Naissance du projet Olduvai - forum survivaliste francophone

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Re: Naissance du projet Olduvai - forum survivaliste francophone

par phyvette » 06 nov. 2017, 16:48

Pas sûr, mais le nom de domaine a était payé, tout est rentré dans l'ordre.

Re: Naissance du projet Olduvai - forum survivaliste francophone

par energy_isere » 06 nov. 2017, 16:38

phyvette a écrit :
05 nov. 2017, 14:24
Le-projet-olduvai.com

Ce nom de domaine a expiré et est en attente de renouvellement ou suppression.
http://www.le-projet-olduvai.com/search ... d=newposts
Ils sont retournés dans la société de consommation ?

Re: Naissance du projet Olduvai - forum survivaliste francophone

par phyvette » 05 nov. 2017, 14:24

Le-projet-olduvai.com

Ce nom de domaine a expiré et est en attente de renouvellement ou suppression.
http://www.le-projet-olduvai.com/search ... d=newposts

Re: Naissance du projet Olduvai - forum survivaliste francop

par matthieu25 » 11 déc. 2011, 23:00

Sur la 6, il y a des survivalistes en pleine action...

par lo-tech29 » 15 févr. 2007, 12:20

salut,

amha survivalisme et decroissance sont les deux aspects indissociables d'une meme perception du contexte et d'une meme attitude. ça me parait bizarre de les mettre en opposition.

pour ma part comprend le point de vue des deux partis sans avoir l'impression de faire le grand ecart: il serait insensé d'anticiper une situation sans s'y preparer un tant soit peu, et parfaitement innacceptable d'avoir conscience d'un probleme sans partager ses inquietudes avec son voisin et trouver des solutions a plusieurs.

( et honnetment je ne crois pas que les survivalistes passent leur temps uniquement a polir leur bazookas, ni que les decroissants vivent sans quelques paquets de riz d'avance ;) )

le collectif et le personnel sont, au fond, plus imbriqués qu'antinomiques:
-l'union fait la force (donc qui veut etre fort individuellement cherche a s'unir aux autres)
-mais pour aller vers les autres il faut etre vivants et libres (donc qui se soucie du social doit se donner les moyens d'une autonomie personnelle)

:smt109

par bela59 » 16 janv. 2007, 15:01

OK, merci du conseil !

par Alter Egaux » 15 janv. 2007, 15:35

transhuman a écrit :C'est une histoire publiée dans l'un des receuils de nouvelles de SF du livre de poche "Histoires galactiques", "Histoires extra terrestres ou "histoire de fin du monde"...
...C'est l"un des trois mais je ne sait plus lequels !
Tu es très fort, transhuman !
J'avais complètement oublié l'origine de cette histoire. Merci !
transhuman a écrit :( pff...ca m'rajeunit pas ! )...
N'est ce pas. ;)
transhuman a écrit :C'est à faire apprendre par coeur à tous les racistes et les extrémistes...
Effectivement. ses nouvelles m'avaient alors touchées, car universelles.

Je ne sais pas si nous irons un jour physiquement hors de notre système solaire, (PO et RC, aie aie aie) mais l'écriture nous aura au moins permis d'y aller par l'imagination.

par transhuman » 14 janv. 2007, 22:23

C'est une histoire publiée dans l'un des receuils de nouvelles de SF du livre de poche "Histoires galactiques", "Histoires extra terrestres ou "histoire de fin du monde"...
...C'est l"un des trois mais je ne sait plus lequels !

P.S : Dans cette collection lisez "cher Démon" c'est fabuleux... Je n'est rien lu d'aussi bien en nouvelle depuis "espoir oblige" dans la bibliothèque verte ( pff...ca m'rajeunit pas ! )...

C'est à faire apprendre par coeur à tous les racistes et les extrémistes...

par bela59 » 25 déc. 2006, 15:19

Alter Egaux a écrit : J'ai lu des romans d'anticipations.
L'un m'a particulièrement impressionné, scénario qui devrait plaire à Nico.
De mémoire :

Il décrit une planète terre sans vie, mais intact, visitée par des extra terrestres impérialistes. Mais avant de vouloir coloniser la planète terre, ils sont obliger de diagnostiquer le pourquoi de la fin de l'humanité sur terre.
Et pour cela, ils ont par hasard quelques découvertes scientifiques (une machine à régénérer à partir de l'ADN, la technologie de l'hyper espace, et une machine à régénérer la mémoire, mais le sujet n'est pas là).

Bref, il décide de faire revivre, à partir d'un musée un échantillon d'humains soigneusement choisi. Le premier est un pharaon, qui après s'être prosterné devant les extraterrestres, est éliminé.
Le second, d'une période plus récente, est d'une intelligence vive, mais n'apparemment sans aide sur l'extinction de la race humaine (un roi probablement).
Le troisième, bien plus récent, développe des capacités surprenantes (adaptabilité immédiate, etc...). Il répond calmement à leur interrogation sans pour autant répondre à leur attente, mais se montre curieux : "pourquoi envahissez vous la Terre?" Réponse : "nous sommes trop nombreux sur notre planète, et nous colonisons donc les planètes vivables des autres systèmes". Mais la réponse les surprend, car en contradiction avec leur fonctionnement de pensée : "limité votre reproduction !". Il est éliminé, comme ses pères.
Et ils décident, après un long débat houleux car dangereux à vue de leurs niveaux scientifiques dû à un certain hasard, de faire revivre la dernière génération : l'humain, dès sa résurrection, disparaît.
Les extraterrestres, effrayés, remontent dans leur vaisseau et balance une plâtré de bombes à neutrons, mais qui n'explosent pas.
Acculé, les extraterrestres décident de se suicider en verrouillant les commandes de leurs vaisseaux sur le soleil, préservant les fameuses découvertes listés plus haut.
Avant d'être à la limite vitale du soleil, la salle regroupant les 3 fameuses inventions scientifiques est visitée, mettant tous les systèmes en alerte.
Les extraterrestres, avant de se perdre dans le soleil, voient s'afficher sur leur écrans un message de remerciement du premier humain d'un longue lignée : "merci pour vos découvertes, qui malgré notre niveau d'intelligence, nous étions étonnamment passé à coté de ces découvertes scientifiques fondamentales, dû il me semble, au hasard des découvertes scientifiques d’une longue civilisation. A propos, nous avions disparu uniquement parce que notre système solaire a été soumis à des rayons cosmiques mortels. Et sans pouvoir nous échapper assez loin, nous avons subi debout cette mort certaine".
Fin ou début, c'est selon.
Et c'est quoi ce bouquin, si tu t'en souviens ? :-D

par Alter Egaux » 21 déc. 2006, 20:40

kraveunn a écrit :Comment se vêtir, se déplacer en véhicule, se nourrir, etc. sans que qui que se soit ne soit exploité ou grugé quelque part ou qu’il ne soit porté au moins un peu atteinte à l’environnement ? Comment vivre sans participer à tout cela ?
Même les militants les plus endurcis ne peuvent pas assurer qu’ils ne collaborent pas au moins un peu (bien qu’involontairement) à la marchandisation du monde.
C'est effectivement la bivalence entre choix individuel et choix collectif, résumé par ceci :
Si l'histoire nous juge sévèrement, nous qui vivons dans les pays riches, ce ne sera pas pour nos choix de consommation individuels, mais pour ne pas avoir combattu les structures de domination et les rapports de pouvoir qui fixent le contexte de ces choix.
Justin Podur, "Consumption, complicity and SUVs"
kraveunn a écrit :Je voudrais toutefois revenir sur la taxe Tobin, cheval de Troie d’ATTAC. Peut-être est-ce une stratégie pertinente, toutefois si elle l’est vraiment, penses tu que le capitalisme va se laisser tranquillement « parasiter » de la sorte ? Le croit tu assez naïf pour se laisser saborder en toute connaissance de cause ? Que croit tu qui puisse l’obliger à adopter une mesure qui signifierait sa perte ?
Il a plusieurs choix :
- accepter si les citoyens atteignent une masse critique, comme ils l'ont accepté dans le passé (meilleur rapport entre distribution du capital/travail)
- accepter mais trouver une contre mesure (autre circuit de blanchiment d'argent)
- refuser (dans ce cas là, le choix serait à mon avis non républicain, ce qui a déjà eu lieu dans le passé aussi : voir les comportements des multinationales pendant le nazisme).

Lorsque je vois pointer un eugénisme masqué, comme dans les années 30, avec une poussée très forte des nationalistes, on a de quoi être pessimiste.
Ceci dit, le niveau sociétal des citoyens est différent, grâce en partie à Internet. La résistance sera forte.

par kraveunn » 21 déc. 2006, 19:17

Salut

Alter egaux a écrit :
"nous sommes nous-mêmes (pour certains corvéables) malléables et manipulables à merci".
Penses aussi que nous, occidentaux, avons le choix. Nous validons ses politiques, et pire, nous fermons les yeux sur les dérives. Et maintenant que nous nous sentons acculés par ce système pervers que nous avons nous même créer (délocalisation, désindustrialisation, licenciement boursier, limites des ressources, réchauffement planétaire, etc...), qu'alors nous choisir comme destin ?


Il y a du vrai dans ce que tu dits ; nous sommes effectivement en partie responsables de cet état de fait. Si nous changions tous de comportements et d’attentes, il est probable que les décideurs politiques et économiques essaieraient de s’adapter un tant soit peu.
Toutefois, je pense aussi que nous n’avons plus qu’un champ d’action très limité. Le citoyen lambda n’a plus aujourd’hui beaucoup d’emprise sur sa vie même, ni sur son propre mode de vie.
L’ampleur de la rupture nécessaire au refus profond du modèle marchand, l’étendue des efforts à fournir pour parvenir à vivre sans trop contribuer en permanence à l’exploitation de son prochain, au pillage et au saccage des sociétés humaines et de leur environnement, est devenu un acte presque héroïque et irréalisable.
Comment se vêtir, se déplacer en véhicule, se nourrir, etc. sans que qui que se soit ne soit exploité ou grugé quelque part ou qu’il ne soit porté au moins un peu atteinte à l’environnement ? Comment vivre sans participer à tout cela ?
Même les militants les plus endurcis ne peuvent pas assurer qu’ils ne collaborent pas au moins un peu (bien qu’involontairement) à la marchandisation du monde.


kraveunn a écrit:
Quel est le véritable pouvoir local des groupes locaux ?
Alter Egaux à écrit :
Difficle à dire, car c'est un contre pouvoir dilluer, mais qui à une vraie force de frappe lorsqu'ils se concentrent.
Cette alternative à en effet le mérite d’exister. ;-)

Je voudrais toutefois revenir sur la taxe Tobin, cheval de Troie d’ATTAC. Peut-être est-ce une stratégie pertinente, toutefois si elle l’est vraiment, penses tu que le capitalisme va se laisser tranquillement « parasiter » de la sorte ? Le croit tu assez naïf pour se laisser saborder en toute connaissance de cause ? Que croit tu qui puisse l’obliger à adopter une mesure qui signifierait sa perte ?

par Alter Egaux » 20 déc. 2006, 12:49

kraveunn a écrit :J’ai pourtant bien souligné que c’était une comparaison, non une assimilation . Ce que je voulais dire, c’est que le capitalisme est clairement totalitaire et cela non par l’usage (comme par l’accoutumé) de la force brute, mais par l’omniprésence et l’omnipotence de son idéologie mercantile et matérialiste (pub, désinformation, médias, croissance sans limite, pouvoir d’achat, développement durable, etc.) ; nous sommes nous-mêmes (pour certains corvéanles) malléables et manipulables à merci.
Le capitalisme est un totalitarisme qui ne dit pas son nom (quel totalitarisme le ferait de toute façon ?) ; pire, c’est un totalitarisme qui s’enrobe du sucre de la vertu. Le capitalisme travail son image et travestit la réalité ; la vérité est qu’il est dangereux. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une civilisation est en passe de se mondialiser, d’imposer son mode de vie et ses croyance (économisme et scientisme) à l’humanité tout entière ; pire, pour la première fois, un empire globalisé est entrain remettre en question notre humanité même, notre survie en tant qu’espèce et la survie même d’une très grande partie de l’écosystème. Si ça s’est pas totalitaire et dangereux, je ne sais pas alors comment ça s’appel.
Effectivement, le constat est clair et tu as malheureusement raison. Le néo libéralisme a en plus convertie les occidentaux comme une religion peut le faire, et à réussi à utiliser les institutions internationals créer pour une meilleure équité et à les détourner de leur buts initiales (FMI, BM, OMC, CE, ...). Elles sont devenues le bras armé du capitalisme financiarisé. Certains pays résistent...

Juste une remarque : "nous sommes nous-mêmes (pour certains corvéables) malléables et manipulables à merci".
Penses aussi que nous, occidentaux, avons le choix. Nous validons ses politiques, et pire, nous fermons les yeux sur les dérives. Et maintenant que nous nous sentons acculés par ce système pervers que nous avons nous même créer (délocalisation, désindustrialisation, licenciement boursier, limites des ressources, réchauffement planétaire, etc...), qu'alors nous choisir comme destin ?
kraveunn a écrit :Quel est le véritable pouvoir local des groupes locaux ?
Difficle à dire, car c'est un contre pouvoir dilluer, mais qui à une vraie force de frappe lorsqu'ils se concentrent. Ex : les "comités du 29 mai" étaient principalement à l'initiative d'ATTAC (grand nombre d'adhérent), modéré et piloté par eux. Le résultat politique est sans appel (Non à 55% environ, malgré les partis et les médias). Autre Ex : les campagnes AGCS. Un très grand nombre de villes, régions, communes se sont mises symboliquement hors AGCS. Les sujets comme les paradis fiscaux avancent aussi. etc...
Pour les autres questions, comme ce serait hors sujet, le mieux est que tu prennes contact avec un groupe local. Ex : L'AMAP, si elle voit le jour sur ma commune, sera à l'initiative de militants ATTAC. Mais il est difficile de résumer l'incidence d'un groupe qui informe les citoyens. C'est comme si tu me demandais un audit sur le travail de l'éducation national en France, sur le niveau sociétal des enfants sortant du lycée. Pas facile en quelques lignes. De plus, il faut voir sur le local, les actions au cas par cas. Comme chaque groupes locaux choisissent des thèmes de prédilection suivant l’intérêt des militants et la géographie du territoire, aucun groupe ne se ressemblent.
Cependant, il ne faut pas se leurrer : un gouvernement et des élus libéraux ou socio libéraux détruit les effets des contre pouvoirs, nationalement et localement. Un élu peut se revendiquer Hors AGCS et participer à la destruction des postes sur sa commune (toute étiquette politique confondue).

par kraveunn » 20 déc. 2006, 11:43

******** a écrit:
Les limites du survivalisme ne sont fixées que par la seule capacité des savoirs et des techniques qu’il véhicule, à répondre à une situation donnée (en fait, par les moyens et savoirs qu’il met à la disposition des hommes)..
Alter Egaux a écrit :
Sauf que si le survivalisme ne revient qu'à l'énumération de techniques et de savoirs (ce qui est déjà pas mal), ce mouvement se base sur une réflexion incomplète, d'un point de vue sociétal. Ce serait une boite à outil, mais vide de sens pour l'humanité, sans vue globale.
Le projet peut respecter des règles démocratiques, républicaines, humanistes, mais sans concept le définissant et, contrairement à la décroissance, le capitalisme ou le socialisme, sans caractéristique particulière.
D’accord avec toi, mais sa vocation n’est pas sociétale ; cette tache est dévolue à la population civile. Le survivalisme a une vocation universelle ; il est intemporel et se moque des systèmes dans lesquels il évolue. Le survivalisme est une doctrine, pas une idéologie et en se sens il n’a pas matière à vouloir transformer ou transcender la société ; il est intégré à la culture et en ce sens, n’est qu’une partie d’elle-même, pas un tout.
En résumé, considère le survivalisme comme une fraction de la société, un élément par mis d’autres éléments qui constituent la société ; en bref, un « outil ».


******** a écrit:
On ne peut pas composer avec « l’ogre » capitaliste, c’est un système et une idéologie « extrémiste » et « totalitaire ». Pardonnes moi la comparaison, mais on ne compose pas avec le fascisme ; pas plus que l’on n’essai de le « domestiquer », de le « réformer » ou d’en faire un fascisme « à visage humain ».
Alter Egaux a écrit :
Le fascisme n'est pas le capitalisme et inversement. La tendance actuelle à l'ultracapitalisme (néolibéralisme) a effectivement une tendance à avoir une préférence pour des pays totalitaires, où les "esclaves" sont malléables à merci.
J’ai pourtant bien souligné que c’était une comparaison, non une assimilation ;-) . Ce que je voulais dire, c’est que le capitalisme est clairement totalitaire et cela non par l’usage (comme par l’accoutumé) de la force brute, mais par l’omniprésence et l’omnipotence de son idéologie mercantile et matérialiste (pub, désinformation, médias, croissance sans limite, pouvoir d’achat, développement durable, etc.) ; nous sommes nous-mêmes (pour certains corvéanles) malléables et manipulables à merci.
Le capitalisme est un totalitarisme qui ne dit pas son nom (quel totalitarisme le ferait de toute façon ?) ; pire, c’est un totalitarisme qui s’enrobe du sucre de la vertu. Le capitalisme travail son image et travestit la réalité ; la vérité est qu’il est dangereux. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une civilisation est en passe de se mondialiser, d’imposer son mode de vie et ses croyance (économisme et scientisme) à l’humanité tout entière ; pire, pour la première fois, un empire globalisé est entrain remettre en question notre humanité même, notre survie en tant qu’espèce et la survie même d’une très grande partie de l’écosystème. Si ça s’est pas totalitaire et dangereux, je ne sais pas alors comment ça s’appel.

******** a écrit:
L’une des grandes critiques que je forme à propos d’ATTAC est son manque de démocratie participative ;
Alter Egaux a écrit :
C'est parce que tu n'as jamais fait parti d'un groupe local : totale indépendance par rapport au comité national (qui communique) et au conseil scientifique (qui fait les argumentaires : boites à outils). Les groupes locaux sont très autonomes, et ciblent le local suivant leur environnement et leur centre d'intérêt.
Quel est le véritable pouvoir local des groupes locaux ? Quelles alternatives concrètes bâtissent-elles ? Quel est leur rôle auprès de la société civile ? Comment sont-ils représentés au sein de la direction d’ATTAC ? Qu’ont-elles concrètement fait avancer au sein d’ATTAC et au sein de la société ?

Alter Egaux a écrit :
Petite remarque : l'esclavagisme a existé sans l'occident et sans la colonisation. Il a toujours existé, dès que les hommes ont fait de petits et de grands projets.
Tout à fait d’accord, seulement, l’Occident fut la première à le faire à l’échelle « industrielle » ; question de moyens techniques bien sure.

Alter Egaux a écrit :
L'acte militant peut aussi rejoindre "l'acte de consommer" autrement : une AMAP par exemple.
Geispe a écrit :
euh co-produire, pour moi c'est faire du maraîchage et produire ce dont on a besoin. Et il me semble que ce n'est pas la règle dans les amap, non ? il y en a un qui bosse et les autres achètent et se font livrer grâce à leurs sous, non ? mais peut-être que je me trompe ?
Le but originel de l’AMAP est de soutenir un petit paysan et de l’aider à s’en sortir ; la démarche est donc militante (c’est un peu du parrainage en quelque sorte). Le but premier n’est donc pas de consommer, mais de promouvoir, à travers son acte d’achat (nécessaire=manger) la perpétuation d’une agriculture respectueuse de la terre, de l’acheteur et du producteur (salaire correcte, santé préservée par le non emploi de produits chimiques).

Après, bien sure, il y a un rapport un qui bosse dure et les autres qui avec leur thunes mangent correctement. Il y a bien des bobos friqués qui profitent allègrement du système pour préserver avant toute chose leur petite santé, mais il y a aussi de vrais militants qui se serrent la ceinture pour préserver non seulement leur santé, mais aussi la planète et l’agriculture traditionnelle. Seulement, on en est là, l’agriculture à papa (traditionnelle) coûte cher en temps et en énergie de travail et en se sens, elle est condamnée par le système productiviste (loi de l’évolution des espèces ; les plus faibles disparaissent) à disparaitre.

Produire traditionnellement, de nos jours, ce n’est pas une bonne affaire et c’est dur ; mais c’est aussi un acte de résistance et une manière de préserver le savoir et les techniques de base.

par Alter Egaux » 18 déc. 2006, 17:53

ktche a écrit :Peut-être que les guillemets que tu emploies sont là pour introduire cette nuance, mais en tant que membre d'une AMAP confronté aux demandes d'adhésion qui ne prennent pas en compte ce principe fondamental, je ne peux que le rappeler explicitement.
Tout a fait. Les guillemets étaient bien entendu pour lever une petite alerte sur la notion de "consommation".
Un AMAP est, comme tu le dis, c'est un engagement de co-production. Membre actif de sa propre décroissance vers une recherche des circuits courts, en retisant des liens qui sont aujourd'hui "occupés" par d'autres. D'autant plus que la France a produit des monstres comme Carrefour and Co (voir Jacquiau). Mais tu as parfaitement défini la notion d'AMAP, pas grand chose à rajouter.

par Geispe » 18 déc. 2006, 17:46

c'est un engagement de co-production !
euh co-produire, pour moi c'est faire du maraîchage et produire ce dont on a besoin. Et il me semble que ce n'est pas la règle dans les amap, non ? il y en a un qui bosse et les autres achètent et se font livrer grâce à leurs sous, non ? mais peut-être que je me trompe ?

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