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Le mien depuis avril, un baron d'occas acheté 1300 euros, assez bien équipé:

En ville, je confirme qu'il faut être très prudent, mais avec de l'habitude ça ce passe bien.
Mais bon, je n'habite pas non plus une grande ville et je ne l'utilise que pour rouler en campagne principalement.

Sinon le confort est génial. Seul bémol en ce qui me concerne, des douleurs aux genoux sont apparues cet été m'obligeant à ralentir fortement mes longues sorties (réglage de la bome ?).

Dans une note du certu sur la sécurité routière des cyclistes, voila ce que j'ai trouvé :

MILIEU URBAIN
45 % des tués à bicyclette; --> Donc plus que 1/3 à priori
44 % des accidents impliquant un cycliste (38 %
des tués) se produisent en intersection;
19 % des accidents impliquant un cycliste (24 %
des tués) se produisent de nuit.
GRAVITÉ
la gravité des accidents avec cycliste impliqué
est inversement proportionnelle à la taille de l’agglomération
et liée aux vitesses pratiquées par les
automobilistes;
on relève 13 tués pour 100 victimes en rase
campagne et 2 à 3 tués pour 100 victimes en
milieu urbain (selon la taille de l’agglomération).

Typologie des accidents impliquant un cycliste
ACCIDENTS PRINCIPAUX EN CARREFOUR PLAN
collision à angle droit (cisaillement);
tourne-à-gauche du véhicule léger, cycliste en
face;
tourne-à-droite du véhicule léger, cycliste
même sens;
tourne-à-gauche du vélo, véhicule même sens
ou en face.
ACCIDENTS PRINCIPAUX EN CARREFOUR GIRATOIRE
40 % refus de priorité au cycliste circulant sur
l’anneau;
20 % tourne à droite du véhicule particulier
alors que le cycliste continue sur l’anneau;
10 % usagers même sens, collision arrière;
rares, mais graves : en entrée, cycliste écrasé
contre bordure.
ACCIDENTS EN SECTION COURANTE
concerne beaucoup la rase campagne avec
collision arrière (graves);
le milieu urbain : portières, manoeuvres de stationnement,
accès riverains.

2/3 des accidents vélo se déroulent hors agglomération alors que seulement 1/3 en agglomération.

Pour ma part je me sens beaucoup plus en sécurité en ville qu'à la campagne et ce de jour comme de nuit. Pi en ville même la nuit c'est comme le jour grâce à l'éclairage.

C'est fainéant un humain.

parker1 a écrit : Quels sont ces chiffres ? Tu as une source ? Depuis les années 70, le matériel a évolué, tant du côté des voitures, des infrastructures que des vélos et de leurs éclairages, mais aussi les comportements. Il me semblait avoir lu justement que l'écrasante majorité des accidents à vélo avait lieu de jour et en ville/agglomération.

Non c'est 2/3 1/3,
2/3 des accidents vélo se déroulent hors agglomération alors que seulement 1/3 en agglomération. Par contre, l'influence jour/nuit je ne sais pas.

D'accord, mais combien bossent à moins de 10km de leur travail ? On (je) ne demande pas à tout le monde de prendre le vélo du jour au lendemain pour tous les déplacements...

Combien de fois j'ai essayé de motiver des collègues, pour ne serait-ce qu'essayer une fois, en été, de prendre le vélo pour se rendre au bureau, dans les meilleurs conditions qui soient. Et bien pas un n'a tenté l'expérience... Alors que c'est tout à fait possible pour une grande majorité des gens, moi je ne suis pas surhumain, et ça s'est fait petit à petit, surtout parce que je l'avais décidé.

Les gens ne le ferons pas parce qu'il en auront envie, mais parce qu'il y seront obligé d'une manière ou d'une autre.

Moi, je fais mes 66km par jour à vélo, été comme hivers. Rouler de nuit ne me pose pas de souci, pourtant sur route à trafic relativement important (ça reste une départementale).

Précise aussi : en baron! La difficulté psychologique est encore plus grande que le nombre élevé de kms!

j aime la voiture a écrit :

bufo_72 a écrit : Je prends mon vélo pour aller au boulot... quand je peux.
Ca fait 60 km en tout (AR).
Ton discours est un peu extrémiste je trouve.
Tu ne peux pas demander aux gens de faire 2x50 km pour aller bosser.
Pour ma part, avec les "contraintes" horaires, je ne peux prendre mon vélo que 2 fois par semaine. En ce moment, je devrais partir à 6h30 de la maison et il fait encore nuit. Je prends des routes de campagne et je ne veux pas avoir d'accident. Il me reste à attendre les jours où le soleil se lèvera plus tôt.

entre ce qu'on souhaite et la réalité, ce n'est pas toujours facile.

Faut pas demander au gens plus d'une demie heure, trois quart d'heure. Après ça va bloquer. Le problème de la nuit étant important à la campagne. Il suffit de regarder l'accidentologie des cyclistes dans les années 70 pour comprendre.

Quels sont ces chiffres ? Tu as une source ? Depuis les années 70, le matériel a évolué, tant du côté des voitures, des infrastructures que des vélos et de leurs éclairages, mais aussi les comportements. Il me semblait avoir lu justement que l'écrasante majorité des accidents à vélo avait lieu de jour et en ville/agglomération.

Moi, je fais mes 66km par jour à vélo, été comme hivers. Rouler de nuit ne me pose pas de souci, pourtant sur route à trafic relativement important (ça reste une départementale).

salut!
je m'y repère mal dans les pseudo, mais peut être s'est t'on vue à la classique genevoise.
j'ai essayé le car trike et là est apparu l'ampleur du problème exposition à la pollution: près du sol moins ventilé... c'est domage qu'il y a ce gros point négatif par rapport au vélo couché!
c'est vraiment différent entre vélo couché et vélo droit, en raison de la tranche d'air que l'on traverse: hier j'ai essayé ce tricycle car-trike, et j'ai été frappé de sentir la poussière des débris végétaux accumulés sur le coté de la route, la moindre odeur de pneu, de peintures de ligne blanche, qui sont déjà très dilluées dans la tranche d'air à hauteur humaine,
en tricyle on est à la hauteur du chien de chasse et on n'est plus donc dans le même monde offalctif que debout: debout on baigne dans l'air ambiant qui est passe déjà par dessus l'infrastructure (plus haut que l'herbe, les glissière, les talus) qui semble plus représentatif de la tranche d'air relativement homogène de 1m à 10m. il serait intéressant de traiter avec un marqueur de mesure (un produit facilement détectable et mesurable quantifiable) le bord d'une route et de faire ensuite des mesures d'exposition à différentes hauteurs: 20cm 50cm 1m et 1m50...
il est connu que la poussette déjà basse represente une plus grande exposition. le vélo couché est plus bas que la pousette!
c'est en fait à cause de ça que... justement, je ne fais pas de vélo couché. pas encore car je n'ai pas supporté cette pollution près du sol. j'enviseage maintenant plus sérieusement l'acquasition d'une vélomobile suite à la création de la véloroute qui me permettra d'éviter les grands axes enchassés entre deux glissères de sécurité faisant, à échelle de 30cm du sol, un effet de confinnement. et puis, comme vous l'avez lu dans nombre de mes prises de chou, il ne fait pas bon respirer les herbicides en frôlant les lieux d'épandage à une hauteur de 30cm!

Oui Jean tout le monde est au courant. Et même que ton apparition sur le forum jaune s'est faite remarquée....

http://velorizontal.bbfr.net/index.htm

j'ignore si ce lien a déjà été mentionné auparavant mais là ça parle de vélo couché.

Ben oui : nous sommes la France (...Navarre et Wallonie) qui se couche tôt !

Je préfére les vélos normaux. Les vélos couchés, c'est fait pour les fénéants.

J'ai encore coupé en deux trois piétons la semaine dernière... Quelle galère pour faire disparaitre les corps.

GNU a écrit :Il y a un truc qui me dérange dans le vélo couché : la "scie circulaire" à l'avant
Ce serait de bien de rajouter un "protège-plateau" à gauche et à droite

J'ai encore coupé en deux trois piétons la semaine dernière... Quelle galère pour faire disparaitre les corps.

En ville, c'est clair que c'est pas le vélo idéal, même si ça reste jouable.