oleocene.org

tanguy a écrit : Et quand le pic viendra remettre en question un grand nombre d'activites economiques, ces boulots (de service pour la plupart, ou dependant des services) ne seront plus precaires, ils n'existeront tout simplement plus.

L'apres-pic, ca n'est pas la meme histoire en plus difficile pour les transports et en plus ecolo pour l'electricite. C'est un monde completement different.

Quand tu parles d'aller au boulot, demande-toi si ton boulot aura ne serait-ce qu'une raison d'etre dans le monde d'apres le pic. Quand tu parles de la ville ou tu vis, demande-toi si cet endroit sera vivable. Quandtu parles de la liberte offerte par ton vehicule, imagine le prix de cette liberte.

Je songe à déménager à la campagne, avec mes vélos à assistance électrique, une petite éolienne et des panneaux solaires, avant que cela n'arrive, pendant qu'il en est temps !

Alain,

LOL @ Mahimahi! Ca faisait longtemps que je l'avais pas entendu celle-la!

Mon avis, c'est qu'on ne va pas bien loin à pied...

Petite expression pour detendre: Deux intellectuels assis vont moins loin qu'un seul con qui marche.

Plus dans le sujet, on peut aller bien loin en marchant, on a juste oublie. Sinon, il y a le velo.

Lauren a écrit :Mon avis, c'est qu'on ne va pas bien loin à pied...

Ben moi qui rentre de vacances, j'arrive à pied par la Chine

désolé

Mon avis, c'est qu'on ne va pas bien loin à pied...

La vie après le Pic, se sera comme la vie civile à l'arrière durant les deux dernières guerres mondiales : pénurie de tout... mais la vie continue de tourner : on a toujours besoin de boulangers, de femmes de ménage, de professeurs, de conducteurs de pousse-pousse, de réparateurs, etc
La vie sera différente mais il y aura toujours de l'emploi tertiaire, et même plus dans le secteur primaire (agriculture et recyclage) car il faudra faire feu de tout bois.

Et donc, pour en revenir au sujet du fil, forcément plus de marche à pied, oui. Etonnant, non ?

Malheureusement, à Montréal, les emplois sont précaires et la majorité des gens doivent souvent en occuper plusieurs au cours de leur vie et il n'est pas toujours possible d'en choisir le lieu.

Et quand le pic viendra remettre en question un grand nombre d'activites economiques, ces boulots (de service pour la plupart, ou dependant des services) ne seront plus precaires, ils n'existeront tout simplement plus.

L'apres-pic, ca n'est pas la meme histoire en plus difficile pour les transports et en plus ecolo pour l'electricite. C'est un monde completement different.

Quand tu parles d'aller au boulot, demande-toi si ton boulot aura ne serait-ce qu'une raison d'etre dans le monde d'apres le pic. Quand tu parles de la ville ou tu vis, demande-toi si cet endroit sera vivable. Quandtu parles de la liberte offerte par ton vehicule, imagine le prix de cette liberte.

Malgré tout leurs efforts, aucun écologiste ne pourra empêcher les dégats, peut-être les retarder un peu, tout au plus. Il est bien trop tard pour pouvoir faire quelque chose, malheureusement, c'est l'argent qui mène le monde, pas les écologistes, le destin suivra inexorablement son cours. Par contre, ce que l'on peux faire pour sauver l'humanité du pire, il faut l'entreprendre dès maintenant, sinon, c'est un suicide collectif...

Alain.

P.S. Je me suis peut-être mal exprimé en écrivant écologiste fanatique, je voulais dire que l'écologie n'était pas ma plus grande préocupation comme pour certains, par contre, je suis fanatiquement convaincu de ce que je propose comme solutions dans mes interventions.

Alain Poitras a écrit :Même si je suis concerné par les dommages causés par les combustibles fossiles à la nature, je suis loin d'être un écologiste fanatique

Lo a écrit : Pourquoi beaucoup de gens se sentent obligés d'associer les mots "écologiste" et "fanatique" alors que de tous les fanatismes passés et présents le "fanatisme écologique", si tant est qu'il existe, est sans doute le plus inoffensif. Un effet de la com ambiante ?

Il n'y a pas de fanatisme inoffensif, celui-ci a d'ailleurs déjà tué

Alain Poitras a écrit : Même si je suis concerné par les dommages causés par les combustibles fossiles à la nature, je suis loin d'être un écologiste fanatique

Pourquoi beaucoup de gens se sentent obligés d'associer les mots "écologiste" et "fanatique" alors que de tous les fanatismes passés et présents le "fanatisme écologique", si tant est qu'il existe, est sans doute le plus inoffensif. Un effet de la com ambiante ?

Alain Poitras a écrit : la terre saura bien se remettre de ses blessures lorsqu'il n'y en aura plus.

C'est un lieu commun qui sert souvent à cacher une mauvaise conscience.
Qu'est ce qui s'en sortira, l'objet physique ? la vie ? les organismes multi-cellulaires ? les écosystèmes actuels ?
On n'en sait trop rien.

Alain Poitras a écrit : Ce qui m'inquiète bien plus, ce sont les guerres, la misère et la famine qui seront causés par l'épuisement de ces resources énergétiques !

Alain.

Ces problèmes sont étroitement liés aux problèmes environnementaux.

Il y a plusieurs angles d'attac(!) pour les résoudre.

Malheureusement, à Montréal, les emplois sont précaires et la majorité des gens doivent souvent en occuper plusieurs au cours de leur vie et il n'est pas toujours possible d'en choisir le lieu. Il y a également la crise du logement qui rend les déménagements fréquents difficiles. Il y a aussi nos hivers très froids pendant lesquels le vélo est inutilisable et la marche est pénible.

Alain.

Environnement2100 a écrit :Il me semble que le lobby du vélo est bien plus actif que le lobby des piétons .

Normal, le piéton, c'est un automobiliste qui s'est garé loin au bout de 3/4 d'heures !

ça va, je sors…

thorgal a écrit :la non remise en cause de la distance entre chez toi et ton lieu de travail.

C'est l'un des défis du 21e siècle : repenser l'urbanisation pour faire coïncider le lieu de travail et l'habitation. Le sujet est connu depuis que le chômage existe, mais il a toujours été massacré dans notre beau pays.

Il serait souhaitable que l'on indique à nos dirigeants que l'urbanisation soutenable est à inscrire aux priorités : c'est vraiment le domaine dans lequel le particulier est impuissant.

Les transports "verts", tels que marche à pied, vélo, etc. vont prendre un peu plus d'importance dans notre "transport mix" si l'urbanisation en tient compte. Il me semble que le lobby du vélo est bien plus actif que le lobby des piétons .

salut Alain,

je comprends bien ce que tu dis. Moi non plus, l'age de pierre ne m'interesse pas trop, quoique, si on devait en passer par-la, j'en chierais pas une pendule non plus. Mais ce qu'il y a d'implicite dans ton post c'est la non remise en cause de la distance entre chez toi et ton lieu de travail. Tous ces bus, metro, etc, sont le resultat d'une distance croissante entre ton boulot et chez toi. Reduis cette distance a 30mn de marche, et je vois pas pourquoi tu devrais conduire une caisse pour aller au boulot. Moi je vis a a peu pres 10 bornes de mon boulot, (bientot 17-18, dans 1.5 mois). J'ai un bon velo, ca me suffit amplement. Je concois qu'avec des gamins, des deplacements necessaires en groupe, etc, on ait besoin d'une voiture. Ce n'est pas mon cas, donc j'en ai pas.

Dans une grande ville, des centaines de milliers de personnes pratiquent la marche à pied car ils utilisent les transports en commun. Lorsque l'on travaille à des dizaines de kilomètres de chez soi et que l'on doit prendre le métro et plusieurs autobus pour s'y rendre le matin et revenir le soir, il faut marcher beaucoup et même courir.

Çela a été mon cas pendant très longtemps, j'avais le sentiment de ne vivre que pour travailler et voyager pendant des heures dans ces foutus autobus et métros et ne rien pouvoir faire d'autre. Je me suis finalement acheté un véhicule et depuis, ma vie a complètement changée, j'ai maintenant beaucoup plus de liberté et le temps de faire ce qui me plait et je peux aller ou je veux sans contraintes (sauf le coût de l'essence).

Je suis devenu l'esclave de mon véhicule mais un esclave heureux et je pourrais maintenant difficilement m'en passer, comme des millions de gens, c'est la triste réalité. C'est pourquoi je m'intéresse tellement aux véhicules électriques qui sont pour moi la meilleure alternative aux véhicules actuels lorsque le pétrole ne sera plus achetable, retourner à l'âge de pierre ne m'intéresse pas vraiment. Mais, je fait quand même de longues marches et aussi du vélo, par plaisir et pour faire de l'exercise lorsque j'en ai le temps et non par obligation...

Même si je suis concerné par les dommages causés par les combustibles fossiles à la nature, je suis loin d'être un écologiste fanatique, la terre saura bien se remettre de ses blessures lorsqu'il n'y en aura plus. Ce qui m'inquiète bien plus, ce sont les guerres, la misère et la famine qui seront causés par l'épuisement de ces resources énergétiques !

Alain.

selon le type de société que l'on envisage on n'a pas besoin d'autre chose que la marche à pied... c'est le moyen le plus simple, le moins consommateur d'énergie et celui qui fait le moins de dégats. Au delà il commence à y avoir des problèmes de montures (bétail), et ensuite éventuellement de roues et de fer : tout çà demande déjà beaucoup d'énergie et alors un autre modèle de société...