Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

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Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par GillesH38 » 18 déc. 2020, 09:49

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par energy_isere » 18 déc. 2020, 09:37

L'écologie doit être «acceptable» par les Français, affirme Macron devant la Convention climat

Le 14/12/20

Pour la troisième fois, Emmanuel Macron rencontrait ce lundi les membres de Convention citoyenne pour le climat, dans un climat rendu tendu par les déclarations récentes du président de la République et la crainte d’un détricotage des propositons de la convention

«Les choix pris pour l'écologie doivent être acceptables par les Français», a prévenu lundi Emmanuel Macron en lançant sa rencontre avec les membres de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), sur fond de craintes d'un possible détricotage de leurs propositions pour lutter contre le réchauffement climatique.

En introduisant le débat, le chef de l'Etat a également insisté sur la nécessité de prendre en compte l'impact économique et social de la pandémie de Covid-19 pour mener la transition écologique.

« Les mesures que nous proposions sont toutes amoindries »
Avec cette crise, «on ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé» depuis son premier débat, en janvier dernier, avec les 150 citoyens qui doivent terminer leur mission début 2021.


Pour cette troisième rencontre avec le chef de l'Etat, 132 d'entre eux ont répondu présent, dont 74 au siège du Conseil économique, social et environnemental (Cese), à Paris, où Emmanuel Macron était accompagné par sept ministres pour une rencontre prévue de trois heures.


La première membre de la CCC à intervenir, Christine, une femme habitant «un petit village» des Alpes, a posé le débat en interpellant le président: «Vous avez l'occasion de rentrer dans l'Histoire en prenant des décisions fortes. Alors, osez, monsieur le président!». Car, a-t-elle regretté, «nous constatons que les mesures que nous proposions sont toutes amoindries».

Le sans filtre, pas une substitution au rôle du gouvernement et du Parlement
Emmanuel Macron s'était engagé en juin à reprendre «sans filtre» 146 des 149 propositions de la CCC, visant à réduire d'au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre de la France «dans un esprit de justice sociale».

Mais depuis, les citoyens tirés au sort et qui ont travaillé d'arrache-pied pendant neuf mois, ont regretté le manque d'«ambition générale» pour le climat et de «soutien clair» de l'exécutif à leurs propositions.

Le chef de l'Etat s'est justifié en expliquant que, pour lui, la reprise «sans filtre» ne pouvait «être une substitution» au rôle du gouvernement et du Parlement, «qui a mandat de représenter le peuple». «Ce +sans filtre+, c'est l'idée qu'on va au bout de chaque proposition que vous avez faite (...) dans le dialogue», a-t-il souligné. «Rien ne se fera derrière le rideau», a-t-il promis.

Le projet de loi climat toujours en cours d’élaboration
Une partie des propositions de la CCC doivent être prises en compte dans le projet de la loi climat, attendue fin janvier, avec certaines mesures emblématiques encore dans la balance, comme la rénovation énergétique des bâtiments ou une limitation de la publicité.

«On n'a pas fini les travaux pour décider si la rénovation thermique globale des logements doit être obligatoire», a souligné Emmanuel Macron en abordant, point par point, les cinq thèmes: se déplacer, se loger, consommer, produire et travailler, se nourrir.

«Aucun gouvernement n'a fait autant pour l'écologie», a de nouveau affirmé le chef de l'Etat, ajoutant qu'une «cinquantaine» des propositions de la CCC avaient déjà «été mises en oeuvre ou sont en cours de l'être».

«Est-ce suffisant? Non. Faut-il faire plus? Oui. Si on veut atteindre la neutralité carbone en 2050, il nous faut avoir une courbe qui est plus ambitieuse sur les dix prochaines années», a-t-il ajouté, alors que l'UE vient d'adopter des objectifs plus stricts à l'occasion du cinquième anniversaire de l'accord de Paris.

«Les choix pris pour l'écologie doivent être acceptables pour les Français»
Mais, a-t-il mis en garde, «les choix pris pour l'écologie doivent être acceptables pour les Français», rappelant que la Convention citoyenne étaient «justement née parce que la taxe carbone n'avait pas été acceptée par nos concitoyens», débouchant sur la crise des «gilets jaunes».

Le président de la République a d'ailleurs insisté sur la nécessité de prendre les mesures dans un cadre européen, pas uniquement français. «L'éco-redevance n'a de sens que si on l'applique à l'échelle européenne», a-t-il affirmé, en citant aussi la mise en oeuvre d'une éventuelle taxe sur le transport aérien.

Des membres de la CCC avait été choqués par de récentes déclarations du chef de l'Etat, comme sa comparaison ironique avec un «retour à la lampe à huile» de la proposition de la CCC d'un moratoire sur le déploiement de la 5G. Ou quand il s'est emporté en lançant: «Je ne veux pas dire que parce que les 150 citoyens ont écrit un truc, c'est la Bible ou le Coran».

......
https://www.google.com/amp/s/m.20minute ... /a/2932151

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par energy_isere » 08 oct. 2019, 00:54

Chaleur renouvelable: Borne confirme l'augmentation du montant alloué au fonds chaleur

AFP parue le 07 oct. 2019

La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, a dévoilé lundi à Reims une série de mesures pour accélérer le déploiement des réseaux de chaleur et de froid renouvelables, confirmant l'augmentation du montant alloué au fonds chaleur.

Afin de "développer massivement la chaleur décarbonée", "le Fonds chaleur va être porté à 350 millions d'euros l'année prochaine. C'était 250 l'année dernière et 300 cette année", a déclaré Mme Borne lors d'un discours à Reims.

Créé en 2009, ce Fonds, qui soutient le développement de la production renouvelable de chaleur, est géré par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Accompagnée de la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, Mme Borne a visité la chaufferie de Reims et de son agglomération qui fournit en chauffage et eau chaude 17.000 logements. Avec la mise en service en 2022 d'une nouvelle chaufferie biomasse, le réseau de chaleur rémois utilisera 90% d'énergie renouvelable et ne rejettera plus dans l'atmosphère que 20 kg de CO2/kwh, contre 125 kg en 2011.

Elisabeth Borne a dit vouloir "aller plus vite" dans le développement des réseaux de chaleur renouvelable, avec l'objectif que "50 à 60 communes de plus de 10.000 habitants" s'en dotent chaque année.

"L'objectif, c'est que d'ici 5 ans, plus aucun réseau de chaleur en France utilise le charbon", a-t-elle affirmé.

Fruits d'une réflexion menée par un groupe de travail, les nouvelles mesures comprennent notamment la possibilité de mettre en place une logique d'un bonus du Fonds chaleur pour les projets participatifs locaux ou la mise en place une mission d'accompagnement pour redynamiser 10 à 20 réseaux en difficulté.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eur-191007

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par energy_isere » 24 sept. 2019, 08:21

Soutien aux énergies renouvelables et moins d'aides au gazole dans le budget

AFP parue le 24 sept. 2019

Soutien aux transports "verts" et aux énergies renouvelables, moins d'exonérations fiscales pour le gazole... le gouvernement présente à la fin de la semaine un budget qu'il veut "en cohérence avec la priorité donnée à l'écologie", même s'il écarte dans l'immédiat une hausse de la taxe carbone.

Le budget du ministère la Transition écologique et solidaire (MTES) augmentera de 2,6%, à 32,2 milliards d'euros, insiste-t-on dans ce ministère chargé de périmètres aussi vastes que l'énergie, les transports ou la qualité de l'air.

Dans un contexte de réduction de la fonction publique d'Etat, le MTES pourrait cependant être le plus mis à contribution de tous, selon des informations de presse évoquant 1.700 suppressions de postes. La ministre Elisabeth Borne a évoqué "des chiffres assez fantaisistes", réservant la primeur des annonces aux syndicats vendredi.

Voici les principales nouveautés attendues:

Soutien aux renouvelables

Quelque 6,1 milliards d'euros sont prévus pour soutenir le déploiement du solaire, de l'éolien ou encore du biogaz, un niveau à peu près similaire à l'an dernier.

Chèque énergie à faire connaître

Ce chèque, qui remplace les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, s'élève à environ 200 euros par an en moyenne. Il mobilisera 820 millions d'euros en 2020.

Quelque 5,8 millions de ménages précaires étaient concernés cette année, mais "des progrès restent à faire" pour que ceux qui reçoivent le chèque l'utilisent, indique le ministère. "On travaille pour toucher plus de gens".

Prime à la conversion durcie

Populaire, la prime versée aux ménages qui remplacent leur véhicule par un autre moins polluant est reconduite. Huit cents millions d'euros y seront consacrés, budget incluant "le bonus électrique" (cumulable en cas d'achat d'un véhicule électrique).

Les critères d'éligibilité sont cependant durcis depuis août (exclusion des véhicules de plus de 60.000 euros, ou encore des diesel immatriculés avant septembre), et les montants réduits dans de nombreux cas.

Depuis 2018 et l'extension du dispositif aux véhicules d'occasion, le gouvernement a recensé au moins 530.000 bénéficiaires (quelque 600.000 d'ici la fin de l'année), et vise le million durant le quinquennat.

Rénovation énergétique à renforcer

Le crédit d'impôt actuel (CITE), versé aux ménages réalisant des travaux dans leur logement (isolation, changement de chauffage, etc.) sera transformé en prime, qui aura l'avantage d'être versée au moment du paiement des travaux.

Mais cette aide sera-t-elle recentrée sur les ménages les plus modestes, au grand dam du secteur du bâtiment et des organisations environnementales ? Pour quels moyens et quels types de travaux ? Le ministère doit préciser ces éléments mardi.

Moins de 50.000 logements par an font l'objet d'une rénovation complète et performante, selon l'observatoire BBC du label Effinergie, quand 500.000 seraient nécessaires pour que la France reste dans les clous de la lutte contre le réchauffement climatique.

Transports "du quotidien"

Année de mise en oeuvre de la loi sur les mobilités (LOM), 2020 verra une "hausse inédite" des investissements dans les transports, d'environ + 20% à 3 milliards d'euros, selon le MTES.

Ce budget inclut une remise en état des réseaux ferroviaires "du quotidien". Durant le quinquennat, 3/4 des dépenses d'investissement de l'Etat en matière d'infrastructures de transport iront au ferroviaire, insiste le ministère.

Pour la première fois, le PLF prévoit le financement d'infrastructures cyclables, pour accompagner les collectivités (350 millions d'euros en sept ans).

Exonérations en moins

L'exonération partielle de taxe sur le gazole non routier (GNR) sera supprimée en trois ans, dès juillet 2020, pour le secteur du BTP et de la construction. Cela rapportera un peu plus de 200 millions d'euros dès 2020.

La réduction de l'avantage fiscal sur le gazole pour les poids lourds représenterait 140 millions d'euros. Quant à la mise en place d'une "écocontribution" versée par les compagnies aériennes (1,50 à 18 euros pour les vols décollant de France), elle devrait rapporter 180 millions d'euros.

Eau et biodiversité

Un budget de 2,4 milliards d'euros comprend des dépenses exceptionnelles comme le lancement de l'Office français de la biodiversité et la naissance d'un 11e parc national (des Forêts de Champagne et Bourgogne).
https://www.connaissancedesenergies.org ... get-190924

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par GillesH38 » 10 juil. 2019, 15:55

encore un ministre de l'écologie victime de mauvaises langues de jaloux ...

https://www.lemonde.fr/politique/articl ... 23448.html

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par Remundo » 17 oct. 2018, 20:47

oui donc une belle libérale issue des multinationales.

une autre pointure...

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par kercoz » 17 oct. 2018, 20:20

Ministre du développement du rable :
https://www.youtube.com/watch?v=c6ZK84kQAbo

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par Remundo » 17 oct. 2018, 19:41

et cacastarnerveux à l'intérieur :mrgreen:

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par marc0 » 17 oct. 2018, 15:40

toujours pire : la lobbyiste de Danone au ministère de l'écologie : https://www.liberation.fr/france/2018/1 ... ue_1685676

:-D :-D :-D

il y a des fois je me demande si le suicide collectif actuel n'est pas volontaire...

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’énergie

par energy_isere » 22 sept. 2018, 09:42

France: le gouvernement poursuit sa trajectoire sur la fiscalité écologique

AFP le 21 sept. 2018

Fiscalité sur le gazole, taxes sur les déchets, chèque-énergie: la transition énergétique et la lutte contre la pollution bénéficieront d'un budget 2019 en hausse mais sans mesure spectaculaire, selon les éléments dévoilés vendredi par le ministère français de la Transition écologique.

Budget du ministère

Le ministère de la Transition écologique et solidaire, qui couvre en particulier l'énergie, les transports ou la lutte contre la pollution, verra son budget augmenter de 3,1% à 34,2 milliards d'euros, notamment pour les transports. Une baisse de 2% des effectifs est prévue.

Taxes sur les carburants

Les taxes sur le gazole augmenteront de 6,5 centimes par litre, dont +2,6 centimes de rattrapage par rapport à la fiscalité de l'essence, et celles sur l'essence de 2,9 centimes.

Cette hausse s'explique par l'augmentation de la Contribution climat énergie (CCE), sorte de taxe carbone, qui passera de 44,6 euros la tonne de CO2 à 55 euros au 1er janvier 2019.

Prime à la conversion

La prime (de 1.000 à 2.500 euros) versée aux ménages pour remplacer un véhicule polluant par un véhicule plus propre sera maintenue. Après une année 2018 record grâce à l'ouverture du dispositif aux véhicules d'occasion, le gouvernement vise 150.000 véhicules échangés via ce dispositif l'an prochain.

Il sera toutefois durci sur les catégories de véhicules éligibles. Actuellement, la voiture achetée peut être d'occasion mais elle doit répondre à certains critères écologiques (vignette Crit'Air de 0 à 2, normes Euro 5 ou 6).

Au-delà du budget 2019, le gouvernement réfléchit à durcir le malus appliqué à l'achat des véhicules les plus polluants.

Energies renouvelables

Alors que le gouvernement met la dernière main à la feuille de route énergétique de la France pour les prochaines années (PPE), près de 7,3 milliards d'euros seront mobilisés directement l'an prochain (+1,3%), pour financer le déploiement de l'éolien, du solaire ou du biogaz.

Le fonds chaleur géré par l'Ademe et consacré notamment aux réseaux de chaleur, augmentera mais l'ampleur de cette hausse est encore en discussion.

Chèque énergie

Créé pour remplacer les tarifs sociaux de l'électricité et du gaz, il sera augmenté à 200 euros par an en moyenne, contre 150 euros cette année. Il est versé à environ 3,7 millions de ménages en situation de précarité pour un coût de 710 millions d'euros en 2019 (+22%).

Rénovation énergétique

Le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) ne sera finalement pas transformé en prime et son montant est maintenu. Tout comme le taux réduit de TVA à 5,5% sur les travaux de rénovation énergétique. L'éco-PTZ (prêt à taux zéro) sera simplifié.

Gazole non routier

Le taux réduit de la taxe sur les carburants (TICPE) dont bénéficient certains secteurs industriels qui consomment du gazole non routier (GNR) sera supprimé. A la clé: environ 950 millions d'économies pour l'Etat. Les agriculteurs et le secteur ferroviaire ne sont pas concernés.

Infrastructures de transports

Sur un budget pour la mobilité de 7 milliards d'euros, les investissements dans les transports augmenteront de plus de 300 millions d'euros, avec notamment 80 millions supplémentaires dédiés au renouvellement des rames des trains d'équilibre du territoire (ex-trains Corail) et des TER, +40 millions pour le transport modal de marchandises et les ports, et +50 millions pour l'entretien des routes et voies d'eau. Une enveloppe est également prévue pour le démarrage du plan vélo.

Gestion des déchets

Le budget 2019 mentionne bien une augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), plus élevée pour la mise en décharge de déchets, mais seulement en 2021. En attendant, et afin d'aider les collectivités à mobiliser des moyens en faveur du recyclage, la TVA sur certaines activités (tri, collecte, etc.) sera abaissée à 5,5% dès l'an prochain, ainsi que certains frais liés à la perception de la taxe sur les ordures ménagères.

Eau et biodiversité

Quinze millions d'euros seront débloqués pour accompagner le déploiement du plan biodiversité et la redevance dédiée à la lutte contre la pollution diffuse payée par les consommateurs sur leur facture d'eau sera augmentée pour mobiliser 50 millions d'euros supplémentaires.
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-180921

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

par energy_isere » 25 avr. 2015, 14:19

Ségolène Royal renforce le Fonds Chaleur renouvelable

21 Avril 2015

Le Fonds Chaleur est distribué depuis 2009 par l’ADEME pour accompagner les filières de production de chaleur à partir d’énergies renouvelables. Pour atteindre l’objectif de 32 % d’énergie renouvelable en 2030 inscrit dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, Ségolène Royal a annoncé le doublement du budget du Fonds Chaleur pour atteindre 420 millions d’euros d’ici 2017. Son champ d’action est élargi pour accompagner plus de projets en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et du renforcement de l’indépendance énergétique de la France. Les crédits supplémentaires seront apportés par le fonds de financement de la transition énergétique.

Une montée en puissance des financements pour les trois prochaines années

La production de chaleur représente la moitié de la consommation d’énergie en France et repose encore principalement sur des énergies fossiles. Le Fonds Chaleur Renouvelable soutient la production de chaleur à partir de biomasse, de géothermie, de solaire, de biogaz et d’énergies de récupération (déchets ménagers, eaux usées..). Le Fonds Chaleur contribue au développement des réseaux de chaleur, à la construction de nouvelles installations de production et au passage aux sources renouvelables lors du renouvellement d’équipements existants.

Géré par l’ADEME, le Fonds Chaleur a financé en 5 ans plus de 3 200 installations alimentées par des sources renouvelables et réseaux de chaleur pour un montant d’1,2 milliard d’euros d’aide et près de 4 milliards d’euros d’investissements au total. Ces projets représentent la production de plus de 1,5 million de tonnes équivalent pétrole (tep) par an d’énergie renouvelable ou de récupération.

Avec le doublement du Fonds, l’objectif est de permettre la production près de 5,5 millions de tep supplémentaires de chaleur renouvelable à l’horizon 2020.

Un champ d’intervention élargi

Le Ministère de l’Écologie et l’ADEME ouvrent dès 2015 le Fonds Chaleur à de nouveaux projets :
.................
.................
lire le détail de la suite http://www.bioenergie-promotion.fr/4079 ... ouvelable/

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

par mobar » 29 mars 2015, 21:19

houlouk a écrit :Quel rapport entre le nucléaire et le scientisme ? :?
Le nucléaire serait il le moyen pour les scientistes de contrôler les acteurs de la société en leurfaisant accepter la nécessité d'un état policier fort, seul capable de garantir leur sécurité, face aux "terrorismes"?
Le scientisme est une vision du monde apparue au XIXe siècle selon laquelle la science expérimentale a priorité pour interpréter le monde sur les formes plus anciennes de référence : révélation religieuse, tradition, coutume et idées reçues. Le scientisme veut, selon la formule d'Ernest Renan (1823-1892), « organiser scientifiquement l'humanité »1. Il s'agit donc d'une confiance (le terme de foi ne s'applique pas dans le domaine expérimental) dans l'application des principes et méthodes de la science expérimentale dans tous les domaines

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

par houlouk » 29 mars 2015, 20:27

Quel rapport entre le nucléaire et le scientisme ? :?

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

par paradigme » 29 mars 2015, 15:51

energy_isere a écrit :Elles s'élevaient en 2009 à 440 GWh, «soit l'équivalent de la consommation en éclairage d'environ 800.000 ménages». En 1995, EDF avait chiffré ces économies à 1200 GWh.
Le changement d'heure deux fois par an est une vraie connerie ! Ce sont les scientistes, ceux là même qui nous ont obligés à avoir des centrales nucléaires un peu partout sur la planète et quelques accidents inévitables, Three Mile Island, Tchernobyl et Fukushima, dont les deux derniers ne sont toujours pas résolus... qui par leur religion nous tuent doucement mais sûrement...

Le coût du changement d'heure deux fois dans l'année en terme de chauffage et/ou climatisation ainsi que "en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l'agriculture, la protection de l'environnement et la sécurité routière." sont bien supérieurs à la diminution de la consommation en éclairage.

La connerie mène le monde, et le monde va à sa perte comme la grenouille dans sa casserole...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Heure_d%27%C3%A9t%C3%A9

Re: Ministére écologie, du développement durable et de l’éne

par energy_isere » 29 mars 2015, 14:46

Ségolène Royal veut vérifier l'intérêt du changement d'heure

Passera-t-on encore à l'heure d'été l'année prochaine? La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a annoncé ce week-end sur Twitter vouloir vérifier l'impact du changement d'heure sur les économies d'énergie, «qui en était la raison d'être» lors de son instauration en 1975 à la suite du choc pétrolier. Elle souhaite en tirer les conséquences pour décider de reconduire ou non l'expérience l'année prochaine. «Les Français doutent de cet impact [...] Le ministère va le vérifier. [...] Ma direction de l'Energie publiera ces résultats», qui seront suivis d'un débat public, explique-t-elle sur le réseau social.

Le passage à l'heure d'été est en effet peu populaire. Selon un sondage OpinionWay réalisé cet automne, moins d'un Français sur cinq y est favorable et seul un Français sur trois pense qu'il permet d'économiser de l'énergie. En revanche, trois personnes sur quatre constatent un effet négatif du changement d'heure sur leur sommeil, leur alimentation ou encore leur humeur.

Il est vrai que l'impact du changement d'heure sur la consommation d'énergie a diminué avec le temps. Selon une étude de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) datant de 2010, les économies d'énergie et de C02 réalisées sont aujourd'hui «réelles mais modestes». Elles s'élevaient en 2009 à 440 GWh, «soit l'équivalent de la consommation en éclairage d'environ 800.000 ménages». En 1995, EDF avait chiffré ces économies à 1200 GWh.
Les économies d'énergie réalisées sont quasi essentiellement liées à l'éclairage, comme le montre le graphique ci-dessous. En retardant le coucher du soleil dans la journée, le passage à l'heure d'été limite l'utilisation des lampes. Mais ce gain d'énergie n'a cessé de diminuer depuis les années 1970, du fait de l'introduction progressive des lampes basse consommation. Reste que pour l'Ademe, l'impact du changement d'heure sur la consommation d'énergie est «confirmé et devrait se maintenir à long terme». En 2030, il devrait encore représenter 340 GWh.

Image

Les deux changements d'heure annuels sont par ailleurs régis par une directive européenne de 2001, qui harmonise ce passage dans l'ensemble des pays européens. Depuis, tous les pays de l'UE changent d'heure en même temps, chaque année en mars et en octobre. La France n'est donc pas seule décisionnaire en la matière, à l'inverse de la Russie, qui est repassée définitivement à l'heure d'été en 2011, après avoir testé pendant trois ans un changement d'heure annuel. «A Moscou, par exemple, la période de lumière du jour après la journée de travail augmentera de 8% sur l'ensemble de l'année, alors qu'elle aurait diminué de 25% avec l'heure d'hiver», expliquait alors une parlementaire russe.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015 ... -heure.php

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