la production de polluants par unité d'énergie consommée augmente considérablement. Croire que le "peakoil" sera la "fin de la croissance" est à mon avis une dangereuse illusion surtout avec les libéraux US au pouvoir.

par mahiahi » 06 mars 2006, 11:36

Attention!
Le PPP n'est pas la fin du pétrole tout court, mais la fin du pétrole bon marché, on ne sépare pas les mots, c'est comme Stone & Charden ;)

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