L'Arabie Saoudite

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Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 17 mars 2024, 16:24

Le plus grand aéroport du monde est déjà en construction. Ce sera une aérotropole entière avec six pistes d'atterrissage

Publié le 16/03/2024

L'Arabie Saoudite s'est jointe à la fièvre des méga-constructions et, après des annonces telles que Mukaab , Epicon , Jeddah ou The Line, elle vient d'annoncer qu'un nouveau mégaprojet a été approuvé. Celui qui a l’ambition de faire du pays un centre névralgique de l’aviation commerciale.

Un projet de 57 kilomètres carrés et 12 kilomètres carrés de zones résidentielles à Riyad

Le projet qui vient d’être approuvé en Arabie Saoudite a de quoi faire rêver les architectes les plus ambitieux du monde. Il s’agit de la construction d’un nouvel aéroport international, et celui-ci devrait ouvrir ses portes à compter de l’année 2030. L'aéroport international Roi Salman de Riyad devrait même devenir le plus grand du monde, détrônant par la même occasion l’aéroport international King Fahd, lequel est également situé en Arabie Saoudite.

Six pistes d'atterrissage, six . Cet aéroport disposera de pas moins de six pistes d'atterrissage parallèles qui s'étendront sur les 57 kilomètres carrés qu'occupera le projet. Cette zone comprendra également près de 12 kilomètres carrés de zones résidentielles et récréatives.

Ce projet ambitieux a été confié à l’entreprise Norman Foster sera accompagné de la certification LEED Platine qui atteste de l’efficacité énergétique de la construction. L'objectif du projet est d'accueillir jusqu'à 120 millions de voyageurs d'ici 2030 et jusqu'à 185 millions d'ici 2050.

Toute une aérotropole à bâtir d'ici 2030

Il ne s’agit pas ici que de la construction d’un simple aéroport et de ses pistes d'atterrissage comme on peut déjà en voir partout. Non, ici, Ryad veut voir les choses en grand et innover. C’est la raison pour laquelle le projet, en l’état actuel des choses, intègre cette nouvelle approche qu’est le concept d’aérotropole. Il s’agirait donc d’une sous-région métropolitaine dont l'infrastructure, l'économie et l'utilisation de sa surface sont centrées sur un aéroport. Ces centres névralgiques du transport évoluent à l’instar des gares ferroviaires au XIXe siècle ou des ports au XVIIIe siècle.

L’objectif visé est très simple à comprendre. L’Arabie Saoudite veut rayonner partout dans le monde, et pour ce faire, elle souhaite faire de Riad, sa capitale, une référence aéroportuaire mondiale. L'agence de presse saoudienne indique dans son communiqué officiel que l'ambition est de « transformer Riyad et d'en faire l'une des 10 villes les plus importantes du monde sur le plan économique ». L’autre objectif est d’accompagner la croissance de sa population, estimée entre 15 et 20 millions de personnes en 2030.
https://www.jeuxvideo.com/news/1866189/ ... 3%A9atives.

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 22 févr. 2024, 00:43

Les mégaprojets dans le désert de l'Arabie Saoudite vident ses comptes à grande vitesse


Pour réduire sa dépendance aux revenus pétroliers et diversifier son économie, l’Arabie saoudite s’est illustrée, ces dernières années, dans des mégaprojets... qui assèchent ses comptes et incitent le royaume à se tourner vers l’emprunt pour combler les déficits.

CHARLINE VERGNE le 21/02/2024 geo

Au fil du temps, l’Arabie saoudite s’est construit une réputation en matière de mégaprojets visant notamment à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux revenus pétroliers (tout en accélérant l’utilisation des énergies fossiles dans les pays pauvres).

Parmi ces initiatives, on en identifie un certain nombre dans le domaine du tourisme, des infrastructures ou encore des énergies renouvelables. Un problème, néanmoins, se pose : leur mise en œuvre nécessite généralement des investissements massifs, entraînant un impact financier significatif pour le royaume. En d’autres termes, les financements importants requis tout au long de l’élaboration de ces projets peuvent conduire, à court terme, à des déficits budgétaires. Une situation illustrée par le Wall Street Journal ce mardi 20 février : on découvre que les projets que l’Arabie saoudite s’efforce de développer dans le désert ont largement grignoté ses finances.

Une chute de 75 % des réserves de trésorerie

Ces derniers mois, le pays du Moyen-Orient a enchaîné les projets d’investissements massifs. Parmi eux : un plan à 100 milliards de dollars consacré à l’électronique et aux semi-conducteurs, un complexe immobilier à 48 milliards de dollars qui prend la forme d’un cube, ou encore une compagnie aérienne internationale.

Les mondes du golf et du football ont aussi été ébranlés, puisque des offres ont été faites afin de transférer des joueurs de la Premier League anglaise vers le championnat local.

Rien de surprenant, donc, à ce que le fonds souverain de l’Arabie saoudite (qui est en charge de ces initiatives) ait annoncé début 2024 que ses réserves de trésorerie avaient chuté de près de 75 % à l’automne dernier, pour tomber à 15 milliards de dollars environ. Depuis décembre 2020, période à laquelle le fonds (aussi appelé PIF) a commencé à communiquer des précisions sur ce sujet, c’est le niveau le plus bas qui ait été enregistré.

Le royaume, afin de combler les déficits, a décidé de se tourner vers l’emprunt. Il pronostique aussi une nouvelle vente massive d’actions Saudi Aramco, le géant pétrolier, observe le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Ainsi, Riyad envisagerait de céder 1 % d’Aramco à des investisseurs en Bourse sous forme d’actions pour se procurer des liquidités.

Ces emprunts colossaux et ces dépenses sont l’illustration des (trop) grandes ambitions du prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) à l’égard de son pays. Ils témoignent aussi des écueils budgétaires auxquels l’Arabie saoudite pourrait devoir faire face dans un contexte marqué par des prix du pétrole modérés et des taux d’intérêt élevés.

Désormais, le pays du golfe se trouve à mi-chemin de son plan de développement économique baptisé Vision 2030 et dont l’objectif est de s’affirmer en tant que puissance économique qui ne dépend pas exclusivement de l’or noir. Le but affiché par le prince : que son royaume devienne "la nouvelle Europe".

"Viendra l’heure des comptes"

Parmi les mégaprojets de Mohammed ben Salmane (qui constituent les postes de dépenses les plus importants d’Arabie saoudite), citons l’instauration d’une station balnéaire sur la mer Rouge ou encore la ville de Neom, prévue pour accueillir neuf millions d’habitants. Deux bâtiments d’une hauteur supérieure à celle de l’Empire State Building sont prévus, détaille le journal américain. Montant estimé des travaux : 500 milliards de dollars.

"La quantité de choses que l’on essaie de réaliser par ici donne le vertige", analyse Tim Callen, chercheur invité au sein du think tank Arab Gulf States Institute, dans les colonnes du quotidien économique et financier.

Le spécialiste suggère que le gouvernement pourrait être forcé d’injecter 270 milliards de dollars supplémentaires d’ici à 2030 dans le PIF : "Cela voudra dire qu’il faudra prendre davantage de risques sur le plan budgétaire. Soit en amenuisant les réserves qui permettent au riyal saoudien de rester ancré au dollar, soit en augmentant la dette."

Le PIF a d’ores et déjà dit s’attendre à recevoir plus d’argent de la part du gouvernement, indique le Wall Street Journal. En 2024, le royaume devrait enregistrer un déficit budgétaire de 21 milliards de dollars, soit près de 2 % de son PIB. Alors qu’il tablait auparavant sur des excédents, Riyad prévoit maintenant de faibles déficits annuels jusqu’en 2026.

Un risque de blocage ou d'annulation

Néanmoins, rien ne laisse craindre un effondrement financier imminent pour l’Arabie saoudite, dotée d’une marge de manœuvre budgétaire conséquente. De tels niveaux d’endettement demeurent raisonnables, assure le site d’actualités. Pour preuve, il prend l’exemple de l’Allemagne, dont le ratio dette/PIB est plus de deux fois supérieur.

Interrogée par le journal américain, la chercheuse Karen Young n’exclut pas la possibilité que plusieurs grands projets soient bloqués ou annulés à cause de leur absence de rentabilité face à l’augmentation des coûts. Toutefois, si tel devait être le cas, l’État continuerait certainement d’approvisionner le PIF au cours des prochaines années : "Il y aura de l’argent à profusion jusqu’en 2030, à mon avis, puis viendra l’heure des comptes."
https://www.geo.fr/geopolitique/arabie- ... e%20prends

Re: L'Arabie Saoudite

par tita » 20 févr. 2024, 22:12

Tiens, je lisais ça aussi aujourd'hui, sur l'avancée de La Ligne...

https://www.rtbf.be/article/the-line-un ... e-11329598

Re: L'Arabie Saoudite

par mobar » 20 févr. 2024, 17:28

... et au pays des aveugles les borgnes sont les rois!

Re: L'Arabie Saoudite

par mahiahi » 18 févr. 2024, 07:58

Supert, même les Occidentaux se divisent en élites et sans dents.

Tu n'as pas besoin d'être aussi mordant avec toi même

Re: L'Arabie Saoudite

par supert » 17 févr. 2024, 12:57

C'est vrai que c'est absurde.

Par contre défoncer la montagne pour faire des pistes, la cribler de remontées mécaniques, fabriquer des dortoirs ("parfaitement intégrés au paysage"), faire des ponts , doubler des routes dans le vide pour assurer le flux de consommateurs, amener de la neige par camion, pomper l'eau du coin pour faire de la neige, imposer un rythme scolaire à 100% des familles pour quelques % qui skient, ça, ce n'est pas absurde.

Comme d'hab, la juste mesure est donné par la bien pensance. Si tu veux "moins" qu'eux, t'es un doux rêveur crétin utopiste complotiste; si tu veux "plus" qu'eux, t'es un salaud qui défonce tout au mépris des gens, de la planète et des E.T..

Cette prétention suinte de partout. Je la trouve insupportable en étant occidental. Tu m'étonnes que les non-occidentaux ne sont pas tous amoureux du donneur de leçon.


Supert qui qui préférait largement les 7 Laux à Chamrousse.

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 17 févr. 2024, 11:36

Trojena : l’absurde station de ski de l’Arabie saoudite sort de terre
Bientôt les pistes vertes dans le désert

Aurore Gayte 17 fev 2024 numerama

Trojena, qui ambitionne d’être la première station de ski saoudienne, est en pleins travaux. Ces derniers vont bon train : les premiers bâtiments sont visibles, comme les routes.
Les travaux de la future station de ski d’Arabie saoudite ont bien commencé. Trojena, qui fait partie du vaste projet de Neom avec la ville dystopique The Line, est en train de sortir de terre. C’est ce que montre une vidéo, publiée sur YouTube le 15 février 2024, sur le compte officiel de Trojena : outre certaines personnes interrogées sur les normes de sécurité mises en place sur le site, on peut voir les images du chantier.

Ce dernier est immense : la vidéo montre un nombre impressionnant de grues, de pelleteuses, d’engins de chantier, et d’ouvriers s’activer. Trojena est en train de devenir une réalité, et les premiers bâtiments apparaissent.

Image

Les premières routes semblent être en cours de finalisation, et on peut même voir qu’un premier bâtiment est sorti de terre. Une ville commence à prendre forme. Le plan de Trojena paraissait pourtant irréalisable de prime abord. La ville doit accueillir un immense lac artificiel, un village de montagne, des villas de luxe, des hôtels, et surtout une station de ski, avec des pistes en plein air. Cette dernière partie a beaucoup interpellé, étant donné la situation géographique du royaume. L’Arabie saoudite est en effet constituée en grande partie de désert, et compte parmi les endroits les plus chauds de la planète.

Malgré tout, le site de Neom insiste pour dire que la région montagneuse où Neom est en train d’être construite est plus froide que le reste du pays. Dans la vidéo, certaines images montrent d’ailleurs des paysages recouverts d’une fine couche de neige, et un intervenant explique qu’il ne s’attendait pas à des températures aussi froides.

Il n’empêche que cette faible couche de neige est loin d’être suffisante pour faire fonctionner des pistes de ski, et encore moins pour être le théâtre de compétitions sportives. Neom doit pourtant accueillir en 2029 les Jeux asiatiques d’hiver, lors desquels sont prévues des courses de ski. Si les travaux ont bel et bien commencé, il n’est pas dit que tous les endroits annoncés dans le plan Trojena soient finalisés — on pense notamment au lac artificiel, absent des photos.
https://www.numerama.com/sciences/16298 ... terre.html

Re: L'Arabie Saoudite

par mobar » 15 févr. 2024, 09:05

energy_isere a écrit :
02 févr. 2024, 00:43
Le marché du pétrole a fait basculer l’Arabie saoudite dans la récession

Publié le : 01/02/2024

L’Arabie saoudite en récession en 2023, c’est ce que confirment les chiffres publiés par l’administration du royaume ce 31 janvier. Le PIB a reculé de 0,9% sur l'ensemble de l'année. Comment expliquer cette panne de la pétromonarchie en pleine transition ?

Le poids lourd du Golfe connait rarement de tel accès de faiblesse, note le Fonds monétaire international (FMI). En 2023, l’Arabie saoudite réalise la plus mauvaise performance des pays du G20, après l’Argentine, un pays toujours englué dans la crise de la dette.
On va attendre encore quelques siecles pour les plaindre :-x :lol: ;) ;)

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 15 févr. 2024, 00:08

suite de ce post du 18 nov 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 0#p2380360
Saudi Arabia reveals bidders for 3.7 GW solar tender
Saudi Power Procurement Co. (SPPC) has announced the selected bidders for the the fifth round of the Saudi Arabian government’s renewable energy tender program.

FEBRUARY 13, 2024 EMILIANO BELLINI

......................
The tendered PV plants include the 2 GW (AC) Al Sadawi plant located in the country’s east and the 1 GW (AC) Al Masa’a project located in northern Hail province. It also includes the 400 MW (AC) Al Henakiyah 2 plant located in western Madinah province and the 300 MW (AC) Rabigh 2 array located in western Makkah province.
lire https://www.pv-magazine.com/2024/02/13/ ... ar-tender/

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 02 févr. 2024, 00:43

Le marché du pétrole a fait basculer l’Arabie saoudite dans la récession

Publié le : 01/02/2024

L’Arabie saoudite en récession en 2023, c’est ce que confirment les chiffres publiés par l’administration du royaume ce 31 janvier. Le PIB a reculé de 0,9% sur l'ensemble de l'année. Comment expliquer cette panne de la pétromonarchie en pleine transition ?

Le poids lourd du Golfe connait rarement de tel accès de faiblesse, note le Fonds monétaire international (FMI). En 2023, l’Arabie saoudite réalise la plus mauvaise performance des pays du G20, après l’Argentine, un pays toujours englué dans la crise de la dette. Quel contraste avec 2022.

Sa croissance avait bondi de 9%, c’était alors le champion de la classe G20. C'était quand le pétrole caracolait sur les cimes, avec une moyenne supérieure à 100 dollars le baril, à cause de la guerre en Ukraine. En 2023, cette moyenne tombe brutalement à 87 dollars. Et immédiatement l’économie du royaume se contracte.

Pétro-dépendante

Les années se suivent et se ressemblent dans la pétromonarchie : plus sa production pétrolière est forte, plus sa croissance est robuste, les deux courbes sont toujours jumelles. Or, en 2023, le ténor de l’Opep a drastiquement réduit sa production, comme les autres membres du cartel l'ont fait sous son impulsion, dans l’espoir de ranimer la flambée du brut. Car pour équilibrer ses comptes et financer les projets de la vision 2030 du prince Mohammed ben Salman, l'Arabie saoudite a besoin d'un baril à 108 dollars, selon les calculs de l'agence Bloomberg.

Mais cet objectif est resté hors d'atteinte en 2023. Parce que la demande a faibli et surtout parce que l'offre supplémentaire, en provenance des États-Unis, du Brésil et du Guyana, a compensé largement le ralentissement du débit de l'Opep. Le pays le plus riche du Golfe connait donc une récession technique, et probablement passagère, téléguidée par le secteur pétrolier.

La diversification de l'économie à mi-parcours

Le secteur non pétrolier a été prospère l’an dernier. Son chiffre d'affaires a cru de 4% tandis que celui des hydrocarbures reculait de 16%. Mais il n’est pas assez puissant pour prendre le relais. L’industrie liée au pétrole représente encore 40% du PIB, c'était 45% en 2012.

Les projets pullulent dans les énergies vertes, l’extraction minière, le sport, le tourisme, la santé, le véhicule électrique ou la ville nouvelle de Néom. Mais le processus de transition avance lentement et ses fruits ne sont pas encore visibles. La mise en œuvre du plan Vision 2030 est à mi-chemin. Et malgré la récession, le gouvernement entend poursuivre l'effort d'investissement.

L'indispensable manne pétrolière

C'est encore le pétrole qui finance la transformation de l'économie. Le gouvernement possède 90% des actions d’Aramco, la société nationale qui exploite le pétrole, et le fonds souverain très actif dans la mutation de l'économie 8%. La première société cotée au monde avec une capitalisation de 2 000 milliards de dollars est la poule aux œufs d’or du royaume.

Une entreprise qui distribue des dividendes faramineux, même quand les cours sont décevants comme c'était le cas en 2023. Les dividendes ont été de 29 milliards de dollars au deuxième trimestre, puis au troisième trimestre. De quoi financer et le déficit public et une partie des investissements.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/aujourd- ... %A9cession

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 30 janv. 2024, 22:12

Pétrole: l'Arabie saoudite revient sur son projet d'augmentation de sa capacité de production

AFP•30/01/2024

L'Arabie saoudite a demandé à sa compagnie nationale Aramco de maintenir sa capacité de production de pétrole à 12 millions de barils par jour, renonçant à un projet d'augmentation annoncé en 2021, a indiqué mardi la compagnie.

Aramco est le fleuron de l'économie du plus grand exportateur de brut au monde, qui mise sur ses recettes pour financer le vaste programme de réformes du prince héritier Mohammed ben Salmane, visant à préparer le royaume du Golfe à l'après-pétrole.

"Aramco annonce avoir reçu une directive du ministère de l'Energie pour maintenir sa capacité maximale durable à 12 millions de barils par jour (mbj)" au lieu de la porter à 13 mbj comme prévu, a affirmé la société dans un communiqué.

Les prévisions de dépenses d'investissement seront mises à jour au moment de l'annonce des résultats annuels de 2023 en mars, a-t-elle ajouté.

La monarchie pétrolière avait annoncé son intention d'augmenter sa capacité de production quotidienne d'un million de barils en octobre 2021, le même mois où elle s'était engagée à atteindre la neutralité carbone en 2060, suscitant le scepticisme des défenseurs de l'environnement.

La décision d'abandonner cet objectif "suggère que Ryad n'est pas très confiant que le monde aura besoin d'une telle capacité supplémentaire, et que l'investissement nécessaire pour atteindre et maintenir les 13 mbj serait mieux dépensé ailleurs", estime Jamie Ingram, de la publication spécialisée Middle East Economic Survey.

Au début du mois, Aramco avait injecté quatre milliards de dollars dans sa société de capital-risque, Aramco Ventures, faisant passer son capital de trois à sept milliards de dollars, rappelle-t-il.

La compagnie vise la neutralité de ses opérations en 2050, sans compter les émissions produites par le pétrole exporté et brûlé par ses clients.

- Accord sur le climat -

L'Arabie saoudite a toujours affirmé qu'une hausse des investissements dans l'industrie fossile était nécessaire pour assurer la sécurité énergétique dans le monde, notamment en Afrique.

Durant la COP28, la conférence mondiale pour le climat qui s'est tenue en décembre à Dubaï, le royaume avait été l'un des principaux opposant à la mention dans le texte final d'une "réduction" ou une "élimination" des combustibles fossiles, causant le réchauffement de la planète.

L'accord adopté à l'issue des négociations a toutefois ouvert la voie à leur abandon progressif, en appelant à "transitionner hors des énergies fossiles".

Le ministre saoudien de l'Energie, Abdelaziz ben Salmane, en avait alors minimisé la portée, affirmant que le texte n'aurait "aucun impact" sur les exportations de son pays. Il "n'impose rien" aux pays producteurs et leur permet de réduire leurs émissions "en fonction de leurs moyens et de leurs intérêts", avait-il affirmé dans une interview à la chaîne saoudienne Al Arabiya Business.

Justin Alexander, directeur du cabinet de conseil Khalij Economics, a qualifié la nouvelle de mardi de "développement majeur" et "assez surprenant", citant les réserves existantes de l'Arabie saoudite, le capital adéquat pour l'investissement et les faibles coûts de développement.

"Même si la demande stagne ou commence à baisser en raison de la transition énergétique, les déclins naturels ailleurs pourraient créer un espace pour de nouvelles capacités de production à partir de producteurs à faible coût et à faible intensité de carbone tels qu'Aramco", a-t-il déclaré.

Cette annonce ne devrait toutefois pas avoir d'effet immédiat sur la production du royaume, qui se situe actuellement bien en deçà de sa capacité de 12 millions de barils par jour, à environ neuf millions de bpj.

Depuis octobre 2022, l'Arabie a contracté sa production d'environ deux millions de barils par jour pour soutenir les cours.

Ces coupes volontaires, et le repli des cours, ont fait chuter les bénéfices d'Aramco de 23% au troisième trimestre 2023, à 32,58 milliards de dollars, contre 42,43 milliards de dollars à la même période de l'année précédente.

En 2022, la reprise économique post-pandémie et l'envolée des prix dans le sillage de l'invasion russe de l'Ukraine avaient propulsé ses profits à un niveau "record" de 161,1 milliards de dollars.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 7751de16af

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 26 janv. 2024, 22:39

L'Arabie saoudite affirme publiquement ses ambitions minières

RFI le : 26/01/2024 Par : Marie-Pierre Olphand

Le premier exportateur mondial de brut, deviendra-t-il demain un nouvel acteur majeur du secteur minier ? Sous-explorée pendant longtemps, l'Arabie saoudite mise de plus en plus sur son sous-sol et déroule le tapis rouge aux investisseurs.

L'ambition a été réitérée par l'Arabie saoudite ce mois de janvier : « être un pays producteur de toutes les sources d'énergie et pas seulement de pétrole ». À l'occasion de la troisième édition du Future Minerals Forum, Riyad a joué la carte de l'attractivité, en annonçant que le potentiel inexploité du pays avait fait un bond de 90%, en valeur par rapport à la dernière évaluation de 2017. Un chiffre obtenu grâce à la nouvelle cartographie du sous-sol qui est en cours, et qui aurait permis de réévaluer les ressources en cuivre, or, zinc et terres rares, en plus de celles en phosphate déjà connues.

Des atouts géologiques

Si l'ambition du pays de diversifier son économie est claire, les chiffres doivent être cependant relativisés : Riyad met en avant ce que pourrait rapporter l'exploitation minière, aux prix actuels du marché – soit un potentiel évalué à 2 500 milliards de dollars selon les autorités –, ce qui ne veut pas dire que le pays a trouvé 90% de minerais en plus.

Mais son potentiel n'en est pas moins réel, selon Christophe Poinssot, directeur général délégué du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et président de l'Association des services géologiques européens, présent au forum de Riyad : l'Arabie saoudite bénéficie d'une géologie favorable, avec des terrains anciens qui affleurent, notamment dans les zones montagneuses du centre et du sud-ouest du pays. Autres atouts du Royaume : un faible taux d'occupation de l'espace et des contraintes environnementales moins importantes.

Extraire et raffiner localement

Il n'y a aucun doute pour Benjamin Katz chef du programme minerais à l'OCDE, également présent à Riyad, l'ambition de l'Arabie saoudite n'est pas uniquement d'exploiter son sous-sol dans les prochaines années, elle misera aussi sur la création de valeur locale. « Le raffinage et la transformation du minerai font désormais partie de la réflexion de tout projet minier, il est très rare aujourd’hui de développer de simple mine sans y adjoindre des usines de raffinage », explique Christophe Poinssot.

Pour garantir l'approvisionnement de ses futures usines, ou peut-être parce qu'il est simplement conscient qu’il ne pourra pas couvrir seul ses besoins, le royaume saoudien a commencé à investir également dans des actifs miniers à l'étranger. On peut citer 10% de participation dans la société brésilienne Vale, et tout dernièrement des protocoles d'accords signés avec le Maroc, la République démocratique du Congo et l'Égypte.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... i%C3%A8res

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 10 janv. 2024, 22:14

L'Arabie saoudite réévalue ses ressources minérales à 2.500 milliards de dollars

AFP le 10 janv. 2024

L'Arabie saoudite a dit mercredi avoir réévalué les ressources minérales du pays à 2.500 milliards de dollars, soulignant le potentiel d'un secteur appelé à contribuer à la diversification de l'économie du premier exportateur mondial de brut.

"Je suis heureux d'annoncer que notre estimation du potentiel minéral inexploité du royaume est passée de 1.300 milliards de dollars à 2.500 milliards de dollars, soit une augmentation de 90%", a déclaré Bandar Alkhorayef, le ministre saoudien de l'Industrie et des Ressources minérales, lors d'une conférence à Ryad.

"Cette augmentation est due à de nouvelles découvertes de terres rares, à l'augmentation des volumes de phosphate, d'or, de zinc et de cuivre, ainsi qu'à la réévaluation de ces minéraux", a-t-il ajouté.

Le nombre de 1.300 milliards de dollars était cité par des responsables du pays, notamment le prince héritier et dirigeant de facto du royaume, Mohammed ben Salmane, depuis au moins 2017.

Le premier exportateur mondial de brut, qui cherche à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, mise en partie sur le secteur minier pour attirer les investissements étrangers.

La société de conseil et d'analyse des risques Verisk Maplecroft estime que le développement de ces activités est "l'une des parties les plus réalisables" du programme de réformes Vision 2030 du prince héritier, grâce aux infrastructures existantes, notamment les chemins de fer.

Plutôt que d'être seulement un producteur de pétrole "nous voudrions être un pays producteur de toutes les sources d'énergie", a affirmé à son tour le ministre saoudien de l'Energie, Abdulaziz ben Salmane.

Le fonds souverain du royaume et la société minière d'Etat Maaden ont créé l'année dernière Manara Minerals, pour investir dans des actifs miniers à l'étranger. Manara a annoncé en juillet sa première grande acquisition, une participation de 10% dans la société brésilienne Vale.

Les investissements directs en Arabie Saoudite restent toutefois "loin des objectifs", a souligné Torbjorn Soltvedt, de Verisk Maplecroft.

Le secteur minier est "l'un des meilleurs atouts pour stimuler les investissements étrangers", souligne-t-il. "Mais l'Arabie saoudite n'a pas encore conclu d'accord historique avec une grande société minière mondiale pour aucune de ses licences minières actives", tempère M. Soltvedt.

- "Pilier" -

Le Forum sur les minéraux du futur (FMF) de cette semaine à Ryad a attiré des délégations de "plus de 77 pays", selon les organisateurs, y compris des pays africains riches en ressources, où l'Arabie saoudite devrait procéder à des acquisitions minières.

Washington a de son côté envoyé un important contingent, notamment Geoffrey Pyatt, secrétaire d'Etat adjoint aux ressources énergétiques, qui a notamment déclaré que les Etats-Unis se concentraient sur "la manière de réduire les risques liés" à leur "dépendance à l'égard de la Chine" en prévision de leur transition énergétique.

Torbjorn Soltvedt a lui affirmé que l'exploitation minière pourrait devenir "un autre pilier" des liens entre Washington et Ryad, qui sont depuis des décennies dans un partenariat délicat de pétrole contre sécurité.

"Un accord formel, selon lequel l'Arabie saoudite acquiert des actifs miniers africains et les entreprises américaines obtiennent des droits pour acheter une partie de la production, n'a pas encore vu le jour", a dit M.Soltvedt.

"Mais les discussions se poursuivront", a-t-il assuré.
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-240110-0

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 31 déc. 2023, 18:27

Saudi mining company Maaden finds new gold deposits

Reuters | December 28, 2023

Saudi Arabian Mining Company (Maaden) said on Thursday it had discovered multiple gold deposits south of its existing Mansourah Massarah gold mine, indicating the potential to expand gold mining in the area.


Maaden said in a statement that the finds, along a 100 kilometre (62-mile) strip, were the first from an exploration programme launched in 2022.

Samples taken indicated the presence of high grade gold deposits of 10.4 grams per tonne (g/t) gold and 20.6 g/t gold in two random drilling sites 400 meters from and under Mansourah Massarah, meaning a high density of gold was found in the ore tested from those locations.

In light of these results, Maaden planned an “aggressive escalation of planned drilling activities” in 2024 around Mansourah Massarah, according to company documents.
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https://www.mining.com/web/saudi-mining ... statement/

Re: L'Arabie Saoudite

par energy_isere » 30 déc. 2023, 22:19

Yingli Solar to deliver 1.25GW Panda N-type modules for Saad 2 PV project

By NS Energy Staff Writer 27 Dec 2023

Yingli Energy Development (Yingli Solar) has agreed to supply 1.25GW of their high-efficiency Panda N-type TOPCon PV modules for the Saad 2 PV project in Saudi Arabia.

Yingli Solar is engaged in providing PV modules and renewable energy solutions along with technical support.

Developed by renewable energy developer ACWA Power, the project is an important part of the third round of PV project plans by the Public Investment Fund (PIF).

The Saad 2 PV plant is said to have a total installed capacity of 1.25GW, making it one of the largest renewable energy projects in the Middle East.
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https://www.nsenergybusiness.com/news/y ... v-project/

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