Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

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Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 24 mars 2024, 00:28

Ruée vers les métaux stratégiques vidéo ARTE 43 mn https://www.arte.tv/fr/videos/109372-00 ... ategiques/
Les entrailles de la Terre
L’exploitation des minerais susceptibles de remplacer à terme les énergies fossiles suscite de nouveaux ravages sociaux et environnementaux. Une enquête en deux volets sur des métaux plus que jamais stratégiques.

À l’heure du changement climatique, les ressources naturelles permettant de rêver à un monde décarboné sont devenues très convoitées. Parmi elles, les métaux, ces éléments profondément enfouis qui ont nécessité des milliards d’années et d’innombrables réactions chimiques pour se former. Ils sont cinq à jouer aujourd’hui un rôle clé : le cuivre, indispensable aux réseaux d’électricité, d’eau et de chauffage, le cobalt, le lithium et le nickel, nécessaires à la construction des batteries, ainsi que certains des dix-sept métaux appartenant au groupe des terres rares, utilisés notamment pour les produits high tech. Un sixième élément, le phosphore – un "non-métal" – permet quant à lui de produire du phosphate, qui entre dans la composition de nombreux engrais.

Renouveau ?
En Jordanie, en Suède et en Afrique du Sud, le géologue Colin Devey commente et analyse d’impressionnantes images de sous-sols riches en minerais. S’il souligne l’importance des métaux dans la transition écologique, le chercheur présente également les nombreux problèmes sociaux et environnementaux engendrés par l’extraction de ces ressources. En deux volets, ce documentaire fouillé et nuancé dresse un état des lieux tourné vers l’avenir : "Crise climatique, crise énergétique, crise des matières premières, tout est lié. Mais elles ne doivent pas nous faire peur, car elles portent en elles la force du renouveau", explique le scientifique.

Réalisation Ole Gurr
Pays Allemagne
Année 2023

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Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 19 janv. 2024, 23:27

Norvège : la tentation sous-marine des métaux rares

FRANCE 24•19/01/2024

Le royaume scandinave vient d’autoriser la prospection minière de ses fonds marins, riches en métaux rares et précieux. Une annonce qui aiguise l’appétit des industriels, prêts à aller récolter ces trésors enfouis à 3 000 mètres de profondeur. Pour cause, des milliards d’euros sont en jeu avec l’exploitation de ces minerais, nécessaires à la fabrication des batteries des voitures électriques ou des panneaux solaires. Mais cette prospection pourrait s’avérer dévastatrice pour les écosystèmes.
reportage vidéo 16mn https://www.boursorama.com/videos/actua ... 7956116bbf

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 12 janv. 2024, 23:38

Exploiter les minerais des fonds marins, le "fantasme" controversé de la Norvège
Cobalt, manganèse, zinc, cuivre, lithium… Des minerais et métaux rares gisent au fond des océans, attisant les convoitises de certains États et entreprises. La Norvège a fait mardi un premier pas vers leur exploitation en ouvrant ses fonds marins à la prospection minière. Scientifiques et ONG alertent sur les risques pour l'environnement et le climat.

Publié le : 12/01/2024
Par Cyrielle CABOT France24

La Norvège est-elle en train d'ouvrir la boîte de Pandore ? Mardi 9 janvier, le parlement norvégien s'est prononcé en faveur de l'ouverture de la prospection minière dans une vaste région maritime de l'Arctique. Le pays est ainsi devenu le premier au monde à faire un pas vers l'exploitation de ses fonds marins. Au total, près de 280 000 kilomètres carrés d'océans – presque l'équivalent de la taille de l'Italie – pourront être scrutés à la recherche de minerais. Une perspective inquiétante, selon des ONG et défenseurs de l'environnement qui, depuis de nombreuses années, alertent sur la dangerosité d'envoyer des machines ratisser les fonds des mers.

Les fonds des eaux, souvent au-delà des limites territoriales des États, regorgent de métaux dont certains sont rares – c'est le cas du nickel, du cuivre, du cobalt, du zinc ou encore du lithium. Or, ces éléments entrent dans la composition de nombreux objets de la transition écologique comme les batteries de voiture, les éoliennes ou des panneaux solaires. Alors que sortir du "tout pétrole" et amorcer cette transition se fait de plus en plus pressant pour lutter contre le réchauffement climatique, certains pays estiment indispensable d'accroître leur accès à ces matériaux. Selon l’Agence internationale de l’énergie, la demande de minéraux va en effet doubler, voire, selon les scénarios, quadrupler, à l’horizon 2040.

"C'est le principal argument de la Norvège pour pousser le projet. Le pays assure avoir besoin de ces minéraux pour mener à bien sa transition écologique", explique Emma Wilson, conseillère politique de l’ONG Deep Sea Conservation Coalition. D'autant plus que les eaux norvégiennes seraient très richement fournies : selon une estimation du directoire du pétrole à Oslo, le plancher océanique au large des côtes norvégiennes pourrait contenir jusqu’à 45 millions de tonnes de zinc, 38 millions de tonnes de cuivre, ainsi que d’énormes quantités d’autres métaux et de terres rares.

"On connaît moins le fond des océans que la surface de la Lune"

Mais face à l'argument écologique, les scientifiques et défenseurs de l'environnement dénoncent une "fausse solution", qui aurait, à l'inverse, des conséquences désastreuses. "Les scientifiques sont unanimes. Il n’existe pas de minage durable ou écologique, c’est un non-sens. Dès qu’on va placer des machines au fond de l’océan, on va détruire ce qui y vit", alerte Anne-Sophie Roux, chargée de campagne contre l'exploitation minière des fonds marins en Europe pour la Sustainable Ocean Alliance.

Or, on sait peu de choses sur ce qu'il se passe plusieurs centaines de mètres sous la surface, et les écosystèmes qui y vivent sont toujours très mal connus. "On connaît moins la géographie des abysses que celle de la surface de la Lune", insiste l'activiste, qui précise que 90 % des espèces vivant dans les fonds marins n’ont pas encore été décrites par la science. "Détruire cet environnement reviendrait à détruire des systèmes que nous ne connaissons pas. Avant d'envisager une quelconque exploitation, les recherches scientifiques doivent donc avancer. Et en attendant, le principe de précaution doit absolument prévaloir."

L'exploitation minière des fonds marins pourrait aussi venir perturber la capacité de l'océan à absorber le CO2, s'inquiète Anne-Sophie Roux. L’océan est en effet le plus grand puits de carbone du monde : il absorbe à lui seul 93 % de l’excès de chaleur induit par les activités humaines, note l'ONU. Il est donc l'un des grands alliés de la lutte contre le réchauffement climatique. "On ne peut pas se permettre de prendre le risque de réduire sa capacité à stocker du carbone", insiste-t-elle. "Et le danger est double car en remuant les fonds marins, on pourrait aussi relâcher le CO2 qui y est déjà emprisonné."

Une exploitation techniquement compliquée

Au-delà de ces risques, les partisans de l'extraction sous-marine devraient s'attaquer à un obstacle de taille avant de récolter les précieux minerais : trouver le moyen d'aller les chercher au fond de l'océan, dans des zones méconnues et à haute pression, tout en s'assurant que l'opération reste économiquement viable.

"En réalité, ces minerais et métaux se trouvent dans trois écosystèmes distincts. Et chacun pose des problèmes différents", détaille Jérôme Dyment, géophysicien spécialiste de ces milieux à l'Institut de Physique du Globe à Paris. Certains métaux se trouvent ainsi dans des sulfures massifs au fond de l'océan. "Ils sont dans des zones volcaniques, à la convergence de plaques tectoniques. De l'eau s'infiltre dans des failles où elle se réchauffe, atteignant près de 350 °C, et se gorge de métaux. Puis elle finit par s'échapper dans des eaux profondes, à 2 °C et les métaux sont relâchés sous l'effet de l'écart de température", poursuit-il. "C'est aujourd'hui ce qu'on sait le mieux aller chercher car les métaux sont concentrés en un seul endroit. Il faut aller ramasser le fond avec une pelleteuse et aspirer les métaux. Sauf que cela aspire aussi tout ce qui se passe autour…"

L'autre type de gisement se trouve dans des plaines abyssales, de très vastes zones situées entre 2 000 et 6 000 mètres de profondeur, dans le Pacifique notamment. "Ici, les métaux viennent s'accumuler par effets chimiques dans des petites croûtes", poursuit le spécialiste. "Aller les chercher nécessiterait de ratisser des dizaines de km². Difficile à faire valoir d'un point de vue écologique."

Enfin, les encroûtements cobaltifères sont des tapis de quelques centimètres d'épaisseur, riches eux aussi en métaux, qui recouvrent les versants des monts sous-marins. "Aujourd'hui, on ne saurait pas comment aller les chercher sans tout détruire", termine Jérôme Dyment.

"Sur le papier, aller chercher ses métaux pour accroître son indépendance économique peut paraître alléchante. Mais quand on creuse, on se rend vite compte que, d'un point de vue économique et financier, ce n'est pas aussi attractif qu'il n'y paraît. Au contraire", tranche ainsi Anne-Sophie Roux.

Face à l'ensemble de ces obstacles et risques, aucun permis d'exploitation n'a encore été délivré par l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), une instance créée en 1994 pour garantir la protection du plancher océanique et organiser l'exploration et l'éventuelle exploitation des minéraux convoités. Sur son site, elle recense en revanche une trentaine de contrats d'exploration dans les océans Pacifique, Indien et Atlantique.

Vers l'adoption d'un code minier

"Avec sa décision, la Norvège envoie cependant un signal à l'industrie minière que la voie vers l'exploitation reste possible", déplore Emma Wilson, de l’ONG Deep Sea Conservation Coalition. "Le risque, c'est qu'elle crée un précédent et que d'autres États veulent faire de même."

Le signal envoyé par Oslo reste cependant mitigé. Avant son vote, la Norvège avait dû faire face à une forte mobilisation aussi bien dans le pays qu'à l'étranger. À d'innombrables tribunes publiées par des scientifiques avertissant sur les risques environnementaux, plus d’un demi-million de personnes avaient signé une pétition mise en ligne par l’ONG Avaaz. Les parlementaires ont finalement rejeté la demande du gouvernement concernant l'exploitation des fonds sous-marins, et voté uniquement la possibilité d'exploration. Avant d'octroyer des permis d'exploitation, la question devra ainsi être soumise à un nouveau vote.

"Il aurait été préférable que tout soit refusé, mais le non à l'exploitation reste un soulagement", salue Anne-Sophie Roux. "Nous avons gagné du temps et nous pouvons espérer que les conclusions des explorations mèneront à un abandon total du projet."

Par ailleurs, si d'autres pays ont affiché des velléités de fouiller leurs fonds marins, comme la Chine et plusieurs îles du Pacifique, de plus en plus d'États préfèrent se détourner du projet. Au total, 24 pays dont la France, l'Allemagne et le Chili plaident pour un moratoire sur l'interdiction la pratique. De grandes entreprises dont Google, BMW et Samsung se sont également engagées à ne pas utiliser de minerais issus des milieux marins à la suite d’un appel lancé en 2021 par l’ONG WWF.

En parallèle, le Conseil de l'AIFM tente depuis une dizaine d'années d'élaborer un code minier pour encadrer une éventuelle exploitation des fonds sous-marins. Elle s'est fixé l'objectif de l'adopter d'ici à 2025 mais devant les clivages, les négociations patinent. "Il reste bien trop de questions en suspens, sur les impacts et sur la faisabilité. Et on sait que de plus en plus d'entreprises réfléchissent à comment se passer de ces métaux à l'avenir. L'exploitation minière des fonds marins sera ainsi peut-être inutile avant même de pouvoir se concrétiser."
https://www.france24.com/fr/europe/2024 ... rv%C3%A8ge

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 07 janv. 2024, 16:23

Pentagon to Deliver Report on Domestic Processing of Seafloor Nodules by March 1 as President Biden Signs NDAA

The Metals Company Wed, January 3, 2024

TMC the metals company Inc. (Nasdaq: TMC) (“TMC” or the “Company”), an explorer of the world’s largest estimated undeveloped source of critical battery metals, today welcomed the passage of the 2024 National Defense Authorization Act (NDAA) into law and the inclusion of provisions directing the Department of Defense to submit a report to the House Armed Services Committee assessing the domestic processing of seafloor polymetallic nodules by March 1, 2024.

In the language attached to the newly approved Act, the Committee acknowledged the imperative of establishing a secure supply chain of critical and strategic minerals and materials and noted, “that to meet national security requirements the United States must have the ability to source critical minerals in innovative arenas to decrease reliance on sources from foreign adversaries.” As a potential new frontier for resource extraction, the Committee directs the Pentagon to produce a report which, among other things, outlines “a roadmap recommending how the United States can have the ability to source and/or process critical minerals in innovative arenas, such as deep-sea mining.”

Through the NDAA, the House Armed Services Committee has directed the Assistant Secretary of Defense for Industrial Base Policy to submit a report to the Committee by March 1, 2024 “assessing the processing of seabed resources of polymetallic nodules domestically. The report shall include, at a minimum, the following: (1) a review of current resources and controlling parties in securing seabed resources of polymetallic nodules; (2) an assessment of current domestic deep-sea mining and material processing capabilities; and (3) a roadmap recommending how the United States can have the ability to source and/or process critical minerals in innovative arenas, such as deep-sea mining, to decrease reliance on sources from foreign adversaries and bolster domestic competencies.”
........................
https://finance.yahoo.com/news/pentagon ... 00108.html

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 10 déc. 2023, 18:35

Deep-sea mining in the Arctic Ocean gets the green light from Norwegian lawmakers

1, December 5, 2023 COPENHAGEN, Denmark (AP)

Norway’s minority center-left government and two large opposition parties made a deal Tuesday to open the Arctic Ocean to seabed mineral exploration despite warnings by environmental groups that it would threaten the biodiversity of the vulnerable ecosystems in the area.

Norway said in June it wanted to open parts of the Norwegian continental shelf for commercial deep sea mining in line with the country’s strategy to seek new economic opportunities and reduce its reliance on oil and gas.

The head of Greenpeace Norway, Frode Pleym, said the decision was “a disaster for the sea” and the mining would take place in “our last wilderness.”

It said they had agreed on a step-by-step opening process where the Norwegian parliament, or Stortinget, will approve the first development projects, in the same way as it has done for certain extraction projects in the petroleum sector.

Terje Aasland, Norway’s minister for petroleum and energy, told Norwegian public broadcaster NRK that “we will do this carefully, we will do it step by step. We will collect knowledge, then we will assess whether it is possible to start with this extraction.”

The Scandinavian country, which is one of the world’s wealthiest countries due to its vast oil and gas reserves, says there are significant mineral resources on the seabed of the Norwegian continental shelf.

According to the Norwegian Petroleum Directorate, there are sulphides and manganese crusts containing metals and minerals that are crucial for making batteries, wind turbines, PCs and mobile phones.

If proven to be profitable, and if extraction can be done sustainably, seabed mineral activities can strengthen the economy, including employment in Norway, while ensuring the supply of crucial metals for the world’s transition to sustainable energy, the Ministry of Petroleum and Energy said in June.

The planned area is located southwest of the Arctic island of Svalbard.
https://apnews.com/article/norway-under ... 5f84d52504

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 25 nov. 2023, 10:50

suite de ce post du 10 fev 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2362597
Le palladium en pleine souffrance

RFI le : 21/11/2023

Le palladium, métal de l’industrie automobile, a vu son prix chuter de 40 % depuis le début de l’année. Et la dégringolade n’est peut-être pas finie.

Le palladium a fait carrière dans les pots catalytiques de l’industrie automobile, mais c’est ce même secteur qui aujourd’hui pourrait conduire à sa perte. Plusieurs raisons expliquent la disgrâce de ce métal : il y a d’abord l’essor des voitures électriques qui, n’ayant plus de pots catalytiques, ne contiennent plus de palladium.

Le palladium souffre aussi de la baisse des cours de son concurrent le platine, qui étant plus attractif lui est substitué dans les véhicules à essence. Si aucun nouveau débouché n’est trouvé au palladium, « dont la consommation est dépendante à hauteur de 85% de la catalyse automobile » selon Didier Julienne, expert en métaux précieux, président de Commodities and Resources, sa production pourrait progressivement baisser.

« Un tel scénario entrainerait une perte de revenu importante pour les mineurs russes et sud-africains qui l’exploitent » rappelle également Didier Julienne. Le palladium est un co-produit du nickel en Russie, et du platine en Afrique du Sud.

« Le chant du cygne » du palladium

Pour l’heure, le métal des pots catalytiques continue de chuter sur les marchés. Avec un prix qui est allé jusqu’à baisser de 60% depuis le mois de janvier, pour atteindre la semaine dernière un plus bas depuis cinq ans, avant de remonter. Le palladium s’échangeait, il y a dix jours à 1 000 dollars l’once pour une vente immédiate. On est bien loin du pic atteint en mars 2022 quand la guerre en Ukraine avait fait craindre une tension sur l’approvisionnement russe en raison des sanctions occidentales contre Moscou. À cette époque, le palladium avait dépassé les 3 000 dollars l’once et avait gagné le titre de métal le plus cher, devant l’or qui a depuis repris sa place.

Aujourd’hui, rien ne plaide pour une remontée durable des cours. « Nous vivons le chant du cygne du palladium » assure notre interlocuteur, autrement dit l'heure de gloire de ce platinoïde appartient désormais au passé, sauf à lui trouver un nouvel avenir qui puisse raviver la demande.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... souffrance

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 30 oct. 2023, 20:26

Le Royaume-Uni pour un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer

Publié le 30/10/2023 lemarin

Le Royaume-Uni a rejoint la France, le Chili, le Brésil ou encore l’Allemagne, en appelant le 30 octobre à un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer. Cela, alors qu’une troisième session de travail de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) vient de s’ouvrir à Kingston, en Jamaïque.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... -mer-49402

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 09 août 2023, 09:01

Métaux: Rio Tinto aimerait "plus de clarté" en Europe

AFP le 08 août 2023

Le géant minier anglo-australien Rio Tinto aimerait "plus de clarté" de l'Union Européenne sur ses objectifs de production, d'importation et de recyclage des métaux et minerais jugés critiques pour la souveraineté industrielle et la transition énergétique du Vieux continent.

"Ce dont nous avons besoin est de plus de clarté" sur la liste européenne des matériaux critiques, "et de flexibilité dans les objectifs" de production, d'importation, et de recyclage, a déclaré à l'AFP Colin Mackey, directeur général Europe du numéro deux minier mondial, lors d'un entretien téléphonique.

Face aux besoins massifs de nickel, lithium et cobalt par exemple pour les batteries des voitures électriques appelées à remplacer les véhicules thermiques en 2035 en Europe, la Commission a proposé en mars une nouvelle stratégie pour réduire la dépendance du Vieux continent au pétrole et au charbon émetteurs de CO2 nocif pour la planète tout en soutenant une réindustrialisation propre.

La Commission a ainsi revu à la hausse la liste des métaux et minéraux jugés "critiques" pour sa souveraineté à 34 éléments (dont la bauxite-aluminium, le lithium, le cuivre et le nickel, NDR), contre une quinzaine en 2011 lorsque la liste avait été établie pour la première fois.

Ce "Raw Materials Act" doit encore être débattu et voté par le Parlement européen et le Conseil avant d'entrer en vigueur. Selon ce texte, 10% des matières premières critiques devront être extraites au sein de l'UE d'ici 2030, 15% devront avoir été recyclées et 40% avoir été transformées dans l'UE.

Et Bruxelles incite à la diversification des approvisionnements en souhaitant que l'UE "ne dépende pas d'un tiers unique" pour plus de 65% de ses importations d'ici 2030.

Ce Raw Materials Act constitue "un cadre de travail utile" estime M. Mackey, "mais c'est le même objectif et la même approche pour chacun" des éléments, regrette-t-il. Or, "chacun de ces éléments a une demande et une disponibilité différente": "Le cuivre est très différent du lithium" relève-t-il.

Selon ce responsable, un temps basé en Serbie, où Rio Tinto comptait exploiter un des plus gros gisements de lithium en Europe, les industriels ont besoin de plus d'informations avant de décider d'investissements lourds.

Il espère qu'industriels et gouvernements travaillent ensemble pour développer un discours commun afin d'améliorer "l'acceptabilité" sociétale de nouveaux projets miniers en Europe. "Les gens n'associent pas vraiment une augmentation de l'exploitation minière à la transition verte et numérique" note-t-il.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ope-230808

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 16 juil. 2023, 14:41

Afrique: le secteur minier courtisé et surveillé podcast RFI 63 mn https://www.rfi.fr/fr/podcasts/%C3%A9co ... eill%C3%A9
Publié le : 15/07/2023 - 08:00
Écouter - 1:03:56

Éco d’ici Éco d’ailleurs vous plonge cette semaine dans le monde fascinant des mines en Afrique, continent riche en ressources souterraines : cobalt, cuivre, lithium, fer, or, bauxite manganèse, et bien d’autres encore. C’est une activité essentielle pour de nombreuses économies africaines et pour le monde entier. La demande en matières premières dites critiques a explosé ces dernières années car en dépend la fabrication des véhicules électriques, ordinateurs ou téléphones portables.

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il y est question de Tenke Fungurume à Kolwezi (RDC) pour le cuivre et cobalt, puis du projet de la mine de fer de Simandou en Guinée.

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 09 juil. 2023, 11:29

Cook Islands to proceed with deep-sea mining
The country’s prime minister said deep-sea mining is “the right thing to do” for Cook Islanders.


By Florence Jones July 7, 2023

The Prime Minister of the Cook Islands, Mark Brown, has announced that the country plans to begin deep-sea mining despite the practice’s potential environmental impact.

The mining of polymetallic nodules from the sea floor is the topic of intense debate. Metals found in the nodules, including copper, manganese, nickel sulphate and cobalt sulphate, are in high demand due to their use in transition technologies including electric vehicles.

Brown said that the controversial practice is “the right thing to do for our country”, but that they will “proceed with caution”, in an interview with the Guardian.

The announcement comes ahead of the 9 July deadline by which point the UN-affiliated International Seabed Authority (ISA) must outline regulations governing mining of the seabed. The regulations are unlikely to be ready by next week amid ongoing debate, but a number of companies and governments are expected to apply for permits.

Numerous countries have called for a “precautionary pause” or moratorium on the practice until more in-depth research has been completed. These include Chile, Costa Rica, Ecuador, Federated States of Micronesia, Fiji, France, Germany, New Zealand, Palau, Panama, Samoa and Spain. France has also issued an outright ban on the practice.

“We are the ones in charge of our destiny, and it is Cook Islanders that will continue to make decisions about how our Cook Islands resources are developed,” Brown said.

Environmental concerns over deep-sea mining

Last month Norway announced plans to begin deep-sea mining in its national waters, despite criticism from its own environmental agency.

Environmentalists and marine experts have warned that mining at such extreme depths could have serious and lasting impacts on marine wildlife and ecosystems. Swathes of the deep ocean still remain poorly researched, with biologists predicting that thousands of species living there are yet to be named.

Deep-sea mining supporters claim that it is possible to remove polymetallic nodules in a responsible manner and that the green transition will not be possible without access to these minerals.

Along with Nauru, Tonga and Kiribati, the Cook Islands is a state sponsor of international companies preparing to apply for a permit to mine the ocean floor in sovereign and international Pacific waters.

The Clarion-Clipperton Zone in the Pacific Ocean is predicted to be rich in mineral deposits and is the primary site of interest for a number of miners.
https://www.mining-technology.com/news/ ... ea-mining/

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 11 juin 2023, 11:47

Norway opens vast ocean area to deep-sea mining

By Amber Jackson June 11, 2023

Norway is preparing to open an area of ocean nearly the size of Germany to use for deep-sea mining, as it becomes one of the first countries to extract battery metals from the sea floor. In the race for critical mineral sourcing, Norway wants to get ahead of the curve and is preparing plans to submit to the Norwegian parliament, pending approval.

Polymetallic nodules have been found on the seafloor at depths of around 3,500-6,000m containing base metals used in energy transition technologies including batteries. The nodules contain materials like copper, manganese, nickel sulphate and cobalt sulphate.

Debates over the global impact of deep-sea mining continue

Those that support the expansion of deep-sea mining believe that the action is central to meeting the increasing demand of mineral growth. The demand for copper and rare earth metals is predicted to grow by 40%, according to the International Energy Agency (IEA), which also expects the demand for nickel, cobalt and lithium to grow by 60%, 70% and 90%, respectively.

Amund Vik, State Secretary in the Norwegian Ministry of Petroleum and Energy, told the Financial Times that the government would take “a precautionary approach.” He also stated that deep-sea mining is essential in order to fill the “desperate need for more minerals, rare earth materials to make the transition happen”.

The Deep Sea Conservation Coalition, which includes international NGOs such as WWF, Fauna & Flora and Greenpeace have recently called out claims by the Norwegian Prime Minister, Jonas Gahr Støre, that deep-sea mining can be done in a way which does not harm natural diversity in the ocean, as published in Norwegian newspaper Bergens Tidende.

These groups have asked for a pause on deep-sea mining plans as a precaution so that scientists can weigh up the risks that this type of mining may pose to both ecosystems and the global climate.

From a geopolitical perspective, Norway is positioned to spark debate if it agrees to begin mining near the Arctic Circle. The International Seabed Authority, as part of the UN, has the deadline of 9th July to put regulation in place before deep-sea mining will be permitted to begin across the industry.
https://miningdigital.com/articles/norw ... sea-mining

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 23 avr. 2023, 22:24

Ruée minière au XXIè siècle : jusqu'où les limites seront-elles repoussées ? - Aurore Stephant à USI vidéo 46 mn https://www.youtube.com/watch?v=i8RMX8ODWQs

USI Events
92,9 k abonnés
603 569 vues 12 juil. 2022

Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ?

La conférence USI découvre et rend accessible les spécialistes de renommée internationale en sciences, en technologie, et en philosophie pour contribuer au progrès des organisations. USI accompagne les entreprises du CAC 40 et SBF 120 à faire face aux enjeux de transformation stratégiques, technologiques et de management dans un monde en constante évolution. C’est également un espace d’inspiration, de rencontres et d’échanges avec un line-up inédit en Europe.

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Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 15 avr. 2023, 18:08

Les Métaux vidéo 25 mn https://www.youtube.com/watch?v=XLRUcdMbZ_M

Le Réveilleur
193 k abonnés
104 671 vues 11 mars 2017
Bienvenue sur ma chaîne

Dans cette vidéo, on parle des métaux et plus particulièrement de l’épuisement des métaux. En fait, ce qu’on épuise ce ne sont pas les métaux mais des minerais suffisamment concentrés pour être utiles à nos sociétés. C’est une question primordiale parce que ces métaux sous-tendent une grande partie de notre économie et sont nécessaires aux technologies émergentes (électronique, énergies renouvelables… etc).

Tous les métaux ne posent pas problèmes mais certains sont considérés comme “critiques” pour notre économie. Pour évaluer la criticité des métaux, on a plusieurs critères. 1) La disponibilité géologique de minerais exploitables. 2) L’impact environnemental de l’extraction et l’affinage de ces métaux. 3) La possibilité de substituer ou non le métal étudié. Ces critères mettent en avant les métaux qui vont nous poser le plus de problèmes. Après cette analyse scientifique, je parle de la question complexe du recyclage et je propose quelques pistes de réflexions.

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Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 19 mars 2023, 15:02

China to step up deep sea mining efforts
China Daily reports that the country will make renewed efforts to join the race to mine the deep sea for critical minerals.


Frik Els | March 14, 2023


The English language government-run paper says China lags behind the West in terms of research, technology and hardware for seabed mining which it calls “a new frontier for international competition.”

Ye Cong of Wuxi-based China Ship Scientific Research Center, a subsidiary of the China State Shipbuilding Corp, said mining the metals found in nodules on the seafloor – mainly nickel, copper, cobalt and manganese – will “help us reduce the heavy reliance on foreign suppliers”.

Ye is a member of the 14th National Committee of the Chinese People’s Political Consultative Conference, a policy shaping body, that was held last week. China Daily reports the state shipbuilding company is known for its deep sea submersibles like the Jiaolong (Sea Dragon) and the Shenhai Yongshi (Deep Sea Warrior).

Mining exemption

Last week the United Nations agreed to the first ever High Seas Treaty after more than a decade of negotiations by member states. The treaty aims to set aside for conservation around 30% of the world’s international waters and provide rules for its exploitation.

Climate Change News reports deep sea mining is exempted from environmental impact assessment (EIA) regulations established under the UN treaty, which will remain the remit of the International Seabed Authority.

ISA has been working on a framework for deep sea mining since 2014 and is set to issue its approved mining code within months.

CCN notes that the ISA accelerated the pace of negotiations after the island state of Nauru “triggered an obscure provision forcing approval by July 2023,” adding that should the agency miss the deadline, “companies could submit a request to begin full-scale mining, even without any rules in place.”

The nodules are found on abyssal plain sediments at about 3,500–6,000m water depths and the USGS expects that about 35–45% of the demand for critical metals will come from deep-ocean mines by 2065.
https://www.mining.com/china-to-step-up ... g-efforts/

Re: Minerais : réserves ,recyclage, et déplétion.

par energy_isere » 03 nov. 2022, 08:42

Minéraux rares: le Canada ordonne à des entreprises chinoises de céder leurs investisssements

AFP le 03 nov. 2022

Le gouvernement canadien a ordonné mercredi à trois entreprises chinoises de céder leur participation dans des sociétés canadiennes du secteur des minéraux rares, invoquant des raisons de "sécurité nationale".

Les entreprises qui doivent céder leurs investissements sont Sinomine (Hong Kong) Rare Metals Resources Co Ltd, Chengze Lithium International Limited ainsi que Zangge Mining Investment (Chengdu) Co Ltd, d'après un communiqué.

La décision a été prise après des examens menés "de façon approfondie" par les organismes canadiens chargés de la sécurité nationale et du renseignement, a justifié le ministre de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie, François-Philippe Champagne.

"Le Canada continuera d'accueillir les investissements étrangers directs, mais agira de manière décisive dans le cas d'investissements constituant une menace pour notre sécurité nationale et nos chaînes d'approvisionnement en minéraux critiques, au niveau national comme à l'étranger", a aussi déclaré M. Champagne.

Cette annonce survient cinq jours après que le Canada a annoncé un durcissement de ses réglementations en matière d'investissements sur les minéraux rares pour les entreprises d'État étrangères.

Les investissements d'entreprises publiques étrangères dans les "minéraux critiques" canadiens ne seront désormais approuvés qu'"à titre exceptionnel", avait averti la semaine dernière le gouvernement.

Ottawa a créé une liste de 31 minéraux dits "critiques" car menaçant "la prospérité économique durable du Canada", qui comprend notamment le cobalt, le lithium et le manganèse utilisés dans les panneaux solaires, les éoliennes et les batteries de véhicules électriques.

Au cours des deux dernières décennies, la Chine, principal producteur mondial de terres rares, a investi des milliards de dollars au Canada afin de s'assurer un approvisionnement en métaux rares.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nts-221103

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