Azerbaijan

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Re: Azerbaijan

par energy_isere » Aujourd’hui, 00:43

Guerre en Ukraine : « un conflit inévitable », une campagne de propagande en Russie réclame une grande offensive contre l’Azerbaïdjan
Un soutien à demi-mot du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev en faveur de l’Ukraine a suffi à relancer les ardeurs de plusieurs blogueurs russes pro-Kremlin. Certains ne seraient pas contre « un nouveau théâtre de guerre ».

Par Victor Cousin Le 23 juillet 2025 leparisien.fr

Il n’a pas fallu grand-chose. Une simple réponse à une question d’un journaliste ukrainien le 20 juillet lors du troisième Forum mondial des médias à Choucha au Haut-Karabakh. Ces mots si importants ? Un conseil du président azerbaïdjanais à l’Ukraine : « Ne jamais abandonner, et ne jamais accepter les violations de l’intégrité territoriale. »

Ilham Aliyev, au pouvoir depuis 2003, est pourtant un allié historique de Vladimir Poutine et de la Russie. Mais voilà, les tensions croissantes ces derniers mois entre les deux pays ont fini par prendre le pas.

Pire, plusieurs personnalités et voix russes proches du Kremlin se sont désormais lancées dans une campagne de propagande anti-Azerbaïdjan, réclamant même une opération militaire.

« Une période difficile » selon le Kremlin
Le blogueur Oleksy Zhyvov a, par exemple, qualifié les propos d’Aliyev d’« ouvertement hostiles » et a suggéré que la mer Caspienne pourrait devenir « un nouveau théâtre d’opérations ». Semen Pegov de WarGonzo a, lui, évoqué « un conflit inévitable », exhortant la population à « s’y préparer dès maintenant » contre une nation « manifestement russophobe ».

Des messages similaires de personnalités ou comptes influents comme Yuriy Podolyak, Arkhangel Spetsnaza et Two Majors. ont été relayés sur plusieurs chaînes Telegram pro-Kremlin.

De son côté, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a refusé d’évoquer ces menaces, évoquant une relation ancrée sur des bases solides et des intérêts communs. « Mais il arrive parfois que les relations entre les deux pays traversent des périodes difficiles, a-t-il tout de même reconnu ce lundi dans des propos rapportés par Reuters. C’est le cas actuellement, et nous espérons que cela changera. »

Inutile pourtant de nier l’évidence. Les relations entre les deux pays se sont considérablement refroidies ces derniers mois. Dernier épisode en date, en dehors de ce soutien à demi-mot du président Aliyev à l’Ukraine, les autorités azerbaïdjanaises ont arrêté, fin juin, deux individus identifiés comme des agents russes du FSB travaillant au Bureau de « Sputnik Azerbaïdjan » à Bakou.

Plus tôt en mai, Ilham Aliyev avait refusé d’assister au défilé militaire du Jour de la Victoire à Moscou. Parallèlement, un ministre ukrainien des Affaires étrangères s’était rendu à Bakou, signe de liens plus étroits avec Kiev. Le média russe pro-Kremlin Tsargrad a même affirmé que l’Azerbaïdjan avait aidé l’Ukraine à saboter des installations militaires russes dans le cadre de l’Opération « Toile d’araignée », sans confirmation officielle.

Au départ de cette guéguerre qui a tout pour devenir une guerre, l’Azerbaïdjan tient la Russie pour responsable du crash d’un avion de ligne d’Azerbaijan Airlines le 25 décembre 2024, accidentellement touché par des tirs des défenses aériennes russes. Vladimir Poutine a présenté ses excuses sans jamais reconnaître l’entière responsabilité de son armée. Huit mois plus tard, cette première crise s’est bien enlisée.
https://www.leparisien.fr/international ... AMOZEQ.php
Entre la Russie et l’Azerbaïdjan, rien ne va plus
La mort dans de mystérieuses circonstances de deux citoyens azerbaïdjanais après leur arrestation par les autorités russes a ravivé les tensions entre les deux nations.

Par Thomas Graindorge Publié le 02/07/2025

La Russie court-elle vers un conflit avec son voisin, l'Azerbaïdjan ? Comme le souligne Courrier international, Moscou et Bakou sont en proie à un récent regain des tensions. L'une des causes pourrait être une opération policière russe, qui s'est déroulée à Ekaterinbourg, à 1 700 kilomètres à l'ouest de Moscou, bien loin de la frontière avec le voisin azerbaïdjanais.

Le 27 juin dernier, une cinquantaine de personnes sont interpellées, suspectées d'être impliquées dans une série d'assassinats qui remontent à plus de vingt ans. Les frères Safavrov, deux citoyens russes d'origine azerbaïdjanaise, sont tués dans de mystérieuses circonstances. Selon le média azerbaïdjanais 1news.az, leur corps comporte des hématomes, des fractures, des blessures à la tête, au torse et aux jambes.

Pour Bakou, il n'agit ni plus ni moins que des traces de tortures qui auraient conduit à des morts violentes. Des accusations qui vont à l'encontre des premières conclusions du comité d'enquête russe, qui évoquent un arrêt cardiaque et une insuffisance cardiaque aiguë.

Une « provocation inacceptable »

D'après le portail azerbaïdjanais Oxu.az, le parquet général a ouvert une enquête pour « actes de torture par les forces de l'ordre russes contre des citoyens d'origine azerbaïdjanaise ». Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a également convoqué le chargé d'affaires russe à Bakou et « adressé une note de protestation ferme ».

Le 29 juin, Bakou a ainsi annulé la visite de sa délégation à Moscou pour la prochaine session de la commission interparlementaire bilatérale et a suspendu tous les événements culturels russes sur son sol, y compris concerts, festivals et expositions. Le lendemain, les bureaux du média Spoutnik en Azerbaïdjan ont été perquisitionnés et deux journalistes, soupçonnés d'être des agents du renseignement russe, arrêtés.

À son tour, la Russie a qualifié l'arrestation de « provocation inacceptable », selon l'agence de presse russe Tass, et dénonçant « la détention illégale des journalistes ». « Il y a encore quelques années, ce genre de tragédie n'affectait pas les relations entre les deux de cette manière », note le service russe de la BBC. Mais l'occasion était trouvée pour durcir les relations entre les deux pays.
Un affrontement encore discret

L'Azerbaïdjan sort en effet les muscles depuis 2020 et la résurgence du conflit avec l'Arménie, de laquelle elle est sortie victorieuse sur de nombreux aspects, notamment militaires. Elle entend donc affirmer son statut de puissance régionale. Avec la Russie, « ils ne sont ni alliés proches ni ennemis ouverts », note Zaur Shiriev, analyste au Carnegie Center, interrogé par la BBC Russie. Bakou tente donc de remettre en cause Moscou sans passer par un affrontement ouvert, notamment parce qu'elle ne veut pas voir les forces prorusses revenir au pouvoir en Arménie.

De surcroît, « prendre ses distances avec Moscou permet à Bakou de détourner l'attention de ses propres violations des droits humains », souligne à la BBC Russie Kirill Krivosheev, spécialiste du Caucase. Plusieurs dizaines de journalistes et d'opposants y sont toujours emprisonnées.
https://www.lepoint.fr/monde/entre-la-r ... 532_24.php

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 28 déc. 2024, 18:18

Crash au Kazakhstan: Poutine évoque des tirs de la défense aérienne russe au moment de l'incident

28 dec2024

Le président russe Vladimir Poutine a admis, ce samedi 28 décembre, selon le Kremlin, que la défense aérienne russe était en action mercredi au moment où un avion azerbaïdjanais tentait d'atterrir, un appareil qui s'est écrasé peu après au Kazakhstan.

Plusieurs tentatives d'atterrissage
Vladimir Poutine a noté, dans un entretien téléphonique avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, que "l'avion de ligne azerbaïdjanais avait tenté à plusieurs reprises d'atterrir à l'aéroport de Grozny. Au même moment, Grozny, Mozdok et Vladikavkaz étaient attaquées par des drones de combat ukrainiens, et les défenses aériennes russes ont repoussé ces attaques".

Le président russe n'a cependant pas indiqué si l'avion avait été touché par ces défenses.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 9bad&ei=42

Re: Azerbaijan

par kercoz » 26 déc. 2024, 20:51

faut qd même etre con pour se balader ds ces coins là pour aller au ski..... un avion de moins c'est toujours ça de gagné pour l'aérien.

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 26 déc. 2024, 19:45

Le vol d'Azerbaïdjan Airlines a été abattu par un missile russe-sources azéries

Article de Reuters 26 dec 2024

L'avion de ligne de la compagnie Azerbaïdjan Airlines qui s'est écrasé au Kazakhstan mercredi a été abattu par un missile tiré par un système de défense aérienne russe, ont déclaré jeudi à Reuters quatre sources azerbaïdjanaises au fait de l'enquête.

Le crash de l'appareil, un Embraer qui assurait la liaison entre Bakou et Grozny, en Tchéchénie, a fait 38 morts près de la ville d'Aktau au Kazakhstan.

L'avion avait auparavant changé soudainement de trajectoire alors qu'il survolait une région de Russie où les systèmes de défense aérienne de Moscou ont régulièrement été mis à contribution ces derniers mois par des attaques de drones à longue portée ukrainiens.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/mon ... 0e0&ei=101

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 24 nov. 2024, 19:31

Azerbaijan awards 100 MW of solar with lowest bid of $0.0354/kWh
China’s Universal International Holding Ltd. has secured a contract to build 100 MW of solar in eastern Azerbaijan, after submitting the lowest bid of $0.0354/kWh in the country’s first renewables auction.

November 21, 2024 Patrick Jowett

Azerbaijan’s Ministry of Energy has concluded its first renewables auction by awarding a 100 MW solar project to China’s Universal International Holding Ltd., which submitted the lowest bid at $0.0354/kWh.
The company will design, finance, build, and operate the solar plant, which will be built in the Garadagh region near Azerbaijan’s Caspian Sea coastline. The facility is set to begin operations in 2027.

“The selection of Universal International Holdings Limited underscores the increasing interest and confidence of international investors in Azerbaijan’s green energy initiatives,” said Azerbaijan Energy Minister Parviz Shahbazov.

The auction results, first announced in April, were revealed at COP29, currently taking place in Baku, the capital of Azerbaijan.

The European Bank for Reconstruction and Development (EBRD), which recently financed two solar plants in Azerbaijan totaling 760 MW, supported the tender.

Construction of a separate 240 MW solar project in Azerbaijan began earlier this month.

According to the International Renewable Energy Agency (IRENA), Azerbaijan had cumulatively deployed 282 MW of solar by the end of 2023.
https://www.pv-magazine.com/2024/11/21/ ... -0354-kwh/

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 13 nov. 2024, 09:01

COP29: pétrole et gaz sont un "cadeau de Dieu", répète le président azerbaïdjanais

AFP le 12 nov. 2024

Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, qui accueille cette année la COP de l'ONU sur le climat à Bakou, a répété et assumé mardi son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures, qui ont fait la richesse de son pays.

"Citez-moi, quand je dis que c'est un cadeau de Dieu. Je veux le répéter ici aujourd'hui, devant cet auditoire", a déclaré Ilham Aliev à l'ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à la COP29. "Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, vent, solaire, or, argent, cuivre: ce sont des ressources naturelles et on ne doit pas reprocher aux pays d'en avoir et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin".

En tant que pays hôte de la COP29, "nous serons également des farouches défenseurs d'une transition verte (...) Mais nous devons dans le même temps être réalistes", a souligné l'autoritaire dirigeant.

Sans nommer directement les Etats-Unis, M. Aliev s'est insurgé contre "les +media fake news+ du pays qui est le premier producteur mondial de gaz et de pétrole et produit 30 fois plus de pétrole que l'Azerbaïdjan" et qui nous "qualifient d'Etat pétrolier. Ils feraient mieux de se regarder dans le miroir".

Qualifier l'Azerbaïdjan d'"Etat pétrolier", "ce n'est pas juste et cela démontre un manque de culture et de connaissances politiques", a défendu le président, soulignant que le pays représente 0,7% de la production mondiale de pétrole et 0,9% de celle de gaz.

Dès la nomination comme hôte de la COP29, "nous sommes devenus la cible d'une campagne coordonnée et bien orchestrée de diffamation et de chantage de la part des médias occidentaux, des soi-disant ONG indépendantes et de certains politiciens", a-t-il encore tonné devant le parterre de chefs d'Etat réunis dans le stade olympique de Bakou.

Le président de l'Azerbaïdjan, deuxième puissance pétrogazière d'affilée à présider les négociations climatiques, après les Emirats arabes unis l'an dernier, avait pour la première fois qualifié ses réserves de gaz de "cadeau de Dieu" en avril, rejoignant le discours récurrent de la plupart des pays en développement souhaitant exploiter la manne sous leurs pieds.

Quelques mois plus tard, Moukhtar Babaïev, président de la COP29 et ministre azerbaïdjanais de l'Environnement et des ressources naturelles, avait annoncé que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ais-241112

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 05 nov. 2024, 22:33

L'Azerbaïdjan et le pétrole en chiffres, une longue histoire

AFP le 05 nov. 2024

L'Azerbaïdjan, où se tiendra la COP29 du 11 au 22 novembre, est un pays étroitement lié aux hydrocarbures, dont il tire l'essentiel de ses revenus, historiquement grâce au pétrole, et grâce au gaz dans les années à venir.


Une histoire ancienne

A la fin du XIIIe siècle, le voyageur-écrivain vénitien Marco Polo, cheminant sur la Route de la soie, décrivait déjà une "source" d'huile à brûler située dans cette région du Caucase.

Le nom d'Azerbaïdjan vient du persan "azer", mot désignant les "feux sacrés" des temples de l'antique religion du zoroastrisme, alimentés par le gaz ou les naphtes (pétrole brut) qui, ici, jaillissent naturellement de terre.

Aujourd'hui, près de Bakou, le temple zoroastrien d'Atechgah dispose d'un feu éternel alimenté par une conduite de gaz spéciale provenant d'un champ voisin. Mais jadis, c'était du gaz sortant directement du sol qui brûlait dans ses foyers vénérés.

Berceau de l'extraction pétrolière

Le pays est l'un des berceaux de l'extraction pétrolière moderne: avant même le premier forage aux Etats-Unis, un puits est percé en 1846 près de Bakou, la capitale, qui se retrouve rapidement entourée de derricks.

Les Suédois Robert et Ludvig Nobel, frères d'Albert à l'origine des célèbres prix, sont parmi les premiers à investir dans le pétrole azerbaïdjanais, achetant raffinerie et champs pétroliers dès 1876, puis fondant la société Branobel qui devient numéro un mondial du pétrole avant sa nationalisation en 1920 lorsque l'Azerbaïdjan passe sous contrôle soviétique.

Vers 1900, on estime que plus de la moitié de la production mondiale d'or noir provient de la région de Bakou, à savoir la péninsule d'Apchéron, sur la mer Caspienne.

Une république pétrogazière

Devenue indépendante en 1991 à la disparition de l'URSS, la république d'Azerbaïdjan tire l'immense majorité de sa richesse du pétrole et du gaz, qui proviennent aujourd'hui essentiellement de gisements offshore en mer Caspienne.

La production en hydrocarbures représente globalement 90% des exportations du pays en valeur, près de la moitié des recettes de l'Etat et 35% du PIB, selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE) et le département d'Etat américain.

L'AIE classe l'Azerbaïdjan comme un producteur et exportateur "majeur" de gaz et pétrole, avec 32,7 millions de tonnes de brut et 35 milliards de mètres cubes de gaz produits en 2022, dont plus des deux tiers sont exportés. Le pays figure parmi les 20 premiers exportateurs nets de pétrole et au 12e rang pour le gaz (chiffres 2022).

Découvert dans les années 1970, le champ en eaux profondes d'Azeri-Chirag-Guneshli (ACG), situé à 100 km à l'est de Bakou, demeure la principale source d'or noir du pays. Ce site, exploité par le britannique BP en association avec la compagnie d'Etat Socar, compte pour plus de la moitié de la production nationale de pétrole brut (d'après les chiffres d'exploitation du premier trimestre 2024 fournis par BP).

Le pari du gaz

Le pays prévoit d'augmenter ses capacités de production, ce qui accroîtrait de 14% sa production de pétrole et de gaz d'ici 2035, selon les calculs de l'ONG Oil Change international.

Mais cette hausse serait moins le fait de la production de pétrole, qui diminue régulièrement après un pic atteint en 2010, que de la production gazière, en plein essor.

L'Azerbaïdjan, membre de l'OPEP+, version élargie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, défend le gaz comme une "énergie de transition" et prévoit d'augmenter sa production d'environ un tiers sur les dix prochaines années, selon les données de Rystad Energy.

Bakou entend surtout profiter de la chute des exportations de gaz russe, plombées par les sanctions internationales en représailles à son invasion de l'Ukraine, pour devenir un fournisseur privilégié de l'Europe à travers le réseau de gazoducs "Corridor gazier du sud" (SGC) qui passant par la Géorgie et la Turquie, relie l'Azerbaïdjan à l'Italie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ire-241105

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 25 sept. 2024, 21:24

MOL Group Signs Deals to Develop Gas Reserves in Azerbaijan

by Paul Anderson|Rigzone Staff | Wednesday, September 25, 2024

Budapest-headquartered MOL Group signed commercial agreements to develop gas reserves in Azerbaijan, a MOL media release revealed.

According to the release, the company is the third largest shareholder in the Azeri-Chirag-Deepwater Gunashli (ACG) field, after the State Oil Company of the Republic of Azerbaijan (SOCAR) and BP. Non-associated gas (NAG) reservoirs were identified in the ACG field beneath and above the oil-producing reservoirs, the company said in the release.

The current ACG production sharing agreement (PSA) framework is modified by the commercial agreements, allowing the parties to advance the exploration, assessment, and production from the gas reservoirs of the ACG field. It is believed that the ACG non-associated gas resources are substantial, with an estimated 4 trillion cubic feet (approximately 112 billion cubic meters) in place.

“Drilling of the initial producing well has already started from the West Chirag Platform, with the first gas expected in 2025. The well is important as it will deliver appraisal through production which is expected to underpin future development plans”, MOL said in its media release.

Additionally, MOL Group Chairman and CEO Zsolt Hernádi and SOCAR CEO Rovshan Najaf have signed a Memorandum of Understanding in Baku to assess potential exploration opportunities in the Shamakhi-Gobustan region. The Memorandum of Understanding expresses MOL Group's intention to offer their expertise, technical and commercial knowledge, as well as financial resources to enhance Azerbaijan’s hydrocarbon extraction.

“Today is an important milestone for MOL Group as after years of developing and producing oil fields in Azerbaijan, we extend our footprint by entering into gas reservoir development. This is thanks to the outstanding cooperation with SOCAR and the partners of the ACG project”, Hernádi said.

“This is also a great day for the economic cooperation between Azerbaijan and Hungary and thanks to the excellent governmental relations between our countries, we have been able to further deepen our business cooperation,” he added.

“ACG is our crown jewel as it is the largest international contributor to our hydrocarbon production. Also, MOL’s participation in the project is the flagship economic connection of the two countries. Moreover, ACG also plays a key role in the security of energy supply of Central Europe. The production of the field gives us crude oil sourcing flexibility for our refineries both in Slovakia and Croatia so the whole region benefits from this partnership,” he continued.

“In light of this, I am very honored to sign an additional memorandum of understanding with our valued partner, SOCAR. It clearly shows that this partnership has a great future and I am looking forward to further exploration successes in Azerbaijan onshore in addition to the ongoing offshore ACG development. We are very much open to going beyond and leveraging this even further”, Hernádi went on to say.
https://www.rigzone.com/news/wire/mol_g ... 6-article/

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 01 sept. 2024, 10:22

Elections législatives en Azerbaïdjan: un pays dopé aux hydrocarbures

AFP le 01 sept. 2024

L'Azerbaïdjan, où se tiennent dimanche des élections législatives anticipées, est historiquement un pays étroitement lié aux hydrocarbures, tirant l'essentiel de ses revenus de l'or noir et du gaz.

- Une histoire ancienne -

A la fin du XIIIe siècle, le voyageur-écrivain vénitien Marco Polo, cheminant sur la Route de la soie, décrivait déjà une "source" d'huile à brûler située dans cette région du Caucase.

Le nom d'Azerbaïdjan vient du persan "azer", mot désignant les "feux sacrés" des temples de l'antique religion du zoroastrisme, alimentés par le gaz ou les naphtes (pétrole brut) qui, ici, jaillissent naturellement de terre.

Aujourd'hui, près de Bakou, le temple zoroastrien d'Atechgah dispose d'un feu éternel alimenté par une conduite de gaz spéciale provenant d'un champ voisin. Mais jadis, c'était du gaz sortant directement du sol qui brûlait dans ses foyers vénérés.

- Berceau de l'extraction pétrolière -

Le pays est historiquement l'un des berceaux de l'extraction pétrolière moderne: avant même le premier forage aux Etats-Unis, un puits est percé en 1846 près de Bakou, la capitale, qui se retrouve rapidement entourée de derricks.

Les Suédois Robert et Ludvig Nobel, frères d'Albert à l'origine des célèbres prix, sont parmi les premiers à investir dans le pétrole azerbaïdjanais, achetant raffinerie et champs pétroliers dès 1876, puis fondant la société Branobel qui devient numéro un mondial du pétrole avant sa nationalisation en 1920 lorsque l'Azerbaïdjan passe sous contrôle soviétique.

Vers 1900, on estime que plus de la moitié de la production mondiale d'or noir provient de la région de Bakou, à savoir la péninsule d'Apchéron sur le mer Caspienne.

- Une république pétro-gazière -

Devenue indépendante en 1991 à la disparition de l'URSS, la république d'Azerbaïdjan tire l'immense majorité de sa richesse du pétrole et du gaz, qui proviennent aujourd'hui essentiellement de gisements offshore en mer Caspienne.

La production en hydrocarbures représente globalement en valeur 90% des exportations du pays, la moitié des recettes de l'Etat et un tiers du PIB, selon des rapports de l'Agence internationale à l'Energie (AIE) et du département d'Etat américain.

L'AIE classe l'Azerbaïdjan comme un producteur et exportateur "majeur" de gaz et pétrole, avec 32,7 millions de tonnes de brut et 35 milliards de mètres cubes de gaz produits en 2022, dont plus des deux-tiers sont destinés à l'export. Le pays figure parmi les 20 premiers exportateurs nets de pétrole et au 12e rang pour le gaz (chiffres 2022).

Découvert dans les années 1970, le champ en eaux profondes d'Azeri-Chirag-Guneshli (ACG), situé à 100 km à l'est de Bakou, demeure la principale source d'or noir du pays. Ce site, exploité par le britannique BP en association avec la compagnie d'Etat Socar, compte pour plus de la moitié de la production nationale de pétrole brut (d'après les chiffres d'exploitation du premier trimestre 2024 fournis par BP).

- Le pari du gaz -

Alors que la production pétrolière azérie diminue régulièrement après un pic atteint en 2010, la production gazière s'affiche au contraire en plein essor.

L'Azerbaïdjan qui est membre de l'OPEP+, version élargie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, défend le gaz comme une "énergie de transition" et prévoit d'augmenter sa production de 35% d'ici à 2034.

Bakou entend surtout profiter de la chute des exportations de gaz russe, plombées par les sanctions internationales en représailles à son invasion de l'Ukraine, pour devenir un fournisseur privilégié de l'Europe à travers le réseau de gazoducs "Corridor gazier du sud" (SGC) qui passant par la Géorgie et la Turquie, relie l'Azerbaïdjan à l'Italie.

Le principal champ gazier du pays a été découvert en 1999 en mer Caspienne, à 70 km au sud de Bakou: Shah Deniz est l'un des plus grands sites gaziers au monde. Exploité par BP, il fournit plus des deux-tiers de la production nationale (d'après des chiffres d'exploitation du premier trimestre 2024 fournis par BP).
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-240901

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 23 août 2024, 08:12

Les exportations de gaz de l’Azerbaïdjan augmentent, mais Bakou a encore du mal à atteindre l’objectif de l’UE

L’Azerbaïdjan est en bonne voie pour atteindre son objectif d’exportation de gaz naturel cette année. Mais Bakou a encore un long chemin à parcourir avant que le pays puisse respecter ses ambitieux engagements en matière d’exportation pour 2027.

22 août 2024

Présentant l’Azerbaïdjan comme un « fournisseur fiable », le président Ilham Aliyev a annoncé lors d’une conférence politique au Royaume-Uni en juillet que le volume annuel des exportations du pays pour cette année devrait augmenter de plus de 10 % par rapport au total de 2022, pour atteindre près de 13 milliards de mètres cubes (mmc) de gaz. Si l’Azerbaïdjan atteint ce chiffre, ce sera la première fois que le pays envoie plus de la moitié de ses exportations de gaz vers l’Europe.

Dans l’ensemble, la production de gaz au cours des sept premiers mois de 2024 a atteint 29,5 milliards de m3, soit une augmentation de 4,6 % par rapport au chiffre de production de l’année précédente pour la même période. Les exportations totales pour la période ont augmenté de 5,7 % pour atteindre 14,7 milliards de m3, dont un peu plus de la moitié (7,8 milliards de m3) vers l’Europe.

Bien que la croissance des exportations soit forte, le volume total reste bien inférieur au niveau nécessaire pour que l’Azerbaïdjan remplisse la promesse faite à l’Union européenne en juillet 2022 de doubler ses exportations de gaz à destination de l’Europe pour atteindre 20 milliards de m3 par an d’ici à la fin 2027. En d’autres termes, Bakou doit augmenter le volume de ses exportations de plus de 50 % en un peu plus de trois ans.
M. Aliyev a tenté d’étouffer les spéculations sur la capacité d’exportation de l’Azerbaïdjan, mais il n’a fourni que peu de détails. « Nous essayons de tout mettre en œuvre pour pouvoir respecter notre engagement de fournir 20 milliards de m3 uniquement à l’UE d’ici 2027. C’est notre objectif », a-t-il déclaré lors de la conférence au Royaume-Uni.

La production du principal champ gazier azerbaïdjanais de Shah Deniz dans la mer Caspienne continue d’augmenter, BP, l’opérateur du champ, ayant foré de nouveaux puits de production. BP a également déclaré qu’il espérait démarrer la production d’un nouveau « champ de gaz profond » sous le champ pétrolifère ACG plus tard cette année, ou au début de 2025.
Il est important de noter que ni BP ni Bakou n’ont confirmé que l’augmentation de la production sera suffisante pour répondre aux engagements de Bakou, non seulement vis-à-vis de l’UE, mais aussi de la consommation intérieure croissante, ainsi que de l’augmentation de la demande dans les pays voisins, la Turquie et la Géorgie.

Le Turkménistan pourrait être la clé pour résoudre les problèmes d’exportation de Bakou. L’Azerbaïdjan et la Turquie ont tous deux manifesté leur intérêt pour la mise en place d’un accord de fourniture de transit avec Ashgabat afin de combler le déficit d’approvisionnement qui menace l’Europe. Mais le Turkménistan s’est révélé difficile à cerner.
Fin juillet, le ministre turc de l’Energie, Alparslan Bayraktar , s’est rendu à Achgabat pour consolider un accord-cadre signé avec le Turkménistan au printemps et prévoyant la livraison annuelle de 2 milliards de m3 de gaz à la Turquie en vue d’un transit vers l’Europe. Cet accord comprendrait des échanges avec l’Iran et l’Azerbaïdjan.
Malgré deux jours de réunions avec de hauts responsables turkmènes, dont le président turkmène Serdar Berdimuhamedov et le ministre de l’Energie Annageldi Saparov, M. Bayraktar n’a guère progressé vers la finalisation d’un accord. Il est rentré à Ankara avec seulement un accord pour continuer à travailler sur un éventuel accord d’échange de gaz, et un engagement plus vague pour étudier le développement d’un gazoduc capable d’acheminer 15 milliards de m3 par an de gaz turkmène à travers la mer Caspienne vers la Turquie et l’Europe.
Les projets de construction d’un tel gazoduc ont fait l’objet de discussions intermittentes depuis la fin des années 1990 ; ils n’ont pas progressé, en grande partie à cause de leur coût énorme.

En supposant que l’Azerbaïdjan puisse augmenter suffisamment sa production de gaz pour respecter ses engagements en matière d’exportation, Bakou devra encore augmenter la capacité des gazoducs transportant le gaz vers l’Europe. Actuellement, les trois gazoducs qui composent le corridor gazier sud peuvent acheminer un peu plus de 10 milliards de m3 par an. La seule expansion prévue actuellement porterait ce total à 11,2 milliards de m3 par an.

À ce jour, aucun engagement n’a été pris pour augmenter la capacité du gazoduc du Caucase du Sud (SCP), qui relie l’Azerbaïdjan à la Turquie en passant par la Géorgie et dont Bakou est l’un des principaux partenaires, ou du gazoduc TANAP, qui achemine le gaz azéri à travers la Turquie jusqu’en Grèce et dans lequel Bakou détient une participation majoritaire.
La question de la construction des gazoducs est actuellement entourée d’un scénario du type « l’œuf ou la poule » : Les responsables azerbaïdjanais affirment qu’avant d’investir massivement dans la construction des gazoducs, ils ont besoin que les acheteurs de gaz européens s’engagent à acheter du gaz azerbaïdjanais. Mais les acheteurs européens sont réticents à prendre de tels engagements avant que Bakou ne prouve qu’il a suffisamment de gaz à vendre.

Quelques accords progressifs ont été conclus. Le 1er août, la compagnie pétrolière nationale azerbaïdjanaise Socar a commencé à fournir du gaz à Geoplin, le plus gros importateur de gaz de Slovénie. Cet accord porte à six le nombre de pays du sud-est de l’Europe qui importent du gaz azerbaïdjanais. La Bulgarie, la Grèce, la Hongrie, la Roumanie et la Serbie sont les autres États de la région à recevoir du gaz.
Les principaux marchés gaziers de l’UE, dont l’Allemagne, n’ont pas encore manifesté leur volonté d’importer du gaz azerbaïdjanais. Les engagements étant insuffisants pour rentabiliser l’expansion du corridor gazier méridional, l’Azerbaïdjan et la Turquie cherchent des solutions de rechange.

L’opérateur du réseau gazier grec DESFA a annoncé en avril qu’il travaillait à l’extension de la capacité de sa liaison transfrontalière avec la Turquie à 5,5 milliards de m3 par an. En juillet, le ministre turc de l’énergie, M. Bayraktar, a annoncé son intention de porter la capacité de la liaison transfrontalière avec la Bulgarie à 7 milliards de m3 par an, voire à 10 milliards de m3 par an.
Ces mesures, associées à la capacité inutilisée du réseau gazier turc, ainsi qu’à l’expansion prévue des gazoducs dans les pays des Balkans, pourraient largement contribuer à satisfaire les besoins en capacité des gazoducs pour atteindre l’objectif d’exportation de l’Azerbaïdjan vers l’Union européenne en 2027.
https://www.armenews.com/spip.php?page= ... cle=118740

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 16 août 2024, 23:00

Vladimir Poutine en visite d'Etat en Azerbaïdjan les 18 et 19 août

AFP le 16 août 2024

Le président russe Vladimir Poutine va effectuer les 18 et 19 août une visite d'Etat en Azerbaïdjan afin de développer les relations bilatérales et d'évoquer "les problèmes régionaux et internationaux", a annoncé le Kremlin vendredi.

La visite dans ce pays du Caucase, proche partenaire de Moscou mais aussi important fournisseur d'énergie des pays occidentaux, intervient sur fond d'offensive militaire ukrainienne sans précédent sur le sol russe.

"Le développement des relations russo-azerbaïdjanaises (...) ainsi que les problèmes internationaux et régionaux d'actualité seront abordés", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Le dernier déplacement de Vladimir Poutine en Azerbaïdjan remontait à septembre 2018.

Hôte de la conférence climatique COP29 en novembre prochain, l'Azerbaïdjan est notamment un gros producteur de gaz naturel, vers lequel l'Union européenne s'est tournée pour combler la nette réduction des livraisons russes depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022.

La Russie, de son côté, est accusée d'avoir joué un rôle équivoque dans le conflit qui a opposé l'Arménie et l'Azerbaïdjan, deux ex-Républiques soviétiques longtemps restées dans la sphère d'influence russe, sur la question du Haut-Karabakh.

L'Arménie reproche à Moscou son manque de soutien face à l'Azerbaïdjan, qui a entièrement reconquis par la force, en septembre 2023, cette région montagneuse azerbaïdjanaise contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens.

Depuis, Erevan cherche à renforcer ses liens avec les Occidentaux, dont les Etats-Unis, au grand dam du Kremlin.

L'annonce de cette visite survient alors que la Russie cherche à repousser une offensive militaire lancée sur son sol le 6 août par les troupes ukrainiennes qui, en difficulté face à la poussé russe dans l'Est de l'Ukraine, ont ainsi ouvert un autre front.
https://www.connaissancedesenergies.org ... out-240816

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 09 août 2024, 18:42

BP assessing gas resource at ACG Field offshore Azerbaijan

Aug. 2, 2024

BP Exploration (Caspian Sea) has issued updates on development/exploration programs at its two main fields offshore Azerbaijan.

...........................
lire https://www.offshore-mag.com/drilling-c ... azerbaijan

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 12 juil. 2024, 08:42

Azerbaijan Boosts Natural Gas Exports to Europe

By Tsvetana Paraskova - Jul 11, 2024

Azerbaijan raised its natural gas exports to Europe by 12% year-over-year in the first half of 2024, sending 6.4 billion cubic meters (bcm) of its gas to European customers, Azerbaijan’s Minister of Energy, Parviz Shahbazov, said in a post on X on Thursday.

Since the Russian invasion of Ukraine and the severely diminished Russian pipeline gas supply to Europe, Azerbaijan has emerged as one alternative source for the EU to get more non-Russian gas.
In January to June, 6.4 bcm of Azerbaijan’s gas was exported to Europe, accounting for 51% of all Azeri gas exports, according to Azerbaijan’s energy ministry data. Exports to Turkey, at 5 bcm, represented 39% of the country’s gas sales abroad, and the exports to Georgia of 1.3 bcm made up the remaining 10%.

Total Azeri natural gas sales abroad rose by about 6% in January to June 2024 compared to the same period last year, the minister said.

The Absheron gas and condensate field, which TotalEnergies and its joint venture partner SOCAR started up in July 2023, produced more than 1.5 bcm of gas during a year for the early production scheme (EPS) phase.

“The plans of developing the Absheron field in stages and increasing the annual production from 1.5 bcm to 6 bcm are significant contributions to the energy security of our country, as well as of our regional and European partners,” Shahbazov said.
Before the war in Ukraine, Russia supplied around one-third of all the gas to Europe. Currently, Europe’s single biggest source of pipeline gas is Norway, which not an EU member state, but a staunch ally of the bloc and a founding member of NATO.

Last year, Gazprom’s pipeline gas exports to Europe slumped by 55.6% compared to 2022.

As a result, Gazprom booked its first annual net loss in 23 years, signaling a significant shift in financial performance attributed to dwindling gas shipments to Europe and pricing pressures.
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... urope.html

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 09 juin 2024, 13:39

Azerbaijan gives green light to 760 MW of solar
Azerbaijan has approved the construction of two new solar plants totaling 760 MW in the southeastern part of the country. Abu Dhabi Future Energy Co. (Masdar) will oversee the development of the projects.

JUNE 5, 2024 PATRICK JOWETT

Utility-scale solar developer Masdar is set to develop two new solar projects in Azerbaijan.

Masdar will build three solar and wind projects with a combined capacity of 1 GW. Masdar and State Oil Company of Azerbaijan Republic (SOCAR) have signed a shareholder agreement for each of the projects.

The installations include the 445 MW Bilasuvar PV project and the 315 MW Neftchala solar plant, both in southeastern Azerbaijan. Investors signed investment agreements for the projects in October 2023 and have since signed power purchase agreements, transmission connection agreements, and land lease agreements.

Azerbaijan Energy Minister Parviz Shahbazov said the three projects will generate 2.3 billion kWh of electricity per year.
..................
https://www.pv-magazine.com/2024/06/05/ ... -of-solar/

Re: Azerbaijan

par energy_isere » 08 juin 2024, 01:36

Climat: hôte de la COP29, l'Azerbaïdjan défend le gaz, "énergie de transition"

AFP le 07 juin 2024

Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.


Dans un entretien à l'AFP à Bonn, Moukhtar Babaïev a défendu la stratégie de l'Azerbaïdjan, deuxième puissance pétrogazière d'affilée à présider les négociations climatiques après les Emirats arabes unis l'an dernier, en dépit de l'appel renouvelé du chef de l'ONU, Antonio Guterres, d'accélérer l'abandon progressif des énergies fossiles, principale cause du réchauffement climatique.

"Nous prévoyons sur plusieurs années d'augmenter les volumes de gaz naturel mais, en même temps, nos projets d'énergies renouvelables", a déclaré cet ancien cadre de la compagnie nationale pétrogazière Socar, justifiant l'augmentation des exportations de gaz en 2023 de son pays par "la demande de l'Union européenne d'assurer sa sécurité énergétique".

Quelques mois après l'accord inédit de la COP28 sur une "transition juste (...) vers une sortie des énergies fossiles", Ilham Aliev, l'autoritaire président de l'Azerbaïdjan, a qualifié en avril les réserves de gaz de son pays de "cadeau des dieux", rejoignant le discours récurrent de la plupart des pays en développement souhaitant exploiter la manne sous leurs pieds.

Les organisateurs de la COP29 ont aussi annoncé l'intention d'Ilham Aliev d'appeler le monde entier à observer un cessez-le-feu pendant les deux semaines de la conférence à Bakou (11-22 novembre), un an après l'offensive éclair menée par ses troupes contre une enclave séparatiste soutenue par l'Arménie.

"Les guerres et les conflits armés, les activités militaires, sont l'une des plus importantes activités génératrices d'émissions et sont explicitement liées à l'agenda climatique", a déclaré Ialtchine Rafiev, négociateur principal de la COP29.

- "Effort mondial" -

A ses côtés, Moukhtar Babaïev a exprimé son espoir que sa présidence de la COP aboutisse à un nouvel accord sur l'aide financière versée par les pays riches aux pays en développement afin qu'ils investissent dans les énergies propres et s'adaptent au réchauffement de la planète, point de friction majeur des négociations.

Cette question est la plus brûlante dans les négociations en cours à Bonn, près du siège en Allemagne de l'ONU Climat, où les diplomates se réunissent chaque année en juin à mi-chemin entre deux COP.

Les pays en développement veulent démultiplier l'objectif antérieur de cent milliards de dollars par an, versés par les pays riches en vertu de leur responsabilité historique dans le réchauffement climatique.

Les donateurs, essentiellement des pays occidentaux et le Japon, veulent que la Chine et les pays du Golfe contribuent également.

Pour Ialtchine Rafiev, débloquer ces fonds reste un "effort mondial" et "nous ne pouvons pas pointer une partie ou un pays en particulier".

"Le flux financier actuel est insuffisant. Et quels que soient les contributeurs, les fonds disponibles pour les pays en développement doivent être augmentés", dit-il.

- Taxes "innovantes" -

À Bonn, la présidence de la COP29 a proposé de trouver de l'argent auprès de "sources innovantes", ce qui pourrait inclure de demander aux producteurs d'énergies fossiles de financer l'action climatique des pays plus pauvres.

"Il s'agit d'une idée très préliminaire, et nous avons déjà eu l'occasion d'en discuter avec différents pays, des instituts financiers internationaux et des institutions des Nations unies", explique M. Babaïev, sans dire s'il pense à une taxe ou un autre mécanisme, et en insistant que cela ne vise pas de "secteur en particulier".

"Nous écoutons tout le monde et, sur cette base, nous proposerons un produit final", a-t-il déclaré.

D'autres pays ont proposé d'introduire des taxes sur l'industrie pétrolière et d'autres secteurs polluants comme l'aviation et le transport maritime, tandis que le Brésil, à la présidence du G20, pense à une taxe mondiale sur les milliardaires.

L'Azerbaïdjan a été désigné en décembre à la dernière minute pour organiser cette COP, au terme d'un blocage géopolitique avec la Russie.

Cette désignation était intervenue quelques jours après que l'Azerbaïdjan et l'Arménie avaient annoncé l'ouverture de pourparlers de paix, en plein contexte international tendu à cause de la guerre en Ukraine et à Gaza.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-240607

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