par PRODENT » 26 avr. 2005, 18:34
Au sujet des progrès technologiques devant permettre une meilleure extraction :
Injection de CO2 dans les nappes de pétrole: trop coûteux, selon un rapport
26-04 16:12:20 L'injection de CO2 dans les nappes de pétrole, qui permettrait d'extraire davantage de brut d'un gisement mais aussi de réduire les rejets de gaz à effet de serre, est une solution pour le moment trop risquée et trop coûteuse, conclut une étude publiée mardi à Oslo.
"A l'heure actuelle, l'injection de CO2 ne paraît pas être une alternative commerciale (viable) pour accroître le taux de récupération de pétrole" pour les compagnies pétrolières implantées sur le socle norvégien, affirme le rapport réalisé par la Direction norvégienne du pétrole.
Testée notamment sur la plateforme offshore Sleipner en mer du Nord, l'injection de dioxyde de carbone (CO2) dans les nappes d'hydrocarbures sous-marines permet en principe d'en expulser davantage de pétrole.
La méthode permet en même temps de limiter les émissions de gaz à effet de serre, une solution a priori attrayante pour la Norvège, troisième exportateur mondial de pétrole, signataire du protocole de Kyoto pour la limitation de tels rejets.
"L'injection de CO2 est techniquement faisable et le potentiel d'une amélioration du taux de récupération est palpable", soulignent les auteurs de l'étude qui ont examiné 20 plateformes pétrolières norvégiennes sur lesquelles la méthode permettrait d'extraire au total entre 150 et 300 millions de mètres cubes supplémentaires d'or noir.
"Mais les coûts de mise en place d'une chaîne d'approvisionnement pour l'injection de CO2 sont si élevés que d'autres méthodes visant à améliorer le taux de récupération s'avèrent plus intéressantes pour les compagnies à l'heure actuelle", expliquent-ils.
Le coût de production avec injection de CO2 reviendrait à entre 30 et 33 dollars par baril, soit un niveau "considérablement supérieur" au coût utilisé par les compagnies pétrolières pour leurs projections de rentabilité.
La méthode requiert d'importants volumes de CO2 "au bon endroit au bon moment", d'onéreuses méthodes d'acheminement du dioxyde de carbone ainsi que des aménagements importants sur les plateformes, font valoir les experts.
"En Norvège, seules quelques sources (telles que des centrales électriques au gaz en projet, ndlr) sont d'une taille suffisante pour approvisionner le socle norvégien en CO2", ajoutent-ils.
Confronté à l'amenuisement des réserves de pétrole en mer du Nord, le gouvernement norvégien s'est fixé comme objectif de faire passer de 46% à 50% le taux de récupération sur le socle national.
"Une amélioration du taux de récupération figure parmi mes priorités et je suis positive à l'égard des projets rentables qui contribueraient à optimiser l'exploitation des réserves de pétrole", a affirmé la ministre du Pétrole et de l'Energie Thorhild Widvey.
Mme Widvey a précisé que le gouvernement présenterait des mesures en ce sens dans la loi de Finances 2006.
Au sujet des progrès technologiques devant permettre une meilleure extraction :
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Injection de CO2 dans les nappes de pétrole: trop coûteux, selon un rapport
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26-04 16:12:20 L'injection de CO2 dans les nappes de pétrole, qui permettrait d'extraire davantage de brut d'un gisement mais aussi de réduire les rejets de gaz à effet de serre, [b]est une solution pour le moment trop risquée et trop coûteuse, conclut une étude publiée mardi à Oslo.[/b]
"A l'heure actuelle, l'injection de CO2 ne paraît pas être une alternative commerciale (viable) pour accroître le taux de récupération de pétrole" pour les compagnies pétrolières implantées sur le socle norvégien, affirme le rapport réalisé par la Direction norvégienne du pétrole.
Testée notamment sur la plateforme offshore Sleipner en mer du Nord, l'injection de dioxyde de carbone (CO2) dans les nappes d'hydrocarbures sous-marines permet en principe d'en expulser davantage de pétrole.
La méthode permet en même temps de limiter les émissions de gaz à effet de serre, une solution a priori attrayante pour la Norvège, troisième exportateur mondial de pétrole, signataire du protocole de Kyoto pour la limitation de tels rejets.
"L'injection de CO2 est techniquement faisable et le potentiel d'une amélioration du taux de récupération est palpable", soulignent les auteurs de l'étude qui ont examiné 20 plateformes pétrolières norvégiennes sur lesquelles la méthode permettrait d'extraire au total entre 150 et 300 millions de mètres cubes supplémentaires d'or noir.
[b]"Mais les coûts de mise en place d'une chaîne d'approvisionnement pour l'injection de CO2 sont si élevés que d'autres méthodes visant à améliorer le taux de récupération s'avèrent plus intéressantes pour les compagnies à l'heure actuelle", [/b]expliquent-ils.
Le coût de production avec injection de CO2 reviendrait à entre 30 et 33 dollars par baril, soit un niveau "considérablement supérieur" au coût utilisé par les compagnies pétrolières pour leurs projections de rentabilité.
[b]La méthode requiert d'importants volumes de CO2 "au bon endroit au bon moment", d'onéreuses méthodes d'acheminement du dioxyde de carbone ainsi que des aménagements importants sur les plateformes[/b], font valoir les experts.
"En Norvège, seules quelques sources (telles que des centrales électriques au gaz en projet, ndlr) sont d'une taille suffisante pour approvisionner le socle norvégien en CO2", ajoutent-ils.
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Confronté à l'amenuisement des réserves de pétrole en mer du Nord, le gouvernement norvégien s'est fixé comme objectif de faire passer de 46% à 50% le taux de récupération sur le socle national.[/b]
"Une amélioration du taux de récupération figure parmi mes priorités et je suis positive à l'égard des projets rentables qui contribueraient à optimiser l'exploitation des réserves de pétrole", a affirmé la ministre du Pétrole et de l'Energie Thorhild Widvey.
Mme Widvey a précisé que le gouvernement présenterait des mesures en ce sens dans la loi de Finances 2006.