Chauffage urbain

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Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 18 févr. 2024, 20:28

Bientôt cinq réseaux de chaleur durable pour décarboner le territoire de Limoges Métropole
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PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 24 NOVEMBRE 2023

Limoges, ville d’art et d’histoire, affiche le titre de capitale des Arts du Feu, en référence à son illustre industrie des émaux, de la porcelaine et des vitraux. Dans ce même domaine du feu, la ville s’illustre également depuis des années par une transition énergétique qui passe par la combustion de ressources locales renouvelables en biomasse et en déchets résiduels. Pour aller encore plus loin, le 21 novembre 2023, Limoges Métropole et son concessionnaire ENGIE Solutions ont annoncé le lancement de deux nouveaux projets d’envergure pour alimenter plus largement la Ville de Limoges en chaleur durable. Le premier permettra de verdir le réseau de chaleur existant de l’Hôtel de Ville et de l’étendre significativement ; le second veut tirer parti de l’énergie fatale des eaux usées de Limoges Métropole et de la biomasse pour alimenter un nouveau réseau de chaleur sur la Rive gauche de Limoges.

Une stratégie basée sur les réseaux de chaleur

Ces deux projets s’inscrivent dans le Plan Climat Air-Energie Territorial de l’aire urbaine qui a adopté une stratégie de développement de réseaux de chaleur sur son territoire depuis la fin du vingtième siècle. Le Conseil Communautaire vient de confier à ENGIE Solutions ces deux nouvelles Délégations de Service Public pour l’exploitation et le développement des deux réseaux de chaleur pour une durée de 30 ans. Les projets seront financés à 100 % par l’énergéticien.

Le réseau de l’Hôtel de Ville

Le projet du centre-ville est né de deux objectifs : verdir le réseau de l’Hôtel de Ville, jusqu’alors alimenté à 55 % en biogaz et à 45 % en gaz naturel ; et en profiter pour l’étendre largement. Les installations passeront donc de 740 mètres linéaires et 10 sous-stations à 23 kilomètres et 135 points de livraison pour distribuer quelque 9 470 équivalents-logements. La nouvelle Chaufferie de l’Est sera, à terme, alimentée majoritairement par la Centrale Energie Déchets de Limoges Métropole (CEDLM), exploitée par Véolia Propreté. Grâce à la récupération de l’énergie perdue, sous forme de chaleur, issue de l’incinération des déchets, le réseau sera alimenté à terme à 97 % d’Energies Renouvelables et de Récupération (EnR&R).

Un important travail de tracé du réseau et de phasage des travaux a été réalisé afin d’intégrer les contraintes archéologiques et le planning des travaux de voiries prévus pour le déploiement d’un réseau de voies rapides pour les bus dans le centre-ville. Pour limiter au maximum les perturbations occasionnées aux riverains, les travaux s’étaleront entre 2023 et 2028 pour une mise en service lors de la saison de chauffe 2028-2029.

Chiffres-clés pour le réseau de chaleur du centre-ville de Limoges

23 km de réseau
64 GWh distribués, soit les besoins de 9 470 équivalents-logements
135 points de livraison
97 % d’énergies renouvelables et de récupération à partir de 2032
5000 m3 de stockage de chaleur, installé à côté de la Chaufferie de l’Est
17 760 tonnes de CO2 évités par an, soit les émissions annuelles de 7 835 voitures thermiques
2 chaufferies gaz en appoint

Le réseau Limoges Rive-Gauche

Le réseau de chaleur Rive gauche de Limoges permettra quant à lui de livrer du chauffage et de l’eau chaude sanitaire aux habitants et entreprises situés au sud de la Vienne, dans le quartier du Sablard. L’idée initiale est de tirer parti des travaux de modernisation de la station d’épuration principale engagés par Limoges Métropole en récupérant l’énergie des eaux de rejet. Trois pompes à chaleur en valoriseront cette énergie pour alimenter le réseau de chaleur.


Comme à la chaufferie du CHU de Limoges, le quartier du Sablard sera en bonne partie chauffé au bois, photo Compte.R

En complément, une chaudière biomasse d’une puissance de 8,5 MW sera également installée dans la centrale de production. Alimentée par de la biomasse d’origine locale, elle permettra au réseau d’atteindre près de 98% d’énergie renouvelable. Avec 14,3 km de réseau et 40 GWh distribués, ce réseau de chaleur vertueux permettra de distribuer environ 5 880 équivalents-logements.

Chiffres-clés pour le réseau de chaleur Rive Gauche

14,3 km de réseau
40 GWh distribués soit les besoins de 5 880 équivalents-logements
une chaudière biomasse de 8,5 MW
51 points de livraison
97,6 % d’EnR&R (énergies renouvelables)
8 039 tonnes de CO2 évités par an, soit les émissions annuelles de 3 650 voitures
2 chaudières gaz en appoint

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https://www.bioenergie-promotion.fr/982 ... metropole/

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 18 févr. 2024, 20:20

Le sixième réseau de chaleur au bois d’Angers Loire Métropole dans le quartier Monplaisir

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 2 JANVIER 2024

En service depuis le mois d’avril 2023, la nouvelle chaufferie bois du quartier Monplaisir à Angers (5,45 MW bois) a été officiellement inaugurée le mardi 19 décembre 2023. Elle alimente des logements, des équipements publics du quartier et l’usine Scania toute proche.

Un projet politique de grande ampleur

Ce projet est la sixième chaufferie urbaine à bois d’ampleur de la métropole angevine après celles des résidences Nozay et Briollay à Monplaisir (2,3 MW en 1986), des Hauts-de-Saint-Aubin (2,8 MW en 2009), de la Roseraie (22 MW en 2012), du Centre Hospitalier Universitaire (6 MW en 2014) et du quartier de Belle-Beille (8 MW en 2017), et ce sans compter la chaufferie bois des serres municipales (900 kW en 2004) et celle de la commune d’Ecouflant (460 kW en 2012).

Angers Loire Métropole (ALM), 270 000 habitants, gère les réseaux de chaleur de son territoire via des contrats de délégation de service public. Ce mode de fonctionnement permet à la communauté urbaine d’agir plus rapidement qu’avec ses propres ressources pour mettre en oeuvre un mix énergétique décarboné et pour une politique tarifaire la plus équitable possible.

Le projet du réseau de chaleur Monplaisir est piloté par la Société Publique Locale Alter Services, titulaire d’un contrat de prestations intégrées confié par la communauté urbaine Angers Loire Métropole en septembre 2020. Il s’inscrit dans la continuité du schéma directeur des réseaux de chaleur d’ALM.

La chaufferie biomasse de Monplaisir fonctionne avec au moins 80% de bois-énergie, des résidus d’exploitation forestière et d’entretien des haies bocagères, une ressource locale, abondante et renouvelable. Tous les utilisateurs de la chaleur renouvelable de ce réseau, soit à terme l’équivalent de 5400 habitants, participeront ainsi aussi à la réduction de l’empreinte carbone du territoire.

Notons que pour faire profiter ses locataires des avantages de ce réseau de chaleur, et en particulier d’une chaleur verte à coût maîtrisé, le bailleur social Angers Loire Habitat va progressivement basculer le mode de chauffage de 439 logements de chaudières gaz individuelles vers le réseau de chaleur via un circuit intermédiaire de distribution.

La chaufferie bois de Monplaisir
La chaufferie biomasse de Monplaisir, dont la construction avait débuté au printemps 2022, est implantée chemin de la Tournerie, au bord de l’A11. Deux chaudières biomasse Weiss-France de 1,25 et 4,2 MW y assurent la base de la production annuelle. Elles sont supplées et secourues par deux chaudières à gaz en cas de besoin. La chaufferie consommera à terme environ 10 000 tonnes de bois par an.
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Image
https://www.bioenergie-promotion.fr/985 ... onplaisir/

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 01 janv. 2024, 12:09

Le chauffage urbain de Pau fait bondir de 30% la production d’énergie vertueuse du territoire

FRÉDÉRIC DOUARD · 9 DÉCEMBRE 2023

La Communauté d’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées (CAPBP) développe depuis plusieurs années des politiques énergie climat ambitieuses dont la finalité est d’atteindre la neutralité carbone dès 2040, soit dix ans plus tôt qu’au niveau national. Les réseaux de chaleur qui fonctionnent aux énergies renouvelables et de récupération sont l’un des leviers les plus efficaces de la décarbonation du chauffage. Grâce à son projet de Réseau de Chaleur Urbain, la Communauté d’Agglomération de Pau Béarn Pyrénées a augmenté d’un coup de 30% la production d’énergies renouvelables de son territoire.
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lire https://www.bioenergie-promotion.fr/984 ... erritoire/

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 01 janv. 2024, 12:06

Extension du réseau de chaleur de Perigueux fonctionnant à la biomasse.
Périgueux poursuit sa transition énergétique en étendant son réseau de chaleur biomasse

En septembre 2018, la ville de Périgueux et ENGIE mettaient en service le réseau de chaleur biomasse des Deux Rives, un réseau de 4,8 kilomètres de long, pour desservir en chaleur les quartiers de Bertran-de-Born, de la Cité et des Mondoux. Cet investissement de 5,7 millions d’euros permet alors de livrer 15 GWh de chaleur annuellement pour subvenir aux besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’équivalent de 2000 logements. Pour cela, une chaufferie biomasse est construite et équipée d’une chaudière bois Agroforst d’une puissance de 3,5 MW qui consomme environ 5300 tonnes de bois par an. Ce bois, livré dans un silo de plain pied à râteau, est constitué de plaquettes forestières et de plaquettes de scieries, des ressources locales disponibles dans un rayon de 80 kilomètres autour de Périgueux. A ce stade du projet, la chaleur est produite à 87 % par le bois. En complément, deux chaudières gaz d’une puissance totale de 7,6 MW sont utilisées en appoint lors des pics hivernaux ou en secours en cas de panne et lors des périodes de maintenance.

Le 29 novembre 2023, la ville de Périgueux a signé un contrat d’extension de son réseau de chaleur avec ENGIE Solutions, dans le cadre de la délégation de service public signée en 2015 pour 25 ans. Les nouveaux abonnés du réseau de chaleur sont le musée Vesunna, la cité administrative avec sept bâtiments, le lycée Jay de Beaufort et les bâtiments de la CAF, de la CARSAT, de la CPAM, de l’UIOSP et de l’URSSAF. Au total, ce sont 59 000 m² supplémentaires qui seront raccordés, ce qui portera la consommation de bois à 7300 tonnes par an.

Cette extension constitue une première étape dans l’évolution du réseau car d’autres bâtiments font d’ores et déjà l’objet d’études pour être raccordés à l’avenir. Cette phase d’extension du réseau de chaleur nécessite un budget de 3 M€ et bénéficie du soutien financier de l’ADEME.

Avec le renforcement du recours à la biomasse, la ville de Périgueux améliore son bilan carbone en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre. Dans un souci d’équité et comme lors de la conception du réseau initial, les particuliers qui se trouvent à proximité immédiate des nouvelles infrastructures de distribution de chaleur pourront solliciter ENGIE Solutions pour étudier la faisabilité technico-économique du raccordement de leur logement.

Sur le plan économique, la Ville pérennise sa facture énergétique avec un prix du bois-énergie décorrélé des cours volatiles des énergies fossiles et donc quasi-stable dans le temps. Ainsi, grâce au principe de la mutualisation des infrastructures, le raccordement de nouveaux bâtiments va permettre de faire baisser la facture énergétique moyenne des abonnés actuels de 5%.

Le calendrier des travaux d’extension
Les travaux consisteront à implanter de nouvelles canalisations souterraines pour desservir les nouveaux abonnés. Sous réserve des fouilles archéologiques qui pourraient survenir au gré des tranchées effectuées pour passer les nouvelles canalisations, les travaux devraient se dérouler sur l’année 2024. Le calendrier précis des travaux sera publié et actualisé rue par rue au fil du temps sur le site www.rezomee.fr/perigueux/
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https://www.bioenergie-promotion.fr/983 ... -biomasse/

vidéo de 1mn37s dans le lien

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 07 nov. 2023, 23:15

La France à la traîne sur les réseaux de chauffage urbain

AFP le 07 nov. 2023

Les raccordements au chauffage urbain en France ont presque doublé en dix ans mais cet essor reste "insuffisant" pour un mode de chauffage pourtant moins émetteur de gaz à effet de serre et 20 à 30% moins cher, selon la dernière enquête annuelle du secteur présentée mardi.

"Entre 2012 et 2022, le nombre de bâtiments connectés aux réseaux de chaleur a enregistré une croissance de 82%", indique l'étude supervisée par le ministère de la Transition énergétique.

Ce sont ainsi 2,7 millions de logements (ou 47.380 bâtiments) qui étaient desservis en 2022 en eau chaude et chauffage par l'un de ces 946 réseaux de chaleur (+48 comparé à 2021). Ils s'étendent sur 7.046 kilomètres (+529 km), principalement dans les régions Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est.

Parent pauvre de la planification énergétique, les réseaux de chaleur se composent d'une usine qui génère la chaleur et d'un réseau de conduites qui amènent cette chaleur jusqu'aux immeubles. Ils sont plus avantageux pour l'usager et plus écologiques.

Historiquement utilisateurs de fioul, ils intègrent désormais un taux croissant d'énergie renouvelables ou de récupération (66,5% en 2022) provenant par exemple de l'incinération des déchets urbains, de la géothermie, de la biomasse, etc, à côté d'une part de gaz décroissante (30,3%) et devenue anecdotique pour le charbon (encore 5 réseaux en 2022) et pour le fioul.

Si leur progression est indéniable, ainsi que celle des trop rares réseaux de froid pour la climatisation (1.563 bâtiments raccordés en 2022, +118 comparé à 2021), "il est impératif d'accélérer", enjoint l'étude, réalisée pour la Fédération des Services Energie Environnement (Fedene) et l'association de collectivités Amorce.

- 30 milliards d'investissements -

"On observe un rythme de créations de réseaux de chaleur insuffisant", constate-t-elle en rappelant que la France émarge dans le bas du tableau européen et est loin de ses propres objectifs, malgré pas moins de 1.600 projets identifiés.

Il faudrait raccorder "300.000 à 360.000 logements en moyenne par an d'ici 2035", a précisé devant la presse Diane Simiu, directrice du climat au ministère, si la France veut accroître la part des énergies renouvelables dans son chauffage et atteindre l'objectif "très ambitieux" fixé par le gouvernement de 90 térawattheures (TWh) livrés par réseau de chaleur en 2035, avec 80% d'énergies renouvelables et de récupération, contre 30 TWh en 2022.

"Il y a beaucoup à faire", a admis pour sa part Yann Rolland, directeur général d'Engie Solutions et président de la branche Réseaux de chaleur et froid de la Fedene.

"Mais on assiste depuis deux ou trois ans à une multiplication du nombre de projets (...) il y a un vent d'optimisme incroyable dans nos métiers, et la question principale est de savoir si on arrivera à trouver les équipes pour monter ces projets", assure-t-il.

Les arguments sont simples: "On n'est pas cher, résilient, on rejette peu de carbone, on est local et c'est une source de chauffage qui ne consommera pas d'électricité dans un temps où il n'y en aura peut-être pas assez pour tout le monde", souligne M. Rolland.

Les freins sont essentiellement financiers: rien que pour atteindre le palier de 68 TWh livrés par réseau de chaleur en 2030, l'enquête rappelle qu'il faudrait réaliser 30 milliards d'euros d'investissements.

Coûteux, les projets de réseau de chaleur sont également longs à mener pour les collectivités (environ 4 ou 5 ans) alors que le soutien de l'Etat --via le Fonds chaleur géré par l'Ademe-- reste en deçà des besoins même s'il n'a jamais été aussi élevé.

En 2024, le gouvernement prévoit une dotation record de 800 millions d'euros du Fonds chaleur (contre 600 M EUR en 2023, 520 M en 2022 et 200 M à sa création en 2009) mais cela ne suffira pas.

"Ce budget permet pour l'instant de répondre à deux tiers des projets qu'on a identifiés pour 2024", a précisé devant la presse Patricia Blanc, directrice générale déléguée de l'Ademe.
https://www.connaissancedesenergies.org ... n-231107-0

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 26 mai 2023, 18:22

Un projet de réseau thermique sous le Rhin obtient un feu vert financier de l'UE

AFP le 26 mai 2023

Un projet de réseau thermique franco-allemand passant sous le Rhin et visant à chauffer plusieurs milliers de foyers à Strasbourg a reçu une subvention européenne importante pour sa réalisation, a-t-on appris vendredi auprès du Land allemand du Bade-Wurtemberg et de la région Grand Est.

La commission de suivi du programme européen de coopération transfrontalière "Interreg du Rhin supérieur", réunie en début de semaine, a décidé de "soutenir avec des moyens financiers de l'Union européenne la construction du réseau de chaleur entre Strasbourg et Kehl", commune allemande limitrophe située sur l'autre rive du Rhin, pour un montant de "2,1 millions d'euros", a annoncé dans un communiqué le Regierungspräsidium Freiburg.

Cette instance représente le Land du Bade-Wurtemberg dans la région de Fribourg-en-Brisgau voisine de l'Alsace et préside la commission Interreg.

Les informations sur ce soutien et son montant ont été confirmées à l'AFP par le conseil régional du Grand Est.

"C'est une très bonne nouvelle qui représente une avancée majeure pour la réalisation du projet", a réagi auprès de l'AFP Marc Hoffsess, adjoint à la mairie de Strasbourg en charge de la transformation écologique.

Ce projet consiste à chauffer une partie de la ville de Strasbourg grâce à la chaleur dite "fatale" de l'aciérie BSW (Badische Stahlwerke) de Kehl, produite en excédent de ses opérations. Cela implique de construire une conduite d'une longueur de 4,5 kilomètres sous le Rhin qui sépare l'unité sidérurgique de la chaufferie située dans le quartier strasbourgeois de l'Esplanade.

"Avec la chaleur fatale de BSW, ce sont environ 7.000 foyers de Strasbourg qui doivent être alimentés à partir de 2027", et "20.000 tonnes de C02 qui doivent être évitées" chaque année, a précisé le Regierungspräsidium Freiburg dans son communiqué.

Le projet représente un investissement chiffré à 25,5 millions d'euros devant être apportés, outre l'Union européenne, par les collectivités locales françaises et allemandes, la Banque des territoires, l'Ademe et son homologue Outre-Rhin Dena (Deutsche Energie-Agentur).

Il est piloté par une société d'économie mixte (SEM) composée d'actionnaires publics français et allemands et dénommée "Calorie Kehl-Strasbourg".

Cette SEM prévoit de désigner en juin un opérateur qui assurera pour son compte la maîtrise d'ouvrage déléguée, ce qui doit permettre d'affiner l'estimation financière et le tracé retenu et de respecter l'objectif d'une mise en service à l'hiver 2026/27, a indiqué M. Hoffsess.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 60b8b6c6d0

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 06 mai 2023, 23:50

Le chauffage urbain de Brive-la-Gaillarde place ses clients à l’abri de la crise énergétique

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 12 AVRIL 2023

Le réseau de chaleur de la ville de Brive-la-Gaillarde, la plus importante zone urbaine du département de la Corrèze, s’est développé ces dernières années dans le cadre de la politique climatique et sociale de la collectivité. Réseau de chaleur de l’ordre de moins d’un kilomètre et alimenté en énergie fossile il y a encore quelques années, il a été étendu à 24 km dans le cadre d’une délégation de service public attribuée au Groupe Coriance en 2017 pour 30 ans. L’objectif principal de ce contrat est de proposer un mix énergétique compétitif, stable dans le temps et décarboné, au maximum possible d’utilisateurs de la ville.

Image
La chaufferie biomasse de Green Energie Brive à Saint-Pantaléon-de-Larche, avec l’habillage de cheminée Beirens, photo Marc Parlant, Coriance

......................
lire https://www.bioenergie-promotion.fr/964 ... ergetique/

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 13 févr. 2023, 14:17

Le réseau de chauffage urbain du Havre alimenté par TotalEnergies

AOF•13/02/2023

TotalEnergies et la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole s'associent pour fournir de la chaleur au réseau urbain du Havre Sud. La chaleur, résiduelle récupérée sur les installations de la Plateforme Normandie de TotalEnergies, viendra en substitution de la chaleur produite actuellement grâce à la combustion du gaz. Elle permettra d'alimenter l'équivalent de 12 000 logements havrais et d'éviter l'émission de 16 000 tonnes de CO2 par an.

D'ici 2025, la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole compte étendre son réseau de chaleur de 12 à 60 km de canalisations, afin d'augmenter significativement le nombre de bénéficiaires ayant accès à une énergie plus propre et moins chère.

Pour ce faire, le projet prévoit le raccordement de la plateforme Normandie de TotalEnergies au réseau opéré par ResOcéane (Groupement Dalkia / CRAM) pour le compte de la Communauté urbaine. Ce réseau utilisera désormais 80% de chaleur d'origine renouvelable ou de chaleur industrielle récupérée.

Avec la mise en service de ce projet inédit dans la région, l'équivalent de 80 GWh de chaleur produite par les procédés industriels de la plateforme seront captés et valorisés, participant ainsi activement à la décarbonation et aux économies d'énergies du territoire.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... bol=1rPTTE

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 04 févr. 2023, 23:02

L’agglomération de Mulhouse va tirer 50 km de réseau de chaleur d’un seul tenant

La communauté d’agglomération a voté le principe de la construction pour 150 millions d’euros d’un nouveau réseau particulièrement long, car devant partir de la « chaleur fatale » d’entreprises en périphérie. Fortes consommatrices d’énergie, celles-ci pourraient faire doubler les capacités de chauffage urbain par rapport aux infrastructures existantes.

Christian Robischon ( Bureau de Strasbourg du Moniteur)

Image
Le nouveau réseau partira des entreprises installées près du Rhin pour rejoindre le cœur d’agglomération et compléter ainsi les capacités de chauffage urbain déjà apportées par la centrale de l’Illberg et celle de Rixheim. Il pourrait alimenter au passage l’usine automobile Stellantis.

Un réseau de chaleur d’une longueur exceptionnelle se dessine autour [...abonnés]
https://www.lemoniteur.fr/article/l-agg ... nt.2252736

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 29 oct. 2022, 15:29

Hauts-de-Seine: la ville de Meudon passe à la géothermie
Selon les estimations d'Engie et de la municipalité, cela permettra d'éviter l'émission de 17.700 tonnes de CO2 par an.


G.H. - 28 oct 2022

Se chauffer avec une énergie propre grâce aux nappes d'eaux souterraines: la ville de Meudon, dans les Hauts-de-Seine, va transformer un de ses réseaux de chaleur pour raccorder un tiers de sa population à la géothermie.

En Île-de-France, de plus en plus de municipalités se tournent vers ce système permettant d'apporter chauffage et eau chaude à partir du sous-sol, où la température de l'eau se situe entre 50 et 95 degrés.

17.700 tonnes de CO2 par an évités

A Meudon, c'est le quartier de Meudon-la-Forêt, qui compte environ 15.000 habitants, qui sera raccordé à la géothermie. Selon les estimations d'Engie et de la municipalité, cela permettra d'éviter l'émission de 17.700 tonnes de CO2 par an.

"Ce n'est pas une première mondiale, mais ça n'en reste pas moins un projet important, à cause de ce chiffre massif: 83% du réseau sera alimenté par des énergies renouvelables", a expliqué vendredi Yann Madigou, directeur grand territoire d'Engie Solutions.

Généralement, la géothermie ne suffit pas à elle seule à alimenter les réseaux auxquels elle est rattachée, qui doivent compléter avec d'autres énergies, comme le gaz. Dans le quartier de Meudon-la-Forêt, le gaz sera seulement utilisé à 17%.

"Sur l'Île-de-France, il n'y a pas beaucoup de réseaux qui ont un taux d'énergie renouvelable aussi haut", a souligné Yann Madigou.
Une réduction de la facture de gaz
A titre d'exemple, la ville voisine de Vélizy-Villacoublay, dont la centrale géothermique a été mise en service l'année dernière, avait annoncé que sa production énergétique serait issue "à plus de 60% d'énergie renouvelable". La démarche est écologique, mais également économique.

"En fonction de l'évolution du prix de gaz, la réduction sur la facture sera comprise entre 25 et 40%", a évalué vendredi le maire (UDI) de Meudon, Denis Larghero.
L'élu participait à une cérémonie pour officialiser la création de la société GéoMeudon, qui construira et exploitera la géothermie, et dont Engie Solutions et la mairie seront actionnaires.

"Ce projet a commencé avant la crise ukrainienne mais la crise énergétique a accéléré la prise de conscience par les clients de sa nécessité", a indiqué M. Larghero.
"Dans un moment où le contexte énergétique était très tendu, on a pris des décisions en quelques mois là où ça aurait pu prendre quelques années", s'est réjoui Yann Madigou, également directeur général de GéoMeudon.

L'ensemble des investissements est évalué à 36,8 millions d'euros. Le projet sera concrétisé par la mise en service de la géothermie à l'automne 2026.

Le démantèlement de l'ancienne chaufferie de gaz commencera au printemps 2023, après enquête publique.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... 9f27aa93b1

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 03 juil. 2022, 10:48

L'IFPEN bientôt raccordé au réseau de chaleur de Rueil-Malmaison

édité le 22/06/2022

Patrick Ollier, ancien ministre, Maire de Rueil-Malmaison et Président de la Métropole du Grand Paris, Pierre-Franck Chevet, Président d’IFP Energies nouvelles (IFPEN)* et Yann Madigou, Directeur Général de Rueil Energie** (filiale à 100 % d’ENGIE Solutions) ont signé officiellement le contrat de raccordement qui permettra à l’Institut de bénéficier dès 2022 d’une énergie vertueuse et décarbonée à plus de 65 %, majoritairement issue de la géothermie.

Un engagement partenarial et vertueux

ENGIE Solutions et IFP Energies nouvelles sont deux acteurs majeurs et reconnus dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et des transports. Leurs champs d’actions variés leur confèrent une expertise et un savoir-faire notoires. Cette signature officielle aux côtés de la Ville de Rueil-Malmaison marque un partenariat durable et renforce leurs engagements communs à poursuivre leur volonté d’accélérer la transition vers un monde neutre en carbone.

Grâce à cette signature, le site d’IFPEN implanté au cœur de la Ville de Rueil-Malmaison sera bientôt raccordé au réseau de chaleur Rueil Energie, filiale à 100 % d’ENGIE Solutions. Menés par les équipes Rueil Energie, les travaux qui se dérouleront cet été prévoient de raccorder 5 points de livraison dans les locaux d’IFPEN pour une puissance totale de 6 MW. IFPEN pourra ainsi bénéficier dès cette année d’une énergie décarbonée d’origine renouvelable à plus de 65 % pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et les besoins liés aux activités de process industriel. Ce raccordement permettra à IFPEN de réduire de 23 880 tonnes ses rejets de CO2 dans les 12 premières années, soit l’équivalent de 335 000 000 km parcourus par une voiture !

Dans un contexte de hausse du prix des énergies fossiles, ce raccordement permettra à l’établissement de bénéficier d’un prix stabilisé et d’offrir à ses employés un confort plus « vert ». Cela s’inscrit dans les engagements d’ENGIE Solutions d’être un allié durable des villes, des industries et des entreprises tertiaires et d’accompagner ses clients dans leur transition énergétique en leur permettant d’optimiser l’usage des ressources, de verdir les énergies tout en améliorant l’environnement de vie.

* Successeur de l’Institut Français du Pétrole, IFP Energies nouvelles (IFPEN) est un acteur majeur de la recherche et de la formation dans les domaines de l'énergie, du transport et de l'environnement.

** Rueil Energie : Délégation de Service Public, filiale à 100 % d’ENGIE Solutions pour la construction, le développement et l’exploitation du réseau de chaleur de Rueil-Malmaison.
https://www.euro-petrole.com/lifpen-bie ... -n-f-24061

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 04 déc. 2021, 15:19

Le chauffage urbain de Salon-de-Provence passe aux énergies renouvelables

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 22 NOVEMBRE 2021

Le contrat de délégation de service public pour le réseau de chauffage urbain de Salon-de-Provence signé entre Salon-de-Provence Energie Verte (SEV), filiale du Groupe Coriance, et la Métropole Aix-Marseille-Provence a pris effet le 1er novembre 2021. Il va permettre de décarboner les trois quarts de la production de chaleur et valorisera la biomasse et plus marginalement l’énergie solaire. SEV investira 25,5 millions d’euros pour réaliser l’ensemble des travaux indispensables à la conversion énergétique du réseau de chaleur.

Concernant les moyens de production, une nouvelle chaufferie, la chaufferie des Broquetiers, sera construite au Sud de la Ville et produira 100% de chaleur renouvelable, le complément étant fourni par la chaufferie existante à gaz naturel des Canourgues qui sera rénovée pour s’intégrer dans son quartier.

Trois énergies renouvelables valorisées et cinq technologies sollicitées

L’énergie renouvelable de base sera de la plaquettes paysagère, c’est à dire d’élagage et de déchets verts. Elle sera utilisée dans une chaudière de 7,8 MW. Cette chaudière sera complétée en sortie de fumées par un condenseur alimenté en froid par une pompe à chaleur à absorption sur le retour du réseau, l’ensemble permettant de récupérer 2,1 MW de plus sur la production de la chaudière, totalisant ainsi 9,9 MW.

2 000 m² de panneaux solaires permettront de préchauffer l’eau de retour à la chaudière, ainsi que l’eau chaude sanitaire, le réseau de Salon-de-Provence devenant alors le plus grand réseau de chaleur de France à valoriser du solaire thermique.

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Un stockage d’eau de 200 m3 viendra renforcer l’inertie du réseau, permettant de stocker de l’énergie renouvelable aux moments de faible demande et de la restituer lors des pics de besoins.

Un agrocarburant à base de colza, de type biodiesel, sera mis en oeuvre en secours de la chaudière à bois, avec une chaudière de puissance équivalente au bois, pour préserver le taux de renouvelables au delà des 50%, et donc son taux de TVA réduit, si la chaudière à bois venait à être anormalement à l’arrêt

Un réseau densifié, développé et modernisé
Aujourd’hui, le réseau de chaleur s’étend sur 5 km et distribue 38 GWh par an. SEV renouvellera 70% des canalisations existantes et étendra le réseau à toute la ville. À terme, le réseau, d’une longueur totale de 15 km, alimentera 6900 équivalents-logements et ses ventes annuelles de chaleur atteindront 74 GWh.

Les 25 sous-stations existantes seront rénovées et 43 nouvelles sous-stations intelligentes seront créées. Pour superviser à distance les installations du réseau, toutes les sous-stations seront rendues communicantes.

Les travaux d’extension du réseau et de modernisation des sous-stations débuteront en 2022.
https://www.bioenergie-promotion.fr/916 ... uvelables/

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 20 oct. 2021, 18:21

La centrale géothermique GéoMarne inaugurée à Champs-sur-Marne

Construite à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) la centrale géothermique GéoMarne inaugurée le 19 octobre, alimentera l’équivalent de 10 000 logements en chaleur décarbonée issue à 82 % de la géothermie.

PATRICK DÉSAVIE 19 Octobre 2021 Usine Nouvelle

Grâce à la centrale géothermique GéoMarne, inaugurée le 19 octobre, l’équivalent de 10 000 logements de Noisiel et Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) bénéficieront d’une solution de chauffage et d’eau chaude sanitaire renouvelable issue à 82 % de la géothermie.

[...abonnés]

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e réseau de chaleur de la centrale géothermique de Champs-sur-Marne couvre 19 kilomètres.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N1151167

voir 2mn de vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=e0X_PORCwpo
Dans la vidéo on apprend que l'eau est captée à70°C par un forage de 1900 m de profondeur.

GéoMarne, la géothermie sur le territoire de Paris - Vallée de la Marne
20 oct. 2021

ENGIE Solutions Fr

GéoMarne, filiale locale d’ENGIE Solutions, c’est la création d’une centrale géothermique et d’un réseau de chaleur de 19 km permettant le développement d’une énergie renouvelable sur le territoire.
L’équivalent de 10 000 logements de Noisiel et Champs-sur-Marne bénéficieront de cette solution de chauffage et d’eau chaude sanitaire. Ce projet conforme aux exigences du Plan Climat Air Energie Territorial adopté à l’unanimité par les élus de Paris-Vallée de la Marne le 30 septembre 2021 s’inscrit pleinement dans la transition vers un territoire neutre en carbone.

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 25 sept. 2021, 13:26

Une chaufferie de 25 MW à bois de récupération pour le réseau de chaleur de Reims

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 24 SEPTEMBRE 2021

La communauté urbaine du Grand Reims, 143 communes et 300 000 habitants, s’engage plus avant vers le bas carbone. Le 23 septembre 2021, la collectivité et ENGIE Solutions ont ainsi posé la première pierre de la nouvelle chaufferie bois qui permettra d’intégrer le bois de récupération (bois B) dans le mix énergétique du réseau de chaleur. Ceci fait suite à la signature en décembre 2020 d’un avenant au contrat de Délégation de Service Public qui court jusqu’en 2028, en faveur du verdissement du réseau de chaleur rémois.

En 2012, la collectivité avait déjà intégré 15 000 tonnes de bois dans le mix du réseau par la construction d’une première chaufferie à bois déchiqueté d’origine forestière, sur le site de la chaufferie historique de Croix Rouge. Cette installation, équipée de deux chaudières bois Weiss de 5 MW, permet d’assurer 15% des besoins du réseau, la plus grande partie (45%) étant assurée par l’usine d’incinération des déchets ménagers Remival. La valorisation de bois de récupération permettra au réseau de chaleur du Grand Reims de passer de 60 à 90% de chaleur d’origine renouvelable et de récupération en 2022.

Pour cela, il est nécessaire d’adapter la chaufferie de Croix Rouge en notamment détruisant les installations charbon. Dans la pratique, la modification consiste à remplacer un générateur d’eau surchauffée de 40 MW à charbon par un générateur de 25 MW permettant de consommer du bois déchet dans le respect de la réglementation sur la combustion des déchets.

Exploité dans le cadre d’une délégation de service public par la Soccram, filiale d’ENGIE Solutions, ce réseau de chaleur fournit chauffage et eau chaude sanitaire à l’équivalent de 17 000 logements. Ce projet est d’autant plus intéressant que le bois de récupération, issu de l’ameublement et des chantiers de construction ou déconstruction, est en France encore dans sa grande majorité non valorisé, et soit mis en décharges ou exporté à prix largement négatif.

Cet apport des bois de récupération au réseau du Grand Reims va permettre de mettre définitivement fin à l’usage du charbon et réduire encore les émissions de CO2. Il permettra également à de plus en plus de Rémois de profiter d’une chaleur renouvelable à un prix maitrisé.

e calendrier des travaux est le suivant : démolition et terrassement en 2021, livraison et assemblage des générateurs biomasse début 2022, raccordement des nouveaux abonnés, et à l’automne 2022, mise en service des installations.

Chiffres clés du réseau de chaleur rémois en 2022 :

Un taux d’ENR&R qui passe à 90 %
Nouvel investissement de 21 M€ HT dont une extension du réseau vers le quartier des Châtillons
Emissions de gaz à effet de serre (CO2) : 257 g/kWh en 2011, 125 g en 2012 avec la première chaufferie biomasse (bois A) et 20 g en 2022
16 km de réseau
70 points de livraison
Près de 20 000 équivalents logements raccordés au réseau
140 MW de puissance installée dont 10 MW en bois A et 25 MW en bois B
65 à 75 MW de puissance appelée par -10°C extérieur
165 GWh de chaleur vendus par an
Apport du bois B dans le mix : 35 %
Consommation de bois : environ 13 000 tonnes de bois A et 20 000 tonnes de bois B par an
https://www.bioenergie-promotion.fr/908 ... -de-reims/

Re: Chauffage urbain

par energy_isere » 07 sept. 2021, 23:46

Climat: le chauffage urbain insuffisamment exploité, déplore la Cour des comptes

AFP•07/09/2021

Le chauffage urbain (ou "réseau de chaleur") produit à partir d'énergies renouvelables, est "une contribution efficace à la transition énergétique qui reste insuffisamment exploitée" en France, déplore la Cour des comptes dans un rapport publié mardi.

L'instance appelle notamment à ce que les collectivités locales puissent plus s'impliquer.

La loi en 2015 a fixé comme objectif pour la France de multiplier par cinq entre 2012 et 2030 la quantité de chaleur et de froid renouvelables, et vise à cet horizon une production de chaleur renouvelable représentant 3,4 millions de tonnes d'équivalent pétrole (Mtep).

Or, la consommation de chaleur renouvelable par les réseaux est passée de 0,68 à 1,21 Mtep entre 2012 et 2019, une croissance annuelle de 10% "insuffisante", note le rapport, établi au terme d'une enquête commune entre la Cour des comptes et neuf chambres régionales des comptes.

Le chauffage urbain présente de nombreux avantages en matière énergétique, notamment dans des quartiers denses, soulignent ces instances. Mais "en France, le taux de pénétration de ces systèmes est en-deçà de la moyenne européenne".

Le nombre de réseaux neutres en carbone y est passé de 19 en 2013 à 154 en 2019, sur un total d'environ 800.

Pour la Cour, les collectivités doivent pouvoir mieux planifier et piloter ces infrastructures.

En raison du poids des investissements nécessaires, 80% des réseaux de chaleur font l'objet d'une délégation de service public (DSP). Or la Cour relève plusieurs cas de contrôles "lacunaires" de la part de collectivités, souvent du fait de l'absence de ressources humaines et techniques: "ces lacunes doivent être comblées par un transfert de compétences adéquat à toutes" les intercommunalités de plus de 20.000 habitants.

Le rapport appelle aussi à plus de transparence sur les données économiques, notamment le prix de vente de la chaleur, "face aux différentes contraintes liées à la préservation des secrets industriels et commerciaux des exploitants de réseau, qui les rendent peu accessibles".

Enfin, le soutien public au chauffage urbain pourrait être renforcé, note la Cour.

Le taux réduit de TVA (5,5%) sur les réseaux alimentés par des énergies renouvelables représente aujourd'hui une dépense fiscale de 67 millions d'euros par an. "Si elle peut présenter un risque d'incompatibilité avec la réglementation européenne, cette mesure est cependant efficace et incitative pour le développement des énergies renouvelables", estime le rapport.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0fa41b78f0

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