Efficacité énergétique dans l' industrie

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Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 22 sept. 2022, 22:24

Veolia veut couvrir la consommation d'énergie de ses services d'eau et de déchets en France d'ici cinq ans

AFPle 22 sept. 2022

Veolia a annoncé jeudi son intention de rendre autonomes en énergie ses services d'eau et de déchets en France, avec la mise en production sur 5 ans de plus de 2 térawattheures (TWh) d'énergie locale "pour couvrir intégralement l'équivalent de sa consommation actuelle".

Ce volume, qui sera "à 100% renouvelable", correspond à l'équivalent de la consommation de 430 000 foyers, explique l'entreprise. Cela passera notamment par la généralisation de la production de biogaz lié à la dégradation des déchets organiques et à la méthanisation des boues des stations d'épuration opérées par Veolia, la production de biocarburants à partir d'huiles alimentaires usagées, ainsi que la production d'électricité à partir de déchets non recyclables (biomasse, combustibles solides de récupération).

Veolia veut en outre installer des panneaux photovoltaïques sur tous ses sites le permettant.

Le géant des services à l'environnement, dirigé par Estelle Brachlianoff depuis juillet, avait lancé en mars un plan mondial pour réduire la consommation d'énergie de 5% et d'accroître la production d'énergie de 5% en deux ans.

Selon la directrice générale, l'entreprise en France "produit déjà l'équivalent des deux tiers de l'énergie qu'elle consomme. Elle accentuera cette dynamique, aux côtés des collectivités, pour rendre l'ensemble de nos services autonomes en énergie en 5 ans".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ans-220922

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 22 août 2022, 08:18

En Allemagne :
L’usine Solvay de Rheinberg a installé une centrale de cogénération biomasse de 90 MW

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 28 JUIN 2022

En 2021, le groupe Solvay a mis en service une centrale de cogénération à la biomasse sur son site de de Rheinberg en Allemagne. Le site produit de la soude et du bicarbonate de soude pour la fabrication du verre, des panneaux solaires, des détergents, de la levure chimique, de l’épuration des fumées, etc.

La décision en faveur de la biomasse a été prise sur trois critères principaux : les clients du groupe demandaient des produits décarbonés, les taxes sur le CO2 ne cessaient d’augmenter et le groupe souhaitait améliorer sa compétitivité.

Afin d’atteindre ces objectifs, Solvay Chemicals GmbH a choisi l’entreprise danois AET pour fournir la centrale biomasse avec une chaudière de 90 MWth (vapeur à 111 bar et 480°C) et une turbine à vapeur. La vapeur sert à produire de l’électricité verte et à la production de produits chimiques. Le combustible est constitué de déchets de bois collectés dans un rayon de 150 kilomètres.

Ce projet permet d’éliminer progressivement l’usage du charbon sur le site et contribuera à terme de réduire l’empreinte carbone de 190 000 tonnes de CO2/an, ainsi que d’autres émissions, telles que les oxydes de soufre et les oxydes d’azote.
https://www.bioenergie-promotion.fr/940 ... -de-90-mw/

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 22 juil. 2022, 12:22

EuroAPI investit 24 millions d’euros pour réduire les émissions de son usine pharmaceutique en Normandie

Le sous-traitant pharmaceutique EuroAPI, sorti du giron de Sanofi au printemps, va investir 24 millions d’euros sur son site de Saint-Aubin-Lès-Elbeuf, en Seine-Maritime, pour construire une chaufferie biomasse et réduire de 76% d’ici à 2026 les émissions de cette usine.

Julien Cottineau 21 Juillet 2022 Usine Nouvelle

Image
Le site de Saint-Aubin-Lès Elbeuf (Seine-Maritime) d'EuropAPI engage un investissement de 24 millions d'euros pour sa transition énergétique, tandis qu'un investissement de 80 millions d'euros est en cours pour un renforcement capacitaire.

Les travaux de construction doivent démarrer dans les prochaines semaines. Sur son site de Saint-Aubin-Lès-Elbeuf, EuroAPI a annoncé, le 21 juillet 2022, engager un investissement de 24 millions d’euros pour ériger une chaufferie biomasse, prévue pour être opérationnelle en 2025. Cette infrastructure sera dotée d’une puissance de 17 MW, alimentée en déchets de bois, avec la capacité de produire 140 000 tonnes de vapeur par an.

[...]
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... e.N2028592

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 12 juil. 2022, 23:57

L'usine Alsachimie va économiser l'équivalent gaz de 40.000 logements grâce au chauffage de déchets

AFP le 12 juill. 2022

L'usine chimique Alsachimie, basée à Chalampé (Haut-Rhin), va économiser l'équivalent de la consommation de 40.000 logements en gaz naturel grâce à la combustion de déchets, a-t-elle annoncé mardi.

"Nous allons passer de 80% à environ 40% de gaz naturel dans notre +mix+ (ou bouquet) énergétique à la fin du premier trimestre 2023", a déclaré à l'AFP Frédéric Fournet, directeur d'Alsachimie.

Selon M. Fournet, l'économie de gaz se montera ainsi à 600 gigawattheures par an. Ce chiffre représente l'équivalent de la consommation énergétique de 40.000 logements en France, compte tenu d'une moyenne de 15.000 kilowattheure (Kwh) par habitation mesurée en 2020 par le ministère de la Transition écologique.

Cette décision est bien antérieure aux tensions actuelles sur le prix et les approvisionnements de gaz, mais elle les a de fait anticipés, a relevé M. Fournet.

"Le projet s'est engagé en 2018 alors que le gaz était abondant et peu onéreux, mais nous avions le souci de réduire notre dépendance à cette énergie achetée à l'étranger", a-t-il souligné.

La substitution viendra de déchets, des "combustibles solides de récupération" (CSR), qui seront produits sur place par une unité du groupe allemand spécialisé B+T. Cela représente pour celui-ci un investissement de 120 millions d'euros, a précisé la direction d'Alsachimie, société commune à l'allemand BASF et au belge Domo Chemicals, qui fabrique des produits intermédiaires du Nylon.

Entre 150.000 et 170.000 tonnes de déchets seront nécessaires chaque année pour produire les 600 gigawattheures prévus, a souligné Francis Muller, directeur adjoint de B+T Energie France, au cours d'une visite de presse à Chalampé.

Constitués par exemple de vieux plastiques, de bois et d'objets encombrants, ces déchets "partent aujourd'hui en enfouissement", a ajouté M. Muller.

Le procédé adopté à Chalampé aboutira à produire de la vapeur à 420 degrés, "sans apport extérieur d'énergie, par l'effet du pouvoir calorifique des CSR, qui est supérieur à celui des déchets ménagers incinérés", a exposé M. Muller.

Les premiers essais commenceront à la fin du mois, pour un "objectif de mise en service en février 2023", a-t-il poursuivi.

Partagée entre Alsachimie et d'autres sociétés (Butachimie, Linde), la plate-forme de Chalampé est la plus importante consommatrice de gaz naturel de France.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ets-220712

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par kercoz » 15 juin 2022, 18:35

energy_isere a écrit :
23 janv. 2020, 23:24
La transition énergétique de la soudière lorraine de Solvay mobilise 180 millions d’euros

PHILIPPE BOHLINGER PUBLIÉ LE 23/01/2020

Une enveloppe de 180 millions d’euros devrait permettre au site Solvay de Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) d’arrêter trois chaufferies au charbon. Le chimiste belge s’est associé à Veolia en vue d’y substituer une chaufferie alimentée par des combustibles issus des refus de tri.

La transition énergétique du site Solvay de Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) est en marche. Le chimiste belge a présenté le 22 janvier, à l’occasion d’une réunion de concertation publique, le projet d’investissement de 180 millions d’euros qu’il porte en partenariat avec Veolia en vue d’abaisser de moitié les émissions de CO2 de sa soudière lorraine.

Il s’agit concrètement de remplacer les trois chaufferies au charbon vieillissantes par une installation de cogénération de 180MW thermiques et 17,5MW électriques alimentée en combustibles solides de récupération (CSR).

"La hausse de la taxation carbone attendue à partir de 2021 nous a incité à conduire une transition énergétique ambitieuse, en vue de maintenir la compétitivité de notre site", résume Nicolas Dugenetay, directeur du site Solvay de Dombasle. Le groupe emploie 320 personnes sur ce site de fabrication de carbonate et bicarbonate de soude.

COMBUSTIBLES SOLIDES DE RÉCUPÉRATION

Le recours aux CSR constitue l’originalité du projet. Ce combustible déjà employé par Solvay sur son site de Bernburg (Allemagne) demeure peu répandu dans l’Hexagone. Il provient de la fraction non recyclable des déchets traités dans les centres de tri. Veolia va extraire de ces "refus de tri" la partie combustible afin de la valoriser sous forme de CSR. Le site de Dombasle-sur-Meurthe devrait consommer 350 000 tonnes de CSR par an en provenance des centres de tri du Grand Est et des régions limitrophes.

"La loi relative à la transition énergétique vise à augmenter le degré de valorisation matière des déchets, ce qui mécaniquement devrait augmenter le gisement de CSR", analyse Jérôme Auffret, directeur des projets énergies, recyclage et valorisation des déchets chez Veolia.

Le projet est en phase de lancement. La phase de concertation préalable - "non obligatoire" insistent les porteurs du projet - devrait conduire en mars 2020 au dépôt du dossier de demande d’autorisation d’exploiter. Les travaux pourraient commencer en mai 2021 en vue d’une mise en service au second semestre 2022. Une société ad hoc baptisée Dombasle Energie détenue à parts égales par Solvay et Veolia est en cours de création.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... nt.N922479
Les déchets proviennent qd même de 6 régions française et 2 pays étranger....du trajet et du bilan carbonne.

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 15 juin 2022, 17:03

suite de ce post du 19 edc 2019 viewtopic.php?p=2293483#p2293483
Les 200 millions d’euros investis dans la cogénération biomasse pérennisent le site Norske Skog de Golbey

Le papetier Norske Skog annonce ce 14 juin avoir finalisé le tour de table d’un projet de 200 millions d’euros d’investissement dans une unité de cogénération biomasse sur son site de Golbey (Vosges). Celle-ci alimentera en vapeur décarbonée une ligne de production de papier pour carton ondulé.

Philippe Bohlinger 14 Juin 2022

Image
La transformation du site Norske Skog de Golbey est sur de bons rails.

Le financement de la future unité de cogénération biomasse du site Norske Skog de Golbey (Vosges) est bouclé. Le papetier norvégien a annoncé ce 14 juin avoir finalisé le tour de table permettant d’engager les travaux de ce projet représentant 200 millions d’euros d’investissement. Les fonds sont apportés majoritairement par la société d’investissement Pearl infrastructure capital (80%), ainsi que par Norske Skog (10%) et le français Veolia (10%) qui exploitera l’installation pendant une durée de dix-neuf ans.

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https://www.usinenouvelle.com/article/l ... y.N2015762

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 20 avr. 2022, 23:28

La chimie parie sur les chaudières biomasse pour se décarboner et se détacher du gaz

AFP le 20 avr. 2022

Le plan de relance a permis d'accélérer les projets de décarbonation de l'industrie chimique française qui compte notamment sur les chaudières biomasse pour se passer des combustibles fossiles et réduire sa dépendance au gaz importé, a indiqué France Chimie mercredi.

"Deux tiers des émissions évitées" de l'industrie chimique française proviendront de "14 projets de chaudières biomasse qui vont être lancés", a indiqué mercredi Luc Benoit-Cattin, président de France Chimie lors d'une conférence de presse.

Pour le secteur, la "décarbonation de la chaleur" (c'est à dire se passer d'énergie fossile pour produire de la vapeur) est un "point clé", a-t-il souligné, ce pôle représentant environ "50% des émissions de CO2 de la chimie".

"On est très mobilisés pour poursuivre ces investissements de décarbonation de la chaleur et on souhaite une prolongation des appels à projets qui ont connu un vrai succès", a ajouté le responsable de France Chimie, qui fédère 1.200 groupes ou entreprises réunissant 220.000 salariés.

Les investissements dans des chaudières biomasse ou alimentées par des "combustibles solides de récupération" permettent aussi de "diminuer" la dépendance au gaz importé, a-t-il noté.

Le responsable a souligné que sur les 200 projets industriels accompagnés par des aides publiques dans le cadre du plan de relance, 25% portent sur la transition énergétique ou le recyclage chimique du plastique, tandis que 35% sont consacrés au développement de "filières d'excellence" dont la moitié pour des "produits biosourcés" ou des "matériaux d'excellence destinés aux batteries automobiles".

Pour l'avenir, le secteur affiche un objectif de baisse de ses émissions de 26% en 2030 (par rapport à 2015) en travaillant sur "l'efficacité énergétique, la décarbonation de la chaleur et l'abattement des gaz les plus émissifs, notamment le protoxyde d'azote et les HFC", a rappelé M. Benoit-Cattin.

Pour y parvenir, l'industrie chimique prévoit d'investir dans des équipements notamment via le plan France 2030 pour la production d'hydrogène vert, la capture et valorisation du CO2 et l'électrification des procédés.

France Chimie et la Banque Publique d'investissement (BPI) présenteront aussi le 10 mai une "cartographie" des 250 start-ups de la chimie recensées en France, notamment celles de la chimie verte en plein développement.

La chimie est "un maillon intermédiaire" essentiel qui doit permettre à beaucoup d'autres secteurs de se décarboner, comme celui des batteries dans l'automobile ou des produits d'isolation dans le bâtiment, a souligné M. Benoit-Cattin.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gaz-220420

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 04 mars 2022, 19:15

suite de ce post du 27 fev 2020 viewtopic.php?p=2296427#p2296427
Engie Solutions pose la turbine de la centrale biomasse de Novacarb à Laneuveville-devant-Nancy

Engie Solutions a installé la turbine de cogénération de la future centrale biomasse qui doit contribuer à la décarbonation du site Novacarb de Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ce spécialiste de la chimie minérale planifie sa sortie du charbon à l’horizon 2024, un prélude à des investissements industriels.

Philippe Bohlinger 04 Mars 2022

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Le site Novacarb de Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle) économisera 150 000 tonnes équivalent CO2 par an grâce à sa future centrale de cogénération biomasse.

La livraison et l’installation mardi 1er mars de la turbine de cogénération d’une centrale biomasse, construite par Engie Solutions, marque un grand pas vers la transition énergétique du site Novacarb de Laneuveville-devant-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ce projet de décarbonation apparaissait vital pour la pérennité de cette usine de production de cabonate et bicarbonate de sodium, filiale du groupe Humens, nouvel acteur français de la chimie minérale de spécialités. L’investissement de 87 millions d’euros est porté par la société Novawood, codétenue par Engie Solutions (51%), Novacarb (30%), et la Caisse des dépôts (19%).

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https://www.usinenouvelle.com/article/e ... y.N1790982

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 16 févr. 2022, 23:58

suite de ce post du 24 janvier 2020 viewtopic.php?p=2295023#p2295023
Projet Veolia-Solvay : des déchets au lieu du charbon pour alimenter une usine historique du chimiste

AFPparue le 16 févr. 2022

Une usine historique du chimiste Solvay à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) tirera bientôt son énergie de déchets plutôt que de charbon, via un projet mené avec Veolia, tout premier de cette nature en France, selon les deux groupes.

Le géant des services à l'environnement exploitera pour cette usine de carbonate de soude une unité de cogénération à base de combustibles solides de récupération (CSR), qui apportera ainsi de l'énergie issue de déchets, indique mercredi un communiqué commun.

L'installation permettra de réduire de 50% les émissions directes de CO2 de l'usine, et d'éviter l'importation annuelle de 200.000 tonnes de charbon.

Les CSR sont constitués de déchets ne pouvant être recyclés, mais préparés pour répondre à une norme européenne (avec des critères techniques -densité énergétique- et environnementaux).

Dans ce cas, il s'agira de remplacer trois chaudières à charbon par une chaufferie équipée de deux fours, fonctionnant à base de 350 000 tonnes de CSR par an fournis par Veolia et venus prioritairement des régions voisines.

L'installation, d'une capacité de 181 mégawatts (MW) thermiques et 17,5 MW électriques réutilisés dans le processus industriel, nécessitera un investissement de 225 millions d'euros, avec une mise en service prévue pour 2024, indique-t-on.

Ce "projet Dombasle Énergie", "une première en France", permet de réduire l'empreinte environnementale du site. Il crée aussi un débouché pour des déchets non recyclables, ainsi transformés en énergie verte, et signifiera en outre une réduction des prélèvements d'eau de 7%, soulignent les deux groupes.

Le projet a bénéficié d'un soutien de la Région Grand Est et de l'Ademe.

Pour Veolia, qui se veut "pionnier de l'écologie industrielle", l'objectif est de "développer une filière de valorisation énergétique pour des déchets qui ne peuvent pas être recyclés en matières".

Pour Solvay, "ce projet majeur assure l'avenir de notre site historique et confirme la détermination de Solvay de transformer l'industrie européenne du carbonate de soude", selon Philippe Kehren, président de Solvay Soda Ash & Derivatives.

Les partenaires évoquent "un atout face à la volatilité du prix des combustibles fossiles et aux taxes imposées par la réglementation européenne pour l'utilisation de charbon".

Ce gain de compétitivité permet la pérennisation du site et la préservation du bassin d'emploi, soit 1 000 emplois directs et indirects, selon eux.

Selon l'Ademe, en Allemagne, de nombreuses centrales thermiques utilisent des CSR. En France, ce sont plutôt les cimenteries.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ste-220216

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 04 janv. 2022, 19:30

Pour une informatique moins gourmande en énergie, formons les ingénieurs
Enseignant-chercheur à IMT Atlantique, Thomas Ledoux soulève l'urgence de se préoccuper de la sobriété numérique des entreprises. Il soutient qu'une informatique frugale est possible à conditions de former les experts de la fonction dans les organisations. Les ressources pédagogiques existent. Et les initiatives se multiplient.

04 Janvier 2022 Usine Nouvelle

A lui seul, le numérique représente environ 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre pourrait doubler d’ici à 2025, ordinateurs, smartphones, objets connectés et autres data centers se montrant particulièrement gourmands en électricité. Pourtant, alors que les préoccupations environnementales et les questions énergétiques occupent une place croissante dans le débat public, l’impact du numérique passe largement inaperçu. Certains acteurs, cependant, ont pris conscience de l’ampleur du problème. Depuis quelques années, diverses initiatives sont apparues pour tenter de limiter l’empreinte carbone du numérique. C’est le cas du Shift Project de Jean-Marc Jancovici, ou de l’Institut du Numérique Responsable (INR), qui délivre un label.

Les entreprises, de leur côté, sont demandeuses, surtout à un moment où le coût de l’énergie s’envole, et alors qu’elles sont questionnées sur leurs engagements concrets en faveur de l’environnement. Elles sont conscientes que leurs activités numériques, souvent, sont inutilement voraces. Elles sont à la recherche de solutions pour en limiter l’impact. Bref, elles sont prêtes à participer à l’émergence d’un numérique plus sobre et plus responsable.

Des économies d’énergie considérables en perspective

Certes, il est difficile d’évaluer avec précision quel gain peut procurer une informatique « frugale ». Tout dépend du compromis que l’on accepte. Mais une chose est sûre : des économies significatives sont possibles. En utilisant des services « dégradés » (site Web plus sobre, calculs d’itinéraires moins sophistiqués, images 3D moins soignées…), on peut réduire l’empreinte carbone d’environ 20% - voire de 50% si l’on recourt à une énergie renouvelable.

Dans le cas de la blockchain Ethereum, 70% des scripts déployés ne sont jamais appelés : il suffirait de modifier ce mode de fonctionnement pour diminuer de 60% l'espace de stockage minimal pour chaque participant. Par effet domino, cela conduirait à une réduction importante de la consommation d’énergie de l’ensemble de la blockchain, celle-ci étant répliquée par tous ses participants !

Mais tout cela ne s’improvise pas. Mettre en place une informatique frugale nécessite un véritable changement de paradigme - depuis les achats jusqu’à la conception de logiciels, l’hébergement des données ou l’utilisation de l’intelligence artificielle. Il y faut des compétences spécifiques. C’est pourquoi les entreprises sont désireuses de recruter des profils capables de prendre en charge ce sujet.

Il faut donc attaquer le problème à la racine : dès la formation des ingénieurs. Les écoles d’ingénieurs ont en effet un rôle décisif à jouer, en apportant à leurs étudiants les outils et les compétences qui leur permettront de faire baisser l’empreinte carbone dans l’exercice de leur métier. La Commission des titres d’ingénieur (CTI) s’est emparée de la question : elle pousse à l’organisation de cours dès la rentrée prochaine. Déjà, quelques écoles se lancent. De son côté, le Sénat a adopté, en novembre, un projet de loi portant sur la sobriété numérique et la formation des ingénieurs. L’heure est donc à la mobilisation.

Des experts bénévoles pour des formations open source

Miser sur la formation des ingénieurs : c’est également l’ambition d’Ecolog, fruit de l’association de l’institut du numérique responsable et de la filière informatique nantaise, laquelle regroupe l’université de Nantes, IMT Atlantique et Centrale Nantes. Pour répondre au défi de la sobriété numérique, Ecolog vise à élaborer un corpus de formations disponibles en open source et dédiées à l’informatique responsable. Une quarantaine d’experts de toute la France, tous bénévoles, planchent sur ce projet.

Celui-ci comprend une dizaine de ressources pédagogiques correspondant chacun à une vingtaine d’heures de cours - l’équivalent de trois journées de formation continue. Parmi ceux-ci, un tronc commun « généraliste », destiné à des ingénieurs de tous profils, et traitant de la problématique du numérique responsable, des achats responsables, de stratégie numérique… D’autres modules, plus ciblés, seront dédiés à des métiers spécifiques de l’ingénieur informaticien : développeurs, chefs de projet, data scientists, spécialistes IA, ingénieurs fullstack, designers UX/UI, ingénieurs IoT... Les écoles et les entreprises auront accès librement à ces ressources. L’objectif étant d’aboutir à un corpus complet, assorti d’un site web, en septembre 2022.

D’ores et déjà, Ecolog suscite un réel intérêt. De nombreux partenaires soutiennent l’initiative : des institutions académiques (Télécom Paris, universités de Grenoble, Lille, Toulouse, Nantes, Pau, Rennes…), des entreprises de services numériques (CapGemini, Sopra-Steria, CGI), des start-ups, des banques ou des assurances (Crédit Agricole ,MAIF). Des institutionnels comme la Direction interministérielle du numérique, Ademe, et la région Bretagne, quant à elles, contribuent à son financement.

Par Thomas Ledoux, Enseignant-chercheur au département automatique, productique et informatique d’IMT Atlantique
https://www.usinenouvelle.com/article/t ... s.N1169847

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 21 sept. 2021, 18:25

A Issoudun, Boortmalt diversifie son mix énergétique grâce à une centrale solaire thermique

A Issoudun (Indre), l’usine du malteur Boortmalt bénéficie d’une centrale solaire thermique, qui lui permet de porter à 50% ses approvisionnements en énergie renouvelable. Un projet financé par Kyotherm et l’Ademe, pour 6 millions d’euros.

Franck Stassi 21 Septembre 2021 Usine Nouvelle

Le leader mondial de la production de malt Boortmalt a inauguré lundi 20 septembre une centrale solaire thermique sur le terrain des Malteries franco-suisses, son usine d’Issoudun (Indre). Le coût de l’installation, mise en service en mars dernier, d’un montant de 6 millions d’euros, est supporté par Kyotherm, une entreprise parisienne spécialisée dans le développement de projets de production de chaleur renouvelable.

Image

Un contrat de fourniture de chaleur de vingt ans a été signé avec Boortmalt en 2018. Par l’intermédiaire de son fonds chaleur, l’Ademe a apporté 3 millions d’euros de subventions et 531 609 euros d’avances remboursables.

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https://www.usinenouvelle.com/article/a ... e.N1142167

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 05 avr. 2021, 14:56

Carmeuse, Engie et John Cockerill s'associent pour réduire les émissions de CO2 en Wallonie de plusieurs milliers de tonnes

La Libre Eco avec Belga Publié le 10-12-20

Les entreprise Caremeuse, John Cockerill et Engie ont annoncé le lancement d'un prochain commun. Le but : diminuer les émissions de CO2 en Wallonie de 900 000 tonnes via un projet innovant.

Une union peu fréquente s'est formée ce jeudi. Carmeuse (fabricant de produits à base de chaux et minéraux, Engie (producteur d'énergie) et John Cockerill (entreprise d'ingénierie) s'associent pour développer un projet innovant de capture et d'utilisation du carbone ("CCU") en Wallonie.

Les trois entreprises ont annoncé la nouvelle via un communiqué commun. Ce projet entend réduire les émissions de carbone en transformant le CO2 généré lors du processus de production de la chaux en e-méthane, un gaz renouvelable qui peut être injecté dans le réseau de gaz ou utilisé dans les transports ou encore l'industrie.

"Le projet fera la démonstration à l'échelle industrielle d'un processus intégré unique en son genre, en augmentant et en combinant les technologies disponibles et les prototypes, tels qu'un nouveau type de four à chaux, l'un des plus grands électrolyseurs au monde (75 MW) et l'hydrogène vert", souligne le trio d'entreprises. "Ce projet, le plus grand de ce type au monde, ouvre de nouvelles voies pour une réduction significative des émissions de carbone en Europe et dans le monde", promet-il.

La mise en œuvre de ce projet permettrait en effet d'éviter plus de 900 000 tonnes d'émissions de CO2 au cours des dix premières années, selon Carmeuse, Engie et John Cockerill.

Un projet à 150 millions d'euros

Carmeuse sera responsable de la construction, de la mise en service et de l'exploitation du nouveau type de four à chaux, qui permet d'obtenir un flux de CO2 concentré. John Cockerill se chargera de la conception, de l'ingénierie, de la construction et de la mise en service d'une usine d'électrolyseurs (75 MW) sur un site d'Engie dans la région de Charleroi. Enfin, Engie sera propriétaire et exploitera l'usine d'électrolyse qui produira l'hydrogène vert. Storengy, filiale d'Engie, sera chargée de la construction et de l'exploitation du processus de méthanation.

Le coût d'investissement total du projet s'élève à plus de 150 millions d'euros. Un dossier de demande de financement dans le cadre du Fonds européen d'innovation et de l'IPCEI (Important Project of Common European Interest) a été soumis et, "sous réserve d'une issue favorable, la mise en œuvre du projet débuterait en 2022 pour être opérationnel en 2025", ajoutent les trois entreprises.
https://www.lalibre.be/economie/entrepr ... 44d1925a6e

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 17 déc. 2020, 20:39

Plan de relance : 16 premiers projets de décarbonation de sites industriels retenus

AFP parue le 17 déc. 2020

Un ensemble de 16 premiers projets de décarbonation de sites industriels d'un montant total de 291 millions d'euros ont été retenus dans le cadre du plan de relance, a annoncé jeudi la ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher.

Ces projets financés par l'Etat à hauteur de 61 millions d'euros doivent permettre de réduire de 10% en moyenne les émissions des sites concernés, soit une réduction de 237 000 tonnes par an des émissions de dioxyde carbone (CO2), précise un communiqué de son ministère.

Sur les 16 projets, 14 améliorent l'efficacité énergétique tandis que deux portent sur ces procédés pour réduire les émissions en aval. En visite sur un site lauréat, un complexe chimique de la société Inovyn du groupe Ineos à Tavaux, dans le Jura, Mme Pannier-Runacher a déclaré à des journalistes sur place que grâce à cet "investissement massif dans les procédés industriels", "on va créer des installations supplémentaires, moderniser le site".

L'objectif est "d'améliorer de 10% le bilan carbone de ce site industriel", "grâce à des équipements fournis par une entreprises lilloise en grande partie", a-t-elle ajouté. Le montant de l'aide de l'Etat pour ce projet d'un coût total de plus de 60 millions d'euros s'élève à 12 millions d'euros, a précisé le ministère.

D'une manière générale, "c'est en maintenant de la production industrielle en France et en en faisant venir de l'étranger, qu'on peut améliorer notre bilan carbone tout en créant de l'emploi", a affirmé la ministre.

De nouveaux appels à projet en faveur de la décarbonation de l'industrie doivent être lancés en janvier.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ros-201217

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par dysgraphik » 18 oct. 2020, 17:18

Une aciérie en Roumanie prévoit de réduire sa consommation d'énergie liée au décalaminage à haute pression. Projet ouvert à financement participatif.

https://enerfip.fr/placer-son-argent/in ... n/liberty/
L’usine de Galați est aujourd’hui le plus important site de production d’acier du groupe GFG-LIBERTY. Localisée au sud-est de la Roumanie, elle compte plusieurs hauts fourneaux, laminoirs et autres services de fabrication, pour une capacité de production de deux millions de tonnes d’acier.

Elle fait partie des 740 millions d'euros d'actifs appartenant à ARCELORMITTAL rachetés par LIBERTY en juillet 2019, et fabrique une grande variété de produits laminés (plaques, bobines, tôles galvanisées et produits prélaqués) et d’équipements tubulaires soudés (utilisés pour le transport d’huile, gaz ou autres fluides). Elle fournit les Balkans, la Roumanie et l’Europe dans bon nombre de secteurs tels que la construction - terrestre et navale -, les récipients à pression ou encore l’automobile. Avec 1 700 clients de par le monde et plus de 5 100 personnes salariées, elle est également le premier employeur de l’est de la Roumanie.


REMPLACEMENT DE POMPES HAUTE PRESSION AVEC VARIATEURS DE VITESSE

Le projet consiste en la modernisation d'une station de décalaminage de l’usine par le remplacement de deux pompes à haute pression et par l’installation de variateurs de vitesse.

Le rôle de la station n°4 est de fournir de l’eau pour le processus de décalaminage* des plaques d’acier. Ses pompes haute pression délivrent une eau à 120 bars pour nettoyer les surfaces des plaques d’acier qui ont été précédemment étirées en laminoir**.

La station compte aujourd’hui cinq pompes, dont l’état d’usure avancé implique d’utiliser trois pompes - au lieu de deux - pour assurer le flux d’eau nécessaire au décalaminage. Si l’usure des pompes ne permettait pas de maintenir un niveau de pression minimum pour assurer la qualité du processus, la seule solution serait de réduire le débit - ce qui aurait un impact non négligeable sur la productivité de l’usine.

Par ailleurs, les sources d’énergie existantes ne permettent pas une utilisation optimale des moteurs de pompes, qui sont soumis à un risque d’usure prématurée à chaque démarrage. Afin de les préserver, les pompes ne sont donc désormais plus mises à l'arrêt lors des interruptions éventuelles de l’activité de l’usine, ce qui induit une surconsommation d'électricité.

*la calamine est un mélange d'oxydes de fer qui se dépose sur les pièces en acier lorsqu'elles sont chauffées à haute température. La formation de calamine est inévitable dans les opérations de sidérurgie - notamment le laminage -, et l’on doit alors procéder à un décalaminage régulier, par impact d'air ou d'eau.
C'est une goutte d'eau dans la consommation énergétique du process. Disons 1/1000 ième d'économie d'énergie. Mais c'est déjà ça.

Ils feraient mieux de remplacer des unités à Coke en unité de réduction à l'hydrogène...

Re: Efficacité énergétique dans l' industrie

par energy_isere » 18 oct. 2020, 13:30

Une aciérie électrique qui produit à partir de ferrailles d'acier va s'alimenter avec un projet solaire PV de 300 MW. Dans le Colorado. Coût de 285 millions de dollars.

Solar-powered steel production from Lightsource bp’s Bighorn Project in Colorado
The iron and steel sector is the “world’s largest industrial source of climate pollution.” This steel mill in Pueblo, Colorado will be the first in North America to rely on solar power.

OCTOBER 5, 2020 ERIC WESOFF

A crucial and historical steel mill in Pueblo, Colorado will be the first in North America to rely on solar power, according to Skip Herald, the CEO of steel and mining company, Evraz North America.

The 300-MW Bighorn Solar Project, developed by Lightsource bp and located on mill company land, just closed on a $285 million financing package. Xcel Energy, as the power provider for the steel mill, will purchase the power generated by the solar farm under a long-term contract with Lightsource bp. It’s the largest on-site industrial solar facility, according to the developer.

The deal on the solar project was made last year after Evraz, Xcel’s largest power buyer in Colorado, threatened to move out of state “without assurances of low electricity rates,” as per reporting in the Denver Post.

Kevin Smith, CEO of the Americas for Lightsource, said, “The more than 700,000 solar panels can provide 90% of the plant’s energy needs at peak production” and 95% of the mill’s annual energy demand, according to other reports.

The plant will turns recycled scrap metal into “clean steel, including the most sustainable rail in the world,” according to Herald. Evraz is a Russian-owned steel and mining conglomerate.
......
https://pv-magazine-usa.com/2020/10/05/ ... gn=Network

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