Politique des transports en France

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Politique des transports en France

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 11 mars 2024, 14:18

Le fret fluvial marque le pas avec une baisse de 10 % en 2023
Hormis le transport de conteneurs sur l’axe Seine et la logistique urbaine qui poursuit sa conquête des grandes métropoles, le transport de marchandises par voie fluviale a pâti en 2023 du ralentissement économique. Un recul global de 10 % à 44,3 millions de tonnes selon le bilan annuel rendu le 8 mars par Voies navigables de France.

Image
À Paris comme ici au quai Branly, la logistique urbaine par voie fluviale a représenté un total de 150 000 tonnes en 2023, l’équivalent de 10 000 camions.

https://lemarin.ouest-france.fr/shippin ... 0565cc4317

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 30 nov. 2023, 23:49

Canal Seine-Nord: Beaune inaugure un tronçon entre France et Belgique

AFP•30/11/2023

Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune, qui a inauguré symboliquement jeudi la remise en navigation d'une voie d'eau entre France et Belgique, a souligné que le projet de canal Seine-Nord était désormais une "réalité", étant presque "bouclé financièrement".

Accompagné de son homologue belge Philippe Henry, ministre du Climat et des Infrastructures de Wallonie, M. Beaune s'est rendu sur une écluse du canal Condé-Pommeroeul, fermé à la navigation depuis 31 ans, et qui doit rouvrir fin 2023.

Ce tronçon long de 11 km, est l'un des trois débouchés majeurs du corridor Seine-Escaut vers les réseaux fluviaux à grand gabarit de l'Europe du Nord.

Selon M. Beaune, ce "petit morceau dans un très grand projet" représente néanmoins "un investissement majeur de 80 millions d'euros". "C'est une étape essentielle qui montre que le projet canal Seine-Nord Europe, est aujourd'hui une réalité" et qu'il est "bouclé financièrement", a ajouté M. Beaune.

"Il y a encore quelques centaines de millions à trouver mais tous les financements sont au rendez-vous, tous les travaux avancent, et dans les temps", a souligné le ministre français.

La remise en navigation du canal Condé-Pommeroeul doit permettre aux bateaux transportant jusqu'à 3.000 tonnes de marchandises de disposer d'une liaison directe entre les réseaux français et belge à grand gabarit, réduisant significativement leur temps de parcours.

En projet depuis plusieurs années et maintes fois repoussé, le canal Seine-Nord, long de 107 kilomètres, doit rallier Compiègne (Oise) à Aubencheul-au-Bac (Nord). Il doit constituer le maillon manquant entre la Seine et le réseau fluvial de l'Europe du Nord et permettre une liaison en continu pour les marchandises entre les pays du Bénélux et la région parisienne. Il devrait coûter 5,1 milliards d'euros, selon l'organisme qui porte le projet.

En juin, la Commission européenne a confirmé son soutien au projet de Canal Seine-Nord Europe en le dotant d'une subvention de 506,2 millions d'euros, sur les 2,1 milliards d'euros de financements européens attendus.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 465dc7bcd5

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 31 mai 2023, 07:40

Port Marseille-Lyon: premières mesures annoncées à Lyon pour sa création

AFP le 30 mai 2023

Un conseil de coordination pour le projet d'un grand port reliant à terme Marseille à Lyon, souhaité par Emmanuel Macron, a validé de premières mesures pour sa création qui doivent mobiliser le foncier portuaire et dynamiser le trafic, a annoncé mardi une source préfectorale.

Ces décisions ont été prises le 24 mai lors de la réunion à Lyon du deuxième Conseil de coordination interportuaire et logistique (CCIL) de l'axe Méditerranée-Rhône-Saône, a expliqué dans un communiqué la préfecture de Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce deuxième conseil, présidé par la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Bucco, coordonnatrice de l'axe Rhône-Saône, avait "pour objectif de suivre la création, dans les faits, d'un ensemble fluvio-maritime partant des ports de la façade méditerranéenne et notamment du grand port maritime de Marseille-Fos et du port de Sète et (de) Toulon" qui s'étendra "au-delà de Lyon, jusqu'en Bourgogne", a-t-elle précisé.

Dans ce but, le conseil a ainsi validé la démarche conjointe des opérateurs de l'axe (NDLR: le Grand port maritime de Marseille (GPMM), la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), Voies Navigables de France, SNCF Réseau, le port de Sète, la métropole de Toulon en tant qu'autorité portuaire) pour préparer "un grand projet de mobilisation du foncier portuaire et logistique dans l'hinterland", c'est-à-dire la zone continentale située en arrière d'une côte ou d'un fleuve (par opposition au littoral).

Un schéma directeur, en ce sens, sera achevé "au premier semestre 2024", selon la même source. Il doit permettre de mettre en cohérence "les stratégies de développement à l'issue de concertations avec les territoires fin 2023" et d'identifier "les gisements fonciers pour accueillir des implantations industrielles et logistiques en cohérence avec le projet".

En complément, "dans un objectif d'attractivité et de valorisation" du foncier, "un catalogue foncier des sites du nouvel ensemble fluvio-maritime" devra être créé par les opérateurs du projet "d'ici à fin 2023-début 2024".

La CNR a ainsi annoncé "l'intégration dans les appels d'offres (NDLR: jusqu'à fin 2023) de sous-concession des principaux ports du Rhône et en particulier du terminal containers de Lyon d'exigences de services de barges plus réguliers et plus fréquents", selon la préfecture.

Enfin, un déploiement progressif d'un logiciel spécifique "entre le premier semestre 2024 et le premier semestre 2025" sur tout l'axe fluvial, doit permettre au projet de devenir une "communauté portuaire digitale unique" en France.

Un prochain CCIL sera organisé d'ici à la fin de l'année à Marseille, où le président de la République avait annoncé en 2021 ce projet de grand port.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-230530

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 13 mars 2023, 19:07

VNF va investir 340 millions d'euros pour moderniser et régénérer le réseau fluvial
A l’occasion de la présentation de ses résultats, Voies navigables de France a annoncé les investissements pour 2023. Ils sont en légère progression par rapport à l’an passé, mais le mode fluvial peine toujours à décoller.

Olivier Cognasse 13 Mars 2023

49,5 millions de tonnes de marchandises ont été transportées en 2022 par voie fluviale. Si Voies navigables de France (VNF) se félicite d’avoir évité la circulation de 2,5 millions de camions sur les routes et 19 300 tonnes de CO2, le bilan reste maigre. Considéré comme une alternative à la route pour la transition écologique du transport de marchandise, le transport fluvial ne décolle pas. Pour rappel, il atteignait 110 millions de tonnes dans les années 1970. Aujourd’hui, il ne représente encore que 2% des volumes transportés.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/v ... l.N2110111

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 03 avr. 2021, 16:21

En prévision de ce canal l' INRAP à fait des fouilles préventives sur le tracé.

voir https://multimedia.inrap.fr/atlas/canal ... Gh1w7BxdPY

ils ont trouvés tout ça : https://www.inrap.fr/fouilles-du-canal- ... ltats-5190

il doit y avoir des sites prés de chez Phyvette.

la page Wikipedia en parle:
Les fouilles archéologiques débutent fin septembre 2008 par un sondage diagnostic ; par ailleurs, les travaux de construction du canal ne peuvent commencer qu'après la réalisation des fouilles sur l'ensemble du trajet. Il s'agit du plus important chantier de fouilles de France sur 106 km de long et 2 450 hectares à explorer, lequel chantier est à la charge de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)65.

En octobre 2009, après une année de fouilles sur 10 % de la surface d'emprise, le bilan révèle la présence de plus de cent sites archéologiques ; la coordination de la cinquantaine d'archéologues en action est assurée par un PC installé dans le village de Croix-Moligneaux. Les découvertes vont du Paléolithique moyen au Moyen Âge.

Le long de la RD 939, près de Marquion, une voie romaine et de nombreuses villas, ainsi qu'un monument funéraire de l'âge de bronze, sont repérés66.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_Seine-Escaut

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 03 avr. 2021, 16:15

Lancement du chantier canal Seine Nord !
CANAL SEINE-NORD : LE DÉFI DE L’EMPLOI EST LANCÉ
Ça y est le chantier du Canal Seine Nord Europe entre dans sa phase visible. En mai, débuteront les travaux de voiries, suivis en septembre par ceux sur les quais. Beaucoup de travaux qui créeront beaucoup d’activité et d’emplois pour les entreprises des Hauts-de-France. Jusqu’à 6 000 emplois au plus fort du chantier, et plus de 15 000 une fois le chantier terminé.

Le 1er avril 2021, la Région, la Chambre de commerce et d’industrie, Pôle emploi Hauts-de-France et la Société du Canal Seine-Nord Europe, ont signé trois conventions : Canal Entreprises, Canal Emploi et Canal Formation. Objectif : simplifier l’accompagnement des entreprises, informer et faciliter l’accès aux offres du Canal.
https://transports.hautsdefrance.fr/202 ... est-lance/
vidéo de 2 mn dans le lien

Image

7 ans de travaux de 2021 à 2028
7 écluses
3 ponts canaux
60 ponts routiers et ferroviaires
jusqu'à 6000 personnes mobilisées au plus fort du chantier (2025 2026)

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 23 nov. 2019, 11:09

Emmanuel Macron confirme que l'Etat versera 1,1 milliard d'euros pour financer le Canal Seine Nord

22 nov 2019

A Nesle, dernière étape d'une visite de deux jours dans la Somme, Emmanuel Macron a validé vendredi l'engagement à hauteur de 1,1 milliard d'euros de l'Etat pour la construction du canal Seine-Nord, un projet pharaonique qui doit permettre de relier la Seine au réseau fluvial de l'Europe du Nord d'ici à 2028.Le programme, dont le coût est estimé à cinq milliards d'euros, sera également financé par l'Union européenne et les collectivités locales à hauteur de deux milliards d'euros chacune.Décharger l'A1 de 500 000 camions par an« C'est une étape importante que nous vivons aujourd'hui » dans cette « aventure industrielle », a déclaré le chef de l'Etat peu après la signature à Nesle d'une convention de financement de cette autoroute fluviale. Long de 107 km entre Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord), ce canal a vocation à être le maillon manquant entre la Seine et le réseau fluvial de l'Europe du Nord. Il doit faciliter le transport de marchandises entre les pays du Benelux et la région parisienne, et décharger l'autoroute A1 de 500 000 camions par an, sans avoir pour autant l'aval d'Europe-Ecologie-Les Verts : « C'est un projet pharaonique, impactant l'environnement (notamment la ressource en eau) et qui est très budgétivore. »

Après presque 30 années de combats, je sais que c'est avec beaucoup d'émotions que nombre d'élus ici voient cette étape structurante être franchie », a affirmé le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse, saluant un « chantier emblématique de notre capacité à nous projeter dans le futur, à oser à nouveau de grandes infrastructures ».C'est également « un projet écologique car il va permettre de réduire le transport routier pour permettre de transporter des marchandises par voie fluviale qui est trois à quatre fois moins polluante que la voie routière », a-t-il rappelé.
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 53385.html

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 24 oct. 2019, 20:51

Canal Seine-Nord: Philippe assure que "l'État sera au rendez-vous de ses engagements"

AFP•24/10/2019

Le Premier ministre Édouard Philippe a promis jeudi que l'État serait "au rendez-vous des engagements qui ont été pris" en faveur du futur canal Seine-Nord, projet pharaonique d'autoroute fluviale de plus de 100 km.

"C'est un projet dont on a beaucoup parlé depuis très longtemps, probablement depuis trop longtemps, et qui est en train de passer une à une les étapes qui vont permettre de concrétiser (sa) réalisation", a souligné le chef du gouvernement lors d'une visite sur le site du chantier.

Le canal, long de 107 kilomètres entre Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord), doit faciliter le transport de marchandises entre les pays du Benelux et la région parisienne, et décharger l'autoroute A1 de 500.000 camions par an.

Son coût total est évalué à 5 milliards d'euros, financé par l'État à hauteur d'environ un milliard d'euros, l'Union européenne pour le double, ainsi que les collectivités locales.

Les travaux préparatoires doivent commencer dès 2020, avant un lancement du chantier deux ans plus tard pour une livraison prévue en 2028.

Le projet d'origine avait été mis de côté par le gouvernement en 2017, mais a été relancé l'année suivante, notamment sous la pression du président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand.

Édouard Philippe, ancien maire du Havre, était par ailleurs réputé sceptique sur ce projet qui, en facilitant les échanges Nord-Sud, laisse craindre à ses détracteurs qu'il favorise les ports néerlandais au détriment du port normand.

"Derrière cette construction d'infrastructure, il y a un projet économique: c'est ce que portent tous ceux qui sont dans la promotion de ce projet, bien pensé, (dont) j'ai bon espoir qu'il permette de créer de la richesse et de la compétitivité", a-t-il toutefois défendu jeudi.

"C'est la première fois qu'un projet de cette ampleur est porté par les collectivités territoriales", a en outre souligné le Premier ministre.

Selon M. Bertrand, dont la Région apporte 316 millions d'euros, le canal Seine-Nord doit créer "20.000 à 30.000 emplois".

"Aujourd'hui, vous mettez à peu près trois jours pour faire (le trajet) Belgique, Dunkerque, Ile-de-france, demain vous mettrez dix huit heures grâce au canal Seine-Nord", s'est plus tard réjoui sur France 3 le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.

Sur ces 107 km de canal, "il y aura six écluses (...) quatre plateformes multimodales, des lieux ou les entreprises de logistique s'installeront, c'est là ou sera l'essentiel des emplois", a-t-il ajouté.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 1b501ed937

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 04 oct. 2019, 21:04

2 ans plus tard .......
L'Etat et les collectivités vont verser 2,2 mds EUR pour financer le canal Seine-Nord

AFP•04/10/2019

L'Etat et les collectivités vont verser 2,2 milliards d'euros pour financer le projet du canal Seine-Nord, une liaison à grand gabarit devant relier la Seine au réseau fluvial de l'Europe du Nord, ont annoncé vendredi le ministre des Comptes publics et le secrétaire d'Etat aux Transports.

Le canal, long de 107 kilomètres entre Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord), doit faciliter le transport de marchandises entre les pays du Benelux et la région parisienne, et décharger l'autoroute A1. Son coût total est évalué à 5 milliards d'euros.

D'une part, "une contribution budgétaire de l'Etat de 1,1 milliard d'euros sera versée à la société du Canal Seine-Nord Europe par l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFITF)", ont indiqué le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin et le secrétaire d'Etat aux transports Jean-Baptiste Djebbari, dans un communiqué commun.

"Un amendement au projet de loi de finances (PLF) pour 2020 sera présenté au Parlement pour la mobilisation de (ces) ressources additionnelles", a souligné le communiqué.

L'apport de l'Etat sera complété par une contribution du même montant de la part des collectivités territoriales des Hauts-de-France, de l'Oise, du Pas-de-Calais, du Nord, de la Somme et de l'Ile-de-France, "qui pourra le cas échéant être financée au moyen d'un emprunt".

L'Union européenne doit pour sa part apporter 2 milliards d'euros, "au titre du mécanisme pour l'interconnexion en Europe (MIE)", selon Bercy. Bruxelles s'était engagé à financer l'ouvrage "à hauteur de 50% du montant des études et de 40% du montant des travaux", selon le communiqué du gouvernement.

S'agissant du reste à financer - c'est-à-dire entre 700 et 900 millions d'euros, précise Bercy -, "l'Etat aidera à la mise en place de ressources à assiette locale pour financer la contribution d'équilibre, dont le montant sera garanti par les collectivités", ont ajouté les deux ministres.

Le projet d'origine, conçu comme un partenariat public-privé d'un montant évalué à 7 milliards d'euros, avait été abandonné et revu à la baisse à 5 milliards d'euros, avec un financement cette fois 100% public.

Mis de côté par le gouvernement à son arrivée aux affaires en 2017, il a été relancé l'année d'après, sous la pression notamment du président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f6ba59c9f0

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 17 sept. 2017, 14:41

Les élus veulent régionaliser le projet Canal Seine-Nord

Batirama.com 12/09/2017

Image

Les élus locaux des Hauts-de-France ont proposé de reprendre la responsabilité du projet du Canal Seine-Nord, soumis, eux aussi, à la "pause" décrétée par le gouvernement.

La solution pour faire avancer le projet "est que nous prenions nous-mêmes la responsabilité et la direction du canal", a annoncé le président (LR) du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand.

Les élus souhaitent que "cet établissement public, qui est aujourd'hui un établissement public d'Etat, (...) ne soit plus piloté par l'Etat mais par les collectivités locales, qu'il soit régionalisé", a-t-il détaillé à l'issue d'une rencontre avec les ministres des Transports, Elisabeth Borne, et de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin.

Par ailleurs, ces élus ont "confirmé" leur proposition faite en juillet, de prendre le relais financier de l'Etat jusqu'en 2019 pour permettre le démarrage du projet. Le Premier ministre Edouard Philippe avait pointé du doigt le problème de l'emprunt de 776 millions d'euros, dont, avait-il dit, "nul n'a proposé de prendre la garantie et dont personne n'a identifié la recette affectée qui permettrait de rembourser le capital".

L'emprunt ne sera pas garanti par l'Etat

"Nous avons donc proposé de garantir l'emprunt. Ce qui veut donc dire pour l'Etat qu'il n'a plus à intervenir dans la garantie de l'emprunt, et que donc le niveau, le montant de la garantie de l'emprunt, ne rentre pas dans ses critères d'endettement et ses fameux critères maastrichtiens", a rétorqué mardi Xavier Bertrand.

Les élus ont demandé la réunion d'un groupe de travail "dès la semaine prochaine, pour voir dans quelles conditions on est capables d'opérer cette transformation juridique", avec un rendu "pour la mi-octobre".

Ils demandent au gouvernement de garantir le milliard d'euros qu'il doit verser pour ce projet, et que la recette qui sera affectée au remboursement de l'emprunt ne leur soit pas imposée.

Accord de finanement en novembre dernier

Les ministres ont rappelé dans un communiqué que le montage financier du projet "n'est aujourd'hui pas totalement bouclé", saluant "les premières propositions formulées par les collectivités afin de parvenir à une solution, notamment sur la garantie des emprunts de la société de projet".

En novembre, un accord de financement avait été conclu, répartissant l'effort entre l'UE (1,8 milliard), l'Etat (1 milliard), les collectivités (1 milliard) et un emprunt public (0,7 milliard).

Le canal doit relier la Seine au réseau fluvial de l'Europe du Nord pour le transport de marchandises. Le gouvernement a décrété une pause dans les projets d'infrastructures de transports, alors que dix milliards d'euros manquent sur les cinq prochaines années pour les financer. Les prochaines Assises de la mobilité, ce mois-ci, doivent permettre de planifier ces investissements.
https://www.batirama.com/article/15129- ... -nord.html

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 02 sept. 2017, 20:10

Le financement du canal à grand gabarit Seine-Nord-Europe n'est pas garanti

11 août 2017

Le projet de canal Seine-Nord, dont la première pierre a officiellement été posée en 2011 à Nesle (Somme) par Nicolas Sarkozy, pourrait être à nouveau être retardé. Relancé par le Grenelle de l'environnement en 2008, le canal à grand gabarit Seine-Nord-Europe devrait permettre le report vers la voie d'eau de 4,5 milliards de tonnes de marchandises par kilomètres par an, soit une économie annuelle de 250.000 tonnes de dioxyde de carbone.

Les travaux du canal Seine-Nord Europe devraient commencer avant la fin de l'année 2017. Long de 107 km, ce canal à haut gabarit reliera Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord) où il rejoindra le réseau de 20.000 kilomètres de voies navigables des pays du nord de l'Europe.

Mais pour des raisons financières, le projet de Canal Seine-Nord, soutenu par les élus des Hauts de France, pourrait ne pas voir le jour si les financements adéquats ne sont pas rassemblés. Dans le contexte de rigueur budgétaire, le gouvernement a décidé de geler les investissements des grandes infrastructures de transport.

4,5 milliards d'euros

D'un coût évalué à 4,5 milliards d'euros, son financement est réparti entre plusieurs acteurs : 1,8 milliard pour l'Union européenne, un milliard pour les collectivités territoriales, un milliard pour l'État et les 700 millions restants, financés par emprunt, dont le premier ministre Edouard Philippe a pointé en juillet l'absence de recettes correspondantes.

"L'opportunité du projet n'est pas remise en cause", a souligné Brune Poirson lors d'une séance houleuse de questions d'actualité à l'Assemblée nationale le 9 août. "Cependant, le financement n'est pas bouclé", a averti la secrétaire d'Etat à l'Ecologie. "On ne peut pas promettre ce qu'on ne peut financer. Nous devons trouver de manière pragmatique des solutions soutenables". Ces solutions seront revisitées à l'occasion des Assises de la mobilité qui se tiendront cet automne, a précisé la ministre.
https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 29491.php4

Re: Politique des transports en France

par williams » 23 déc. 2016, 00:05

Ségolène Royal aimerait une interdiction du diesel dans toute la France
Voici justement le lien avec la vidéo : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016 ... france.php

Donc il ne va plus y avoir plus de bus, de camions (VL , 19 t et 38 t ), de tracteur et bp moins de voitures :roll:

Ces politiciens ne savent plus se qu'ils veulent quand on voit qu'un moment donné ils encourageaient les français à acheter des voitures à diesel. :wtf:

Williams

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 19 déc. 2016, 13:53

Un nouveau terminal à conteneurs pour le nord Alsace

Publié le 16/12/2016 lemarin.fe

Le port autonome de Strasbourg a démarré les travaux de construction d’un nouveau terminal à conteneurs à Lauterbourg. Objectif : 40 000 EVP à l’horizon 2025.

Image
Le port de Lauterbourg va être un nouveau maillon du trafic de conteneurs sur le Rhin. (Photo : DR)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ord-alsace

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 29 nov. 2016, 20:34

Canal Seine-Nord : accord financier État-collectivités

Par lefigaro.fr (avec AFP) le 29/11/2016

L'État, les régions Hauts-de-France et Ile-de-France ainsi que les départements intéressés sont parvenus lundi à "un accord sur un projet de protocole financier" pour la réalisation du canal Seine-Nord, un projet de 4,5 milliards d'euros jusqu'ici sans cesse repoussé, a annoncé le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies.

Cet ouvrage reliera les bassins de la Seine et de l'Oise au réseau européen du nord de l'Europe, devenant une voie à grand gabarit et en partie alternative au trafic routier sur un axe économique de premier plan.

Les travaux doivent commencer l'an prochain et s'achever en 2024. Le coût estimé de 4,5 milliards d'euros s'entend hors taxes.

Longue de 107 km, située entre Compiègne et le canal Dunkerque-Escaut, la nouvelle infrastructure empruntera en partie le tracé actuel du canal du Nord, dont les voies, actuellement de 14 à 17 mètres de large, devront être élargies à 54 mètres. Six écluses et 61 ponts routiers et ferroviaires devront être construits.

Le nouveau canal permettra ainsi le transport de chargements qui atteindront, par convoi, jusqu'à 4.400 tonnes, soit un équivalent de près de 180 poids-lourds. Le report de trafic de la route à l'eau doit faire baisser les émissions de gaz carbonique et décongestionner les autoroutes régionales. Les écologistes d'EELV contestent toutefois l'intérêt du projet.

Cet accord a été rendu possible "grâce notamment à un effort supplémentaire de la région Hauts-de-France" dirigée par Xavier Bertrand (LR), selon un communiqué de M. Vidalies. Cet effort, a-t-on précisé dans l'entourage de Xavier Bertrand, représente "50 millions d'euros" s'ajoutant à une participation déjà prévue de 302,65 millions d'euros. L'Union européenne doit apporter 1,8 milliard.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/1 ... ivites.php

Re: Politique des transports en France

par energy_isere » 25 nov. 2016, 21:39

L’Île-de-France apporte son écot au projet de canal Seine Nord-Europe

Patrice Desmedt Usine Nouvelle 25/11/2016

La Présidente d’Île-de-France a décidé une participation financière de la région de 110 millions d’euros pour le canal à grand gabarit Seine Nord-Europe. Elle se range aux arguments des meilleurs défenseurs du projet.

C’était le coup de pouce qui pouvait manquer. La région Île-de-France vient de s’engager pour une participation de 110 millions d’euros pour la construction du canal Seine Nord-Europe à grand gabarit. Ce très ancien projet, dont les premières études avaient été lancées dès 1993, a connu des épisodes mouvementés, y compris après une pose d’une première pierre toute symbolique en avril 2011. Une nouvelle fois stoppé, le projet avait été finalement réactivé en octobre 2014. Depuis, les études ont suivi leur cours, malgré l’opposition d’Europe Écologie les Verts qui stigmatise un "Grand projet inutile impactant l’environnement et très énergivore" et la mauvaise humeur affichée par le Port du Havre, qui craint que le canal à grand gabarit profite d’abord aux grands ports du nord de l’Europe, Anvers et Rotterdam.

Valérie Pécresse, la nouvelle présidente de la région Île-de-France, a entendu les arguments du secrétaire d’Etat chargé des transports, Alain Vidalies, et du président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, fervent supporter du canal et qui met la main à la poche avec une contribution de 302 millions d’euros. Le budget global est estimé à 4,5 milliards d’euros. L'Union européenne, qui doit en financer 30 % , a déjà signé une convention de financement de 980 millions d’euros pour la période 2014-2019. Environ un milliard d’euros sera à la charge des collectivités locales.

Une barge remplace 180 poids lourds

La présidente de l’Île-de-France reprend à son compte les arguments déjà connus en faveur du canal Seine Nord-Europe : 10 000 à 12 000 emplois par an pendant les cinq de la construction, pérennisation de dizaine de milliers d’emplois à terme liés aux activités logistiques et à l’exploitation de l’ouvrage. Réduction du nombre de poids lourds, principalement sur l’autoroute A1. Une seule barge de 4 400 tonnes de capacité peut remplacer 180 poids lourds. Long de 107 kilomètres, entre Compiègne (Oise) et Aubencheul-au-Bac (Nord), le canal Seine Nord-Europe qui sera connecté au canal du Nord près de Péronne (Somme), pourrait être mis en exploitation en 2023. Si tout se passe bien.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... pe.N468603

Haut