par tita » 22 oct. 2019, 18:32
LeLama a écrit : ↑22 oct. 2019, 16:09
Y'a des institutions qui réalisent ce travail de statistique, et elles le font de façon consciencieuse. Vous semblez mettre en doute leurs méthodes... Mais vos arguments restent très subjectifs.
Il me semble au contraire que j'ai exprimé en termes techniques assez précis pourquoi il y avait un souci mehtodo de dysymetrie. Si tu fais confiance aux institutions en pensant que c'est tres bien, oK, pas de souci, mais je ne peux pas repondre grand chose a cet argument.
Pour l'histoire de ton grande pere, oui bien sur, notre niveau de vie a augmente'. La discussion est celle de l'intensité de cette augmentation, conforme aux stats ou pas.
Pour la qualite' du pain bio, meme reponse qu'aux autres. C'est ton choix. simplement ces choix subjectifs ne doivent pas interferer dans les calculs d'inflation.
Typiquement, si on prend le point de vue que tu suggeres ( bio pas mieux) alors tu devrais en conclure que l'inflation est sous-evaluee par les autorités car le bio n'est pas considéré comme inflationnel. Il est considéré comme plus qualitatif et exclu du panier de comparaison lors de la construction des indices.
Si on prend l'autre point de vue ( bio plus qualitatif), on arrive aussi a une sous-estimation de l'inflation car la perte du bio n'a pas été comptabilisee lors du passage a l'agriculture chimique.
Ca me semble tres embetant de comptabiliser la changement quand ca nous arrange et de ne pas le compter quand ca nous embete pour qu'on arrive toujours a une inflation minimale. Non ?
Intensité de cette augmentation? Disons qu'on a une multitude de choix qu'ils n'avaient absolument pas.
Tu martèles ton exemple d'agriculture biologique comme un biais dans leurs calculs statistiques... Mais juste au cas où, ça n'a rien à voir avec la qualité du produit final. C'est le mode de production qui est différent. Pire, les supermarchés se font une marge plus élevée (en %) sur le bio que sur les produits agroalimentaires non-bio. Ils exploitent en fait la "conscience" des consommateurs et leur aptitude à payer plus cher. Ce qui s'apparente à une forme de luxe.
L'agriculture n'était pas bio dans le temps. Tu penses probablement à l'agrochimie qui a augmenté les rendements de production, et a fait diminuer le prix... Mais y'a aussi toute la mécanisation qui entre en compte, mon grand-père travaillait avec des chevaux. Et on tiens compte de quoi encore pour être "juste".?
J'ai l'impression que tu essaies de prouver qu'on vit moins bien en prenant toi-même les exemples qui siéent à ton point de vue.
Là où ces institutions tentent, avec toutes les difficultés que cela comporte, de réaliser ce travail statistique sur l'évolution des prix. Ils savent très bien que l'évolution des produits, l'innovation et l'apparition de nouveaux produits rendent leur tâche complexe et forcément biaisée.
Ce que tu omets, c'est qu'ils ont une pondération sur les produits qui sont couramment consommés, le fameux panier de la ménagère. Tu donnais l'exemple du prix d'un vélo, c'est un produit qui est cher mais qui ne s'achète normalement qu'une fois tous les 5-10 ans, ce qui fait qu'il n'est pas vraiment représentatif du pouvoir d'achat. C'est le logement qui a la part la plus élevée dans le budget d'un ménage (1 vélo et demi par mois). Mais je ne doute pas que de ton point de vue, nos habitats sont pire qu'avant...
[quote=LeLama post_id=2290379 time=1571753392 user_id=1136]
[quote]
Y'a des institutions qui réalisent ce travail de statistique, et elles le font de façon consciencieuse. Vous semblez mettre en doute leurs méthodes... Mais vos arguments restent très subjectifs.
[/quote]
Il me semble au contraire que j'ai exprimé en termes techniques assez précis pourquoi il y avait un souci mehtodo de dysymetrie. Si tu fais confiance aux institutions en pensant que c'est tres bien, oK, pas de souci, mais je ne peux pas repondre grand chose a cet argument.
Pour l'histoire de ton grande pere, oui bien sur, notre niveau de vie a augmente'. La discussion est celle de l'intensité de cette augmentation, conforme aux stats ou pas.
Pour la qualite' du pain bio, meme reponse qu'aux autres. C'est ton choix. simplement ces choix subjectifs ne doivent pas interferer dans les calculs d'inflation.
Typiquement, si on prend le point de vue que tu suggeres ( bio pas mieux) alors tu devrais en conclure que l'inflation est sous-evaluee par les autorités car le bio n'est pas considéré comme inflationnel. Il est considéré comme plus qualitatif et exclu du panier de comparaison lors de la construction des indices.
Si on prend l'autre point de vue ( bio plus qualitatif), on arrive aussi a une sous-estimation de l'inflation car la perte du bio n'a pas été comptabilisee lors du passage a l'agriculture chimique.
Ca me semble tres embetant de comptabiliser la changement quand ca nous arrange et de ne pas le compter quand ca nous embete pour qu'on arrive toujours a une inflation minimale. Non ?
[/quote]
Intensité de cette augmentation? Disons qu'on a une multitude de choix qu'ils n'avaient absolument pas.
Tu martèles ton exemple d'agriculture biologique comme un biais dans leurs calculs statistiques... Mais juste au cas où, ça n'a rien à voir avec la qualité du produit final. C'est le mode de production qui est différent. Pire, les supermarchés se font une marge plus élevée (en %) sur le bio que sur les produits agroalimentaires non-bio. Ils exploitent en fait la "conscience" des consommateurs et leur aptitude à payer plus cher. Ce qui s'apparente à une forme de luxe.
L'agriculture n'était pas bio dans le temps. Tu penses probablement à l'agrochimie qui a augmenté les rendements de production, et a fait diminuer le prix... Mais y'a aussi toute la mécanisation qui entre en compte, mon grand-père travaillait avec des chevaux. Et on tiens compte de quoi encore pour être "juste".?
J'ai l'impression que tu essaies de prouver qu'on vit moins bien en prenant toi-même les exemples qui siéent à ton point de vue.
Là où ces institutions tentent, avec toutes les difficultés que cela comporte, de réaliser ce travail statistique sur l'évolution des prix. Ils savent très bien que l'évolution des produits, l'innovation et l'apparition de nouveaux produits rendent leur tâche complexe et forcément biaisée.
Ce que tu omets, c'est qu'ils ont une pondération sur les produits qui sont couramment consommés, le fameux panier de la ménagère. Tu donnais l'exemple du prix d'un vélo, c'est un produit qui est cher mais qui ne s'achète normalement qu'une fois tous les 5-10 ans, ce qui fait qu'il n'est pas vraiment représentatif du pouvoir d'achat. C'est le logement qui a la part la plus élevée dans le budget d'un ménage (1 vélo et demi par mois). Mais je ne doute pas que de ton point de vue, nos habitats sont pire qu'avant...