par postcarbon15 » 20 juil. 2006, 16:57
Effectivement, si on s'en tient uniquement à la déplétion, il reste encore beaucoup d'énergie par habitant en 2030. Toutefois, bien que Duncan ne donne pas beaucoup de précisions sur son modèle ( je ne désespère pas d'en trouver en cherchant un peu ), on dévine en filigrane un modèle global. C'est à dire le même type de simulation que Meadows et son célèbre rapport dit du "Club de Rome". Donc, ça voudrait dire que Duncan entre beaucoup d'autres données que les simples chiffres des réserves et de la population.
Duncan dit quelque part que c'est le manque d'investissement qui, couplé à la déplétion, va empêcher d'exploiter les réserves restantes d'énergie fossiles. Un effet "boule de neige": déplétion -> récession économique -> manque d'investissement -> impossibilité d'accéder aux réserves difficiles à exploiter mais à notre portée -> aggravation du déclin énergétique -> encore moins d'investissement etc etc puis effondrement.
Il estime que notre civilisation ne peut survivre sans un apport continuel et exponentiel d'énergie. Le clash proviendra, selon lui, de pannes de courant géantes et définitives car c'est là le talent d'Achille de notre civilisation industrielle.
Effectivement, si on s'en tient uniquement à la déplétion, il reste encore beaucoup d'énergie par habitant en 2030. Toutefois, bien que Duncan ne donne pas beaucoup de précisions sur son modèle ( je ne désespère pas d'en trouver en cherchant un peu ), on dévine en filigrane un modèle global. C'est à dire le même type de simulation que Meadows et son célèbre rapport dit du "Club de Rome". Donc, ça voudrait dire que Duncan entre beaucoup d'autres données que les simples chiffres des réserves et de la population.
Duncan dit quelque part que c'est le manque d'investissement qui, couplé à la déplétion, va empêcher d'exploiter les réserves restantes d'énergie fossiles. Un effet "boule de neige": déplétion -> récession économique -> manque d'investissement -> impossibilité d'accéder aux réserves difficiles à exploiter mais à notre portée -> aggravation du déclin énergétique -> encore moins d'investissement etc etc puis effondrement.
Il estime que notre civilisation ne peut survivre sans un apport continuel et exponentiel d'énergie. Le clash proviendra, selon lui, de pannes de courant géantes et définitives car c'est là le talent d'Achille de notre civilisation industrielle.