En faisant des recherches pour avoir une idée de la crédibilité de Christophe de Margerie, je tombe sur cet article du Point (datant semble-t-il de mai 2004).
http://www.lepoint.fr/dossiers_economie ... did=146734
Je ne peux m'empêcher, avec tout de même une évidente mauvaise foi, de sélectionner quelques propos de C. Mandill, J.M. Chevalier et O. Appert qui informent le public à coup de petites phrases précises et assurées :
Claude Mandil :
"Ceux qui disent qu'on s'approche de la fin du pétrole sous-estiment l'ampleur du progrès technique"
(le baril de Brent étant à ce moment-là à 37$) : "à ce rythme, le coût pourrait être de un demi-point de croissance du PIB mondial"
Olivier Appert :
"On estime généralement que la "prime" d'instabilité politique du prix du baril est de 5 dollars"
"Il est absurde de dater un pic de production au Moyen-Orient ou dans le monde, parce qu'on n'en sait rien"
Jean-Marie Chevalier :
« L'an dernier, les réserves mondiales ont progressé de 18 % grâce à l'inclusion des sables asphaltiques du Canada »
Il ne faut pas accabler le journaliste, qui, avec les éléments dont il dispose, dresse un tableau contrasté d'une situation complexe.
Néanmoins, on peut relever un certain manque de rigueur dans son enquète, par exemple dans la remarque suivante :
"C'est la théorie de King Hubbert, géologue américain, qui avait prédit - avec succès - le pic de production en Amérique du Nord. Aujourd'hui, Hubbert voit ce pic aux alentours de 2010 au Moyen-Orient, ce qui lui vaut des sarcasmes de la part des pétroliers."
K. Hubbert étant décédé en 1989, on peut espérer que la "mer des carcasmes" (Pierre Dac) des pétroliers ne l'atteint guère.
En faisant des recherches pour avoir une idée de la crédibilité de Christophe de Margerie, je tombe sur cet article du Point (datant semble-t-il de mai 2004).
http://www.lepoint.fr/dossiers_economie/document.html?did=146734
Je ne peux m'empêcher, avec tout de même une évidente mauvaise foi, de sélectionner quelques propos de C. Mandill, J.M. Chevalier et O. Appert qui informent le public à coup de petites phrases précises et assurées :
Claude Mandil :
"Ceux qui disent qu'on s'approche de la fin du pétrole sous-estiment l'ampleur du progrès technique"
(le baril de Brent étant à ce moment-là à 37$) : "à ce rythme, le coût pourrait être de un demi-point de croissance du PIB mondial"
Olivier Appert :
"On estime généralement que la "prime" d'instabilité politique du prix du baril est de 5 dollars"
"Il est absurde de dater un pic de production au Moyen-Orient ou dans le monde, parce qu'on n'en sait rien"
Jean-Marie Chevalier :
« L'an dernier, les réserves mondiales ont progressé de 18 % grâce à l'inclusion des sables asphaltiques du Canada »
Il ne faut pas accabler le journaliste, qui, avec les éléments dont il dispose, dresse un tableau contrasté d'une situation complexe.
Néanmoins, on peut relever un certain manque de rigueur dans son enquète, par exemple dans la remarque suivante :
"C'est la théorie de King Hubbert, géologue américain, qui avait prédit - avec succès - le pic de production en Amérique du Nord. Aujourd'hui, Hubbert voit ce pic aux alentours de 2010 au Moyen-Orient, ce qui lui vaut des sarcasmes de la part des pétroliers."
K. Hubbert étant décédé en 1989, on peut espérer que la "mer des carcasmes" (Pierre Dac) des pétroliers ne l'atteint guère.