Afin d'apprécier l'adéquation de l'offre et de la demande de pétrole dans les années futures, il est possible de comparer les nouvelles mises en production prévues, le déclin de la production existante et l'évolution de la demande. C'est la voie choisie entre autres par Chris Skrebowski, Rembrandt Koppelaar ou le Cera. Ces études sont aisément criticables sur deux points. Premièrement, il est difficile d'établir les taux de déclin de la production existante. Deuxièmement, comme il n'est pas possible de prévoir les évènement contigents pouvant retarder ou même ajourner les projets, les chiffres de productions futures sont forcément très théoriques.
Pour essayer d'y voir plus clair, j'ai entrepris depuis le début de cette année un travail dont objectif principal est d'approcher la valeur réelle des nouvelles productions 2006.
Déroulement de l'étude.
Dans un premier temps, compilation de toutes les nouvelles productions attendues en 2006, comprenant donc :
* augmentation de productions antérieures à 2006 dans le cadre de projets récents ayant une montée en régime programmée sur plusieurs années
* productions prévues pour 2005, mais ayant été retardées
* "vraies" nouvelles productions 2006
Cette compilation a été réalisée à partir de plusieurs sources (*). Seules les productions dont le débit est supérieur ou égal à 10000 b/j sont prises en compte.
Prise en compte des pétroles non-conventionnels : sables, condensats, pétroles lourds, à l'exclusion des biocarburants et des conversions de gaz naturel et charbon en hydrocarbures liquides.
En toute rigueur, il eut été préférable d'arrêter cette liste en début d'année. En pratique, je l'ai constituée petit à petit au cours du premier semestre. Cela introduit certainement un biais dans cette "étude" ... qui en comporte beaucoup d'autres.
Dans une deuxième phase, bilan en janvier 2007 des mises en production effectivement réalisées avec relevé des niveaux maximum atteints (seules valeurs utilisables). Pour des raisons pratiques - ce bilan demandera un gros travail - et aussi par pure curiosité, j'effectue également un suivi au jour le jour. Cependant, aucune conclusion sérieuse ne pourra donc être tirée avant le début de l'année prochaine.
J'en parle cependant brièvement ici pour la raison suivante. Je sais que certains d'entre vous suivent régulièrement les informations de l'industrie pétrolière. Peut-être pourrez-vous à l'occasion de vos lectures préciser ou corriger mes informations ?
Le tableau suivant comporte la liste des projets suivis. La première valeur est celle de la nouvelle production maximum attendue (en milliers de barils) en 2006. La deuxième est la valeur maximum effectivement constatée à la fin Août 2006. Pour ce dernier chiffre, la valeur 0 indique qu'il est désormais certain qu'aucune production ne débutera avant la fin de l'année. L'absence de valeur indique, soit que je n'ai retrouvé pour le moment aucune information sur ce projet, soit que la production n'a pas encore débuté.
* Sources : Prévisions Opep 2006, Cera Projects 2005, Cera projects 2006, Odac Megaprojets (Skrebowski) octobre 2005 et avril 2006, CIBC Occasionnal report 56 (février 2006), Rembrandt Koppelaar (Peak-oil Netherlands) Novembre 2005, TheOildrum, notamment leurs analyses de Cera Projects 2005, EIA (Agence Américaine de l'Energie), Simmons International Outlook 2006 (janvier 2006), Diverses sources News Schlumberger, Rigzone.com, OGJ, sites des compagnies commerciales et nationales, etc...
Afin d'apprécier l'adéquation de l'offre et de la demande de pétrole dans les années futures, il est possible de comparer les nouvelles mises en production prévues, le déclin de la production existante et l'évolution de la demande. C'est la voie choisie entre autres par Chris Skrebowski, Rembrandt Koppelaar ou le Cera. Ces études sont aisément criticables sur deux points. Premièrement, il est difficile d'établir les taux de déclin de la production existante. Deuxièmement, comme il n'est pas possible de prévoir les évènement contigents pouvant retarder ou même ajourner les projets, les chiffres de productions futures sont forcément très théoriques.
Pour essayer d'y voir plus clair, j'ai entrepris depuis le début de cette année un travail dont objectif principal est d'approcher la valeur réelle des nouvelles productions 2006.
Déroulement de l'étude.
Dans un premier temps, compilation de toutes les nouvelles productions attendues en 2006, comprenant donc :
* augmentation de productions antérieures à 2006 dans le cadre de projets récents ayant une montée en régime programmée sur plusieurs années
* productions prévues pour 2005, mais ayant été retardées
* "vraies" nouvelles productions 2006
Cette compilation a été réalisée à partir de plusieurs sources (*). Seules les productions dont le débit est supérieur ou égal à 10000 b/j sont prises en compte.
Prise en compte des pétroles non-conventionnels : sables, condensats, pétroles lourds, à l'exclusion des biocarburants et des conversions de gaz naturel et charbon en hydrocarbures liquides.
En toute rigueur, il eut été préférable d'arrêter cette liste en début d'année. En pratique, je l'ai constituée petit à petit au cours du premier semestre. Cela introduit certainement un biais dans cette "étude" ... qui en comporte beaucoup d'autres.
Dans une deuxième phase, bilan en janvier 2007 des mises en production effectivement réalisées avec relevé des niveaux maximum atteints (seules valeurs utilisables). Pour des raisons pratiques - ce bilan demandera un gros travail - et aussi par pure curiosité, j'effectue également un suivi au jour le jour. Cependant, aucune conclusion sérieuse ne pourra donc être tirée avant le début de l'année prochaine.
J'en parle cependant brièvement ici pour la raison suivante. Je sais que certains d'entre vous suivent régulièrement les informations de l'industrie pétrolière. Peut-être pourrez-vous à l'occasion de vos lectures préciser ou corriger mes informations ?
Le tableau suivant comporte la liste des projets suivis. La première valeur est celle de la nouvelle production maximum attendue (en milliers de barils) en 2006. La deuxième est la valeur maximum effectivement constatée à la fin Août 2006. Pour ce dernier chiffre, la valeur 0 indique qu'il est désormais certain qu'aucune production ne débutera avant la fin de l'année. L'absence de valeur indique, soit que je n'ai retrouvé pour le moment aucune information sur ce projet, soit que la production n'a pas encore débuté.
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* Sources : Prévisions Opep 2006, Cera Projects 2005, Cera projects 2006, Odac Megaprojets (Skrebowski) octobre 2005 et avril 2006, CIBC Occasionnal report 56 (février 2006), Rembrandt Koppelaar (Peak-oil Netherlands) Novembre 2005, TheOildrum, notamment leurs analyses de Cera Projects 2005, EIA (Agence Américaine de l'Energie), Simmons International Outlook 2006 (janvier 2006), Diverses sources News Schlumberger, Rigzone.com, OGJ, sites des compagnies commerciales et nationales, etc...