Chauffage collectif par chaufferie bois

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Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 25 janv. 2020, 20:12

Sarrebourg confie à Engie son nouveau réseau de chaleur
Par Thomas Blosseville- 24 janvier 2020

Engie Solutions décroche la délégation de service public d’un nouveau réseau de chaleur à Sarrebourg, en Moselle. Le contrat porte sur 20 ans et prévoit la construction d’une chaufferie biomasse de 5 MW.
https://www.greenunivers.com/2020/01/sa ... ur-223288/

Ça reste modeste.

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 04 mai 2019, 14:59

Chartres investit 60 millions d'euros dans une centrale biomasse

STÉPHANE FRACHET Usine Nouvelle 03/05/2019

L'agglomération de Chartres (Eure-et-Loir) a créé une Société publique locale pour financer et exploiter une centrale de cogénération chauffage et électricité. Elle est alimentée en partie par des rebuts de mobilier. La nouvelle infrastructure a nécessité un investissement de 60 millions d'euros.

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La nouvelle centrale biomasse de Chartes

Les tests de la nouvelle centrale de cogénération biomasse de l'agglomération de Chartres sont terminés à Gellainville (Eure-et-Loir). Elle entre en service. Exploitée par une Société publique locale, baptisée Chartres métropole énergies, cette centrale a coûté près de 60 millions d'euros, que les actionnaires, à savoir deux collectivités locales et le Syndicat électrique intercommunal du pays chartrain, ont financé par l'emprunt. L'essentiel du budget, autour de 40 millions d'euros, est consacré à la centrale, le reste au remplacement et à la création des réseaux.

Terminée depuis fin 2018, elle a été conçue par l'antenne régionale du cabinet Merlin et construire par une filiale d'Eiffage. C'est la "première usine de cogénération classe B de France", affirme Jean-Pierre Gorges, président de la SPL et maire de Chartres. Autrement dit, du bois de rebuts de mobilier provenant des déchèteries d'Eure-et-Loir et du département voisin de l'Essonne alimentera les 60 000 tonnes requises chaque année. Du bois de classe A issu de coupes forestières complétera l’apport. "Nous avions pensé à du miscanthus, puis à de la paille, deux combustibles abondants autour de Chartres, mais la solution des déchets de mobilier est la plus pertinente", dit Jean-Pierre Gorges.

PRIX DU CHAUFFAGE EN BAISSE

La nouvelle installation, qui emploie une douzaine de personnes, alimentera à terme 4 500 foyers en eau chaude et 17 000 logements en électricité, hors chauffage. Les hôpitaux de Chartres seront raccordés en septembre, et l'agglomération compte ensuite relier un complexe aquatique et un centre technique. "Pour les habitants des logements sociaux alimentés, la facture de chauffage baissera de 10 %", annonce Jean-Pierre Gorges, qui compte sur un nombre d'appartements raccordés plus important afin de tenir cet engagement.
La centrale de cogénération biomasse produira 27 MW en cogénération, dont une turbine de surchauffage au gaz de 2 MW. La turbine à vapeur est de 8 MW. L'échangeur de vapeur avec le chauffage urbain atteint 15 MW. Elle est équipée de filtres pour les fumées et les cendres ultimes.

L’ancienne chaudière à gaz est conservée lorsque cette centrale sera en maintenance. La SPL Chartres métropole énergies a déjà acquis un terrain voisin pour environ 300 000 euros afin d'anticiper ses besoins de stockage de combustible.
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... se.N838460

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 12 avr. 2019, 21:46

Lyon se dote d’une chaufferie biomasse de 34 MW

VINCENT CHARBONNIER Usine Nouvelle le 12/04/2019

45 millions d'euros ont été investis dans la nouvelle chaufferie biomasse de Lyon (Rhône) par Dalkia, avec le soutien du fonds chaleur de l’Ademe. Sa puissance sera accrue d’un tiers en 2023.


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Le réseau de chaleur lyonnais dessert l’équivalent de 45 000 logements

La première chaufferie biomasse urbaine de France a été inaugurée à Lyon (Rhône) le 11 avril. Cet équipement réalisé en dix-huit mois représente un investissement de 45 millions d’euros financé par Dalkia et par le fonds chaleur de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) à hauteur de 17,7 millions d'euros. Cette chaufferie comprend deux chaudières de 17 mégawatts chacune. Une troisième d’une puissance équivalente sera installée en 2023.

Le bois utilisé provient de plaquettes forestières et de chutes de scierie collectées dans un rayon de 90 km autour de Lyon et stockées dans un silo de 6 000 m3 correspondant à quatre jours de production. 75 000 tonnes de bois seront nécessaires chaque année pour alimenter la chaufferie lyonnaise. Celle-ci utilise la technologie du lit de sable fluidisé bouillonnant pour transformer la biomasse en chaleur, avec un rendement de combustion de 96 % en intégrant la récupération de calories dans les fumées.

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Extension du réseau

Le site de Surville où est implantée la chaufferie héberge également un centre de pilotage de l’ensemble du réseau de chaleur métropolitain. Il surveille les différents sites de production de chaleur et de froid ainsi que les canalisations et permet d’agir sur les 600 sous-stations disséminées dans la métropole qui toutes ont été rénovées.

Le réseau de chaleur lyonnais dessert l’équivalent de 45 000 logements. Ce sera trois fois plus en 2027. D’ici là, 65 km de réseau chaud et 4,5 km de réseau froid seront créés. 300 millions d’euros auront globalement été investis dans le réseau lyonnais qui a été étendu jusqu’à la ville de Bron et au quartier de Confluence avec une canalisation sous le pont Pasteur pour traverser le Rhône. Le quartier de la Part-Dieu est aussi desservi via la chaufferie de Gerland.

La nouvelle chaufferie de Surville entre dans le cadre du contrat de délégation de service public du réseau de chaleur et de froid urbains conclu entre la métropole de Lyon et Dalkia en janvier 2017.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... mw.N830810

Chauffage urbain

par energy_isere » 30 mars 2019, 23:36

Saint Affrique La mise en place du réseau de chaleur bois est actée pour 2019

le 21/11/2018

La construction de la chaufferie centrale débutera en février prochain.
Les travaux du futur réseau de chaleur bois, qui alimentera les 34 bâtiments de la ville (hôpital, écoles, piscine, HLM, cinéma, salle des fêtes, gare routière, Biocoop…) commenceront le 1er février 2019.

Implantée sur le parking Saint-Roch (aussi nommé parking du travers de Couat), une chaufferie centrale abritera deux chaudières bois et une de secours au gaz. Pour rappel, la production de chaleur, sous forme d’eau chaude (70 à 180°C) ou de vapeur, sera véhiculée par un système de canalisations (le réseau) pour être distribuée, via des sous-stations, aux conduits internes des bâtiments raccordés. Le réseau enterré, d’une longueur de 5,5 km, traversera ainsi la ville du nord au sud. La chaleur va être produite grâce à l’alimentation de la chaufferie par la filière bois locale (Coopérative Sylvabois, Avenir Génie Civil Sévigné, Bois et Énergie, Les Bois du Larzac). Et ce, dans un rayon de 70 km autour de Saint-Affrique.

Il s’agit de bois-énergie, c’est-à-dire d’un mélange de plaquettes forestières (branchages, bois d’élagage, bois abîmés…) et de bois de recyclage issus de la gestion durable des forêts. Le bois est contrôlé et stocké en silos avant d’être acheminé jusqu’à la chaudière. Il est ensuite brûlé et transformé en énergie thermique sous forme d’eau et de vapeur. Les émissions issues de la combustion du bois sont filtrées et stockées dans des bennes spécifiques pour être revalorisées (pour de l’épandage agricole par exemple).

Les travaux commenceront par la construction de la chaufferie centrale, ainsi que par le réseau du côté du lycée Jean-Jaurès, pour l’antenne sud, et vers le centre hospitalier Émile-Borel, pour l’antenne nord.

Soutien financier
L’année 2019 sera donc une année très dense en travaux. Toute la production de chaleur sera centralisée dans le bâtiment principal, sur le parking, constitué de plusieurs volumes : le silo de stockage, les différentes chaudières, les bennes à cendre et le système de filtration, les deux ballons d’hydro-accumulation et le bâtiment administratif. Á l’occasion du lancement officiel des travaux, vendredi 16 novembre, les acteurs du projet, Alain Fauconnier, maire et président de la communauté de communes du Saint-Affricain, Richard Fiol, président directeur général de la SEM Causses Énergia (créée en 2016 sous l’impulsion du Parc des Grands Causses) et Valérie Patron, directrice régionale de Dalkia Sud-Ouest (filiale du groupe EDF), ont salué à l’unanimité la qualité de ce projet et la volonté commune de se " mobiliser pour relever les défis de la transition énergétique. "

Le financement de ce projet (6 968 000 €) est soutenu par l’Europe (Fonds européen de développement régional), l’Ademe (Fonds chaleur) et la Région Occitanie, dont l’ambition est d’être la première région d’Europe à énergie positive. La mise en service est prévue pour la saison de chauffage 2019-2020. Des réunions publiques doivent être organisées dans les semaines à venir pour expliquer et présenter ce réseau de chaleur à la population.
https://www.google.com/amp/s/www.midili ... 870914.php

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 02 avr. 2018, 12:55

Une chaudière bois Weiss de 4 MW sur le réseau de chaleur d’Aix-les-Bains

Frédéric DOUARD 19 février 2018

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La Ville d’Aix-les-Bains a inauguré son nouveau réseau de chaleur le 8 février 2018. La conception, le financement, la construction et l’exploitation de cette infrastructure énergétique alimentée par 80% de bois-énergie fait l’objet d’une délégation de service public de 25 ans confiée à Idex, à travers sa société dédiée, Aix Energies Nouvelles.

Un nouveau réseau de chaleur au cœur de la politique énergétique de la ville

Ce réseau de chaleur s’inscrit dans le cadre de la politique mise en place par Aix-les-Bains pour contribuer aux objectifs du Plan Climat Territorial de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Ville démontre ainsi ici sa volonté d’utiliser au mieux les ressources décarbonnées produites localement et de garantir aux habitants une maîtrise de leurs charges par l’utilisation d’une énergie renouvelable dont le prix est relativement stable.

80% de bois-énergie

Après 18 mois de travaux, le réseau a été mis en service fin novembre 2017. Ce sont donc 80 % des besoins des abonnés en chauffage et eau chaude sanitaire qui sont désormais couverts par la chaudière bois de 4 MW, une chaudière fournie par les Ets Weiss France basé à Ugine. Cette dernière est alimentée annuellement par 6000 tonnes par an de plaquettes forestières issues des forêts voisines et de déchets de bois recyclés non traités, stockés dans un silo de 700 m3. L’appoint des 20 % d’énergie complémentaires et le secours de la chaufferie bois proviennent de deux chaudières gaz de 2 et 9 MW.

Aujourd’hui, grâce à la production de 21 GWh de chaleur par an, le réseau assure le confort thermique de plusieurs bâtiments communaux, de logements et du centre hospitalier de la ville. A travers 5,3 km de réseau et 40 sous-stations, ce sont donc près de 2000 équivalents logements qui bénéficient de ce chauffage écologique. Mais Dominique Dord, le maire de la ville, envisage d’ores et déjà d’étendre ce réseau de chaleur, la chaufferie ayant en effet la capacité de chauffer encore plus de d’aixois.

En faisant le choix de ce réseau de chaleur, la Ville évite l’émission de 5 485 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de 2700 voitures parcourant 15 000 km par an.

Une facture énergétique stabilisée

En complément d’une stabilité du coût du combustible biomasse par rapport aux énergies fossiles, les abonnés bénéficient de la TVA à taux réduit liée à l’utilisation de plus de 50 % d’énergie renouvelable.

L’investissement global réalisé s’est élevé à près de 7 M€. Le montant attendu des subventions, Ademe et Conseil Régional, contribuant au financement du projet, dépassera les 2 M€.
https://www.bioenergie-promotion.fr/548 ... les-bains/

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 30 déc. 2017, 21:10

UN RÉSEAU DE CHALEUR BOIS POUR LA VILLE DE BAYONNE

jeu 28 déc 2017

La ville de Bayonne se prépare pour les jours de froid : elle vient d’inaugurer son tout nouveau réseau de chaleur bois en remplacement d’une partie de son ancien réseau de chaleur à gaz. Comme Bayonne, d’autres communes françaises sont de plus en plus nombreuses à se laisser tenter par un réseau de chaleur bois qui présente plusieurs avantages, à commencer par celui du coût de chauffage, plus stable que celui du gaz. Mais pour mettre en place cette nouvelle solution énergétique, la ville a dû se lancer dans un grand chantier de rénovation et d’adaptation de son réseau de chaleur.

Du bois pour remplacer le gaz

Le réseau de chaleur bois n’est pas une technique énergétique nouvelle, mais elle a trouvé un second souffle grâce à la loi de transition énergétique promulguée en 2015. La loi prévoyait alors que les quantités de chaleur renouvelable et de récupération distribuées par ces réseaux devraient être multipliées par cinq d’ici 2030. Un vrai coup de pouce qui a donné des idées aux communes françaises et permis, en l’espace de deux ans, le déploiement à plus grande échelle du réseau du réseau de chaleur bois. En deux années seulement, 2 millions de logements français ont ainsi été raccordés à ce type de réseau. Un succès qui n’est pas sans lien avec l’argument financier en faveur du réseau de chaleur bois : puisqu’il fonctionne avec du bois ou de la biomasse, son tarif n’est pas soumis aux même fluctuations que le gaz naturel ce qui permet à terme de mieux maîtriser les dépenses énergétiques.

Comme d’autres villes françaises, Bayonne s’est laissée séduire par l’idée d’un réseau de chaleur bois. En 2015, la mairie a signé un contrat avec Dalkia, la filiale d’EDF-SE dédiée aux services énergétiques. La municipalité a ainsi confié la réalisation et l’exploitation de son nouveau réseau de chaleur bois à Dalkia pour une durée de 24 ans. Une mission qui impliquait de concevoir une nouvelle chaufferie biomasse pour remplacer l’ancienne chaufferie à gaz, ainsi qu’un réseau adapté à la nouvelle source de chaleur et capable de distribuer tous les Hauts de Bayonne, la partie de la ville choisie pour expérimenter ce nouveau réseau de chaleur bois.
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Déjà 10% de la population bayonnaise couverte

Bien qu’il soit opérationnel depuis la fin de l’été 2017, le nouveau réseau de chaleur bois de Bayonne vient d’être officiellement inauguré le jeudi 30 novembre 2017. En l’espace de quelques mois, il a permis une petite révolution énergétique puisque désormais il alimente en chauffage et en eau sanitaire 10% de la population de Bayonne. Dans le détail, le réseau a été déployé pour relier 4 000 logements dont 70 bâtiments d’habitations collectifs ainsi que plusieurs bâtiments publics, notamment le centre aquatique des Hauts de Sainte Croix, un hôpital psychiatrique et plusieurs établissements scolaires. Au total, avec sa puissance de 17 GWh, le nouveau réseau de chaleur bois permet de chauffer 225 000 m2.
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Dalkia : la filiale d’EDF déjà leader du secteur
A l’heure actuelle, 6% de la population française est chauffée grâce à un réseau de chaleur mais pour atteindre les objectifs de la loi de transition énergétique, ce sont 8 millions de foyers supplémentaires qui devront être connectés d’ici 2030. Dalkia, la filiale d’EDF-SE (solutions énergétiques), est déjà leader sur ce marché en plein essor et elle gère pas moins de 353 réseaux de chaleur et de froid. Depuis le début d’année 2017, l’entreprise a largement investi dans le déploiement de réseaux de chaleur bois un peu partout en France. Bayonne, Caen, Carrières-sous-Poissy, Val de Briey, Dijon, Martigues, Nantes… Toutes ces villes ont un point commun : elles ont déjà opté pour un réseau de chaleur bois. Et elles ont toutes fait appel à Dalkia pour concevoir et réaliser leurs nouveaux réseaux.
http://lenergeek.com/2017/12/28/reseau- ... a-bayonne/

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 09 déc. 2017, 13:31

Saint-Denis : visitez la nouvelle chaufferie biomasse

27 novembre 2017,

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Une chaufferie biomasse a été inaugurée par Engie Réseaux cet été à Saint-Denis. Ce mercredi après-midi, Plaine commune vous propose de découvrir ce nouveau site industriel à travers un circuit pédagogique. C’est la deuxième chaufferie de ce type construite sur le territoire après celle de Stains. Le réseau de distribution de chaleur, dénommé Plaine Commune Energie, permet d’alimenter en chauffage et en eau chaude 40 000 logements à L’Île-Saint-Denis, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis et Stains. Il couvre 60 km de canalisations, ce qui en fait le deuxième plus important d’Île-de-France. Grâce à cette chaufferie, ce réseau de chaleur dépasse les 50 % de production en énergies renouvelables.
http://www.leparisien.fr/seine-saint-de ... 418493.php

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 02 sept. 2017, 11:36

YAISSSSSSE ! ! :D
BIOMAX, LA NOUVELLE CENTRALE AU BOIS DE LA MÉTROPOLE GRENOBLOISE
Un nouvel équipement vers la transition énergétique. Biomax, la future chaudière au bois, viendra renforcer le réseau de chauffage urbain et la production d’électricité de la Métropole.


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Biomax est une centrale de cogénération qui produira de la chaleur et de l’électricité à partir d’un générateur de vapeur de 40 MW.

La chaleur produite sera, à la fois, diffusée dans le réseau de chauffage urbain et utilisée pour produire de l’électricité via un groupe turbo-alternateur.

À terme, Biomax produira 220 GWh d’énergie par an, soit 183 GWh de chaleur et 37 GWh d’électricité.

Concrètement, Biomax permettra d’alimenter entre 15 000 et 20 000 logements en chauffage urbain, et 10 000 logements en électricité.

Biomax, qui palliera la fermeture prochaine de la chaufferie au fioul lourd du CEA, sera raccordé au réseau de chaleur métropolitain qui compte déjà trois chaudières principales (Athanor, La Poterne et Villeneuve).

La centrale consommera environ 85 000 tonnes de bois par an : 92% proviendra de plaquettes forestières et 8% de bois recyclé. La totalité de ce bois proviendra de la région puisque la distance moyenne d’approvisionnement est de 62 km autour de Grenoble (100 km maximum).

L’approvisionnement s’effectuera pour partie dans des forêts durablement gérées, c’est-à-dire des forêts bénéficiant par exemple des certifications PEFC, FSC…

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UN PROJET PEU POLLUANT ET INNOVANT

Voir l'image en grand Même si elle brûle du bois, Biomax sera peu polluante. Elle respectera en effet les seuils d’émissions de poussières, de dioxyde de soufre, d’oxyde d’azote et de monoxyde de carbone fixés par l’arrêté ministériel du 26 août 2013 « relatif aux installations de combustion d'une puissance supérieure ou égale à 20 MW ».

Le chauffage urbain émet peu de particules car la combustion à haute température est bien maîtrisée et le traitement des fumées très performant.

Le chauffage urbain représente ainsi 1% des émissions de particules du secteur résidentiel sur la Métropole alors qu’il permet d’alimenter 18% des foyers.

D’un coût de 57,6 millions d’euros (HT), Biomax devrait être livrée en mars 2020.

CALENDRIER

3 juillet 2015 : Le Conseil métropolitain adopte la délibération portant création d'une unité de production biomasse sur la Presqu'île
24 mars 2017 : Le Conseil métropolitain étudie l'avant-projet définitif baptisé Biomax
Avril 2017 : Dépôt des dossiers de demande de permis de construire et de demande d'autorisation d'exploiter
Automne 2017 : Début de l'enquête publique
Premier trimestre 2018 : Début des travaux
Décembre 2019 : Premiers essais et raccordement de la centrale au réseau de chauffage central
Mars 2020 : Livraison et ouverture de Biomax
https://www.lametro.fr/125-biomax.htm

D' après la vue aérienne de synthèse ça à l' air de se situer dans la place vacante sur le site du CEA du réacteur expérimental Siloé qui avait été démantelé complètement il y a quelques années, j'en avait parlé sur le forum en janvier 2013 : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 11#p342911

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 14 juil. 2017, 16:24

Inauguration de la chaufferie bois du réseau de chaleur de Nevers

Posté par Frédéric DOUARD le 6 juillet 2017

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La chaufferie bois de Nevers, photo Thierry Bonnat

La chaufferie biomasse du réseau de chaleur de Nevers a été inaugurée le 30 juin 2017. Cette chaufferie biomasse, couplée avec la récupération de chaleur sur alimente le réseau en énergies renouvelables à hauteur de 71% et permettra de chauffer, à terme, l’équivalent de 8 000 logements.

D’une puissance de 6 MW, la chaufferie bois de Fourchambault a été mise en service à la fin 2015. Elle alimente le réseau de chaleur de Nevers et consomme jusqu’à 8 400 tonnes de bois-énergie par an. Depuis septembre 2014, le réseau est également approvisionné par la chaleur dégagée par l’UIOM (Usine d’Incinération des Ordures Ménagères avec son Unité de Valorisation Energétique) de Fourchambault. Avec ces deux nouvelles sources de production de chaleur, le réseau de Nevers fonctionne à 71 % à base d’énergies renouvelables.

La construction de cette chaufferie bois, ainsi que le raccordement à l’UVE la modernisation du réseau du Banlay et les premières extensions du réseau, représentent un investissement de 17 M€ pour Énéa (filiale de Dalkia groupe EDF), soutenu par l’ADEME dans le cadre du Fonds Chaleur à hauteur de 7,4 M€.

À ce projet initial s’ajoute de nouvelles extensions du réseau soit un investissement supplémentaire d’environ 9M€ dont 2,5 M€ de Fonds chaleur abondé de 0,3 M€ au titre du Fonds de Financement de la Transition Energétique.
..............
https://www.bioenergie-promotion.fr/520 ... de-nevers/

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 01 janv. 2017, 17:37

Une troisième chaudière bois WEISS de 6 MW pour le réseau de Vénissieux

Posté par Frédéric DOUARD le 21 décembre 2016

La troisième chaudière à biomasse du réseau de chaleur de Vénissieux a été inaugurée le 16 décembre 2016. Cette installation fait suite à la pose de deux autres chaudières de même puissance (6MW) et de même marque (Weiss) en 2009. Cette chaudière va permettre dès janvier 2017, d’alimenter le réseau de chaleur en énergies renouvelables à hauteur de 58%, d’abandonner le fioul, de réduire de 40 % ses émissions de CO2 et de baisser la facture de chauffage des abonnés de 16 %.
Démarrée en avril 2016, cette extension a représenté un investissement de 3,4 M€. Le réseau de chaleur Vénissieux Énergies utilisera désormais 46 500 tonnes de bois par an en provenance d’un bassin d’approvisionnement à 150 km autour de Vénissieux. La nouvelle chaudière bois a été allumée le 5 décembre et fonctionnera à 100 % au 1er janvier 2017.

En 2016, le site de la chaufferie a été marqué par d’autres travaux importants : des moteurs neufs de cogénération gaz en remplacement des anciens ; une nouvelle chaudière gaz ; la modernisation d’équipements comme le remplacement des pompes réseau. Ces travaux ont été terminés dans les délais prévus en respectant les engagements de mise en service des installations.

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Silo à bois des deux premières chaudières biomasse de Vénissieux, photo F. Douard
....................
D’une longueur de 24 km avec 130 sous-stations, le réseau Vénissieux Énergies alimente en chauffage et eau chaude sanitaire 9 600 logements et 42 autres sites, tels que des bâtiments communaux, des bailleurs sociaux, les collèges Elsa-Triolet, Jules-Michelet et Paul-Eluard, le groupe hospitalier mutualiste Les Portes du Sud, le laboratoire Carso…
https://www.bioenergie-promotion.fr/488 ... enissieux/

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par Raminagrobis » 01 janv. 2017, 11:46

Lien Le déploiement des ENR&R progresse tres vite dans les réseaux de chaleur.
En 2005, pour chauffer leurs abonnés, les réseaux de chaleur utilisaient 74% d'énergies fossiles et 26% d'énergies renouvelables et de récupération (ENR&R). En 2014, les ENR&R ont représenté 50% du mix des réseaux de chaleur (...)

Plus précisément, 27% du bouquet énergétique des réseaux de chaleur provenait des unités de valorisation énergétique, 18% de la biomasse, 3% de la géothermie et 2% des autres énergies de récupération (chaleur fatale des industries, eaux usées ou data centers).

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 17 déc. 2016, 20:15

et 1000 km à l' Ouest, aussi ! Mais en moins puissant.
Avec la biomasse, le réseau de Brest livre une chaleur renouvelable à 93%

Posté par Frédéric DOUARD le 29 novembre 2016

Après dix-huit mois de travaux et quelques semaines de tests la mise en exploitation de la chaufferie bois du Spernot va doper la capacité de production renouvelable du réseau de chaleur de Brest Métropole. Ce réseau, construit en 1988, qui mesurait 25 km et chauffait environ 20 000 équivalents logements (Brest métropole habitat, le CHU, le Clous, les syndics de copropriété, etc.), était jusque là alimenté en chaleur par une Unité de valorisation énergétique des déchets (UVED) et par deux chaufferies à gaz. Pour accompagner les ambitions d’extension de Brest Métropole sur la rive droite, sans avoir recours, ou peu, aux énergies fossiles, Sotraval a financé la construction d’une chaufferie bois sur le site du Spernot et raccordée au réseau de chaleur existant.

La combinaison de ces moyens de production va permettre à Brest Métropole d’étendre et d’optimiser son réseau de chaleur en renforçant son recours aux énergies renouvelables et diminuer ainsi la production à partir des chaufferies d’appoint au gaz. Les premiers bénéficiaires seront les foyers les plus modestes car le prix de la chaleur va baisser. C’est la Sotraval, Société de traitement et de valorisation des déchets, et Dalkia qui portent ces investissements au travers d’une filiale : Eco Chaleur de Brest.

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Une chaufferie équipée d’une chaudière bois WEISS de 12 MW

Cette chaufferie bois consomme environ 15 000 tonnes de bois par an pour une production de 35 GWh de chaleur.
http://www.bioenergie-promotion.fr/4813 ... able-a-93/

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 17 déc. 2016, 20:09

La centrale biomasse de l’Esplanade à Strasbourg est en service

Posté par Frédéric DOUARD le 14 décembre 2016

our remplacer le chauffage au fioul et au gaz du quartier de l’Esplanade à Strasbourg, large ensemble d’habitat collectif construit dans les années 60, l’Eurométropole et le Groupe ÉS viennent de construire et de mettre en service une centrale de cogénération biomasse sur le Port autonome de Strasbourg.

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Inaugurée le 24 novembre 2016, elle est alimentée par du bois issu d’exploitations forestières gérées durablement dans les Vosges et en Forêt-Noire. Sa production annuelle d’électricité renouvelable de 70 GWh équivaut à la consommation d’environ 14 000 logements. Sa production annuelle de chaleur renouvelable de 112 GWh, qui équivaut à la consommation d’environ 10 000 logements, couvrira 70 % des besoins du réseau de chaleur de l’Esplanade mais aussi une grande partie du quartier de l’Elsau récemment interconnecté, ainsi que le Nouvel Hôpital Civil (NHC) de Strasbourg. Cette couverture est assortie d’une garantie d’exploitation à coût maîtrisé sur 20 ans, un gage de stabilité financière important face à un marché des énergies fossiles très fluctuant.

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La centrale biomasse de l’Esplanade derrière son parc à bois,

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http://www.bioenergie-promotion.fr/4858 ... n-service/

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 03 déc. 2015, 13:48

Avec sa nouvelle centrale, Epinal alimenté à 85% en chaleur par le bois

Posté par Frédéric DOUARD le 20 novembre 2015

On savait la ville d’Epinal entourée de forêts et d‘industries du bois, et bien on pourra aussi dire désormais que la capitale des Vosges a déclaré sa flamme au bois-énergie. En effet, pour soutenir l’emploi lié au bois dans sa région, elle s’est engagée depuis 15 ans dans l’installation de chaufferies collectives à bois. Et en cette année 2015, avec la mise en service de sa centrale de cogénération bois, Épinal dispose désormais de l’un des réseaux de chauffage urbain utilisant le mix bois le plus élevé de France.
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Une centrale très performante

La centrale est équipée d’une chaudière à vapeur de 19,9 MWth qui va consommer uniquement des plaquettes forestières et des broyats de bois non traités : deux critères qui ont permis au projet de rester en régime déclaratif au titre des ICPE.

La vapeur, produite à très haute température (520°C) et pression (92 bar), entraîne une turbine TGM Kanis et son alternateur Elin de 6,2 MWé. Un échangeur de 12 MW (vapeur/eau à 109°C) fait la liaison avec le réseau de chaleur de la ville.

La production électrique annuelle prévue est de 37 GWhe vers le réseau 20kV et la production thermique de 77 GWh vers le réseau de chaleur de la ville d’Épinal.
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La consommation annuelle prévue est de 58000 tonnes de plaquettes forestières à 2,7 MWh/t.
http://www.bioenergie-promotion.fr/4378 ... leur-a-85/

plaquettes forestières à 2,7 MWh/t, ça m' a pas l' air trés sec.
pour du bois bien sec on compte 4 kWh/kg soit 4 MWh/t.

Re: Chauffage collectif par chaufferie bois

par energy_isere » 26 oct. 2015, 14:39

suite de ce post du 05 Mai 2015 viewtopic.php?p=376232#p376232

Réalisé !
Chaufferie biomasse de Saint Dizier : projet d'aménagement urbain durable

26 oct 2015 enerzine

En souhaitant intégrer le développement durable à sa politique, tout en tenant compte des réalités économiques, environnementales et locales, la ville de Saint-Dizier a décidé de remplacer ses deux réseaux de chaleur existants, par un réseau unique de chaleur biomasse.
ENGIE, à travers sa filiale Cofely Services a réalisé la chaufferie bois implantée route de Nancy, Zone d'activité du Pré Moinot, à l'entrée de ville, permettant d'alimenter le réseau de chaleur en énergie d'origine renouvelable.

Composée de deux chaudières bois pour une puissance totale de 11 000 kW, cette nouvelle chaufferie fonctionnera toute l'année et couvrira 80 % des besoins du réseau, tout en préservant l'avenir.

Ce bâtiment est caractérisé notamment par une intégration architecturale soignée, un choix de matériaux résistants et pérennes, le respect d'une charte chantiers verts, un traitement des fumées optimal avec la mise en place d'un électro-filtre et d'un condenseur sur le process bois.

Une récupération de chaleur optimisée

La chaufferie est équipée d'un condenseur pour les deux chaudières bois d'une puissance de 6,6 MW et 3,4 MW, celui-ci fonctionne en mode condenseur et économiseur et permet une très bonne disponibilité de l'équipement malgré les disparités des températures retour et les variations d'humidité de combustible.

Par rapport à une production de chaleur assurée par des chaudières gaz, le recours à la biomasse permettra d'éviter l'émission de plus de 13 000 tonnes de CO2 par an, soit 260 000 tonnes de CO2 sur les 20 années du contrat.

Par ailleurs, cette chaufferie biomasse, une des plus puissantes de la région Champagne Ardenne, installée et exploitée par Cofely Services, disposera également de la capacité suffisante pour pouvoir raccorder de nouveaux bâtiments.
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http://www.enerzine.com/6/18807+chauffe ... able+.html

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