Le dirigeable : come back ou pas ?

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Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 12 mars 2024, 11:00

suite de ce post du 28 janvier 2020 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 5#p2295195
Airlander, dirigeable des temps modernes, plus lent mais plus vert qu'un avion

AFP•12/03/2024

Dans l'aéronef gonflé à l'hélium, jusqu'à cent passagers pourront admirer le paysage par des vitres panoramiques: une entreprise britannique espère lancer cette année la production d'Airlander 10, un dirigeable bien plus lent qu'un avion, mais plus flexible et moins polluant.

Dans le centre technologique de l'entreprise à Bedford, au nord de Londres, le prototype est doté d'un poste de pilotage digne d'un avion de ligne.

Une maquette grandeur nature permet de monter à bord du futur aéronef en configuration croisière de luxe, doté d'un bar, salon d'observation et de cabines.

Airlander "est spacieux, très silencieux à bord" et l'aéronef n'a pas besoin d'être pressurisé, "donc vous pouvez même ouvrir une fenêtre", fait valoir à l'AFP Tom Grundy, directeur général de Hybrid Air Vehicles (HAV).

Surtout, il s'agit d'un mode de transport plus écologique: l'entreprise affirme qu'il permet de diminuer les émissions jusqu'à 75% par rapport à un avion, avec des moteurs alimentés par du carburant conventionnel, et vise à terme des vols sans émissions directes grâce à des moteurs électriques et à hydrogène.

Pour autant, vu sa vitesse plus lente que celle d'un avion classique, l'appareil devrait rester cantonné à un "marché de niche", avertit Andreas Schafer, directeur du laboratoire de recherche sur le transport aérien de l'université UCL (University College London).

Près de 90 ans après la retentissante catastrophe du "Hindenburg", zeppelin gonflé d'hydrogène hautement inflammable qui s'est écrasé en 1937 aux Etats-Unis, HAV fait partie d'une poignée d'entreprises qui veut relancer les géants des airs, cette fois à l'hélium, un gaz inerte.

C'est aussi le cas de son concurrent français, Flying Whales, qui veut se consacrer au transport de charges lourdes.

- Zones inexplorées -

"On parle de la renaissance des dirigeables depuis plus de 30 ans" et ceux-ci pourraient "théoriquement être capables de relever les défis environnementaux auxquels l'aviation est confrontée pour réduire ses émissions de carbone", explique à l'AFP le consultant en aviation Philip Butterworth-Hayes.

Mais "il y a toute une série de questions réglementaires techniques très complexes qui doivent être résolues avant", notamment la certification de l'appareil, un processus extrêmement coûteux, ajoute-t-il.

Airlander, véhicule "hybride" capable de décoller et d'atterrir sur terre comme sur l'eau, pourra rester jusqu'à cinq jours dans les airs et parcourir plus de 7.000 kilomètres à quelque 140 km/h.

De quoi rivaliser de vitesse avec certains hélicoptères, concurrencer les ferries pour le transport entre plusieurs îles, mais aussi transporter du fret, affirme HAV - un projet d'Airlander 50, encore plus gros, est d'ailleurs à l'étude.

Sur un trajet entre Liverpool en Angleterre et Belfast en Irlande du Nord, y compris les transferts vers les centres-villes, l'entreprise estime par exemple que le temps de trajet serait de 5h20 dans son aéronef, un peu plus qu'en avion (4h24), mais nettement moins qu'en ferry (9h23).

Derrière Tom Grundy trône la nacelle du prototype qui a réalisé depuis 2012 plusieurs vols d'essais réussis (dont un s'était tout de même conclu par un atterrissage musclé) avant d'être endommagé en 2017 après une rupture d'amarrage.

L'entreprise avait à l'origine développé cet appareil d'une longueur de 92 mètres, soit environ 20 mètres de plus qu'un Airbus A380, en partenariat avec l'américain Northrop Grumman dans le cadre d'un projet du Pentagone, finalement annulé en raison de difficultés techniques et pour des raisons budgétaires.

Depuis ses premiers déboires militaires, l'appareil a convaincu plusieurs clients civils, avec 23 préachats pour un carnet de commandes de plus d'un milliard de livres (1,17 milliard d'euros).

Si les possibles applications dans l'industrie de la défense n'ont pas été abandonnées, le plus gros client, de loin, est la compagnie aérienne régionale espagnole Air Nostrum, qui en a précommandé 20.

Et le mois dernier, le français Grands Espaces, spécialiste des croisières vers les pôles, a réservé un appareil pour mettre en place "des expéditions inédites dans des zones polaires reculées et inexplorées du monde", insistant sur la "faible émission" de l'engin et donc "la préservation des écosystèmes".

Le début de la production a pris du retard par rapport aux plans initiaux, mais il doit avoir lieu cette année. Il faudra attendre 2028, au plus tôt, pour les premiers vols commerciaux.
avec les photos : https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 9d41bce210

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par mobar » 02 févr. 2024, 18:57

https://www.lalsace.fr/science-et-techn ... -carburant

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Le dirigeable de demain : un rêve au soleil

Euro Airship n'est pas étranger au monde de l'innovation (et il n'est pas le seul), mais avec le lancement de son projet Solar Airship One, l'entreprise repousse véritablement les limites du possible. Un dirigeable alimenté uniquement par l’énergie solaire présente des perspectives remarquables.

Mais qu’est-ce que tout cela signifie concrètement ? Eh bien, en 2026, si tout se passe comme prévu, Solar Airship One se lancera dans un voyage épique. Il parcourra plus de 40.000 km en seulement 20 jours. Et il le fera en suivant une trajectoire proche de l’équateur, en volant à une altitude moyenne de 6 000 mètres. Ce sera un voyage record, dans tous les sens du terme.

Le facteur le plus impressionnant du Solar Airship One est, bien sûr, sa capacité à utiliser l’énergie solaire comme seule source d’énergie. Cela signifie que pendant le vol du dirigeable, ses cellules solaires capteront l'énergie solaire et la convertiront en électricité. Et l’électricité alimentera les moteurs du dirigeable, lui permettant de voler sans escale.
https://www.capgemini.com/fr-fr/actuali ... rship-one/
https://prod.ucwe.capgemini.com/fr-fr/w ... ip-One.pdf

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 18 nov. 2023, 00:21

Pathfinder 1, le plus gros dirigeable au monde après le Hindenburg, va prendre son envol
Sergey Brin, le cofondateur de Google, a obtenu il y a quelques semaines l’autorisation des autorités américaines de débuter en Californie (Etats-Unis) les essais en vol du Pathfinder 1, un dirigeable de 124 mètres de long conçu par sa société Lighter than air research. L’appareil gonflé à l’hélium doit à terme effectuer des missions humanitaires.

Elise Pontoizeau 17 novembre 2023 Usine Nouvelle

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Pathfinder 1

Qui a dit que le ballon dirigeable était passé de mode ? En ces temps de flygskam – terme suédois désignant la honte de prendre l’avion – cet aéronef qui peut être propulsé par des moteurs électriques a le vent en poupe. La preuve avec le français Lélio, qui compte battre le record du monde de vitesse en dirigeable avec son ballon d’ici début 2024 et par la même occasion redorer l’image de l’appareil. La preuve, également, avec Pathfinder 1. Développé par Lighter than air research, la société créée par le cofondateur de Google Sergey Brin en 2015, ce monstre des airs mesure près de 124 mètres de long pour 20 mètres de diamètre ! A titre de comparaison, un A380 ne fait que 73 mètres de long…

L'entreprise a obtenu en septembre l’autorisation de la Federal Aviation Administration, l’autorité de régulation de l’aviation civile aux États-Unis, d'effectuer pendant une année des vols d’essai en Californie à l’aéroport de Palo Alto, berceau de la Silicon Valley, notamment. Lighter than air research souhaite utiliser son ballon à des fins humanitaires. En effet, Pathfinder 1 ne nécessite pas d’infrastructures pour atterrir, il pourrait donc livrer du matériel et des denrées vitales (environ 4 tonnes) dans des zones dévastées par une catastrophe environnementale ou une guerre. De plus, selon ses créateurs, il pourrait fournir des services de télécommunications en restant en vol stationnaire en cas de destruction des tours de téléphonie mobile.

Des capteurs Lidar pour contrôler en direct les volumes d’hélium
S’il a des allures de dirigeable du siècle passé, Pathfinder 1 est à la pointe de la technologie. Il comprend douze moteurs électriques orientables permettant le décollage et l’atterrissage et capable de propulser le colosse jusqu’à 120 kilomètres/heure. Pour limiter les risques, les ingénieurs de Lighter than air research ont choisi d’utiliser de l’hélium contenu dans treize cellules de nylon plutôt que de l’hydrogène car celui-ci est très inflammable. Des capteurs Lidar permettent même de calculer les volumes d’hélium en direct.

Autour de ces poches de gaz se dresse une structure de 10 000 tubes en polymères renforcés de fibres de carbone et de 3 000 moyeux en titane. L’ensemble est recouvert d’un revêtement externe à base de polyfluorure de vinyle commercialisé sous le nom de Tedlar. Un matériau «léger, solide, incombustible, résistant aux UV et bloquant la lumière», selon Lighter than air research.

Dans l’Hexagone, Euro Airship souhaite également réaliser des missions humanitaires avec son dirigeable, en plus de vols touristiques. Pour se propulser, Solar Airship One mêlera voiles solaires, pile à combustible et hydrogène. Il doit réaliser un impressionnant tour du monde en 2026 en parcourant 40 000 kilomètres en 20 jours sans escale !
https://www.usinenouvelle.com/article/p ... l.N2195853

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 01 nov. 2023, 00:52

Le dirigeable colossal imaginé par Sergey Brin, cofondateur de Google, est prêt à prendre son envol

Article de Océane Jacques Géo 31 oct 2023

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Pathfinder 1 mesure 124 mètres de long et 20 mètres de diamètre.

"Pathfinder 1", le dirigeable à l'hélium fabriqué par la société LTA Research, a obtenu début septembre l'autorisation de voler à l’extérieur.

Parce que tout est un éternel recommencement, les inventions d'aujourd'hui s'inspirent très souvent des trouvailles d'hier. C'est le cas du dirigeable qui trouve un nouveau souffle depuis plusieurs années déjà. Sergey Brin, cofondateur de Google, fait partie de ceux qui croient au retour de ces géants volants.

En 2015, il a créé la société LTA Research et s'est lancé dans le développement de Pathfinder 1, un prototype de dirigeable fonctionnant à l'hélium et destiné au fret et à l'aide humanitaire.

Début septembre 2023, la bête a obtenu l'autorisation d'effectuer des vols à l’extérieur, comme le relate un article publié le 25 octobre dans la revue IEEE Spectrum, éditée par l'Institut des ingénieurs en électricité et électronique.

Une étape importante pour établir le domaine de vol du dirigeable

Pathfinder 1 n'en est pas à son coup d'essai. Il s'est déjà élevé à l'intérieur du hangar où il est hébergé à Mountain View, en Californie. Désormais, un certificat de navigabilité l'autorise à déployer ses ailes à moins de 460 mètres d'altitude et dans les limites de Moffett Field et de l'espace aérien voisin de l'aéroport de Palo Alto.

"Le programme d'essais en vol expérimental de Pathfinder 1 consiste à démontrer et à établir le domaine de vol du dirigeable", expliquait LTA dans la lettre soutenant sa demande de candidature, comme rapporté par IEEE Spectrum.

Une longueur équivalente à celle de deux Airbus A380

Long de 124 mètres et avec ses 20 mètres de diamètre, le dirigeable approche "deux fois la longueur d'un Airbus A380", selon un article de New Atlas, paru le 26 octobre 2023. Ce géant volant dispose de douze moteurs électriques tournant à une vitesse de +180° à -180° ainsi que de capteurs Lidar permettant de calculer en continu le volume d'hélium présent dans les cellules à gaz. Il est contrôlé via un système de vol électrique et possède treize sacs d'hélium, comme détaillé sur le site Internet de la société LTA.

Les utilisations possibles de ce dirigeable 2.0 sont nombreuses. LTA affirme que son objectif principal est l'aide humanitaire. Pathfinder 1 aurait ainsi pour finalité de transporter des marchandises dans des coins reculés du monde et de faire sortir des personnes de zones sinistrées lorsque ces dernières sont inaccessibles par avion, relate New Atlas. Des opérations de fret sont également envisagées. Le site d'actualité Citizen Side évoque enfin la possibilité pour Sergey Brin d'utiliser l'engin comme un luxueux "yacht aérien".
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... 794c&ei=54

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 13 sept. 2023, 00:48

Vu. Très bien. Et c'est une vidéo de Veritasium.

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par tita » 12 sept. 2023, 13:14

Une vidéo qui résume assez bien les enjeux des dirigeables, et les projets qui sont en cours:

https://www.youtube.com/watch?v=ZjBgEkbnX2I

Il évoque aussi les problèmes à surmonter. Si on imagine les utiliser en cargo, y'a le fait que lorsqu'il dépose sa charge, il a une poussée très forte. Il y a aussi le problème de structures de grandes tailles. Un moment donné, l'armature deviendrait trop lourde.

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par mobar » 02 avr. 2023, 17:18

Les verrous historiques des dirigeables sont en passe de sauter
http://dirisolar.com/Projets/wp-content ... eables.pdf

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 11 mars 2023, 17:01

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 30 juin 2022, 18:21

suite de ce post du 30 sept 2021 viewtopic.php?p=2327663#p2327663
Le financement de son dirigeable bouclé, Flying Whales vise une production française puis mondiale

Flying Whales a bouclé sa troisième levée de fonds, d’un montant de 122 millions d’euros, marquée par la présence de l’Etat. L’entreprise va pouvoir se concentrer sur la construction de trois usines dans le monde, dont la première en France près de Bordeaux (Gironde).

Olivier James 30 Juin 2022 Usine Nouvelle

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« C’est la fin du premier cycle, qui était celui des obstacles mortels. » Sébastien Bougon, le PDG fondateur de Flying Whales, ne cache pas son soulagement de voir son projet de dirigeable prendre corps au bout de dix ans d’existence. Après la constitution d’un consortium de développement, après le feu vert des autorités de régulation pour réaliser des essais, l’entreprise a annoncé, jeudi 30 juin, avoir bouclé sa troisième levée de fonds, d’un montant de 122 millions d’euros. Cette étape financière franchie – la dernière d’un plan de financement qui avait été pré établi – la start-up va pouvoir se concentrer sur la production de son engin. D'abord dans une usine française.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2021862

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par al2o3 » 22 mai 2022, 23:01

Bonjour

Je suis passé sous un dirigeable ce matin dans le nord d Aix La Chapelle.

L orientation ne m’a pas laissé voir les inscriptions mais je pense que c est celui la.
C est très imposant et majestueux, j espère le revoir dans de meilleurs conditions.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Dirigeable_Goodyear

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 30 sept. 2021, 21:11

Suite de 3 posts au dessus
Thales embarque à bord du dirigeable de Flying Whales

Thales va fournir sa suite avionique FlytX pour équipe le LCA60T, le dirigeable de Flying Whales. Un engin, capable de transporter 60 tonnes de marchandises, qui sera assemblé à Laruscade (Gironde).

Olivier James 30 Septembre 2021 Usine Nouvelle

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Le projet de Flying Whales ne se dégonfle pas. Pour preuve : Thales a annoncé mercredi 29 septembre qu’il fournirait sa suite avionique FlytX pour le dirigeable que concevra la start-up. Le groupe d’électronique et de défense livrera cette suite dans sa version à deux écrans tactiles ainsi que son calculateur critique de commandes de vol de dernière génération. Un système issu de dix années de travaux qui offre aux cockpits d’aéronefs un niveau d’interactivité inédit, et qui a été testé pour la première fois en vol réel l’été dernier dans un hélicoptère.

Pour Flying Whales, créé en 2012 par Sébastien Bougon, l’arrivée d’un tel partenaire donne du poids au projet. Il faut dire que l’ambition de remettre les ballons dirigeables au goût du jour en laisse encore plus d’un dubitatif. « Nous avons fait face à beaucoup de scepticisme et de réticences, mais c’est bien justifié », reconnaissait le dirigeant auprès de L’Usine Nouvelle en mai 2020. Mais la start-up est persuadée de la viabilité de son projet.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/t ... s.N1144977

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 19 juin 2021, 15:40

Suite de ce post du 22 nov 2018 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 0#p2275310
Thales Alenia Space choisit Istres pour son usine de dirigeables satellites

Par Paul Molga le 7 juin 2021

Le projet de Stratobus porté par Thales Alenia Space (TAS) vient de franchir une étape clé avec le choix d'Istres pour accueillir la future unité de production de ce dirigeable géostationnaire qui vise les hautes couches de l'atmosphère.

L'industriel, qui dispose d'une usine de fabrication de satellites à Cannes, envisage de créer 300 emplois directs, dont 60 % d'ingénieurs, et plus de 600 emplois indirects autour de ce site qui jouxte la base aérienne 125 dans les Bouches-du-Rhône. Il permettra de produire une vingtaine de machines par an, puis rapidement le double selon ses projections commerciales.

....................
https://www.lesechos.fr/pme-regions/pro ... es-1321361

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par sceptique » 13 déc. 2020, 00:46

Il faudrait savoir à partir de quelle vitesse du vent ces engins doivent rester au garage ...
Au vu de l'énorme volume, pour contrer la résistance du vent il faut une puissance énorme.
Ou alors ces engins sont conçus pour voler uniquement quand il fait beau, sans vent.
Il me semble que les grand dirigeables allemands des années 30 ne traversaient pas l'océan en hiver. Trop de risques.

En clair, un industriel qui a l'habitude des flux tendus risque de déchanter. Surtout en hiver.

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 12 déc. 2020, 20:09

Suite de 2 posts au dessus
La nouvelle éco : en Gironde, le premier dirigeable de fret au monde prend son envol

Vendredi 13 novembre 2020 à 7:07 - Par Yves Maugue, France Bleu Gironde

Flying Whales vient de s'associer au groupe IDEA pour mettre en place la partie logistique de l'usine qui sera construite à Laruscade. Le premier dirigeable de 60m de long doit voler d'ici quatre ans.

Le projet Flying Whales doit voir le jour à Laruscade, au nord de Saint-André-de-Cubzac, d’ici deux ans. Ce projet, qui concerne la fabrication du premier dirigeable de fret au monde, vient de franchir une nouvelle étape. Flying Whales vient de s’associer avec le groupe IDEA pour préparer puis gérer la chaîne logistique sur la future ligne d’assemblage de Laruscade. IDEA, c’est un groupe fort de 1 600 collaborateurs qui travaille aujourd’hui sur 56 sites en France. C’est donc un palier supplémentaire pour ce projet très important. Les prochaines étapes, ce sont le dépôt du permis de construire de l’usine l’an prochain, sa construction en 2022, l’assemblage du tout premier dirigeable en 2023 et le premier vol en 2024.

Un projet d’avenir
Le projet est assez impressionnant. Il s’agit de construire des dirigeables de 200 mètres de long, l’équivalent de deux terrains de football. Ils pourront transporter jusqu’à 60 tonnes de marchandises, c’est quinze fois plus que les plus gros hélicoptères français, les Super Puma. L’idée est aussi d’atteindre à plusieurs centaines de kilomètres des zones compliquées sans infrastructure de transport, par exemple charger du bois au milieu des forêts, transporter des pièces industrielles pour les éoliennes ou les pylones électrique. Le dirigeable pourra effectuer des vols stationnaires pour les opérations de chargement et de déchargement. Les dirigeants de Flying Whales sont très confiants dans leur projet. Si la première usine est prévue à Laruscade, ils ont déjà prévu d’en construire deux autres : une en Chine et une à Québec.
https://www.google.com/amp/s/www.france ... 1604593677

Re: Le dirigeable : come back ou pas ?

par energy_isere » 21 juil. 2020, 21:37

Dans l' imagination de Flying Whales (vue de synthése) :

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