par vincent128 » 30 juin 2008, 13:29
Ces analogies montrent bien toute la composante psychologique et irrationnelle des marchés.
Pour gagner en bourse, il ne faut pas spécialement connaître la science économique, il faut anticiper les mouvements des autres opérateurs. Celui qui a deviné que le marché va se préciper dans telle direction pour X raison, et qui se précipite le premier, gagne gros. Ces "mouvements de masse" relèvent davantage de la psychologie des groupes que de la science économique !
La raison X peut être en lien avec l'économie réelle (mauvais résultat de l'entreprise qui fait baisser son action ; ou problème affectant tout un secteur tel que des ruptures d'approvisionnement), mais aussi un incident mineur (tel qu'un incendie ou une tempête, dont on se rendra compte après coup que les dégats sont en fait très minimes et que l'affolement des marchés n'était pas justifié), une rumeur infondée, ou même un "premier qui se précipite" avec suffisamment de force et d'autorité pour que les autres se disent "s'il le fait, c'est qu'il a une bonne raison, donc, même si j'ignore cette raison, je fais comme lui".
Du coup, il y a bien sûr des prophéties auto-réalisatrices. Si un gros faiseur d'opinions dit : "la bourse va connaître un krach lundi", et que du coup 70 % des opérateurs sont vendeurs au lieu de 50 % un lundi habituel, il y a effectivement un krach boursier.
Depuis un an que des faiseurs d'opinion nous disent que 2008 sera l'année du krach, je m'étonne que ce ne soit pas encore le cas !
Ces analogies montrent bien toute la composante psychologique et irrationnelle des marchés.
Pour gagner en bourse, il ne faut pas spécialement connaître la science économique, il faut anticiper les mouvements des autres opérateurs. Celui qui a deviné que le marché va se préciper dans telle direction pour X raison, et qui se précipite le premier, gagne gros. Ces "mouvements de masse" relèvent davantage de la psychologie des groupes que de la science économique !
La raison X peut être en lien avec l'économie réelle (mauvais résultat de l'entreprise qui fait baisser son action ; ou problème affectant tout un secteur tel que des ruptures d'approvisionnement), mais aussi un incident mineur (tel qu'un incendie ou une tempête, dont on se rendra compte après coup que les dégats sont en fait très minimes et que l'affolement des marchés n'était pas justifié), une rumeur infondée, ou même un "premier qui se précipite" avec suffisamment de force et d'autorité pour que les autres se disent "s'il le fait, c'est qu'il a une bonne raison, donc, même si j'ignore cette raison, je fais comme lui".
Du coup, il y a bien sûr des prophéties auto-réalisatrices. Si un gros faiseur d'opinions dit : "la bourse va connaître un krach lundi", et que du coup 70 % des opérateurs sont vendeurs au lieu de 50 % un lundi habituel, il y a effectivement un krach boursier.
Depuis un an que des faiseurs d'opinion nous disent que 2008 sera l'année du krach, je m'étonne que ce ne soit pas encore le cas !