Situation énergétique : La France en particulier

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Re: Situation énergétique : La France en particulier

par mobar » Hier, 18:46

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https://www.rouchenergies.fr/photovolta ... emain.html

Les prévisions de prix émises en 2011 pour 2024 sont dans les clous et le seront donc probablement pour 2030

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par mobar » 14 avr. 2024, 10:41

Après faudrait savoir quel est le pourcentage réel de ménages qui ont choisi Tempo et ce qu'ils en pensent!
De mon coté je suis dans une régie municipale d'électricité et dans un tout autre schéma tarifaire

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par Jeuf » 13 avr. 2024, 23:49

mobar a écrit :
13 avr. 2024, 16:48


y a pas que du bon avec Tempo, surtout pour ceux qui se chauffent à l'élec!
....pour ceux qui se chauffent à l'élec sans possibilité d'effacement de chauffage électrique. Ceux là n'ont pas à prendre un abonnement tempo.
Ce qui est le cas d'une partie des abonnés, mais pas de tous.
Quand il est évoqué 5 millions d'abonnés tempo visés, il y a assez de ménages, parmi les 26 millions qui n'ont pas de chauffage électrique (ou en ont avec appoint), pour pouvoir atteindre cet objectif.

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par mobar » 13 avr. 2024, 16:48

Jeuf a écrit :
12 avr. 2024, 17:54
mobar a écrit :
12 avr. 2024, 17:01
Pour les ménages c'est toujours au delà de 200 euros/MWh, sans compter l'abonnement!
Le prix du kWh de l'électricité a augmenté au 1ᵉʳ février 2024 de 10%. Il est aujourd'hui de 0,2516€ en option base, 0,27€ en heures pleines et 0,2068€ en heures creuses.
https://www.jechange.fr/energie/electricite/prix
Non, avec l'offre tempo, c'est 13 et 16 centimes 82% de l'année. 4% du temps, le kWh est beaucoup plus cher. 96% de l'année, il est entre 130 et 190 €/MWh

il suffit de ne pas vouloir lisser son prix sur l'année, les kWh de pointe font largement monter la moyenne, faire attention les jours de pointe (qui sont les plus froids).

https://particulier.edf.fr/content/dam/ ... f_Bleu.pdf
y a pas que du bon avec Tempo, surtout pour ceux qui se chauffent à l'élec!
Dans ces deux cas, l’option Tempo est assurément économique. De 22 h à 6 h du matin en tous lieux du territoire, ses heures creuses sont inférieures à celles de l’option heures pleines/heures creuses toute l’année sans exception, de -15 à -40 % selon les périodes.

Concernant les heures pleines, elles sont moins chères 343 jours par an, de -10 à -30 %, mais absolument prohibitives de 6 h à 22 h les 22 jours les plus froids de l’hiver, à 55 centimes d’euros le kWh. Les week-ends et jours fériés ne sont jamais rouges, en revanche une période de 5 jours consécutifs peut l’être du lundi au vendredi. Il faut vraiment pouvoir consommer essentiellement la nuit ces jours-là pour que l’option Tempo d’EDF réduise la facture annuelle d’électricité.
https://www.quechoisir.org/actualite-el ... o-n103999/

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par Jeuf » 12 avr. 2024, 17:54

mobar a écrit :
12 avr. 2024, 17:01
Pour les ménages c'est toujours au delà de 200 euros/MWh, sans compter l'abonnement!
Le prix du kWh de l'électricité a augmenté au 1ᵉʳ février 2024 de 10%. Il est aujourd'hui de 0,2516€ en option base, 0,27€ en heures pleines et 0,2068€ en heures creuses.
https://www.jechange.fr/energie/electricite/prix
Non, avec l'offre tempo, c'est 13 et 16 centimes 82% de l'année. 4% du temps, le kWh est beaucoup plus cher. 96% de l'année, il est entre 130 et 190 €/MWh

il suffit de ne pas vouloir lisser son prix sur l'année, les kWh de pointe font largement monter la moyenne, faire attention les jours de pointe (qui sont les plus froids).

https://particulier.edf.fr/content/dam/ ... f_Bleu.pdf

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par mobar » 12 avr. 2024, 17:01

Pour les ménages c'est toujours au delà de 200 euros/MWh, sans compter l'abonnement!
Le prix du kWh de l'électricité a augmenté au 1ᵉʳ février 2024 de 10%. Il est aujourd'hui de 0,2516€ en option base, 0,27€ en heures pleines et 0,2068€ en heures creuses.
https://www.jechange.fr/energie/electricite/prix

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 12 avr. 2024, 16:19

L'électricité en France en 2023 : production, consommation, prix

le 12 avril 2024

Après une année 2022 marquée par de nombreuses crises, le système électrique français a pu retrouver « un nouvel équilibre » en 2023, selon le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE.

Quelles sont les principales sources du mix d'électricité en 2023 ?

En 2023, la production totale d’électricité en France métropolitaine a atteint 494,3 TWh, soit 11% de plus qu'en 2022 (année durant laquelle la production française était à son plus bas niveau depuis 1992, avec une forte chute des productions nucléaire et hydraulique).

Le nucléaire (dont la production - bien que toujours « à un niveau bas » - est remontée l'an dernier de 41,5 TWh par rapport à 2022) a compté pour 64,8% de la production d'électricité en France métropolitaine en 2023, restant ainsi de loin la principale source d'électricité devant :

l'hydraulique (11,9%) ;
l'éolien terrestre et en mer (10,2%) ;
le gaz naturel (6,1%) ;
le solaire (4,3%) ;
les sources thermiques renouvelables et les déchets (2,1%) ;
le fioul (0,3%) ;
le charbon (<0,2%).

Les productions éolienne et solaire photovoltaïque ont en particulier atteint des nouveaux niveaux record l'an dernier (respectivement 50,7 TWh et 21,5 TWh).

La production française d'électricité à partir de combustible fossile a quant à elle chuté de 34% en 2023, atteignant avec 32,6 TWh son plus bas niveau annuel depuis 2014. RTE souligne que la sortie du charbon en France est « de fait déjà quasi effective pour ce qui concerne les volumes produits ».

Combien la France a-t-elle consommé d'électricité en 2023 ?

En 2023, la consommation d’électricité corrigée des aléas climatiques et des effets calendaires (« à température normale ») en France métropolitaine s'est élevée à 445,4 TWh selon RTE : elle a conservé sa « dynamique nettement baissière amorcée dès l’automne 2022 » (- 3,2% par rapport à 2022 et - 6,9% par rapport aux valeurs moyennes entre 2014-2019).

La chute de consommation électrique touche tous les secteurs et s'explique en partie par les efforts pour réaliser des économies d'énergie (un second plan gouvernemental a été lancé en octobre 2023) et également par une conjoncture macroéconomique dégradée.

RTE précise que les températures élevées en 2023, deuxième année la plus chaude jamais enregistrée en France, « ont tiré la consommation « brute » (sans correction des effets du climat) davantage à la baisse » (438,7 TWh, soit le plus faible niveau depuis 2002).

Quels étaient les prix de l'électricité en 2023 ?

Après la flambée des prix de l'électricité sur les marchés de gros en 2022, les cours en France ont connu « une baisse significative passant de 276 €/MWh en 2022 à 97 €/MWh en 2023 en moyenne annuelle en ce qui concerne les prix spot » hebdomadaires. Soit une baisse de près de 65%.

Cette baisse a entre autres été permise par « l’amélioration du productible nucléaire et hydraulique, la baisse des prix du gaz et un niveau de consommation faible », constate RTE.

Les prix de l'électricité restent toutefois élevés en comparaison avec les niveaux d'avant-crise, rappelle le gestionnaire de réseau. Ce dernier mentionne par ailleurs « un nombre inédit d’épisodes de prix négatifs, s’élevant à 147 heures » en 2023 (ces épisodes étant liés au développement des capacités renouvelables à production variable).

La France est à nouveau le premier pays européen exportateur net d'électricité

Les exportations d'électricité ont contribué à réduire la facture énergétique de la France de 4 milliards d'euros en 2023 selon RTE (contre 2 milliards d'euros par an en moyenne entre 2014 et 2019).

Le plus faible niveau d'émissions depuis... « le début des années 1950 »

Les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d'électricité en France ont atteint 16,1 MtCO2eq en 2023, soit leur plus faible niveau depuis le début des années 1950 (alors que la production est beaucoup plus importante aujourd'hui) et 32% de moins qu'en 2022.

L’intensité des émissions de la production française d'électricité s'est élevée à 32 g de CO2eq/kWh en 2023 : elle était l'an dernier presque 10 fois inférieure à celle de l’Allemagne (303 g CO2eq/kWh) et plus de 8 fois inférieure à celle de l’Italie (270 g CO2eq/kWh).

« Seuls quelques pays dotés des mix de production les plus décarbonés, notamment les pays disposant d’une production hydraulique abondante, comme la Suède, la Norvège, la Suisse ou l’Autriche, ont atteint une intensité carbone comparable à celle de la France », souligne RTE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... rix-240412

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 15 mars 2024, 01:20

Un plan à 100 milliards d'euros pour moderniser le réseau électrique

AFP le 14 mars 2024

Raccorder les éoliennes en mer, les nouveaux réacteurs nucléaires, mais aussi remplacer des lignes vieilles de 70 ans... le réseau électrique français devra subir des travaux de modernisation évalués à environ 100 milliards d'euros d'ici 2040, selon un plan mis en consultation jeudi par RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension.

"De l'ordre de 100 milliards"

Ce schéma décennal de développement du réseau (SDDR) "a pour but de garantir que le réseau public de transport d'électricité est adapté aux objectifs de politique énergétique fixés par l'État", explique RTE.

En 2019, il prévoyait un budget de 33 milliards d'euros à 2035.

Depuis, l'État a redéfini ses orientations, souligne le groupe public: relance du nucléaire, accélération des renouvelables, réindustrialisation via le développement de zones industrielles bas-carbone.

"En première analyse, les perspectives d'investissements d'ici 2040 sont de l'ordre de 100 milliards d'euros, en intégrant le renouvellement des infrastructures (...), aujourd'hui premier poste d'investissements de RTE", note le plan.

Ces dépenses passent notamment par la taxe d'acheminement de l'électricité (Turpe), payée par les consommateurs via leurs factures. Elles s'ajoutent à celles prévues par Enedis, qui gère le réseau de distribution moyenne et basse tension (96 milliards sur 2022-40).

Équipements vieillissants

La France compte 106.000 km de lignes de 63.000 à 400.000 volts, dont 6.000 km souterraines, et 2.800 postes électriques.

Plus de 20 % des lignes aériennes ont 70 ans, et l'âge général moyen est de 55 ans (supérieur aux autres réseaux européens).

Leur édification a connu trois périodes: après la Seconde Guerre pour la reconstruction (réseau à 225.000 volts); à partir des années 70 avec le boom de la production centralisée (charbon et surtout nucléaire) et du 400.000 volts; puis dès les années 2010 avec la transition énergétique.

Or à partir de 85-90 ans, les équipements sont à remplacer pour raisons de vétusté, note-t-on chez RTE.

Ce programme de renouvellement est déjà engagé. Un "plan corrosion" est en cours depuis 2020 pour remplacer les pylônes.

Résister au réchauffement climatique

L'enjeu concerne les ouvrages futurs, mais plus encore les équipements existants. Les hausses de température et les tempêtes sont un sujet pour la résistance des lignes, les inondations pour les postes électriques.

Après les tempêtes de 1999, RTE a lancé un "programme de sécurisation mécanique" de quinze ans pour 2,7 milliards d'euros. Il assure actuellement la résistance à des vents de 180 km/h, et "a montré son efficacité lors du passage des tempêtes Ciaran et Domingos en 2023".

RTE prévoit aujourd'hui de renouveler en priorité les ouvrages combinant enjeux de vétusté et d'adaptation au réchauffement.

Nouveaux consommateurs

Autre volet du chantier, un programme de raccordements "sans précédent", pour électrifier de nouvelles industries (usines de batteries...) à Dunkerque, Fos-sur-Mer, Le Havre-Port-Jérôme... Objectif, renforcer le réseau à haute tension avant 2030.

Pour la production renouvelable terrestre (éolien et photovoltaïque), le mouvement est déjà à l'oeuvre, avec des infrastructures de raccordement attendues sur tout le territoire avant 2035.

Pour le nucléaire, il est d'abord prévu de raccorder durant la seconde partie de la décennie 2030 quatre réacteurs (Penly et Gravelines), ainsi que de futurs "petits" réacteurs (SMR) en cours de conception, note RTE.

Pour l'éolien en mer, quatre parcs étaient raccordés à fin 2023, mais une nette accélération est prévue avec 18 GW (une vingtaine de parcs) à mettre en service d'ici 2035, impliquant "un programme industriel" de raccordement.

Défis

"Il n'est plus possible de différer les renforcements structurels sur le réseau au risque de ne pas pouvoir raccorder les projets", avertit RTE.

Le gestionnaire du réseau appelle aussi les acteurs à mieux anticiper pour mutualiser les équipements, dans cette consultation destinée notamment aux territoires, fournisseurs de matériaux, porteurs de projets...

Il faudra "un plan industriel pour renforcer la capacité de l'industrie européenne en général, et française en particulier, à produire les matériels nécessaires", ajoute RTE, qui note que les délais de livraison ont triplé entre 2021 et 2023 pour les câbles ou les transformateurs.

Une fois la consultation close, le 30 avril, le plan de RTE sera soumis notamment à l'État, à la Commission de régulation de l'énergie et à l'Autorité environnementale.
https://www.connaissancedesenergies.org ... e-240314-0

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 12 mars 2024, 09:31

Adaptation climatique: la Cour des comptes veut des améliorations pour les centrales nucléaires et les barrages

AFP le 12 mars 2024

La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.

Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.

La Cour recommande d'envisager "si nécessaire" un accroissement "des capacités d'entreposage" des centrales, comme cela a déjà été envisagé à Civaux sur la Vienne après la canicule de l'été 2022 afin de stocker les effluents lorsque l'étiage des cours d'eau (leur plus bas niveau) est trop faible pour que ceux-ci soient rejetés sans dommage pour l'environnement.

Le rapport souligne aussi le besoin d'installation de tours aéroréfrigérantes dans les centrales dont la période de vie sera rallongée, afin de "réduire les températures de réchauffement des rivières".

La Cour chiffre à 500 millions d'euros le coût unitaire de chaque aéroréfrigérant qu'EDF prévoit d'installer "systématiquement" pour les nouveaux EPR2 en bord de fleuve.

En bord de mer, les futurs réacteurs EPR2 prévus à Penly en Seine-Maritime seront installés à "11 mètres au-dessus du niveau de la mer". Mais "ce n'est pas le cas" de ceux prévus à Gravelines (Nord) à côté de Dunkerque, s'inquiète la Cour.

Or le scénario d'une accélération de la fonte des calottes glaciaires "dont le Haut Conseil pour le Climat estime qu'il est prudent de tenir compte" induit "dès 2075 une élévation du niveau de la mer de 0,9 à 1,25 mètre, soit deux fois ce qui a été projeté à la même date", relève le rapport.

Pour les barrages, le changement climatique les expose à des "crues exceptionnelles" ou des "glissements de terrain", avec des "risques de rupture" ou "d'inondations".

La Cour réclame aussi des "mesures d'adaptation à renforcer" sur les réseaux de distribution d'électricité, à la suite de celles déjà prises après les tempêtes de décembre 1999.

Le rapport demande aux gestionnaires de réseau RTE et Enedis de réexaminer leurs stratégies d'investissement pour en tenir compte.

Dans sa réponse, le PDG d'EDF rassure la Cour en disant que des "plans d'adaptation au changement climatique ont bien été établis aussi bien pour les infrastructures nucléaires que pour les aménagements hydroélectriques".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ges-240312

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par mahiahi » 13 févr. 2024, 19:38

Encore un attentat ?
:smt089

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 13 févr. 2024, 15:15

Une tour de la centrale électrique de Saint-Avold (Moselle) dynamitée

AFP le 11 févr. 2024

La plus haute tour de la centrale Emile Huchet de Saint-Avold (Moselle) a été dynamitée dimanche matin, une étape symbolique dans la conversion du site du charbon à l'hydrogène, ont constaté des journalistes de l'AFP.

En quelques secondes, les 10.000 tonnes de béton de la tour aéroréfrigérante numéro 5, qui mesurait environ 120 mètres de haut, se sont effondrées sous les yeux de centaines de curieux.

Quelque 200 personnes, dont des artificiers et des forces de l'ordre, étaient mobilisés dimanche pour ce "foudroyage" qui a eu lieu à 11H00, selon Jean-Michel Mazalèrat, le président de GazelEnergie, la société qui exploite la centrale.

Emile Huchet est l'une des deux seules centrales à charbon encore en activité en France, avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique).

Toutes deux préparent leur conversion à la biomasse mais le site de Saint-Avold veut devenir une "éco-plateforme": elle prévoit d'autres projets comme "Emil'hy" (pour Emile Huchet et hydrogène), qui doit permettre à l'horizon 2027 une production d'hydrogène bas carbone et renouvelable, par électrolyse de l'eau.

Les études d'ingénierie sont en cours de finalisation et la concertation publique doit débuter fin février, a indiqué à l'AFP Camille Jaffrelo, porte-parole de GazelEnergie.

Le projet prévoit, pour 2030, une capacité totale de 400 MW et une production de 56.000 tonnes d'hydrogène par an. Dans un premier temps, la phase initiale devra alimenter en priorité l'aciériste allemand Saarstahl Hoolding Saar (SHS), situé en face. Il représente à date un investissement de 780 millions d'euros.

GazelEnergie est une filiale du groupe EPH de l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky.
https://www.connaissancedesenergies.org ... tee-240211

vidéo ici :https://www.francebleu.fr/infos/economi ... et-7320049
mais angle de prise de vue pas terrible.

vue plus intéressante : https://www.estrepublicain.fr/economie/ ... aint-avold

Image
La tour de 120 mètres de hauteur, composée de 10.000 tonnes de béton, s'est effondrée. (AFP)

https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... me-2075716

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 09 févr. 2024, 22:47

La part des énergies renouvelables dans la consommation de chaleur progresse en France

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•09/02/2024

En France, un gros quart de la chaleur consommée est d'origine renouvelable, le reste est encore assuré par des énergies fossiles, selon les industriels du secteur.

Les progrès sont là. En France métropolitaine, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale de chaleur (chauffage, eau chaude sanitaire, procédés industriels) progresse, mais elle était de 27,2% seulement en 2022, dernier chiffre disponible diffusé ce vendredi 9 février par le Panorama 2023 de la chaleur renouvelable et de récupération, publié par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les associations spécialisées AFPG, CIBE, FEDENE, UNICLIMA, avec l’Ademe. C'était 13,3% en 2008, 18% en 2014, 22,3% en 2021 .

Mais le reste est encore assuré par des énergies fossiles; or les différents usages de la chaleur représentent 45% de la consommation finale d’énergie du pays. Parmi les sources renouvelables et de récupération dont dispose la France figurent la biomasse (bois, déchets organiques...), l'énergie du sous-sol, la chaleur "fatale" (récupérée dans les usines), les déchets ménagers, la chaleur de l’air ambiant, énumèrent les acteurs.

En 2022, c'est toujours le bois qui a fourni la plus forte part de la production renouvelable : 63% (45,3% pour chauffer 8,8 millions de logements, 18,3% pour les chaufferies dans le collectif, le tertiaire, l'industriel). Les pompes à chaleur ont apporté 22,9%. Viennent ensuite le gaz renouvelable (5,3%), la valorisation de déchets (3,5%), la géothermie de surface (2,7%), la géothermie profonde (1,2%) et enfin la chaleur solaire (0,9%).

"Des décisions politiques fortes doivent être prises pour décarboner massivement la chaleur, notamment à travers des objectifs nationaux ambitieux et des moyens financiers/humains à la hauteur des enjeux de souveraineté énergétique, de neutralité carbone et de maîtrise de la facture énergétique des Français", affirment les organisations professionnelles. Elles demandent que la stratégie française énergie-climat, attendue dans les mois à venir, fixe "un objectif ambitieux rehaussé à 55% de chaleur consommée d’origine renouvelable et de récupération en 2030, en vue d’atteindre en 2050 quasi 100% de chaleur issue des énergies renouvelables et de récupération".

Elles appellent à ce que soient définis des objectifs de développement pour toutes les filières, afin de porter la production de chaleur renouvelable et de récupération à au moins 310 TWh en 2030 (170 en 2022). Concrètement et d'ores et déjà, l'Etat doit, selon elles, porter son Fonds chaleur à 1 milliard d’euros par an dès 2024, et définir une trajectoire de bonification des soutiens aux travaux (MaPrimeRénov’ et Certificats d’économie d’énergie).
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... c7746eb3ef

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 07 févr. 2024, 22:21

La France a encore réduit sa consommation d'électricité en 2023

AFP le 07 févr. 2024

La France a réduit de nouveau sa consommation d'électricité en 2023, retombée au niveau du début des années 2000, résultat d'un effort de sobriété mais aussi en réaction aux tarifs, selon un bilan dévoilé mercredi par RTE, le gestionnaire du réseau.

"En 2023, la consommation d'électricité en France, corrigée des effets météorologiques (indépendamment des variations météo d'une année sur l'autre, NDLR), a représenté 445,4 TWh, soit un recul de 3,2 % par rapport à 2022, où la consommation avait déjà atteint un creux de 460,2 TWh du fait de la crise énergétique", a indiqué RTE dans son "bilan électrique 2023".

Le pays a ainsi prolongé "une tendance du quatrième trimestre de l'année 2022", selon Thomas Veyrenc, directeur exécutif du pôle stratégie, prospective et évaluation de RTE.

La consommation est passée largement en-dessous des niveaux de consommation de 2020, première année de la crise sanitaire (458,7 TWh), et "il faut désormais remonter au début des années 2000 pour trouver des niveaux de consommation comparables à celui de 2023", souligne RTE.

La baisse "a concerné tous les secteurs" (résidentiel, industriel, tertiaire), souligne RTE.

Les résultats d'une enquête menée avec l'institut Ipsos sur un large panel (13.000 personnes) "suggèrent que cette diminution n'est pas uniquement le résultat de démarches de sobriété volontaires mais découle également d'une réaction de la population et des acteurs économiques vis-à-vis de la hausse de prix dans l'ensemble de l'économie".

Cette baisse de la consommation, conjuguée à une hausse de la production (+11%), a éloigné les craintes de coupures qui avaient entouré la fin 2022, avec des circonstances "particulièrement exceptionnelles", a souligné Thomas Veyrenc.

L'hiver 2022 avait été marqué par une faiblesse sans précédent depuis 1976 de la production des barrages hydroélectriques, des craintes sur l'approvisionnement en gaz liées à la guerre en Ukraine et un nombre inédit de réacteurs nucléaires à l'arrêt.

La production nucléaire a connu un "redressement partiel" (+15%) à 320,4 TWh, indique RTE, encore loin des standards des années précédentes (394,7 TWh en moyenne sur la période 2014-2019). EDF prévoit de produire dans la fourchette 315-345 TWh en 2024 et 335-365 TWh en 2025 selon ses dernières prévisions.

L'hydraulique s'est également redressé (+18%) grâce à de meilleures réserves d'eau (58,8 TWh). Il est talonné par l'éolien (50,7 TWh) qui a connu un boom (+31%), "parce que le parc installé a été important et aussi parce que l'année a été venteuse", a souligné M. Veyrenc, alors que la production solaire a également atteint "des volumes record" (21,5 TWh).

De ce fait, "la production d'électricité à base de gaz et de charbon a beaucoup diminué" et "92,2% de l'électricité qui a été produite en France au cours de l'année passée était bas carbone", a souligné M. Veyrenc, lors d'un point presse.

La production d'électricité à base de charbon "devient anecdotique et représente moins de 0,2% de la production électrique française", a souligné Maite Jaureguy-Naudin, directrice stratégie données pour RTE.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 023-240207

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 23 janv. 2024, 01:06

Les Français ont baissé de 7 à 8% leur consommation d'électricité fin 2023

AFP le 22 janv. 2024

La consommation d'électricité, corrigée de la météo, a été de 7 à 8% plus basse en novembre et décembre que la moyenne sur ces deux mois entre 2014 et 2019, a indiqué lundi le gestionnaire du réseau électrique RTE.


Une baisse "dans la tendance observée depuis l'automne 2022" qui "résulte à la fois de la poursuite des économies d'énergie, des effets du contexte économique marqué par l'inflation et des prix élevés de l'énergie", estime RTE.

Pendant l'épisode de froid qui a touché la France au cours de la 2e semaine de janvier, la consommation a atteint entre 83 gigawatts (GW) et 84 GW au maximum, "alors que les mêmes conditions météorologiques auraient probablement conduit à un pic autour de 90 GW" dans le contexte pré-crise.

Cette moindre demande rassure le gestionnaire, qui a classé le risque en matière de sécurité d'approvisionnement électrique pour le reste de l'hiver comme "faible".

Le parc nucléaire est aussi disponible que prévu, avec 47 réacteurs sur 56 en marche au 9 janvier. Un niveau au plus haut depuis l'hiver 2022 et le début de la "crise de la corrosion sous contrainte" déclenchée fin 2021, qui avait mis à l'arrêt de très nombreux réacteurs.

Les autres modes de production d'électricité sont également au beau fixe. Les stocks sont à des niveaux "supérieurs aux moyennes historiques" pour l'hydraulique, la production éolienne "abondante" et "l'approvisionnement gazier maîtrisé".

Autant d'éléments qui ont permis à la France de retrouver une situation "fortement exportatrice" au cours des derniers mois, malgré une "avarie sur une interconnexion avec la Grande-Bretagne".

Après une hausse des prix de l'électricité de plus de 40% en deux ans, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a indiqué dimanche que le tarif de base allait augmenter de 8,6% au 1er février et les tarifs heures pleines et heures et heures creuses de 9,8%.

Une remontée des prix conforme à l'engagement du gouvernement de sortir du coûteux "bouclier tarifaire", qui avait permis de contenir la forte inflation de l'électricité enregistrée ces deux dernières années en Europe.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 023-240122

Re: Situation énergétique : La France en particulier

par energy_isere » 13 déc. 2023, 21:36

Industrie: la facture de la décarbonation évaluée entre 50 et 70 milliards d'euros

AFP le 13 déc. 2023

Décarboner l'industrie française pour la rendre moins émettrice de gaz à effet de serre et préserver le climat engendrera "entre 50 et 70 milliards d'euros" d'investissements et surcoûts pour les entreprises en sept ans, a indiqué mercredi le ministère de l'Industrie.

Cette estimation, plus large que les 50 milliards initialement envisagés, a été divulguée en marge de la publication des contrats de transition écologique signés par 32 des 50 industriels les plus émetteurs de CO2, cimenteries, sidérurgistes, fabricants d'engrais, agroalimentaire, que le gouvernement encourage depuis 2022 à baisser leurs émissions de façon accélérée en échange d'aide publique.

Ces 32 contrats concernent les 50 sites industriels français qui totalisent près de 60% des émissions de carbone de l'industrie, et sont les plus nocifs pour le climat.

"On a pu repréciser la facture de la décarbonation en fonction du coût des intrants qui est encore imprécis à ce jour (biomasse, électricité, biogaz, hydrogène, capture de carbone, etc) et on a évalué la facture entre 50 et 70 milliards d'euros", a précisé l'entourage du ministre Roland Lescure à l'AFP.

Le 23 juin, en marge du salon aéronautique du Bourget, le ministre avait évalué la facture de cette "révolution industrielle" à 50 milliards d'euros d'investissement pour atteindre les objectifs de décarbonation des 50 sites d'ici 2030.

"Les industriels ne seront pas livrés à eux-mêmes", a souligné son cabinet, en mettant en avant les aides publiques: 5,6 milliards d'euros d'aides à la décarbonation seront pris dans le plan France 2030, complété par 4 milliards d'euros d'aide à la production d'hydrogène décarboné pour l'industrie puisés aussi dans le plan France 2030.

L'Elysée avait promis fin 2022 de doubler les aides à la décarbonation si les engagements des industriels étaient au niveau demandé, ce qui porterait le soutien de l'Etat autour de 30% de la facture, selon l'entourage de M. Lescure.

Au delà, l'industrie bénéficie aussi du flux des Certificats d'économie d'énergie (CEE) qui sont des dispositifs indépendants du budget de l'Etat mais qui soutiennent les efforts pour réduire le gaspillage d'énergie, soit un milliard d'euros en 2023.

Parmi les sites sollicités par l'Etat figurent par exemple Arcelor Mittal à Dunkerque et Fos-sur-Mer, les cimenteries Vicat, Lafarge, Calcia, les usines chimiques du Grand Est, les fabricants d'engrais Yara ou Borealis, la verrerie d'Arques, les raffineries Esso-ExxonMobil et TotalEnergies en Normandie, Air Liquide en PACA, les producteurs de sucre Tereos et Cristal Union...
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