Incinération et récupération d' énergie

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Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 23 juin 2019, 09:51

Près de Paris, bataille contre la reconstruction du plus grand incinérateur d'Europe

AFP•23/06/2019

Début juin, dans un énième rebondissement, la préfecture du Val-de-Marne a annoncé saisir la justice pour demander l'annulation d'un scrutin organisé par la mairie, qui prend la forme de la question suivante : "Êtes-vous pour ou contre le projet de reconstruction du centre de traitement de déchets ?"

La contre-attaque du maire PCF de la ville, Philippe Bouyssou, a été immédiate. L'édile a, à son tour, indiqué saisir la justice en urgence pour demander le maintien du scrutin, prévu le 29 juin.

"Cette consultation est une action symbolique pour donner la parole aux habitants", explique l'édile à l'AFP, qualifiant la décision du préfet d'"inacceptable".

Porté par le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Syctom), qui regroupe 84 communes d'Ile-de-France, ce projet, dont le coût avoisine les 2 milliards d'euros, comporte deux volets: la reconstruction d'une usine d'incinération, dont l'actuelle, construite en 1969, arrive en fin de vie, et la création d'une usine de valorisation énergétique (UVE), projet encore en gestation.
........
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b274c6beaa

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 27 avr. 2019, 22:40

Des déchets alimentent Perpignan en électricité et en chaleur

Le 23 mai 2018

L'usine de Calce, qui produit de l'électricité grâce aux déchets, s'est dotée d'un outil supplémentaire de valorisation : celle de la « chaleur fatale », issue de l'unité de traitement. Acheminée par un réseau de 15 km, cette chaleur sert à des activités industrielles, à des écoles et au centre hospitalier, qui l'utilise également pour produire du froid.

Depuis 2003, à une dizaine de kilomètres de Perpignan, l'usine de valorisation des déchets de Calce fournit au réseau EDF 100.000 MWh par an. Les déchets ménagers non recyclables sont acheminés vers l'installation de combustion, unité qui produira de l'électricité et de la chaleur. Les déchets de collectes sélectives sont, eux, destinés au centre de tri pour valorisation matière.

L'écopôle de Calce, construit et exploité par Tiru, filiale de Dalkia, pour le compte du Sydetom66 (Syndicat départemental de transport, de traitement et de valorisation des ordures ménagères des Pyrénées-Orientales) réunit sur un même site l'Unité de Valorisation Énergétique des déchets (UVE) et un centre de tri de la collecte sélective.

L'UVE traite chaque année 240.000 tonnes de déchets ménagers et industriels, dont 3.000 tonnes de déchets médicaux. Depuis 2017, le centre de tri reçoit 30.000 tonnes d'emballages venues de la collecte sélective, avec des spécifications répondant aux règles de Citéo.

La chaleur transportée sur quinze kilomètres.

Avec ces 240.000 tonnes par an, l'Unité de Valorisation Énergétique veut aller plus loin et valoriser ce que l'on appelle la « chaleur fatale », c'est-à-dire la chaleur irrémédiablement produite par la combustion des déchets. Tiru a modernisé l'installation de Calce pour récupérer cette chaleur, envoyée dans une conduite d'eau. Portée à plus de 100 °C, elle chemine via un réseau de transport de 11 km construit par le Sydetom66, traversant plusieurs communes. Elle termine sa route à Torremila, dans un échangeur de chaleur. La chaleur est ainsi transférée au réseau de distribution, dont l'eau à 97 °C parcourra 4 kilomètres en zone urbaine.

Ce réseau secondaire, construit et géré par Dalkia, filiale du groupe EDF, transmet directement la chaleur à des installations industrielles, dont un chocolatier, une clinique, des écoles, un centre aquatique et le Centre hospitalier de Perpignan. Ce dernier l'utilise pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire, mais également pour la production de froid. Il est possible, en effet, de réaliser cette opération dans un groupe à absorption, qui exploite une variation de pression, plus précisément une brusque baisse, puisque la détente d'un gaz en réduit la température.

Avec cette utilisation de la chaleur fatale à la source, l'unité de valorisation de l'écopôle de Calce atteint 90 % d'énergie renouvelable de récupération. Elle est aussi une source de revenus, réduisant d'autant le prix de revient du traitement des déchets.
https://www.futura-sciences.com/planete ... eur-71333/

Re: Incinération et récupération d' énergie

par mobar » 11 oct. 2018, 13:50

La bonne question : est ce que les arrosages d'élus ont été plus discrets que ceux de l'incinérateur d'Issy les Moulineaux?

D'après Déchets Infos de cette semaine :
Isséane, un soupçon de corruption invérifiable ?
L’ancien directeur d’Inova France aurait versé de l’argent à un « lobbyiste » dans le cadre de la construction de l’incinérateur d’Issy-les-Moulineaux.

Mais les nouvelles règles sur la prescription en vigueur depuis février 2017 pourraient empêcher toute enquête judiciaire.
Y a-t-il eu des manœuvres de corruption au début des années 2000 dans un ou plusieurs marchés concernant la construction de l’incinérateur Isséane, situé à Issy-lesMoulineaux (Hauts-de-Seine) et appartenant au Syctom ? A en croire un document et certains propos prononcés dans un procès belge, oui. Mais on peut craindre qu’on n’en aura jamais le cœur net, en tout cas sur le plan judiciaire.

C’est un article publié le 23 janvier dernier sur le site Internet de la RTBF qui a évoqué la chose la première fois(voir l’article). Un procès se
tenait à Liège sur une affaire de corruption mettant en causela société Von Roll Inova et quelques personnalités belges, soupçonnées d’avoir touché des pots-de-vins dans le cadre de marchés concernant l’incinérateur d’Intradel, le syndicat liégeois de traitement des déchets ménagers. Lors d’une audience, le 18 décembre 2017, l’ancien patron de Von Roll Inova, Klaus Zink, a indiqué à la barre avoir retrouvé dans ses affaires une lettre de Philipe Leroy, ancien directeur général d’Inova France, datant de 2008 et dans laquelle il faisait le décompte des sommes versées pour des opérations de « lobbying » (le terme utilisé à l’époque par Inova pour désigner la corruption, d’élus notamment, selon notre confrère belge Incidences qui a consacré plusieurs articles fouillés à cette affaire)(1). Cette lettre a été évoquée lors d’une nouvelle audience le 23 janvier
dernier. Selon le récit fait par Michel Gretry, journaliste à la RTBF, présent à l’audience, « au fil des débats, il apparaît que “l’enveloppe liégeoise”, l’argent mis à disposition du directeur général d’Inova pour décrocher le contrat Intradel, a été utilisée, au moins partiellement, pour le financement occulte d’un incinérateur en région parisienne », celui d’Issy-les-Moulineaux.

Re: Incinération et récupération d' énergie

par energy_isere » 05 oct. 2018, 15:17

Une nouvelle usine de traitement des déchets sera construite à Ivry-sur-Seine par le Syctom

PATRICK DÉSAVIE Usine Nouvelle le 05/10/2018

Le Syctom, agence métropolitaine des déchets ménagers en Île-de-France, va construire à Ivry-sur-Seine (Val de Marne) une nouvelle Unité de valorisation énergétique qui sera en service en 2023. L'investissement est estimé à 500 millions d’euros.

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Le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Syctom) qui traite les déchets ménagers dans la métropole du Grand Paris vient d’obtenir le permis de construire pour la construction d’une nouvelle Unité de valorisation énergétique (UVE) à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Cette réalisation se substituera en 2023 à l’actuelle usine d’incinération des ordures ménagères dont la durée de vie ne peut être prolongée. Le coût de l’opération est estimé à 500 millions d’euros indique un porte-parole du syndicat : 70 millions d'euros pour les études, 410 millions d'euros pour la construction et 20 millions d'euros pour la démolition de l’ancien site d’incinération.

Controversé, le projet a obtenu fin août le feu vert de la commission d’enquête. La commission d’enquête a considéré que tout devait être mis en œuvre pour éviter de recourir à la mise en décharge des ordures ménagères, précise en substance, le Syctom. Cet avis favorable est toutefois accompagné de plusieurs recommandations que le Syctom s’est engagé à suivre dans la poursuite de son projet.

"Ce permis de construire s’accompagne du permis de démolir de l’usine actuelle Celle-ci ne sera déconstruite qu’une fois la nouvelle unité en activité afin de garantir la continuité du service public de traitement des déchets ménagers", détaille un communiqué du syndicat.

Unité de valorisation organique à venir

La nouvelle UVE traitera chaque année 350 000 t d’ordures ménagères soit un peu moins de la moitié de la capacité de l’actuelle installation (730 000 tonnes). Mais elle ne constituera que la première étape de la transformation du centre de valorisation des déchets Ivry-Paris XIII laquelle prévoit la construction d’une Unité de valorisation organique (UVO), complémentaire de l’UVE, et dont la mise en service industriel est programmée pour 2027.

Pour l’ensemble de son projet, le Syctom a signé en 2015 un contrat de conception-construction-exploitation avec le Groupement IP 13, conduit par Suez Environnement et pour un montant 1,8 milliard d’euros sur 23 ans.

Le Syctom collecte et traite les déchets ménagers de 5,8 millions de Franciliens de 85 communes dont Paris.
https://www.usinenouvelle.com/article/u ... om.N751334

Re: Re:

par energy_isere » 21 mai 2018, 11:54

Déchets : à Saint-Ouen, le pari d'un incinérateur plus acceptable pour les habitants

Par Giulietta Gamberini LaTribune 18/05/2018

La transformation de la "zone d'aménagement concerté" dite des "Docks" exige une rénovation du centre de valorisation énergétique, construit en 1990 dans un quartier à l'époque industriel. Le travaux, qui viennent d'être lancés, coûteront 200 millions d'euros et s'achèveront en 2021.

Les fumées blanches rejetées par la haute cheminée n'ont jamais plu aux résident de la ville. Mais en 1990, lorsque le centre d'incinération des déchets du Syctom à Saint-Ouen a été construit, peu d'habitations existaient à proximité. Situé à l'Ouest de la municipalité, il était essentiellement entouré d'installations voire de friches industrielles.

Le lancement en 2007 d'un projet de rénovation du quartier, incarné par la création d'une "zone d'aménagement concerté" (ZAC) dite des "Docks", change complètement le paysage. La construction d'un éco-quartier, incluant des écoles, des logements sociaux, des bureaux et un parc, rend notamment de moins en moins acceptable l'ancien aspect du centre de valorisation énergétique. Le Syctom, syndicat métropolitain en charge du traitement des déchets ménagers, propriétaire du site, a donc décidé de lancer un projet de modernisation et d'intégration urbaine, dont les travaux ont débuté jeudi 17 mai.

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Moins de fumée et 600 arbres
Le premier objectif de ce projet, dont le coût global dépasse les 200 millions d'euros, est bien sûr celui d'éliminer les fumées blanches. Bien que conformes à la réglementation européenne en vigueur, elles feront désormais l'objet d'un nouveau traitement dit "sec", afin de réduire les émissions de vapeur d'eau et de poussières, et d'en même temps, en récupérer la chaleur fatale. La performance énergétique du site pourrait ainsi croître de 17%.

Le deuxième enjeu en termes d'acceptabilité est l'intégration architecturale et paysagère du site. Ce volet a été confié au cabinet d'architectes Reichen et Robert & Associés, spécialisé dans la rénovation de bâtiments issus du patrimoine industriel, tels que la Cité du cinéma à Saint-Denis. L'"habillage" de l'usine de Saint-Ouen a dû tenir compte d'une contrainte spécifique, explique Bernard Reichen : pendant toute la durée des travaux, elle continuera de réceptionner, traiter et valoriser les déchets ménagers des habitants de Saint-Ouen et de 16 autres communes environnantes. Le projet prévoit 5.800 m² de végétalisation en pleine terre, 7.700 m² de toitures végétalisées et 600 arbres plantés, ainsi qu'une installation artistique inédite, "Pixels light", de l'artiste Miguel Chevalier, active de jour comme de nuit. Une rénovation esthétique qui profitera aux riverains, mais devrait aussi faire du site un lieu de tourisme industriel, espère Bernard Reichen.

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Enfin, la rénovation inclut un aspect strictement environnemental : une amélioration du traitement des effluents industriels, afin de réduire la consommation d'eau et les rejets liquides dans le réseau d'assainissement. Les accès à l'usine par voie terrestre et fluviale ont aussi été réorganisés.

Les trois chantiers seront portés simultanément, mais le Syctom assure avoir signé une charte visant à limiter les nuisances. Il promet qu'à l'issue, en 2021, l'Étoile Verte portera enfin bien son nom...
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 78903.html

Re: Re:

par energy_isere » 03 mai 2018, 20:03

Ca me concerne directement, puisque mes poubelles y vont :
160 millions d'euros pour moderniser le site d’Athanor près de Grenoble

VINCENT CHARBONNIER Usine Nouvelle le 03/05/2018

L'usine d'incinération d'Athanor va être entièrement reconstruite à La Tronche, près de Grenoble (Isère). 138 millions d'euros vont être investis dans la nouvelle usine et 22 millions d'euros dans la modernisation du centre de tri attenant.

L’usine d’incinération d’Athanor à La Tronche (Isère) va être reconstruite d’ici 2024. Cette nouvelle infrastructure ainsi que la modernisation du centre de tri nécessitera un investissement de 160 millions d’euros. Sept collectivités intercommunales du sud de l’Isère, qui regroupent 263 communes et 740 000 habitants, ont décidé de financer le renouvellement de cet équipement arrivé à saturation. Il s’agit de la métropole de Grenoble, du Pays Voironnais, des communautés de communes du Grésivaudan, de l’Oisans, de la Matheysine, du Trièves et de Saint-Marcellin Sud-Vercors.

138 millions d’euros vont être investis dans la nouvelle usine dont la capacité sera de 140 000 tonnes. Les trois lignes actuelles d’incinération (8 tonnes par heure) seront remplacées par deux lignes plus modernes (9 tonnes par heure). L’usine de La Tronche construite en 1972 est propriété de la métropole de Grenoble et gérée par la Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise via une délégation de service public. 177 340 tonnes ont été incinérées en 2017 alors que sa capacité est de 180 000 tonnes. La diminution des déchets incinérés par le nouvel équipement impliquera d’améliorer le tri et la revalorisation des déchets.

Parallèlement, le centre de tri d’Athanor va lui aussi être modernisé d’ici 2026. 22 millions d'euros vont être investis dans une nouvelle installation qui pourra traiter 55 000 tonnes par an à horizon 2030 pour les sept collectivités concernées. L’équipement actuel est géré par la Star (Société de tri d’Athanor), filiale du groupe Pizzorno Environnement. La communauté du Pays Voironnais qui a sa propre structure à La Buisse utilisera le centre de tri d’Athanor dans les prochaines années. Les sept collectivités se sont aussi engagées à développer le compostage.
https://www.usinenouvelle.com/article/1 ... le.N688769

Re: Re:

par energy_isere » 07 févr. 2018, 10:26

Déchets: Veolia renouvelé pour gérer un incinérateur à Rennes

AFP le 11/01/2018

Rennes Métropole a renouvelé le contrat de Veolia pour l'exploitation de son unité de valorisation énergétique des déchets pendant 3 ans et demi et un montant d'environ 35 millions d'euros, a annoncé le groupe jeudi.


L'énergie (électricité et chaleur) produite par l'incinération des déchets sur ce site permet d'alimenter le réseau de chaleur urbain, et l'équivalent de 20.000 foyers, dont l'hôpital Pontchaillou de Rennes, a détaillé Veolia dans un communiqué.

Construite en 1968, elle traite environ 144.000 tonnes de déchets par an.
http://www.lerevenu.com/breves/dechets- ... eur-rennes

Re: Re:

par energy_isere » 03 oct. 2016, 14:53

Veolia remporte un contrat de 240 millions €

Par Lefigaro.fr avec l'AFP

Mis à jour le 03/10/2016

Le groupe multinational français Veolia a remporté un contrat de 240 millions d'euros pour construire et exploiter pendant 25 ans dans l'Aube une unité de valorisation énergétique de déchets pour le Syndicat départemental d'élimination des déchets de l'Aube (Sdeda), a annoncé lundi Veolia.

Cette unité d'incinération pourra traiter 60.000 tonnes de déchets par an et devrait produire 41 gigawattheures (GWh) d'électricité et 60 GWh de chaleur, selon le communiqué de presse.
Selon Veolia, cela représente la consommation électrique de 50.000 habitants et la consommation de chaleur de 8.900 habitants.

L'énergie produite sera injectée dans le réseau de chaleur du Grand Troyes et utilisée par un industriel situé à proximité du site.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/1 ... llions.php

Re: Re:

par energy_isere » 02 mars 2016, 10:24

En relation avec ce post du 21 dec 2015 viewtopic.php?p=384142#p384142 sur le réseau de chaleur de Toulouse relié à l' incinérateur.
Les Unionais en visite à l'incinérateur du Mirail

le 22/02/2016 La Dépêche du Midi

Initiative de la commission environnement, et organisée par Decoset, syndicat propriétaire de l'incinérateur, cette visite était ouverte à tous les Unionais sensibles au devenir de leurs déchets. Elle s'est tenue vendredi, à la SETMI, l'incinérateur du Mirail.
Les visiteurs s'y sont rendus en covoiturage, bien évidemment, et ont suivi attentivement la présentation de Vincent Castaignède, le directeur de cette structure qui voit brûler chaque année plus de 279 000 tonnes de déchets. La plupart provient des communes de Toulouse Métropole. La chaleur dégagée permet de produire 170 000 mégawatts heure (MWh), destinés, via un réseau de chaleur urbain, à chauffer des logements. Elle permet également de produire plus de 45 000 MWh, dont une partie est revendue à EDF. Cette usine, en activité depuis 1968, se visite gratuitement toute l'année durant.

Pour vous inscrire à la prochaine session, rendez-vous sur le site www.uve-setmi.info.
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02 ... irail.html

Re: Re:

par energy_isere » 24 févr. 2016, 08:56

Nouveau four oscillant pour Tiru

Par H. Y., le 23 février 2016

Filiale d’EDF spécialisée dans l’incinération des déchets ménagers et la valorisation de la chaleur, Tiru lance une nouvelle technologie de four oscillant. Un process développé en interne afin d’augmenter le rendement énergétique de l’incinération des déchets.

"Ce nouveau four oscillant optimise la production énergétique par l’amélioration de la qualité de combustion, un entretien minimisé, un taux de disponibilité maximum et des niveaux d’émissions très faibles", explique Hervé Béa, expert nouvelles technologies du groupe Tiru. Fruit de la R&D interne au groupe, la technique du four oscillant a été créée il y a une trentaine d’années par Tiru. Cette technologie permet au four d’osciller à plus de 100° dans un sens puis dans l’autre afin d’assurer un meilleur brassage des déchets. Le nouveau brevet concerne l’amélioration de la technologie d’injection d’air dans le four. D’autre part, la nouvelle version permet d’éviter tout contact des flammes avec les pièces métalliques et donc de minimiser les coûts de maintenance. Cette nouvelle technologie a déjà été mise en place dans l’usine d’incinération d’Exeter, en Angleterre.
http://www.constructioncayola.com/envir ... r-tiru.php

en juillet 2011 on trouvait déjà :
L’unité de valorisation énergétique d’Exeter sera équipée d’un four oscillant, une exclusivité TIRU souligne le groupe français. Le four oscillant est garant d’une « grande qualité de combustion » grâce à sa cellule oscillante légèrement inclinée et garnie de béton réfractaire. Le fort brassage des déchets certifie un maintien total des gaz de combustion à haute température (> 850°C), ce qui permet une diminution des rejets et un meilleur recyclage des métaux et des mâchefers. Une fois en fonctionnement, l’unité de valorisation énergétique d’Exeter produira chaque année 21 000 MWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation électrique de 11 000 foyers souligne TIRU.

2e unité pour TIRU en Grande-Bretagne

Cette victoire permet à TIRU, constructeur-exploitant d’unités de valorisation énergétique, de voir la naissance de sa deuxième unité à four oscillant au Royaume-Uni souligne le communiqué. TIRU exploite en effet depuis 2004 l’unité de Grimsby dans le North East Lincolnshire, qui produit annuellement 18 300 MWh d’électricité soit la consommation hors chauffage d’environ 10 000 foyers.
http://www.enviro2b.com/2011/07/18/tiru ... -bretagne/

Re: Re:

par energy_isere » 21 févr. 2016, 12:57

La transformation des déchets ménagers en électricité

Par Emile Dumanoir - Article partenaire ERDF | 15/01/2016

En région parisienne, trois centres d'incinération valorisent les ordures ménagères en électricité. Reportage dans l'une de ces installations, située à Saint-Ouen (93).

Une centaine de camions dépose chaque jour, dans ce centre d'incinération, des tonnes de déchets ménagers non recyclables afin qu'ils soient brûlés.

Loïc Morel, Directeur valorisation, Syctom :

« De ce côté vous avez la fosse qui reçoit les ordures ménagères qui sont apportées sur ce site et depuis laquelle sont chargés trois fours d'incinération dans lesquels ont lieu la combustion des déchets ».
Une majorité de déchets est réduite en cendres. Quant aux autres résidus, les ferrailles et mâchefers, ils sont transportés vers des centres spécialisés pour être recyclés.

Les fours-chaudières qui incinèrent 600 000 tonnes de déchets par an produisent de la vapeur. Elle est ensuite transformée en énergie dont bénéficient environ 100 000 logements.

« On est juste au-dessus du groupe turbo-alternateur qui a pour mission de recevoir la vapeur produite par les chaudières et de la transformer en électricité. L'énergie contenue dans la vapeur met en rotation la turbine et à l'extrémité de la turbine se trouve un alternateur qui convertit cette énergie mécanique de rotation en électricité. »
indique Loïc Morel
Une partie de l'électricité produite est utilisée par le centre d'incinération pour ses installations techniques. Le surplus est revendu à Electricité De France. De la vapeur d'eau est également vendue à la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU). Une logique respectée depuis de nombreuses années notamment en Ile-de-France.

Christophe Maria, Syctom, Agence métropolitaine des déchets ménagers :

« La valorisation énergétique des déchets ménagers, on la redécouvre aujourd'hui parce qu'on essaie de trouver des moyens viables et propres dans nos villes denses. Sur Paris, il y a des installations historiques d'implantation des centres de traitement de déchets depuis le début du siècle dernier et presque quasi en même temps ces installations ont toujours été raccordées soit à EDF soit au réseau de chauffage urbain »

En France, sur les 14 millions de tonnes de déchets ménagers incinérés chaque année, 97% font l'objet d'une valorisation énergétique.
2 mn de vidéo : http://www.latribune.fr/entreprises-fin ... 43037.html

Re: Re:

par energy_isere » 21 juil. 2014, 14:11

Massy, Antony, Chilly : "chaleur locale et durable à un coût compétitif"

21 Juillet 2014 enerzine

Cofely Réseaux* et SITA** ont annoncé avoir remporté l'appel d'offres mené par le SIMACUR - Syndicat Intercommunal de Massy, Antony Hauts de Bièvre, Chilly-Mazarin - pour le chauffage et la valorisation des résidus ménagers.

D'une durée de 20 ans, cette délégation de service public répond aux enjeux économiques et environnementaux attendus par le Simacur afin de produire une chaleur locale et durable à un coût compétitif en pérennisant l'utilisation majoritaire d'énergies renouvelables et en modernisant le réseau.

Un bouquet énergétique composé majoritairement d'énergie de récupération

La chaleur sera dorénavant produite à partir de la valorisation énergétique de 87.000 tonnes annuelles de déchets ménagers pour couvrir 47% de la production d'énergie du territoire, contre 41% actuellement. Il faudra également ajouter du bois fin de vie à hauteur de 21% - en remplacement de la plaquette forestière actuelle-, ce qui se traduit par la mise en œuvre d'une filière de valorisation innovante.

Pour augmenter la part des énergies renouvelables et de récupération jusqu'à 68%, des travaux d'un montant de 12 millions d'euros s'étaleront jusqu'en 2015 pour aménager
les installations et notamment le process de manutention du nouveau combustible.

Optimisation des coûts et réduction de la facture des abonnés

Les évolutions proposées par Cofely Réseaux et SITA, permettront à la société Enoris créée spécifiquement pour cette délégation, de réduire de 10% environ la facture des abonnés du réseau et de 30% les coûts d'incinération des déchets ménagers résiduels pour le Simacur.

Un des plus grands réseaux de chaleur d'énergies renouvelables et de récupération de France

D'une longueur de 34 kilomètres, le réseau de chaleur alimente 25.000 équivalents logements. Un programme d'extension du réseau prévoit d'y ajouter 3 000 équivalents
logements pour fin d'année 2015.


* filiale de GDF SUEZ
** filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT
http://www.enerzine.com/14/17518+massy- ... itif+.html

Re: Re:

par energy_isere » 30 avr. 2014, 14:09

Incinérateur de Fos sur Mer : 355 698 tonnes de déchets en 2013

Fos-sur-Mer / Publié le Dimanche 20/04/2014

Six mois après l'incendie qui a détruit une partie de ses installations, le centre de traitement des déchets de Fos-sur-Mer s'occupe de nouveau de l'ensemble du tonnage produit par les 18 villes de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole. Selon un bilan que vient de réaliser la société espagnole qui est chargée de l'exploitation du site, seules les boues de la station d'épuration de Marseille ne sont pas encore prises en charge à Fos. Toutefois, la situation ne redeviendra totalement normale qu'après reconstruction des unités endommagées. À cet effet, une demande de permis de construire a été déposée le 23 décembre dernier.

Concernant les raisons de l'incendie, le mystère reste de mise. Seule certitude, comme l'avait révélé La Provence, la police travaille toujours sur la piste d'une origine humaine. "La cause de l'incendie a été jugée par l'expert mandaté par les assureurs comme non accidentelle", surenchérit le rapport récemment adressé par Urbaser à MPM. En revanche, ce rapport fournit des explications quant à un autre incendie de moindre envergure, survenu l'été dernier et qui alimentait les interrogations des enquêteurs : "La cause de l'enflammement provient vraisemblablement de la présence d'un déchet de type fusée de détresse ou pyrotechnique."

Au final, ce sont quelque 355 698 tonnes qui ont été traitées l'année dernière par Urbaser. En dehors de la période impactée par l'incendie de novembre, le sommet mensuel a été atteint en juillet (37 459 tonnes). À l'opposé, c'est en février que le centre de Fos a accueilli le moins de déchets, avec 28 866 tonnes. Sur ce total annuel, 310 201 tonnes ont été brûlées dans l'incinérateur, alors que les méthaniseurs n'ont absorbé que 31 677 tonnes.
http://www.laprovence.com/actu/leco-en- ... -2013.html

Re: Re:

par energy_isere » 30 avr. 2013, 12:51

A Londres ont voit grand
Londres : un méga contrat de valorisation des déchets

Un consortium** mené par SITA UK, filiale de Suez environnement, a annoncé lundi être entré en négociations exclusives avec la West London Waste Authority (WLWA), l'autorité publique en charge des quartiers ouest de Londres, pour un contrat de valorisation des déchets d'une valeur de 1 milliard d'euros et d'une durée de 25 ans.
............
lire ici http://www.enerzine.com/14/15688+londre ... hets+.html

Il s' agit d' un incinérateur.
Mais vous vous étres rendus compte que depuis des années ce mot est banni et remplacé par ''centre de valorisation énergétique''. :mrgreen:

Re: Re:

par energy_isere » 12 avr. 2013, 12:59

La ville de Toulon mise sur la valorisation de ses déchets

12 Avril 2013 enerzine

La ville de Toulon a octroyé au consortium Zéphire un contrat de délégation de service public d'une durée de 18 ans qui vise à moderniser l'usine d'incinération des déchets et à étendre le réseau de chaleur.

Depuis le 1er janvier 2013, la filiale commune entre Idex Environnement et Pizzorno Environnement a repris la gestion de l'Usine de Valorisation Energétique des déchets ménagers de l'Aire Toulonnaise à laquelle est rattaché le réseau de chaleur desservant le quartier de Beaucaire situé à Toulon. Aujourd'hui, au total, ce sont donc 245.000 tonnes de déchets - provenant de 523.000 habitants répartis sur 26 communes - qui sont incinérés chaque année.

Côté réseau de chaleur, la récupération de la vapeur produite par l'incinération des déchets permet de chauffer 1 800 équivalent logements. Avec l'aide de deux sous-stations d'échange, cette source d'énergie fournit en effet au quartier de Beaucaire 14 GWh thermiques par an. Parallèlement à cela, l'incinération des déchets permet de produire de l'électricité, soit 112 GWh/an. Cette production, qui correspond à la consommation d'une ville de 60.000 habitants, fait de cette l'usine le premier producteur indépendant d'électricité dans le département.

La société va par ailleurs de réaliser des investissements : "rénovation de l'ensemble des trois chaudières, basculement sur un traitement des fumées sec, traitement catalytique des oxydes d'azote, nouvelle turbine de 12 MW, extraction des non ferreux des mâchefers et broyage des refus mâchefers, schéma d'aménagement optimisé de l'extension du réseau, architecture valorisante."

Evalués à 86 millions d'euros, ces investissements sont répartis proportionnellement entre Idex et Pizzorno à hauteur de leur participation au sein de leur filiale commune Zéphire (49% par Idex et 51 % par Pizzorno).

Moderniser l'usine d'incinération

Il s'agira pour Zéphire d'apporter des améliorations significatives comme : "moins d'émission de bruit et d'odeur pour le voisinage, une température accrue du brûlage des déchets pour davantage de rentabilité, un stockage amélioré avec une fosse agrandie, un changement complet du traitement des fumées, des rejets d'oxyde d'azote inférieurs de 20 à 30 % aux normes autorisées ..."

En 2016, l'usine pourra absorber, sans rupture d'activité en période basse et sans détournement des déchets en décharge pendant la haute saison, un volume 285.000 tonnes de déchets par an. Ce seront alors 158 GWh d'électricité qui seront produit par an (contre 112 avant travaux).

L'extension du réseau de chaleur

Environ 10 millions d'euros d'investissement seront consacrés à l'extension du réseau de chaleur pour raccorder 4 établissements scolaires du quartier de Beaucaire et déployer le réseau jusqu'au quartier de Berthe situé à La Seyne sur Mer, soit 3200 équivalent logements supplémentaires.

Pour y parvenir, Zéphire mettra en place :

une extension de 7 km avec 28 sous-stations,
la construction d'une chaufferie d'appoint de 6 MW avec chaudières gaz à haut rendement (97%),
4 chaufferies de secours de 4 à 6 MW
un système d'ilotage normal/secours

Après 22 mois de travaux - fin des travaux prévue en septembre 2014, ce sera donc un total de 5.000 équivalent logements qui sera chauffé par le réseau de chaleur. Celui-ci produira alors 41 GWh thermiques par an (contre 14 GWh/an avant travaux) grâce à un bouquet énergétique composé à 90% d'énergies renouvelables provenant de la récupération de la vapeur produite par l'incinération des déchets.

* dont 4 ME de subvention obtenue de l'ADEME/FEDER
http://www.enerzine.com/14/15594+la-vil ... hets+.html

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