Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 01 mars 2024, 18:49

Face à la chute des prix, les profits des grands miniers baissent et l'investissement se fait hésitant
Les résultats 2023 de tous les grands industriels de la mine ont été touchés par la dégringolade des prix des métaux. Entre les taux d'intérêt élevés et des cours jugés trop bas, certains hésitent à investir trop vite.

Nathan Mann 01 mars 2024 usinenouvelle

Image
Seuls les très grands projets déjà en opérations, comme la mine de cuivre d'Oyu Tolgoi qu'opère Rio Tinto en Mongolie, ont les faveurs de l'industrie.

Même le lithium, pourtant ingrédient star de l’industrie en plein essor des batteries électriques, ne suffit pas à rassurer l’industrie minière. A long terme, aucune inquiétude sur la demande. A court terme par contre, la dégringolade des prix décourage les bonnes volontés. Fin d’année 2023, l’or blanc se monnayait à 15 dollars le kilogramme ($/kg), en chute de plus de 80% sur 12 mois. D’où des décisions industrielles.

«Nous avons identifié des investissements stratégiques et des projets au sein de l’entreprise qui n’ont pas besoin d’avancer aussi vite à court terme », a déclaré Kent Masters, le PDG du groupe américain Albemarle, lors de la présentation de ses résultats annuels. Les cours sont jugés «non viables sur la durée, parfois en dessous des coûts de production de certains actifs en opération», au point que «les fondamentaux économiques pour de nouveaux projets ne sont pas là», liste l’homme à la tête du plus grand producteur de lithium dans le monde.

Chute des profits chez la plupart des grands miniers

Malgré une production qui augmente, les résultats nets d'Albemarle, à plus de 1,5 milliard de dollars en 2023, sont en forte baisse par rapport à l’année précédente (-42%) et même négatifs au dernier trimestre. Résultat : le groupe prévoit de diminuer de 300 à 500 millions de dollars ses investissements en 2024. Tout en continuant ses grands projets au Chili, en Australie et en Chine, il souligne sa volonté de «discipliner la dépense» face à un marché difficile.

Dans la litanie des résultats financiers des groupes miniers, la «discipline» semble faire office de mot d’ordre partagé. L'équation est simple : les cours sont bas, l'inflation complique les nouveaux projets et les actionnaires souhaitent garder une rentabilité. Or les résultats des grands du secteur, notamment ceux les plus exposés au nickel et au cobalt, sont à la peine. «Dans ces métaux de batteries, une grosse vague de capacités de production est arrivée, alors que la demande a été ralentie par la conjoncture en Chine et des ventes de voitures électriques moins exceptionnelles que prévu», rappelle Bernard Dahdah, analyse des prix des métaux senior chez Natixis.


De quoi faire mal à Eramet, dont l’Ebitda ajusté (-29%) et le résultat net ont dégringolé (-85%) en raison d'un «contexte de prix dégradés» lié à la chute du nickel et du manganèse. Le groupe français n'est pas seul. Le géant suisse Glencore affiche un revenu brut divisé par deux et des résultats nets en baisse de 75% (à 4,3 milliards de dollars), en raison du déclin des cours du charbon, mais aussi de la baisse des prix du zinc (-27%), du nickel (-28%) et surtout du cobalt (-50%). Victimes collatérales : les mines de cuivre africaines du groupe, dont le cobalt est d’habitude un coproduit lucratif, voient aussi leur rentabilité affectée.

Autre cas particulier : le sud-africain AngloAmerican a été particulièrement touché par la baisse des platinoïdes et des diamants, avec des profits en chute libre de 94%, incluant une importante dépréciation sur sa filiale diamantaire De Beers !

Le minerai de fer résiste


En réalité, le tableau n’est pas si sombre. La guerre en Ukraine avait propulsé les cours à des niveaux stratosphériques et «les prix restent relativement élevés si on les compare à l’historique des 15 dernières années», pointe Bernard Dahdah. En 2023, le prix du minerai de fer a même augmenté, et s’est négocié autour de 120 dollars la tonne, porté par la demande chinoise au quatrième semestre.

Le mastodonte australien du marché, BHP, affiche ainsi un chiffre d’affaires en légère hausse, porté par le fer et le charbon métallurgique. Si ses profits s’écrasent sur les six derniers mois de 2023, le contexte opérationnel ne joue qu’un rôle mineur dans la dégringolade de ses profits du second semestre 2023, surtout en raison de deux importantes dépréciations liées à la catastrophe minière de Samarco au Brésil et à la tourmente qui touche le nickel, qui le pousse à envisager sérieusement de suspendre l’activité de ses mines en Australie-Occidentale. Les deux autres grands producteurs de fer, le britannique Rio Tinto et le brésilien Vale, voient aussi les résultats de leur activité principale préservés et n'enregistrent qu'une baisse limitée respectivement de 9 % et 12% de leur Ebitda.

Problème : la situation n'est pas propice aux grands investissements. Dans le détail, Rio Tinto et BHP maintiennent des budgets d'investissement élevés pour poursuivre leurs grands projets en cours, notamment dans le fer et le cuivre. Glencore se renforce dans les métaux qui serviront à la transition… mais attend avant de sortir la grosse artillerie. «A 8 500 [dollars la tonne], je peux vous garantir que nous n’allons pas construire de nouveaux actifs : le marché semble tendu, mais les prix ne le reflètent pas», a défendu devant des analystes, Gary Nagle, le PDG du groupe suisse en référence à deux giga-projets de mine de cuivre en Argentine, baptisés El Pachon et Mara.

«Depuis plusieurs années, le capital d’investissement des grandes entreprises minières reste relativement bas, à moins de 50% de ce qu’il était à son plus haut en 2011. Elles attendent des prix élevés à très long-terme, d’autant qu’on a vu avec la crise du nickel que les investisseurs européens réclament des taux de retour sur investissement nettement plus élevés que leurs homologues asiatiques», commente Bernard Dahdah, de Natixis. Prudente du point de vue financier, cette stratégie risque de limiter les approvisionnements en métaux à moyen et long terme. En octobre dernier, le cabinet S&P chiffrait que les dépenses d’investissement des 30 plus grands acteurs miniers atteindrait près de 110 milliards de dollars en 2023, avant de diminuer en 2024 et 2025. Problème, décaler les investissements n'est pas anodin : «on observe un délai de 5 ans entre le moment où l'investissement baisse et celui où la production décroît, et ouvrir une mine prend 10 à 15 ans», rappelle Bernard Dahdah.
https://www.usinenouvelle.com/article/f ... t.N2209157

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 24 oct. 2023, 19:30

En Europe, l’importation de métaux critiques de Russie bat son plein

Des chiffres douaniers obtenus par le média en ligne Disclose confirment que l’importation des métaux critiques russes qui ne sont pas sous sanctions – comme le titane, l’aluminium ou le nickel – est loin d’avoir cessé depuis la guerre en Ukraine. L’aéronautique, notamment, s'est ruée sur le titane.

Nathan Mann 24 octobre 2023

L’Europe reste encore très dépendante des métaux russe. Depuis la guerre en Ukraine, le Vieux continent a importé plus de 13 milliards d’euros de métaux critiques depuis la Russie, révèle le média d'investigation en ligne Disclose dans une enquête datée du 24 octobre. Si le constat n’est pas nouveau – la dépendance de l’industrie européenne aux approvisionnements russes étant telle qu’aucun métal critique n’est actuellement sous sanction, et que les importations sont donc parfaitement légales – les chiffres de Disclose donnent une idée de l’ampleur du problème. D’autant que la proximité des géants russe des métaux avec Vladimir Poutine «risque d’alimenter la machine de guerre du Kremlin», note le média.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... n.N2186138

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 27 sept. 2023, 22:52

Métaux critiques : la France signe des accords avec le Canada et l'Australie

AFP•27/09/2023

La France a signé mercredi deux accords bilatéraux avec le Canada et l'Australie pour "sécuriser" ses approvisionnements en métaux critiques, indispensables pour la transition énergétique et la réduction de ses émissions de CO2, a annoncé le ministère français de la Transition énergétique.

Ces deux accords "visent à développer les filières des minéraux critiques y compris des projets d'extraction, de traitement et de recyclage et à favoriser les coopérations", a indiqué le ministère dans un communiqué.

La signature de ces deux accords, à la veille du premier sommet de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) consacré à ces ressources, "est un pas de plus vers la sécurisation de nos approvisionnements en minéraux critiques", a estimé la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.

Elle a rappelé le lancement en mai d'un fonds d'investissement de deux milliards d'euros pour faciliter l'accès de la France à ces ressources utilisées notamment pour alimenter les quatre giga-usines de batteries en cours de construction dans le pays, ou pour raccorder les futurs champs d'éoliennes en mer.

Autre minerai critique, alors que la France a relancé la construction de centrales nucléaires: l'uranium.

"Les exportations d'uranium du Canada vers l'Europe ont augmenté significativement et nous nous attendons à ce qu'elles continuent à augmenter", a déclaré mercredi à l'AFP le ministre canadien de l'Energie et des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson.

Alors que le Canada est désormais le troisième fournisseur de l'UE, derrière le Kazakhstan et le Niger, les exportations de ce pays d'Afrique en proie à un coup d'Etat, pourraient "ne pas être aussi significatives dans les années à venir", a souligné M. Wilkinson, qui voit bien son pays continuer à progresser dans la hiérarchie des fournisseurs de l'Europe.

Les accords signés mercredi ne sont "pas des accords commerciaux qui vont sécuriser tel volume de contrat d'approvisionnement sur tels ou tels métaux", a précisé le ministère français.

"Il s'agit de développer ces filières de minéraux critiques sur le plan de l'extraction, du traitement, du recyclage, de favoriser les coopérations industrielles et universitaires en matière de recherche et de développement", entre les entreprises françaises et de ces deux pays qui ont les mêmes standards sociaux et environnementaux, a-t-on ajouté de même source.

Ce "cadre stratégique" porte "sur l'ensemble des minéraux et ça inclut l'uranium", a précisé le cabinet de la ministre, alors que parallèlement au sommet de l'AIE à Paris, la France organise aussi jeudi avec l'OCDE une autre conférence internationale, sur le nucléaire.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0911bfc9f8

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 22 août 2023, 07:50

BHP: bénéfice net en baisse de près de 40%

AFP le 22 août 2023

Le géant minier australien BHP a annoncé mardi la chute de près de 40% de son bénéfice de l'exercice 2022-2023 clos fin juin, imputée à l'inflation et à la chute des prix des matières premières.

BHP a enregistré un bénéfice annuel de 13,4 milliards de dollars, en baisse de 37% par rapport à l'année dernière, tandis que ses revenus mondiaux ont chuté de 17% à 53,8 milliards de dollars.

BHP a déclaré que le ralentissement du secteur immobilier chinois restait une source importante d'incertitudes et pourrait perturber la demande future pour les principales exportations de minerai de fer utilisé dans la fabrication de l'acier.

La récente décision de la Chine de reprendre les importations de charbon australien a eu "peu d'impact perceptible" sur l'entreprise.

Malgré des bénéfices plus faibles que prévu, BHP s'est dit confiant dans le fait que la demande mondiale de minerai de fer, de charbon et de cuivre resterait "relativement robuste".

L'un des plus gros pollueurs de carbone d'Australie, BHP a également vanté ses progrès en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), qu'il déclare vouloir réduire de 30% avant la fin de la décennie.

"A ce jour, BHP a les émissions opérationnelles de GES les plus faibles parmi les principales sociétés minières", a affirmé le directeur général Mike Henry.

Les résultats financiers de BHP reflètent ceux de sa rivale minière anglo-australienne Rio Tinto, qui a fait état d'une baisse de plus de 40% de ses bénéfices cette année.
https://www.connaissancedesenergies.org ... -40-230822

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 23 mai 2023, 09:19

Cours des matières premières, métaux rares : le "calme avant la tempête"?

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•23/05/2023

Telle est la thèse développée dans la 73e édition du rapport CyclOpe, qui fait référence dans l'analyse des marchés mondiaux des matières premières.

Les cours des matières premières, qui connaissent depuis quelques mois une relative accalmie, sont dans une situation de "calme avant la tempête", notamment en ce qui concerne les métaux rares, essentiels dans la transition énergétique, a estimé Philippe Chalmin, principal coordinateur du guide annuel des matières premières CyclOpe.

Il rappelle que 2022 a été le théâtre de plusieurs crises : une crise énergétique, résultat de la reprise économique, puis de la guerre en Ukraine, "qui semble presque se normaliser tout en maintenant quand même de fortes tensions" ; une crise agricole, qui est "un petit peu aussi derrière nous".

Le virage électrique, grand accélérateur?
"Paradoxalement, l'année a été relativement calme sur les marchés des métaux, même si c'est là que nous ressentons aujourd'hui les tensions potentielles à venir les plus grandes", ajoute M. Chalmin, fondateur de la société d'études CyclOpe, dont le 37e rapport annuel est paru mardi 23 mai (éditions Economica).

Le LME Index, un indice qui intègre les prix de l'aluminium, du cuivre, du plomb, du nickel, de l'étain et du zinc échangés sur la Bourse des métaux de Londres (LME), a atteint 3.669,70 points la semaine dernière, son plus bas niveau depuis plus de 6 mois. L'indice était en baisse de plus de 6% depuis le début de l'année. Certains de ces métaux très demandés sont notamment utilisés pour produire des batteries pour véhicules électriques.

"Nous sommes dans des situations pratiquement excédentaires, même si quand on se projette à trois, quatre ans, la faiblesse de capacités nouvelles de production et ce qu'on anticipe des besoins liés à la transition énergétique font craindre effectivement des situations de pénuries, à partir de 2025/26, et certainement aux alentours de 2030", a indiqué Philippe Chalmin. Toutefois, "s'il est un produit qui devrait nous agiter dans les années à venir, ce sera le cuivre", a souligné l'économiste, compte tenu du rôle crucial de ce métal pour conduire le courant, en pleine électrification des usages.

Le cuivre est également tombé à un prix plus vu depuis fin novembre 2022 sur le London Metal Exchange la semaine dernière, à 8.088,50 dollars la tonne, un peu plus d'un an après avoir atteint son record historique en mars 2022, dans la foulée du début de l'invasion russe de l'Ukraine. Il a depuis dévissé d'environ 25%. "On a l'impression que finalement, les crises sont passées, alors que nous voyons une aggravation des situations climatiques, que la transition énergétique est de plus en plus une urgence planétaire et que celle-ci a été dessinée,je pense particulièrement au cas européen, sans véritablement se préoccuper de l'approvisionnement nécessaire en matières premières", a ajouté Philippe Chalmin.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 571ff8ee70

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 26 févr. 2023, 10:34

Forte baisse des profits 2022 du minier Anglo American
Anglo American Profit down 47%
The writedown (Woodsmith Potash project) , flagged in December by chief financial officer Stephen Pearce is part of Anglo’s year-end 2022 results.

The global miner posted a full-year net profit of $4.51 billion, 47% less than $8.56 billion it earned in 2021.
It attributed the results to inflationary pressure, higher energy prices and lower production volumes for the results, which lifted production costs even as commodity prices fell.

Full-year revenues fell 15% to $35.12 billion from $41.55 billion in the previous year, below the company-provided consensus of $36.88 billion.

Anglo American kept its 2023 copper production guidance unchanged at between 840,000 and 930,000 tonnes.
https://www.mining.com/anglo-american-t ... izer-mine/

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 26 févr. 2023, 10:21

Forte baisse des profits de Rio Tinto pour l' année 2022 :
Rio Tinto halves dividend on 41% annual profit drop

Cecilia Jamasmie | February 22, 2023 |

Mining giant Rio Tinto (ASX, LON: RIO) has more than halved its 2022 dividend after posting a 41% drop in annual profit, which was the result of lower commodity prices and higher costs.

The world’s second largest miner posted on Wednesday a net profit of $12.42 billion in 2022, down from $21.09 billion the previous year.

It also announced a full-year dividend of $4.92 per share, less than half of the record payout of $10.40 per share given in 2021.

Rio attributed the bleak results to strict covid-19 measures remaining in place in top steel producer China, which accounts for more than half of the miner’s revenue. This, Rio noted, dragged down iron ore and copper prices from the record highs they hit in 2021.

The Anglo-Australian firm, the world’s largest producer of iron ore, saw earnings from the unit drop 33% last year. Financial gains from aluminum and copper also shrank 16% and 40%, respectively, on waning demand across the globe.

The company, however, said it was “quietly confident” the outlook for the global economy had improved after China, the world’s second-biggest economy, relaxed its pandemic restrictions.

Beijing re-opened the country’s borders and eased quarantine requirements for travellers in January, after three years of rigorous controls.

The nation is now putting in place policies to boost its economy and Rio Tinto’ CEO Jakob Stausholm believes that Chinese demand would be “a stabilizing factor for the global economy in 2023.”

“What I’m seeing gives me confidence that we are on the right track,” Stausholm said in a statement, referring mainly to a recovery in China’s construction sector, a key end market for the company’s iron ore, which is used to make steel.

“The US economy and energy markets in Europe are in better shape than might have been expected a few months ago, too,” he said.

Sights set on green energy metals
Stausholm, who took the top post in January 2021, expects the global transition to greener forms of energy will boost commodity demand at a rate roughly 3.7% a year to 2035.

The executive noted the company was not looking to use its strong balance sheet to conduct “transformative M&A”, despite a recent wave of consolidation in the mining sector.

Rather, Rio plans to grow its business mostly via projects it already owns and, ideally, increase its exposure to lithium.

“But assets in that industry are very expensive right now,” Stausholm said.

Last year, Rio Tinto paid $3.3 billion for Canada’s Turquoise Hill, which gave it direct control over the giant Oyu Tolgoi copper-gold mine in Mongolia.
https://www.mining.com/rio-tinto-halves ... ofit-drop/

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par Jeudi » 17 août 2022, 14:13

Analyse intéressante (dichotomie entre matières premières et transport maritime en baisse notable versus main d’oeuvre et immobilier toujours haut)

https://www.lapresse.ca/affaires/chroni ... -2-x-4.php

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 16 août 2022, 08:47

BHP: bénéfice net quasiment triplé en 2021-2022

AFP le 16 août 2022

Le géant minier australien BHP a annoncé mardi un1 bénéfice net quasiment triplé pour son exercice 2021-2022 clos le 30 juin, grâce à la demande soutenue en charbon et cuivre.

Le bénéfice net part du groupe de BHP a atteint 30,9 milliards de dollars américains, contre 11,3 milliards en 2020-2021, selon un communiqué.

BHP a par ailleurs indiqué avoir réalisé un "bénéfice sous-jacent" (résultat des opérations après impôts et excluant les éléments exceptionnels) record de 23,8 milliards de dollars, un bond de 39% par rapport à l'année précédente.

"Ces excellents résultats sont dus à la sécurité et à la fiabilité des opérations, à la réalisation des projets et à la discipline en matière de capital, qui nous ont permis de tirer parti des prix élevés des produits de base", a déclaré le directeur général du groupe, Mike Henry.

Le résultat d'exploitation de BHP a augmenté de 34% sur un an à 34,1 milliards de dollars.

Les résultats de BHP ont dépassé les attentes des analystes, alors que de nombreux autres acteurs du secteur minier connaissent des temps difficiles. Rio Tinto a ainsi récemment annoncé une forte chute de ses bénéfices et réduit de moitié ses dividendes.

BHP a attribué ses solides résultats à son activité charbon, les prix du charbon métallurgique et énergétique ayant atteint des niveaux record après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Le cuivre a également été un atout pour la société, malgré quelques baisses de prix récentes.

Le groupe a annoncé un versement de 78 milliards de dollars de dividendes aux actionnaires, mais a toutefois prévenu que les conditions pourraient bientôt se détériorer: "la croissance s'est ralentie dans de nombreuses régions clés, et la prudence reste de mise en raison de l'incertitude géopolitique et de la crise du Covid-19."

Le groupe a noté que l'impact du Covid-19 sur ses opérations s'élevait à 1,5 milliard de dollars américains, en grande partie en raison des contraintes sur la main-d'oeuvre et l'approvisionnement.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 022-220816

:?:
le chiffre des dividendes parait absurde devant le bénéfice de 30.9 milliards de dollars de 2022-2021.

Si je vais directement sur le site de BHP je vois tout autre chose :
https://www.bhp.com/investors/financial ... al-reviews
Our performance
2022 half-year results
BHP had a strong first half. We achieved our third consecutive fatality free calendar year. We mitigated the impacts of COVID-19 and significant adverse weather events to turn in a solid operational performance.

We have announced an interim dividend of US$1.50 per share, bringing total shareholder returns to more than US$22 billion over the past 18 months.
ici : https://www.fool.com.au/2022/08/16/ever ... -dividend/
ils disent
Let’s take a look at the latest dividend from the company.

BHP boosts final FY22 dividend
The BHP board declared a final dividend for FY22 of US$1.75 per share.

This brings the total FY22 dividend to US$3.25 per share, an increase of 8% compared to FY21’s full-year dividend.

The company has a 50% minimum payout policy. The cash dividend announced today is equivalent to a 77% payout ratio.

In total, record dividends of US$36 billion (US$7.11 per share) have been determined for FY22.

The ex-dividend date for the final dividend falls on 1 September, with payment following on 22 September 2022.

What about the FY23 dividend?
While BHP didn’t give any guidance to its dividend for FY23, we take a glimpse at what one broker thinks.

US-based investment firm Goldman Sachs believes the miner will cut its dividend to US$2.64 in FY23.

This will then be followed by US$2.02 in FY24.

Goldman Sachs’ estimates are being driven by the expectation that iron ore prices will decline over the coming years.

This has already been occurring of late, with the steel-making ingredient currently fetching US$109.50 per tonne. That’s a significant drop from when it was going for US$160 per tonne in March this year.
donc peut étre que le chiffre de 78 milliards de dividendes du premier article concerne le cumul de 2022, 2023 et 2024. :-k

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par Glycogène » 03 mars 2022, 23:59

kercoz a écrit :
03 mars 2022, 23:11
Surtout pour les bus (c'est une vanne que les moins de 20 ans ne peuvent pas comprendre)
Sisi, il existe encore, enfin pour qq jours (il sera fermé ce mois-ci puis détruit).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bus_Palladium

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par kercoz » 03 mars 2022, 23:11

energy_isere a écrit :
03 mars 2022, 21:23


Le palladium, indispensable à l'auto

Surtout pour les bus (c'est une vanne que les moins de 20 ans ne peuvent pas comprendre)

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 03 mars 2022, 21:23

Dépendante de la Russie pour ses métaux, l’industrie européenne craint des ruptures d’approvisionnement
La Russie est un important fournisseur pour l'Europe d'aluminium, de palladium, de titane et de nickel, dont les cours flambent. La menace potentielle d'une rupture des approvisionnements pourrait fragiliser l'industrie.


Solène Davesne 03 Mars 2022

Sébastien Kuhn, le PDG de Thyssenkrupp Presta France, ne cache pas son inquiétude. Son site de Florange (Moselle), qui fabrique des colonnes de direction pour l’automobile, ne livre qu’une faible part de sa production en Russie. Mais le dirigeant s’inquiète des arrêts de production sur des sites de Volkswagen et BMW, après des ruptures d’approvisionnement de câbles de fournisseurs en Ukraine. « Nous avons déjà subi les conséquences des pénuries de semi-conducteurs. La guerre en Ukraine pourrait avoir le même effet, avec des conséquences en cascade sur toute la filière », remarque-t-il.

Une semaine après le début du conflit, Emmanuel Macron a prévenu lors de son allocution mercredi 2 mars que « nombre de secteurs souffrent et vont souffrir, soit parce qu’ils dépendent des importations de matières premières venues de Russie et d’Ukraine, soit parce qu’ils exportent vers ces pays ». L’industrie française se prépare à faire face à des risques de pénuries sur certains métaux, dont la Russie est un important fournisseur pour l’Europe. La ministre de l’industrie Agnès Pannier-Runacher a réuni le 2 mars les filières industrielles pour établir un état des lieux des menaces qui pèsent sur les chaînes d’approvisionnement.

Flambée de l'aluminium

Une des vulnérabilités importantes de l’Europe concerne l’aluminium. Même si la Russie ne représente que 6% de la production mondiale d’aluminium, Rusal est le plus gros producteur d’aluminium en dehors de Chine, et un important fournisseur de l’Europe. La France importe 50% de ses besoins en aluminium. La Russie fournit un tiers de ces importations. La dépendance est encore plus forte pour l’alumine, qui sert à la production d’aluminium primaire. Le géant russe Rusal fournit 80% des besoins de l’industrie française.

Pour l’instant, le secteur n’est pas ciblé par les sanctions européennes et les livraisons n’ont pas été enrayées. Des stocks d’aluminium se sont retrouvés bloqués, conséquence des sanctions prises contre certaines banques russes et leur déconnexion du système international Swift. Mais la Russie pourrait choisir d’utiliser l’arme de l’embargo pour déstabiliser l’industrie européenne. Pour les entreprises européennes, l’effet pourrait cependant être en partie amorti. « Les entreprises ont vécu la crise de 2018, lorsque des sanctions américaines avaient ciblé Rusal et se sont préparées. Elles ont fait des stocks », pointe le délégué général d’Aluminium France, Cyrille Mounier. Elles pourraient aussi se tourner vers d’autres fournisseurs en Espagne, en Grèce et en Roumanie.

Reste que l’envol des prix est déjà vertigineux pour l’aluminium. Le métal, utilisé largement dans toute l’industrie pour sa légèreté, dépassait le 2 mars les 3 500 dollars la tonne, un niveau historique. A court terme, la hausse des prix du gaz et de l’électricité risque de continuer à pousser l’inflation des prix. La fabrication de l’aluminium est très énergivore et mobilise 14 MWh pour chaque tonne produite. Certains industriels européens ont mis à l’arrêt leurs usines, la flambée de leurs coûts énergétiques devenant intenable. Depuis septembre, la production européenne a déjà perdu près de 600 000 tonnes. « Si les prix de l’énergie continuent de grimper, les prix de l’aluminium vont devenir intenables pour les secteurs clients », pointe Cyrille Mounier.

Le palladium, indispensable à l'auto

Les menaces planent aussi sur l’industrie automobile. 40% de la production mondiale de palladium, utilisé pour les pots catalytiques des véhicules et dans les semi-conducteurs, provient des mines de Nornickel en Russie. Même sans embargo, l’arrêt de la plupart des liaisons aériennes avec la Russie pourrait compliquer les livraisons du métal précieux et perturber la production des usines. Le prix du palladium a bondi pour s'approcher de 2 700 dollars l’once. La Russie fournit aussi 10% du platine mondial, utilisé lui dans les moteurs diesel et les piles à combustible pour l’hydrogène.

L’industrie aéronautique s’inquiète de son côté du sort du titane. Le russe VSMPO-Avisma est le principal fournisseur mondial d’éponge de titane à la qualité requise pour le secteur aéronautique. A court terme, les industriels comme Safran ont, là aussi, fait des stocks. D’autres fournisseurs existent au Kazakhstan et au Japon.

« 25% des importations européennes d’acier viennent de Russie, de Biélorussie et d’Ukraine », rappelle aussi l’expert Didier Julienne, président de la société Commodities & Resources. Il souligne que « même en cas de sanctions strictes, une partie de matières premières reviendront peut-être via des sociétés de trading chinoises, par exemple vers l’Europe ». D'autres métaux pourraient être aussi concernés en cas de ruptures des chaînes d’approvisionnement : le nickel, dont Norisk contrôle un peu moins de 10% de la production mondiale, a dépassé les 25 000 dollars. La Russie est aussi un important producteur de cuivre, avec 4% de la production mondiale, et de potasse.
https://www.usinenouvelle.com/editorial ... t.N1790502

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 27 févr. 2022, 11:17

Profits et versement de dividendes record pour Rio Tinto pour l' année 2021.
Rio Tinto rides iron ore gains to post record profit, pay $17bn dividend
Reuters | February 23, 2022 |

Rio Tinto posted on Wednesday its best ever annual profit and a record full-year dividend of $16.8 billion, boosted by higher iron ore prices and strong demand from top consumer China.


The stellar results cap a mixed year for the world’s biggest iron ore producer, in which demand for its main product picked up as the global economy slowly recovered from the coronavirus but inflation and Chinese scrutiny of prices created headwinds.


Rio’s reputation suffered from a scandal over poor workplace culture, while Serbia shut down a lithium project, a promising growth area. On the plus side, it resolved a long-running dispute over a massive Mongolian copper-gold mining project.

The Anglo-Australian miner reported underlying earnings of $21.38 billion for the year ended Dec. 31, up 72% from a year earlier. Analysts had expected underlying earnings of $21.63 billion, according to Visible Alpha.

“Our balance sheet is the strongest it’s been for at least 15 years,” Chief Executive Jakob Stausholm told reporters after the results.
.....................
https://www.mining.com/web/rio-tinto-ri ... -dividend/

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par energy_isere » 27 févr. 2022, 11:17

Profits et versement de dividendes record pour Rio Tinto pour l' année 2021.
Rio Tinto rides iron ore gains to post record profit, pay $17bn dividend
Reuters | February 23, 2022 | 3:09 am Top Companies Asia Australia Australia NZ South Pacific Latin America Copper Iron Ore
About 500 iron ore jobs to go at Rio Tinto’s Aussie operations
Iron ore accounts for almost 90% of Rio’s earnings. (Image of the Paraburdoo operation, in the Pilbara, courtesy of Rio Tinto.)
Rio Tinto posted on Wednesday its best ever annual profit and a record full-year dividend of $16.8 billion, boosted by higher iron ore prices and strong demand from top consumer China.


The stellar results cap a mixed year for the world’s biggest iron ore producer, in which demand for its main product picked up as the global economy slowly recovered from the coronavirus but inflation and Chinese scrutiny of prices created headwinds.


Rio’s reputation suffered from a scandal over poor workplace culture, while Serbia shut down a lithium project, a promising growth area. On the plus side, it resolved a long-running dispute over a massive Mongolian copper-gold mining project.

The Anglo-Australian miner reported underlying earnings of $21.38 billion for the year ended Dec. 31, up 72% from a year earlier. Analysts had expected underlying earnings of $21.63 billion, according to Visible Alpha.

“Our balance sheet is the strongest it’s been for at least 15 years,” Chief Executive Jakob Stausholm told reporters after the results.
.....................
https://www.mining.com/web/rio-tinto-ri ... -dividend/

Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

par kercoz » 25 août 2021, 13:22

energy_isere a écrit :
25 août 2021, 12:15


La vente des activités d'hydrocarbures s'inscrit dans la stratégie visant à réduire l'exposition du groupe aux énergies fossiles, qui a déjà conduit BHP à céder une partie de ses activités dans le charbon.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... d7e0c7f07d
[/quote]

Les rats quittent le navire ? ....

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