par ni chaud ni froid » 12 juil. 2012, 13:06
Chacun ses paradoxes, je suis formé au bâtiment, je bosse sur des projets BBC/passifs, étanches à l'air et tout le tralala...
... Et à la prochaine saison je quitte mon bel appart en ville pour "m'enterrer à la campagne" comme le disent ma famille, mes amis et mes collègues.
franchement, Je ne crois pas que la qualité de vie en étant en centre village avec maison mitoyenne ancienne et jardin sur l'arrière soit pire que de vivre en appart dans une banlieue comme la mienne à lyon, bien reliée au tissu urbain central, avec métro pour aller dans le centre, la nécessite de faire quelques bornes en caisse pour faire jouer les enfants ailleurs que dans la rue ou dans des parcs sol-en-plastique-pour-pas-que-la ville-ait-un-procès-si-le-niard-se-casse-une-patte.
Bien sur c'est dans le village c'est des logements anciens donc niveau déperdition c est pas top, par contre au niveau énergie globale on ne me fera pas croire que c'est mieux la métropole de 1 millions de péquins : Commerces de détails à 0min de la baraque, temps de travail nécessaire à l'achat du patrimoine / 2.5, possibilité de cultiver 3 légumes. Je réévaluerai ces choix quand les minots feront des études... mais pour l'instant c'est gagnant sans équivoque possible.
Ensuite, opposer HLM et nouvelle maison rurale c'est un point de vue un peu biaisé. Il y a encore pas mal de régions ou des campagnes se dépeuplent. Il y a bien des néo-ruraux à proximité des grandes villes mais dans ces régions le solde migratoire et le vieillissement de la population dans les zones rurales permettent de conclure à la diminution des populations. Réhabitons et Réhabilitons déjà les baraques de village et de hameaux anciens, plutôt que de construire des pavillons à la derche dans des lotissements pour des urbains qui veulent du vert (pelouse/thuya/laurier/piscine), et le bilan énergétique global change un poil.
Ensuite sur la construction en ville, HLM ou pas HLM, aujourd'hui pour être sensiblement provocateur la différence entre un immeuble "standing" et un immeuble de "chômeurs" c'est le standing des parties communes, l'emplacement, et de moins en moins les surfaces des apparts. Je ne parle pas de l'immobilier de luxe hein...
Ensuite, je rejoins le constat d'archi-tournesol sur l'aspect qualité de vie des immeubles dans les lieux populaires (Ni bourgois, ni miséreux) : la sociabilité à pas mal évoluée, les populations aussi, et l'immeuble dans les zones urbaines intermédiaires devient franchement particulier : locataires en majorités (donc pas d'investissement personnel dans le lieu), promiscuité, isolation acoustique en berne... Pas franchement jouasse, voir un poil violent. A mon sens c'est un mix de socio économique, de culturel, et d'urbain, et non pas qu'une question de physique des échanges énergétiques en milieu tempéré.
Chacun ses paradoxes, je suis formé au bâtiment, je bosse sur des projets BBC/passifs, étanches à l'air et tout le tralala...
... Et à la prochaine saison je quitte mon bel appart en ville pour "m'enterrer à la campagne" comme le disent ma famille, mes amis et mes collègues.
franchement, Je ne crois pas que la qualité de vie en étant en centre village avec maison mitoyenne ancienne et jardin sur l'arrière soit pire que de vivre en appart dans une banlieue comme la mienne à lyon, bien reliée au tissu urbain central, avec métro pour aller dans le centre, la nécessite de faire quelques bornes en caisse pour faire jouer les enfants ailleurs que dans la rue ou dans des parcs sol-en-plastique-pour-pas-que-la ville-ait-un-procès-si-le-niard-se-casse-une-patte.
Bien sur c'est dans le village c'est des logements anciens donc niveau déperdition c est pas top, par contre au niveau énergie globale on ne me fera pas croire que c'est mieux la métropole de 1 millions de péquins : Commerces de détails à 0min de la baraque, temps de travail nécessaire à l'achat du patrimoine / 2.5, possibilité de cultiver 3 légumes. Je réévaluerai ces choix quand les minots feront des études... mais pour l'instant c'est gagnant sans équivoque possible.
Ensuite, opposer HLM et nouvelle maison rurale c'est un point de vue un peu biaisé. Il y a encore pas mal de régions ou des campagnes se dépeuplent. Il y a bien des néo-ruraux à proximité des grandes villes mais dans ces régions le solde migratoire et le vieillissement de la population dans les zones rurales permettent de conclure à la diminution des populations. Réhabitons et Réhabilitons déjà les baraques de village et de hameaux anciens, plutôt que de construire des pavillons à la derche dans des lotissements pour des urbains qui veulent du vert (pelouse/thuya/laurier/piscine), et le bilan énergétique global change un poil.
Ensuite sur la construction en ville, HLM ou pas HLM, aujourd'hui pour être sensiblement provocateur la différence entre un immeuble "standing" et un immeuble de "chômeurs" c'est le standing des parties communes, l'emplacement, et de moins en moins les surfaces des apparts. Je ne parle pas de l'immobilier de luxe hein...
Ensuite, je rejoins le constat d'archi-tournesol sur l'aspect qualité de vie des immeubles dans les lieux populaires (Ni bourgois, ni miséreux) : la sociabilité à pas mal évoluée, les populations aussi, et l'immeuble dans les zones urbaines intermédiaires devient franchement particulier : locataires en majorités (donc pas d'investissement personnel dans le lieu), promiscuité, isolation acoustique en berne... Pas franchement jouasse, voir un poil violent. A mon sens c'est un mix de socio économique, de culturel, et d'urbain, et non pas qu'une question de physique des échanges énergétiques en milieu tempéré.