Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
Accéder au contenu
par kercoz » 27 déc. 2007, 21:19
par rurbain » 27 déc. 2007, 21:07
kercoz a écrit :Sauf que ......ça implique aussi de leur léguer 100 casernes militaires pres des 100 centrales , qui sont aussi 100 cibles potentielles ........ Je pense que ça va se faire comme ça , mais que c'est une fuite en avant ; Un pretexte suplémentaire de structuralisme centralisé , de militaires improductifs et fonctionnaires idem a nourrir .
par kercoz » 27 déc. 2007, 21:00
par rurbain » 27 déc. 2007, 20:52
kercoz a écrit :Le choix nucleaire n'est pas seulement un choix énergétique . Il me semble impliquer un choix de société . Ou plutot interdire certains choix sociaux . J'ai bien peur que sous pretexte de "freiner" la décroissance ou l'accompagner , il serve de justification , en cas de modèle difficile , a l'instauration d'un système plus policé ou militarisé . Cette instauration "necessaire"....., deformant evidemment la pyramide sociale plus que necessaire .
par kercoz » 27 déc. 2007, 14:54
par Dagobert » 27 déc. 2007, 11:46
par ABC » 27 déc. 2007, 11:14
Jancovici, dans la très grande majorité de ses textes sur les énergies renouvelables, ou même sur l'énergie en général, tente (je dis bien "tente") de démontrer leur infaisabilité, avec des sources objectives mais souvent partielles, des démonstrations manipulatrices des précédentes sources, et des conclusions à l'emporte pièce. Et sa conclusion non écrite mais systématique, c'est l'incompatibilité entre le développement des ENR et le nucléaire. Il donne ainsi de magnifiques arguments à tous les anti-nucléaires pour expliquer qu'il faut choisir entre nucléaire et ENR, la preuve: Jancovici et son site Manicore. D'une façon plus générale, la présentation de Jancovici laisse croire que cet homme est un expert objectif (expert climatique français) ayant commis des ouvrages de vulgarisation scientifique (un site réputé pour ses exercices didactiques)
par Environnement2100 » 27 déc. 2007, 07:51
par Jägermeifter » 27 déc. 2007, 00:32
Jancovici, dans la très grande majorité de ses textes sur les énergies renouvelables, ou même sur l'énergie en général, tente (je dis bien "tente") de démontrer leur infaisabilité, avec des sources objectives mais souvent partielles, des démonstrations manipulatrices des précédentes sources, et des conclusions à l'emporte pièce. Et sa conclusion non écrite mais systématique, c'est l'incompatibilité entre le développement des ENR et le nucléaire. Il donne ainsi de magnifiques arguments à tous les anti-nucléaires pour expliquer qu'il faut choisir entre nucléaire et ENR, la preuve: Jancovici et son site Manicore. D'une façon plus générale, la présentation de Jancovici laisse croire que cet homme est un expert objectif (expert climatique français) ayant commis des ouvrages de vulgarisation scientifique (un site réputé pour ses exercices didactiques). Et là, il n'y a rien d'objectif dans ces affirmations. Il n'a rien d'un expert (au sens d'être capable de faire objectivement l'expertise d'un problème), mais tout d'un acharné du tout-nucléaire, ses pseudo-démonstrations ont toutes la même finalité, expliquer que seul le nucléaire peut répondre aux problèmes énergétiques, et que toute autre possibilité n'est pas viable. Il n'a rien d'un écrivain commettant des exercices didactiques, mais est un très bon dialecticien doublé d'une excellente réthorique pour démontrer ses certitudes à partir de n'importe quelle donnée, quitte à se contredire lui-même maintes fois dans ses diverses pages. Quand on compare les écrits de Jancovici d'il y a 5 ans avec la réalité d'aujourd'hui, on peut facilement juger de la non qualité de ses démonstrations (j'oserai dire de son incompétence). [...] Maintenant, si vous n'en êtes pas convaincu, je veux bien entamer une analyse détaillée de ses écrits, mais çà risque d'être très long, tellement il a commis d'incohérences, de contradictions, d'erreurs (que j'ose croire volontaires), de supercheries, de manipulations de chiffres et d'affirmations fausses déguisées en constat évident.
par mahiahi » 09 oct. 2006, 18:22
echazare a écrit : On constate donc que le nuk, toutes choses égales par ailleurs permet de gagner de 1.5 à 6 Gtep selon les scénarios.
echazare a écrit : Reste a savoir si l’on peut faire de 1.5 à 9 Gtep équivalent en EnR.
echazare a écrit : Au moins une de raisonnement : il manque la cinétique
par echazare » 09 oct. 2006, 18:10
par GillesH38 » 09 oct. 2006, 17:29
par ktche » 09 oct. 2006, 16:48
Hervé Kempf dans Le Monde a écrit :Est-il possible, d'ici à 2050, de diviser par quatre les émissions françaises de gaz à effet de serre ? "La réponse est oui. Est-ce que c'est facile ? La réponse est clairement non." Tout est dit dans cet avis exprimé par le groupe d'experts chargé par le gouvernement d'une étude sur une réduction drastique des émissions françaises. Ses conclusions ont été rendues publiques, lundi 9 octobre, lors d'un colloque au ministère des finances. Ce rapport supervisé par l'économiste Christian de Boissieu, président du Conseil d'analyse économique découle de l'engagement, annoncé en 2003 par le premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et confirmé par Jacques Chirac en 2005, de diviser par quatre les émissions polluantes en moins d'un demi-siècle. Pourquoi ce chiffre ? Parce que, si l'on veut limiter le réchauffement de la planète à 2 oC, il faudra limiter la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2) à 450 ppm (parties par million). Pour y parvenir, l'humanité doit plafonner ses émissions annuelles de carbone à 4 milliards de tonnes, soit 0,6 t pour chacun des 6 milliards d'humains de la planète. Comme les pays les moins riches vont, en se développant, atteindre progressivement ce niveau, les pays industrialisés doivent réduire substantiellement leurs rejets. La France devait ainsi passer de 140 millions de tonnes à 38 millions. Peut-on attendre 2040 pour s'engager en espérant que des technologies seront alors disponibles pour opérer cette réduction ? Certainement pas. L'accroissement de l'effet de serre est un phénomène cumulatif. "Plus nous agirons tard, écrivent les rapporteurs, plus il sera difficile de revenir à un niveau d'émissions absorbable par la biosphère, plus les concentrations atmosphériques seront élevées et plus les effets perturbateurs seront importants". S'il est indispensable de poursuivre et d'accentuer les recherches dans de nombreux secteurs technologiques pour réduire l'effet de serre, les experts préviennent que l'on ne peut se reposer sur elles seules. De même, il apparaît que le nucléaire, le solaire et l'éolien ne sont pas la solution à tous nos maux. "L'énergie nucléaire en Europe représente 6 % de l'énergie finale, 2 % dans le monde, 17 % en France. Au vu de ces pourcentages, il n'apparaît pas justifié, pour bâtir une stratégie climat, de centrer le débat sur l'énergie nucléaire." Quant aux "énergies renouvelables (soleil, éoliennes) si souvent mises en avant, (elles) ne constitueront pas la panacée et la solution à tous les problèmes". En revanche, la biomasse, et notamment la filière bois, semble présenter un potentiel très important. Enfin, on ne peut se reposer sur les seules forces du marché. Il n'est pas certain que le prix du pétrole montera assez rapidement pour orienter différemment le système énergétique, et des substituts comme le charbon ou les schistes bitumineux, très polluants, pourraient se voir privilégiés par les industriels. L'accent doit être mis sur "la maîtrise de la demande d'énergie". C'est là que les actions à mener sont "à la fois très nombreuses, souvent peu onéreuses, et disponibles relativement rapidement". Aussi faut-il agir prioritairement sur le transport et le bâtiment qui sont responsables de plus de la moitié des émissions françaises. L'adaptation de l'habitat à ces nouvelles conditions représente d'ailleurs un "marché de plusieurs centaines de milliards d'euros d'ici à 2050". Quant au transport, il faut agir sur la motorisation des voitures, en instaurant une vignette écologique et en lançant un marché du carbone entre constructeurs. L'enjeu est énorme. Mais, insistent les rapporteurs, "la lutte contre les changements climatiques implique une transformation de l'économie et de la société mondiales". Reste à convaincre les citoyens de cette politique. Leur comportement est sans aucun doute "la question la plus délicate à traiter dans les scénarios de demande d'énergie".
par Alter Egaux » 09 oct. 2006, 15:05
mahiahi a écrit :echazare a écrit : et le nuk finira aussi par épuiser les réserves On n'est pas dans l'optique d'une croissance indéfinie, mais d'une façon de baisser la consommation de fossiles sans faire courrir la population aux barricades
echazare a écrit : et le nuk finira aussi par épuiser les réserves
par mahiahi » 09 oct. 2006, 14:30
mahiahi a écrit : Je le sais, je l'ai écrit précédement C'est pourquoi, ce sera déjà difficile de vivre sans, or si on se repose sur les énergies renouvelables (pour limiter l'impact environnemental), on a en plus des problèmes de continuité de production (le solaire la nuit, l'éolien par calme plat, l'hydraulique en période de sécheresse, la biomasse après une mauvaise récolte) : il faut aussi éviter de mécontenter la population, sinon on court à la catastrophe
echazare a écrit : En période de sécheresse ou de fortes chaleurs le nuk n'est pas mieux loti....
Haut