[Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

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Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par energy_isere » 30 sept. 2023, 22:20

Malus écologique 2024 : attention, ça va faire (très) mal !

Khalil Bouguerra 29 sept 2023

L'année 2024 apporte avec elle un changement significatif dans le paysage automobile français : le barème du malus écologique, un outil clé dans la lutte contre les émissions de CO2 et la promotion de véhicules plus respectueux de l'environnement. Cependant, les nouvelles réglementations imposées par le gouvernement soulèvent des inquiétudes et suscitent une vague de critiques. Comme on pouvait s'y attendre, le barème 2024 est encore plus sévère, beaucoup vont pleurer…

Seuil de déclenchement draconien

La première mesure concerne l'abaissement du seuil de déclenchement. Alors que le seuil était fixé à 123 g/km en 2023, tous les véhicules émettant plus de 118 g/km de CO2 (soit une baisse de 5 g/km) seront concernés par ce malus. Alors que l'intention initiale était de pousser les consommateurs vers des voitures moins polluantes, cette politique agressive va une fois de plus pénaliser les citoyens ordinaires. En effet, les voitures de classe moyenne, telles que la Peugeot 208 (120 g/km) ou encore la Dacia Sandero, seront dorénavant touchées par un malus de 100 € !

Plafonnement supprimé : injustice fiscale !
Vous pensiez avoir tout vu ? Eh bien non ! Le gouvernement a décidé d'aller plus loin dans sa lutte contre les voitures polluantes. Le plafonnement du malus à 50% du prix d'achat a tout simplement été supprimé. Oui, vous avez bien lu. Auparavant, cette limite avait pour objectif de garantir que même les voitures de sport ou de luxe ne soient pas soumises à des taxes trop excessives. Cependant, avec cette restriction levée, les voitures émettant plus de 193 g/km de CO2 seront désormais assujetties à un malus maximal de 60 000 €. Cela signifie que même les ménages à revenus moyens pourraient se retrouver à payer des sommes exorbitantes pour leurs véhicules, une perspective difficile à accepter dans le contexte économique actuel.

Ce barème enterre de ce fait la Ford Mustang, qui émet plus de 193 g/km de CO2 et qui sera donc assujettie à un malus de 60 000 €. La sportive coûte 58 400 € dans l'hexagone, si un client français souhaite se l'offrir, il devra en plus payer cette taxe de 60 000 €, soit le double de son prix. Au final, elle lui coûtera 118 400 €, autant dire que plus personne n'achètera de Ford Mustang en France.

Barème assassin

Cette décision gouvernementale a également semé l'incertitude au sein de l'industrie automobile. Les constructeurs automobiles, déjà aux prises avec des défis tels que l'électrification et les pénuries de composants, sont maintenant contraints de réajuster leurs stratégies pour s'adapter à ces nouvelles règles. Cela pourrait entraîner une augmentation des prix des voitures pour les consommateurs, une situation difficile à accepter dans un contexte économique déjà difficile.

Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que le seuil de déclenchement basé sur le poids des véhicules a été réduit de 200 kg par rapport à 2023, passant de 1800 kg à 1600 kg. De plus, le malus est devenu progressif, commençant à 10 € par kilogramme en excès entre 1601 et 1799 kg, augmentant à 15 €/kg de 1800 à 1899 kg, puis à 20 €/kg de 1900 à 1999 kg, 25 €/kg à partir de 2 tonnes et 30 €/kg à partir de 2100 kg.

Evolution du barème du Malus Ecologique
( voir dans le lien)
https://www.msn.com/fr-fr/auto/actualit ... c6ba&ei=61

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par energy_isere » 17 oct. 2020, 09:17

Automobile: le "malus CO2" grimpe moins vite que prévu, en attendant le "malus poids"

AFP•16/10/2020

Exercice d'équilibriste pour la majorité: les députés ont voté vendredi soir le renforcement du malus "CO2" pour l'achat de véhicules polluants, mais moins vite que prévu, en attendant le débat sur le nouveau "malus poids" que le gouvernement souhaite instaurer.

Ce futur "malus poids" pour taxer les véhicules de plus de 1.800 kg - un gage envoyé à la Convention citoyenne pour le climat - "fait l'objet d'un amendement qui va être déposé pour la deuxième partie de la loi de finances", examinée à partir de fin octobre, a précisé la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.

"Vous aurez le temps de l'examiner dans de bonnes conditions", a-t-elle assuré aux députés, alors que l'opposition de droite fustige une "écologie punitive".

En attendant, les députés ont bataillé autour du malus automobile, qui depuis le mois de février, vise tous les véhicules émettant plus de 138 grammes de CO2 au kilomètre et monte jusqu'à 20.000 euros pour l'achat des plus polluants.

Pour l'alourdir, le projet de budget 2021 prévoyait initialement d'abaisser ce seuil à 131 grammes dès janvier 2021 puis à 123 grammes en 2022.

Mais, au vu de l'ajout d'un malus poids, le gouvernement a opté pour une pente moins forte, lissée sur trois ans, avec un seuil de 133 grammes en 2021, 128 g en 2022 et 123 g en 2023 et une hausse du plafond du malus de 10.000 euros par an.

Le but est d'éviter une "hausse de taxation trop brutale", indique le gouvernement dans son amendement.

Les LR Marie-Christine Dalloz et Marc Le Fur ont dénoncé le principe même de ce malus: une "hausse d'impôts", un "projet redoutable pour notre emploi, nos automobilistes"; "vous allez faire les poches des Français moyens".

A l'inverse, le rapporteur général Laurent Saint-Martin (LREM) a défendu cette "fiscalité incitative". Entre le bonus pour les véhicules propres et la prime à la conversion, l'Etat "dépense plus qu'il ne prélève pour le malus", a-t-il souligné.

"Avec ce nouveau barème, en 2021, seuls 30% des véhicules neufs seront +malussés+", a insisté la ministre Barbara Pompili.

Quant au "malus poids", il touchera des "véhicules extrêmement lourds", a-t-elle fait valoir. Les voitures électriques ou hybrides rechargeables seront "exonérées" et il y aura un allègement pour les voitures de sept places, pour "protéger les familles nombreuses".

Les écologistes, qui réclamaient un malus poids pour les véhicules de 1,4 tonne, ont déjà dénoncé un "détricotage" de leur proposition. Le malus à 1,8 tonne exclut de fait la plupart des modèles français.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 995cf3f948

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par mobar » 03 mars 2020, 15:28

Je ne fais que relever la schizophrénie des relayeurs des infos des média main stream (posteur compulsif d'infos à la kon) qui font du catastrophisme climatique et dans le même temps font la promo de la continuation de la société de consommation et de croissance repeinte en vert par le véhicule électrique!

Soit on considère que l'on est en situation d'urgence sur le plan de la destruction écosystèmique et on change de système de développement, en clair on arrête le capitalisme financier, on se détourne des technos sophistiquées et on revient à un niveau de population compatible avec le potentiel de renouvèlement de la planète

Soit on considère que c'est des conneries et on accélère pour donner à tous les humains le niveau de vie et de confort des habitants du Qatar

Pour chacune de ces positions extrêmes, il y a des pratiques, des politiques et des processus adaptés , mais il faut faire un choix et l'assumer

On peut pas prôner les deux!

Tu me parais très premier degré, n'est il pas?

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par sceptique » 03 mars 2020, 14:57

mobar a écrit :
03 mars 2020, 14:40
Qu'on achète une voiture essence, diesel ou électrique ne change rien à la dégradation de l'écosystème et à la disparation des ressources épuisables!
Pour changer quelque chose, il faut cesser de produire ... des voitures, des avions, des trains, des bateaux, de la publicité, des armes ... et surtout des descendants! :-"
et dans un autre fil : memberlist.php?mode=viewprofile&u=736
Les technos de production de biocarburants de synthèse à partir de bois ont des potentiels de l'ordre de 5 t/ha/an de forêt dédiée (gazéification allotherme + synthèse FT)
La France consomme 40 Mt/an de carburants destinés au transport
C'est 16 millions d'hectares qu'il faudrait réserver à une production industrielle destinée à valoriser le bois "déchet" des forêts et de l'industrie ("bois déchet" = 50% de l'accroissement biologique annuel)
La superficie de la forêt française c'est 17 millions d'hectares!!
Conclusion : on dispose du potentiel pour faire, surtout si on couple avec biocarburants agricoles, élec EnR ou hydrogène EnR + PaC
Comme d'habitude, et à quelques minutes d'intervalle, Mobar prône une chose et son contraire :
Il faut donc arrêter "la dégradation de l'écosystème" "cesser de produire" et mettre en coupe réglée "16 millions d'hectares qu'il faudrait réserver à une production industrielle".
Une telle inconstance mérite d'être saluée.

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par mobar » 03 mars 2020, 14:40

Qu'on achète une voiture essence, diesel ou électrique ne change rien à la dégradation de l'écosystème et à la disparation des ressources épuisables!

Pour changer quelque chose, il faut cesser de produire ... des voitures, des avions, des trains, des bateaux, de la publicité, des armes ... et surtout des descendants! :-"

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par energy_isere » 02 mars 2020, 19:51

Un supermalus pour financer les ventes de voitures électriques
Ce sont les taxes sur les voitures thermiques les plus puissantes qui alimentent les aides accordées à l'achat d'une voiture électrique.


Par Jacques Chevalier le 02/03/2020 à 07:00 | Le Point.fr

Le nouveau système de mesures des émissions polluantes, réalisées en roulant (WLTP) et non plus reconstituées en laboratoire (NEDC), devient la pierre angulaire de la taxation automobile. Au 1er mars, le journal officiel a confirmé ce que l'on savait déjà pour le malus écologique jusqu'à 200 grammes de CO2, mais a précisé quelle serait l'ampleur des pénalités au-delà. L'idée est bonne, car elle est supposée refléter un usage réel du véhicule.

Mais, instrumentalisée par les services fiscaux, elle façonne l'attractivité d'une offre commerciale qui conduit à la paupérisation définitive du marché français. Plus personne demain ne songera à acheter une voiture grande, lourde ou puissante, ou les trois à la fois, tant le malus automobile va laminer ce que l'on considère comme normal juste au-delà de nos frontières. Mais en France, on fait mieux que les autres avec une certaine logique, il n'y a plus depuis longtemps de voitures, à une ou deux exceptions près, au-dessus de 200 grammes.

................
lire : https://www.lepoint.fr/automobile/un-su ... or=CS3-192

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par energy_isere » 20 févr. 2020, 08:27

Automobile et CO2 : l'Europe présente la douloureuse facture

Les constructeurs se disent étranglés par les seuils de CO2 voulus par l'Europe, un système très contraignant qui les pousse aveuglément vers l'électrique. Par


Jacques Chevalier Publié le 20/02/2020 Le Point.fr

« Aujourd'hui, il n'est pas de bon ton de se plaindre, le dieselgate nous a rendus inaudibles. » Didier Leroy, numéro 2 de Toyota et pourtant champion absolu des faibles émissions de CO2, se montre fataliste. Il est pourtant le mieux placé, grâce à l'hybridation lancée avec la Prius dès 1997, au palmarès des constructeurs les plus vertueux en termes de rejets polluants.

« Le dieselgate, dit-il aux Échos, a décrédibilisé toute l'industrie automobile, particulièrement auprès du monde politique et des personnes en charge des réglementations. C'est terrible. Tout le monde a payé la facture de cette énorme perte de confiance. Surtout en Europe et à Bruxelles, où l'on pense que les constructeurs sont tous des tricheurs. Ce n'est pas vrai. Mais cela a débouché sur une accélération extraordinaire du durcissement des normes de pollution pour l'automobile, alors que d'autres secteurs émettent bien plus que nous sans être inquiétés. »

Ce discours, relayé par Carlos Tavares (PSA) lorsqu'il présidait l'ACEA (association des constructeurs européens d'automobiles) jusqu'à l'an dernier, est motivé par les règles CAFE (Corporate Average Fuel Economy) adoptées en 2014 par les gouvernements européens. De concert, et alors que le diesel était en plein essor, ils ont voté un programme de diminution des émissions polluantes, basées sur le seul CO2. Dans l'intervalle est survenu le triste épisode du dieselgate qui, par contrecoup, a laminé le marché du diesel hors de raison. Le diesel émettant et donc consommant 25 % de moins que l'essence, les objectifs assignés par l'Europe s'en sont trouvés beaucoup plus difficiles à atteindre, d'autant que le diesel représentait 70 % des ventes.

Excès de zèle de l'Europe

Et la norme fixée en moyenne à 95 g de CO2 est, de ce fait, devenue 25 % plus difficile à atteindre à l'horizon 2020. Un effort démesuré alors que, dans le même temps, les États-Unis imposent 125 g, le Japon et la Chine 122 g. Pourquoi l'Europe met-elle un tel carcan sur une industrie qui est une arme économique enviée et redoutée hors de ses frontières et que les autres continents s'essoufflent à rejoindre ? En changeant la règle du jeu, le législateur à Bruxelles pousse à la solution électrique qui, d'un coup, remet en piste les Chinois et les pays émergents, débarrassés de la technologie mécanique très difficile à maîtriser. L'avantage stratégique des Européens s'en trouve d'autant fragilisé.

Partant d'une bonne intention qui consiste à limiter la pollution, l'Europe a dès 2009 introduit avec son calendrier de réduction du CO2 un effet pervers dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences. De façon transitoire, elle a tout de même consenti à deux aménagements du système qui ne jouera à plein qu'en 2023. À cette date en effet, les voitures électriques qui comptent double dans le bilan du constructeur cette année et pour 1,67 en 2021, en guise de bonus, tomberont à 1 en 2022. Mais surtout, 2020 comptabilise 95 % des émissions à titre transitoire, 2021 le faisant en totalité. Et là les pénalités vont tomber avec des amendes colossales, basées sur le dépassement de chaque voiture vendue durant l'année précédente. Sur la base de 1 gramme en trop = 95 euros d'amende, la facture s'annonce salée.

.........
........
La suite https://www.lepoint.fr/automobile/autom ... or=CS3-192

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par alain2908 » 27 janv. 2020, 11:05

energy_isere a écrit :
02 janv. 2020, 09:18
Avant l'entrée en vigueur du nouveau malus, les concessionnaires ont livré à tour de bras en prévision de l'effondrement du marché début 2020.
Dans d'autres gammes, les SUV souffrent et les sportives aussi. Le groupe Jaguar Land Rover est sévèrement frappé, mais plusieurs BMW et Mercedes affûtées aussi, les Jeep Wrangler et Cherokee, les Mustang, les Alfa Romeo Stelvio, toutes les Porsche non hybrides et évidemment les Ferrari, Maserati et autres McLaren ou Aston Martin. Les Français seront nombreux à ne pas s'émouvoir de cela, mais c'est aussi tout un pan de l'automobile plus huppée qui est interdite de séjour dans l'Hexagone.
https://www.lepoint.fr/automobile/quinz ... or=CS3-192
Il semble que les constructeurs aient trouvé un argument commercial pou garder leur part de marché : rembourser le malus !
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/f ... 95959.html
Mis à jour le 22/01/2020 | 20:35
publié le 22/01/2020


Depuis le 1er janvier, les concessionnaires de voitures haut de gamme font grise mine avec le nouveau malus. Pour les véhicules les plus polluants, la taxe a été multipliée par trois. "Le Range Rover Evoke, c’était 1 500 euros au 31 décembre dernier, maintenant c’est 4 000 euros", explique Abdo Bou Antoun, directeur d'une concession Land-Rover à Paris. "Les gens, à force de les taxer, à un moment donné ils freinent leurs achats", ajoute-t-il.

Pour éviter un coup de frein sur leurs ventes, pendant deux mois, certains constructeurs comme Land-Rover ou Jaguar remboursent le malus à leurs clients. Une stratégie coûteuse, en contradiction avec le discours officiel de la marque qui affiche sur son site web son engagement pour le développement durable : "Notre succès implique davantage de responsabilités pour réduire l'impact de nos opérations sur l'environnement”

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par energy_isere » 26 janv. 2020, 10:57

Le Suzuki Jimny, c’est fini pour l’instant en Europe !

24 janvier 2020

Suzuki va devoir se séparer provisoirement du Jimny en Europe. Aussi mignon soit-il, le petit 4X4 de la marque japonaise ne remplit plus les obligations des normes européennes.

Le Jimny s'arrête ! Selon nos confrères d'Autocar, c'est à cause de ses émissions de CO2 trop importantes que le petit 4X4 Suzuki devrait disparaître à peine deux ans après son lancement.

Cette décision intervient après un durcissement des réglementations européennes en matière d'émissions de CO2 qui devraient entrer en vigueur en 2021. Chaque constructeur automobile sera autorisé à une moyenne maximale de 95 g de CO2/km et par gamme. Seul problème, le Jimny ne rentre plus dans ces impératifs.

Les niveaux de CO2 du 4 cylindres de 1,5 litre du Jimny atteignent 170 g/km lorsqu'il est associé à la transmission automatique, soit près du double de la limite moyenne maximale. Jusqu'à ce que la marque puisse équiper le petit SUV d'un moteur plus efficient, c'est-à-dire moins polluant il va donc disparaître des catalogues sur le Vieux Continent. Il faudra vendre davantage d'Ignis et de Swift pour éviter les pénalités européennes.
........
https://www.turbo.fr/actualite-automobi ... ope-156469

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par mobar » 05 janv. 2020, 17:15

Tu as raison, c'est une balle dans le pied et une autre dans le genou!
45 % de la TICPE abonde le budget général de l'État

C'est la TICPE qui est amenée à augmenter dans les années à venir. Le projet de loi de finances 2019 prévoit de récolter 37,7 milliards d'euros grâce à cette seule taxe et 1,2 milliard d'euros (3,2 %) doivent être attribués à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France. Un peu moins de 20 % des recettes de la taxe doivent quant à elles être dédiées au compte d'affectation spéciale « transition énergétique », soit 7,2 milliards d'euros qui serviront entre autres à soutenir les énergies renouvelables électriques ou le biométhane.
La TICPE c'est le quatrième poste de revenu du budget (chiffres 2015)
- 190 milliards TVA
- 80 milliards impôts sur le revenu
- 60 milliards impôts sur les sociétés

un peu changé pour 2019
https://www.la-croix.com/Economie/Franc ... 1200976131

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par Remundo » 02 janv. 2020, 10:11

je me demande si l'Etat n'est pas en train de se tirer une balle dans le pied... en effondrant le marché auto, il aura des chutes importantes de rentrée de TVA.

Quant au pognon récolté par le malus, on voudrait qu'il serve directement à investir dans des transports moins sales, pas à boucher des déficits structurels et endémiques...

de la taxe, de la taxe, de la taxe, des bons à rien aux manettes.

si l'Etat veut vraiment jouer les gros bras, qu'il impose aux constructeurs de faire des hybrides rechargeables abordables à biocarburants. ça sera autrement plus pertinent que de foutre 20 k€ de malus sur une voiture qui consomme 8L/100km... ](*,)

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par energy_isere » 02 janv. 2020, 09:18

Avant l'entrée en vigueur du nouveau malus, les concessionnaires ont livré à tour de bras en prévision de l'effondrement du marché début 2020.

Par Jacques Chevalier le 02/01/2020 lepoint

C'est un record qui n'est pas près d'être battu. Avec une hausse de 27,7 % sur le seul mois de décembre, un rythme quinze fois supérieur à celui enregistré pour l'année, les ventes de voitures neuves se sont enflammées à l'approche du nouveau malus mis en place le 1er janvier. Un malus si dissuasif qu'il a provoqué une vague d'achats d'anticipation. Car, après le 31 décembre, il était trop tard pour acquérir l'un de ces modèles pourvus d'une puissance au-dessus de la norme française.

En effet, 2020 ouvre sur un malus aggravé qui va condamner un certain nombre de modèles dont notre confrère L'Automobile Magazine a tenté d'établir la liste. Pratiquement pas de voitures françaises, exceptée la Renault Mégane RS Trophy, frappée comme beaucoup de petites sportives, et la très anecdotique Bugatti Chiron pour laquelle une vignette écologique à 20 000 euros ne sera guère difficile à supporter vu son prix de vente astronomique.

Mais pour le Renault, il en va tout autrement, ses 173 g de CO2 étant passibles depuis le 1er janvier d'un malus de 14 273 euros (au lieu de 6 300 euros en 2019), soit le tiers de son prix de vente TVA comprise (44 100 euros). Si on ajoute la TVA, le bilan est que l'on paie la moitié de la voiture en taxes. La Focus RS, la Hyundai i30 N, la Honda Civic Type R sont logées à la même enseigne, seule la Peugeot 308 GTI un peu moins puissante échappant au couperet.

L'Alfa Romeo Stelvio ne s'en sort pas bien, ce qui va agacer Carlos Tavares qui va gérer le dossier très épineux du CO2 chez FCA, les Jeep étant très mal placées egalement.

Dans d'autres gammes, les SUV souffrent et les sportives aussi. Le groupe Jaguar Land Rover est sévèrement frappé, mais plusieurs BMW et Mercedes affûtées aussi, les Jeep Wrangler et Cherokee, les Mustang, les Alfa Romeo Stelvio, toutes les Porsche non hybrides et évidemment les Ferrari, Maserati et autres McLaren ou Aston Martin. Les Français seront nombreux à ne pas s'émouvoir de cela, mais c'est aussi tout un pan de l'automobile plus huppée qui est interdite de séjour dans l'Hexagone.

Convulsions du marché

D'irréductibles amateurs se sont précipités d'autant plus facilement sur les derniers exemplaires que les concessionnaires eux-mêmes étaient pressés de s'en débarrasser avant la date fatidique. Ils n'en commanderont plus en 2020 et attendront que la grille de transition en vigueur en janvier et février soit remplacée par la future grille WLTP selon le nouveau protocole d'homologation européen. Celle-ci devrait au 1er mars se révéler moins sévère pour certains modèles même si l'esprit d'une baisse généralisée des émissions de CO2 reste la règle.

La situation insolite du mois de décembre découle de cette fin des motorisations puissantes, « à l'ancienne », qui seront remplacées par des hybrides nettement moins, voire pas du tout, pénalisées, ce qui est au fond le but de la nouvelle réglementation. Elle est terriblement contraignante pour les constructeurs, exigeante aussi pour les réseaux qui doivent s'adapter à ces convulsions du marché. À la hausse de 27,7 % de décembre, il faut lui opposer celle de 1,88 % sur l'année pour mesurer à quel point la situation est inhabituelle.

Les deux premiers mois de l'année sont, dans l'attente de la grille définitive de mars prochain, anticipés par les concessionnaires comme des mois noirs. Ils ne s'attendent pas à faire beaucoup de vente de voitures thermiques et certains ont, pour occuper le terrain et nourrir la statistique des ventes, fait de la rétention de livraisons de voitures électriques ces dernières semaines. Ils profiteront donc de la période de transition début 2020 pour les remettre à leurs clients, mais ce n'est qu'un pis-aller.

Les Français devraient, dans leur majorité, attendre le printemps avant de se décider à acheter une voiture neuve, une option qui sera mise en concurrence avec l'occasion récente, non pénalisée par le nouveau malus. L'occasion, si l'on ose dire de se faire encore plaisir en choisissant un modèle performant, devenu inaccessible en 2020. Ce sera aussi le retour en force du diesel qui, désormais conforme aux règles les plus strictes pour les modèles récents, permet d'avoir toujours un avantage compétitif sur les modèles équivalents à essence en termes de CO2.


Il restera aux constructeurs français à tirer avantage de cette situation qui pénalise surtout les constructeurs étrangers. Alors que 2 214 278 immatriculations nouvelles ont été réalisées en 2019, les Français dominent toujours leur marché même s'ils ont régressé à 56,81 % contre 57,37 % à fin 2018. Mais c'est hors des frontières et avec d'autres arguments qu'une grille de malus protectionniste qu'il faudra convaincre pour réussir.
https://www.lepoint.fr/automobile/quinz ... or=CS3-192

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par phyvette » 21 déc. 2019, 14:11

En tout cas le garagiste Peugeot de par chez moi en Giletjaunie ne constate pas de ruée d’acheteurs opportunistes avant le passage dans 10 jours au super super-malus.
Il s'y attendait, et ben pod'zob, pas un chat pour faire de bonnes affaires avant le 1er Janvier.

Par contre pour les immatriculations neuves de l'année 2020 il est extrêmement pessimiste, il s’attend a une forte baisse des ventes.

Avec un peu de chance ce sont les British brexités qui vont se manger le plus gros de la baisse de production.

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par mobar » 19 déc. 2019, 07:45

Il n'y a pas d'incompétents!
Ils savent très bien ce qu'ils font et sont très adroits pour faire avaler des couleuvres à n'importe qui!

Ne t'en fais pas, ces gisements renouvelables et renouvelés ne vont pas s'évaporer, ils seront transformés lorsque ce sera nécessaire
La disponibilité du pétrole et son prix interdisent les alternatives (il faut amortir les investissements qui n'ont pas ralenti) quels que soient les discours des enfumeurs placés aux manettes par l'oligarchie, on ira jusqu'à extraire tout ce qui peut l'être

Re: [Auto] Voitures pour rejets CO2 et consommation limitées

par Remundo » 18 déc. 2019, 20:42

phyvette a écrit :
18 déc. 2019, 11:48
Ha elle est bonne celle là !
Voilà des années qu'on dénonce la pollution, qu'on craint le RC, qu'on prône la décroissance.
[]
Et en même temps on peut être contre le malus automobile, comprends pas !
à mon avis rien ne sert de caricaturer...

Je dénonce les extrêmes et surtout la perversion du bonus-malus qui n'est devenu qu'un malus exorbitant. 8,3L/100 km, ça n'est pas "goret" du tout comme voiture, c'est disons une voiture moyenne supérieure... qui peut être nécessaire (monospace familial,, berline spacieuse, petit 4X4 rural)

Quant aux remarques de Sceptique, je peux comprendre la logique, c'est d'ailleurs une organisation qui pourrait s'imposer en cas d'extrême pénurie d'énergie.

Je puis concéder que les agrocarburants ne sont pas une panacée totale, mais ils ne posent pas de pénurie alimentaire en France, et sont au contraire globalement profitables (rotation des cultures, co-produits d'alimentation animale, valorisation des excédents de sucre)

J'attends pour ma part beaucoup de la gazéification de matières organiques (vers méthanol/Ethanol ou Diesel via Fischer Tropsch) qui est déjà techniquement au point. Excusez-moi, mais ces incompétents du gouvernement devraient y réfléchir, nous avons en France de gros gisements de matières organiques variées qui coûtent cher à enfouir ou recycler/évacuer.

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