Main basse sur la Terre

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Re: Main basse sur la Terre

par kercoz » 04 déc. 2009, 20:49

ça va péter de partout.

Re: Main basse sur la Terre

par energy_isere » 04 déc. 2009, 20:35

Les agriculteurs maliens craignent d’être spoliés au profit des investisseurs étrangers

3 décembre 2009

Au Mali, le gouvernement a approuvé des baux à long terme permettant à des investisseurs extérieurs de mettre en valeur plus de 160 000 hectares de terre. Des responsables du gouvernement disent que le pays ne pourrait pas exploiter ses terres cultivables sans cette mesure, mais des agriculteurs locaux disent avoir peur d’être chassés.

Agence IRIN (ONU), 2 décembre 2009

................
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2925

Re: Main basse sur la Terre

par sylva » 25 juin 2009, 10:51

L'Arabie saoudite vise une autosuffisance alimentaire délocalisée
j'adore cet oxymore ! :D
c'est un peu comme "l'indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire" ....fonctionnant à l'uranium nigérien... ;)

Re: Main basse sur la Terre

par kercoz » 25 juin 2009, 09:16

La chine ne possède que 7% de son sol en cutivable . Ils ne peuvent se permettre de se contenter de "location" .L'emprise sera ce qu'on veut mais pas trop libre .

Re: Main basse sur la Terre

par Lansing » 24 juin 2009, 23:10

C'est une question que je me suis posé depuis longtemps. En cas de pénurie c'est l'émeute assurée avec blocus des ports.
Quand aux contrats, il sont passé par les politiques, en cas d'alternances ils auront la valeur du papier. Il suffit de se demander comment des types comme Morales ou Chavez feraient en pareil cas. Il y aurait de la réquisition dans l'air.
En tout cas, en arriver là est bien le signe des très graves problèmes alimentaires à venir. C'est une des raisons qui me font sourire lorsque j'entends les commentateurs prédire que la Chine et l'Inde vont bientôt rattraper économiquement les pays occidentaux. Ecran plat, bagnole ou riz, il va falloir choisir, et vite.

Patrick

Re: Main basse sur la Terre

par Alturiak » 24 juin 2009, 22:51

Lansing a écrit :Excellent question de Jean Christophe Victor :

"Que se passera-t-il en cas de pénurie ?
Les cultures seront-elles envoyées au pays acquéreur ou pourront elles bénéficier à la population locale ?"

Patrick
Oui. Et tu as vu la réponse... Parfois le contrat (signé entre le pays qui loue ses terres et le pays qui les lui loue) a prévu de tels cas, précisant que même alors il faudrait envoyer la production. :roll:

Re: Main basse sur la Terre

par Lansing » 24 juin 2009, 22:45

Excellent question de Jean Christophe Victor :

"Que se passera-t-il en cas de pénurie ?
Les cultures seront-elles envoyées au pays acquéreur ou pourront elles bénéficier à la population locale ?"

Patrick

Re: Main basse sur la Terre

par Alturiak » 24 juin 2009, 21:12

Un résumé de la situation avec un épisode du Dessous des cartes sur le sujet (visible quelques jours seulement). Focus sur l'Arabie Saoudite et la Corée du Sud.

Re: Main basse sur la Terre

par energy_isere » 17 avr. 2009, 18:55

L'Arabie saoudite vise une autosuffisance alimentaire délocalisée

LE MONDE | 17.04.09

Il fut un temps où le royaume saoudien, en dépit de conditions naturelles défavorables, avait fait de l'autosuffisance alimentaire une cause nationale. En l'espace de trois décennies, entre 1971 et 2000, grâce à une politique d'irrigation soutenue par les fonds publics, la surface agricole utile était ainsi passée de 0,4 à 1,6 million d'hectares, les terres cultivables étant concentrées dans les provinces du Haïl et du Qassim, au nord de Riyad, et dans celles du Sud-Ouest, Jizan et Najran.

Cette politique ne fut pas sans succès : selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en 1995, la production de blé (2,5 millions de tonnes) dépassait largement la consommation intérieure (1,8 million de tonnes). "Le royaume était exportateur en blé, mais avec un coût de production quatre fois supérieur aux cours mondiaux", dit Zaher al-Mounajjed, un consultant.

Le gouffre financier creusé par ces pratiques agricoles et les dégâts entraînés par le pompage des nappes phréatiques fossiles du pays ont conduit à une remise en question de ce modèle. La crise alimentaire du printemps 2008 lui a porté un coup fatal.

"Dans un contexte de tensions sur les marchés des matières premières, les stocks stratégiques constitués à cette période par l'Iran et les achats spéculatifs ont entraîné une flambée des prix qui a touché l'aliment de base en Arabie saoudite : le riz", explique un expert européen de l'économie saoudienne.

Les conséquences sociales de cette hausse, malgré la politique de subventions en vigueur pour les aliments de base, ont conduit les autorités à réfléchir à une autre formule pour assurer la sécurité alimentaire du pays le plus peuplé de la péninsule (25 millions d'habitants). Parallèlement à la hausse des subventions pour le riz, à partir de décembre 2007, l'Arabie a choisi de renoncer à certaines productions agricoles, à commencer par le blé. En janvier 2008, le gouvernement a décidé de baisser de 12,5 % la production nationale. D'ici la fin de l'année 2015, le royaume dépendra entièrement des importations pour cette céréale.

PROSPECTIONS AU SOUDAN

Mais le pays n'a pas renoncé pour autant à son vieux rêve : les achats de terres à l'étranger s'inscrivent en droite ligne dans la recherche d'une autosuffisance désormais délocalisée. Cette volonté s'est traduite, en 2008, par l'initiative du roi Abdallah pour les investissements saoudiens à l'étranger. Les autorités ont décidé d'épauler financièrement et politiquement les entrepreneurs privés intéressés. Un fonds de 600 millions de dollars (458 millions d'euros) a été constitué et porté, en avril, à 800 millions (611 millions d'euros). Il pourrait encore grossir.

Les groupes agroalimentaires saoudiens ont commencé leurs prospections sous l'égide des ministères du commerce et de l'agriculture. Certains se sont tournés vers l'Afrique, compte tenu de sa proximité avec le royaume. C'est notamment le cas d'une entreprise du Haïl, Hadco, qui, après avoir arrêté la production de blé, loue des milliers d'hectares au Soudan (son objectif est d'en cultiver 40 000). Cette société est aussi à la recherche d'opportunités en Turquie.

Le groupe Ben Laden, spécialisé dans les travaux publics, s'est engagé en Asie à la tête d'un consortium, espérant, à terme, gérer 500 000 hectares de rizières en Indonésie, dans le cadre d'un projet agricole de 1,6 million d'hectares comprenant la production d'agrocarburant. "C'est une diversification habile, car elle permet de jouer sur l'image de l'intérêt général", estime l'expert européen.


En janvier, le premier riz "saoudien" produit à l'étranger a été présenté au roi Abdallah. Le consommateur saoudien ne goûte pas la différence. En dépit du renversement de conjoncture, il continue à payer son alimentation à un prix élevé, correspondant au niveau en vigueur pour les achats massifs effectués en 2008 afin de prévenir toute crise alimentaire.

Re: Main basse sur la Terre

par energy_isere » 15 avr. 2009, 19:59

Les terres agricoles, de plus en plus convoitées

LE MONDE | 14.04.09

Pas un jour sans que de nouveaux hectares ne soient cédés. Les petites annonces de terres agricoles à vendre passent maintenant dans la presse financière internationale. Et les clients ne manquent pas. "Fin 2008, constate Jean-Yves Carfantan, auteur du Choc alimentaire mondial, ce qui nous attend demain (Albin Michel, 2009), cinq pays se distinguaient par l'importance de leurs acquisitions de terres arables à l'étranger : la Chine, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, le Japon et l'Arabie saoudite. Ensemble, ils disposent aujourd'hui de plus de 7,6 millions d'hectares à cultiver hors territoire national, soit l'équivalent de 5,6 fois la surface agricole utile de la Belgique." Le phénomène d'accaparement des terres n'est certes pas nouveau, remontant aux premières colonisations. Mais, de l'avis de nombreux observateurs, économistes et ONG, il s'accélère.

La flambée des cours des matières agricoles de 2007 et 2008, à l'instar de ce qui s'était passé lors de celle des années 1970, a décidé beaucoup d'investisseurs privés à se tourner vers le foncier. La chute des prix ne les a pas fait fuir. Comme le note Grain - une ONG internationale qui cherche à promouvoir la biodiversité agricole -, dans un rapport publié en octobre 2008 et intitulé "Main basse sur les terres agricoles", "avec la débâcle financière actuelle, toutes sortes d'acteurs de la finance et de l'agroalimentaire - fonds de retraite, fonds spéculatifs, etc. - ont abandonné les marchés dérivés, et considèrent que les terres agricoles sont devenues un nouvel actif stratégique".

Ils ne sont pas les seuls. De nombreux Etats font la même analyse, pas pour trouver des sources de plus-values, mais pour des raisons de sécurité alimentaire. "Le but est clairement de parer aux conséquences d'une stagnation de leur production intérieure provoquée, entre autres, par une urbanisation galopante et la diminution des ressources en eau", explique M. Carfantan. Les terres arables se font de plus en plus rares au Proche-Orient, par exemple. Les monarchies pétrolières investissent donc depuis trois ans dans la création d'annexes extraterritoriales. Le Qatar dispose de terres en Indonésie ; Bahreïn aux Philippines ; le Koweït en Birmanie, etc.

"DÉLOCALISATION AGRICOLE"

Rien d'étonnant à ce que le gouvernement chinois ait, de son côté, fait de la politique d'acquisition de terres agricoles à l'étranger l'une de ses priorités : le pays représente 40 % de la population active agricole mondiale mais ne possède que 9 % des terres arables du globe, rappelle M. Carfantan. Quant au Japon et à la Corée du Sud, ils importent déjà 60 % de leur alimentation de l'étranger.

La prospection des responsables politiques des pays du Sud s'intensifie. Fin 2008, Mouammar Kadhafi, le chef de l'Etat libyen, est venu en Ukraine pour proposer d'échanger du pétrole et du gaz contre des terres fertiles (en location). L'affaire serait en passe d'être conclue. Jeudi 16 avril, c'est une délégation jordanienne qui se rendra au Soudan pour renforcer un peu plus sa présence agricole initiée depuis dix ans déjà. Mais le mouvement concerne aussi l'Europe. Selon l'hebdomadaire La France agricole, 15 % de la surface totale de la Roumanie, soit plus de 15 millions d'hectares, seraient entre les mains de propriétaires originaires d'autres pays européens.

Cette stratégie de "délocalisation agricole" n'est pas sans conséquences. Quid des populations locales directement menacées par cette marchandisation de la terre dont elles vivent ? La planète compte aujourd'hui 2,8 milliards de paysans (sur une population totale de 6,7 milliards d'habitants) et les trois quarts des gens qui ont faim habitent dans les campagnes. Les cadastres sont souvent inexistants. Comment se fait et se fera l'indemnisation de ceux qui exploitent et vivent de la terre s'ils n'ont pas de titres de propriété ?

"Les organisations de producteurs nous alertent de plus en plus sur la question de la concentration du foncier et sur les conflits entre les petits paysans et l'agrobusiness qui exploite pour exporter", explique Benjamin Peyrot des Gachons, de l'ONG Peuples solidaires qui a choisi d'organiser un Forum international sur l'accès à la terre (à Montreuil, les 18 et 19 avril) pour célébrer la Journée mondiale des luttes paysannes du 17 avril. Des agriculteurs d'Inde, d'Equateur, du Brésil, du Burkina Faso et des Philippines viendront témoigner.

L'ONG milite pour le développement du droit d'usage - les terres restant à l'Etat -, et non pour celui du droit de propriété, qui a la faveur de la Banque mondiale. Si l'attribution de titres de propriété peut permettre de faire coexister agriculture familiale et présence d'investisseurs étrangers, Peuples solidaires "estime que les paysans n'auront pas les moyens d'acquérir des terres". Et même si on leur en attribue, "ils seront vite contraints à vendre en cas de difficultés". Selon l'ONG, le droit de propriété privilégierait donc les gros exploitants, étrangers ou non.

Autre difficulté provoquée par cette course aux terres arables : la cohabitation entre pays investisseurs et la population locale. "Regardez ce qui s'est passé à Madagascar après l'annonce de la location de 1,3 million d'hectares au groupe sud-coréen Daewoo, reprend M. Carfantan. Ce fut l'explosion. Je crois que les tensions seront inévitables où que ce soit, faisant des enclaves agricoles étrangères de véritables forteresses assiégées." A moins, analyse-t-il, que partage des récoltes et transfert de technologies soient organisés, afin de tabler sur le long terme.

Re: Main basse sur la Terre

par ticaribou » 24 mars 2009, 09:19

La Chine a ainsi acquis 2,1 millions d’hectares (soit l’équivalent de la Slovénie) en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Australie. L’empire du Milieu voit ses surfaces agricoles disparaître à mesure que l’industrie gagne du terrain et sollicite de plus en plus de ressources en eau. Avec des réserves de devises estimées à 1800 milliards de dollars, la Chine a suffisamment d’argent pour honorer la trentaine d’accords de coopération agricole conclus ces dernières années. Du Kazakhstan au Queensland (Australie) et du Mozambique aux Philippines, les entreprises chinoises cultivent riz, soja, maïs, canne à sucre, manioc, sorgho, en échange de technologies, de formation et de fonds de développement d’infrastructures.

Les monarchies du golfe possèdent désormais environ 3 millions d’hectares au Soudan, au Pakistan ou en Indonésie. Suite à l’augmentation des prix alimentaires sur le marché mondial et à la chute du dollar, les pays du Golfe persique ont vu, en cinq ans, la facture de leurs importations bondir de 8 à 20 milliards de dollars. L’Arabie Saoudite a annoncé le 23 février dernier vouloir investir en Afrique du Sud et aux Philippines pour cultiver bananes, mangues, ananas, riz, maïs et viande bovine. Toutes ces denrées seraient destinées au marché saoudien. Israël prépare une visite officielle le 16 mars au Cambodge. « Je pense qu’ils cherchent des terres arables pour faire pousser du riz et des légumes », a commenté Nguon Meng Tech, le directeur général de la chambre de commerce cambodgienne.

Gentlemen farmers ?

Côté entreprises et fonds spéculatifs, l’acquisition de propriétés est une nouveauté. Cette évolution date de quelques mois, lorsque les marchés financiers se sont effondrés. La Deutsche Bank et Goldman Sachs possèdent des fermes et des usines de viande en Chine. La banque d’investissement Morgan Stanley est propriétaire de 40 000 hectares en Ukraine, grenier à blé de l’Europe. Le fonds spéculatif russe Renaissance Capital possède 300 000 hectares, toujours en Ukraine. L’entreprise lituanienne Agrowill, les Suédois Alpcot Agro et Black Earth Farming investissent massivement en Russie. Le fonds d’investissement américain Black Rock vient d’annoncer la constitution d’un fonds spéculatif agricole de 300 millions de dollars, dont 30 millions sont dédiés à des acquisitions de terre. Le britannique Dexio Capital souhaite acheter 1,2 million d’hectares de steppes russes. La société française Louis Dreyfus Commodities qui possède 60 000 hectare au Brésil est actuellement intéressée par l’achat ou la location de terres au Nigeria et en Afrique subsaharienne. La carte de ces récentes acquisitions a été dressée par l’ONG Grain :

source
http://forcast.canalblog.com/archives/2 ... p10-0.html

Re: Main basse sur la Terre

par Pura Vida » 20 mars 2009, 21:19

le premier lien n'est sorti que partiellement il s'agit du Forum Oléocène, sujet (crise) banques et établissements en difficulté:

http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... start=1335

Re: Main basse sur la Terre

par energy_isere » 20 mars 2009, 21:13

ah ! c'était donc Pura Vida qui avait fait une premiere tentative,
voila que son post réapparait. :D
pura Vida a écrit :Faut-il que ce soit "définitivement" les "investisseurs" à gros actionnaires, transformant les populations en "peones" et "manœuvres" menacés à vie par le chômage, qui confisquent l'essentiel des biens naturels et de matière grise?
Voila bien comment procéde le groupe Dreyfus !

Re: Main basse sur la Terre

par Pura Vida » 20 mars 2009, 21:10

Voilà ce que j'avais mis dans un autre sujet:
(crise) banques et établissement financiers en difficulté:

viewtopic.php?f=13&t=1330&p=237319#p237319

et voilà ce qui paraît sur contreinfo:

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2595

L'ensemble capitalisme mondialiste (ce qu'il en reste est suffisant pour nuire encore) + des fonds souverains ici et là, et d'autres investisseurs et spéculateurs encore, vont dépouiller les nations et leurs peuples, sous tous les prétextes les plus fallacieux les uns que les autres de leurs bien les plus précieux.

Vraiment complètement oubliées cette phrase de Jean Jaurès: "La Nation est la seule richesse de ceux qui n'ont rien".
Car, en parlant simplement, pour les milieux d'argent, là où sont les profits et leur garantie, là est la "patrie"...

Il n'y a pas de scrupules à appliquer, de manière circonstanciées, le PROTECTIONNISME. Ce n'est pas une maladie honteuse. 25 ans de divagations et de rapacité financières absolue entraine à présent la "ruade" de l'environnement et de l'écosystème, c'est plus qu'un avertissement. Et nous cogitons encore sur la globalisation.

Si celle-ci existe à l'état naturel sous la dénomination, je dirais, d'interdépendance universelle (environnementale, météo, climat, gravitationnelle, etc), il faut comprendre, enfin, qu'elle n'existe pas du tout dans le monde économique contrairement à nos (faux) dogmes, et en plus à n'importe quelle échelle et n'importe comment. C'est une erreur fatale, et même létale, de croire de cette façon à une quelconque "mondialisation". Celle-ci pourrait avoir lieu (mais d'une tout autre façon) si nous balayons vraiment chacun devant notre porte et que les ressources profitent à chacun des humains selons sa propre créativité. Mais l'économie financière,globalisée en plus, est un vrai éteignoir des qualités humaines qu'elle empêche de se développer.

C'est évident. Une fois qu'on aura assuré, chacun et chacune des régions du globe, dans toute la mesure du raisonnable nos propres ressources matérielles par notre créativité, et bien si ça nous fait plaisir, on pourra faire davantage ce qu'on voudra, jusqu'à se satelliser et tourner autour de la Terre infiniment, ou tout autre chose, etc. Mais D'ABORD occupons nous de préserver et de développer nos ressources avec toutes nos capacités de le faire.

Faut-il que ce soit "définitivement" les "investisseurs" à gros actionnaires, transformant les populations en "peones" et "manœuvres" menacés à vie par le chômage, qui confisquent l'essentiel des biens naturels et de matière grise?

Re: Main basse sur la Terre

par energy_isere » 20 mars 2009, 20:48

:smt104 j' ai cru voir ici un instant un post sur l' article de conterinfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2595
et l'instant d' aprés le post était plus ici !
Les fonds spéculatifs s’attaquent à l’agriculture

20 mars 2009

Les fonds spéculatifs commencent à s’intéresser au foncier. Du Brésil à l’Indonésie, de Madagascar à l’Ukraine, ils accaparent des millions d’hectares, aux côtés de multinationales ou d’États fortunés en manque de terrains à cultiver. La course à l’accaparement des terres semble lancée. Les petits paysans expropriés et les communautés autochtones réprimées sont les premiers à en subir les conséquences. Et demain ?

la suite dans contreinfo
l' auteur à fait une fausse manip ?

Hum, on y lit, entre autres joyeusetés : "La société française Louis Dreyfus Commodities qui possède 60 000 hectare au Brésil est actuellement intéressée par l’achat ou la location de terres au Nigeria et en Afrique subsaharienne. " :smt074

Je rapelle que Louis Dreryfus est un grand acteur de l' ethanol de Canne à Sucre au Brésil (en fait le n° 2 suite à de gros rachat fait en début d' année 2007). Ce qui aide à comprendre. :-D
ici : http://www.marches-tropicaux.com/pdf_ge ... art_id=745

et ici : http://www.comunidadefb.com.br/noticias/?p=280
DIVERSIFICATION DE LOUIS DREYFUS COMMODITIES
Postado em Econômico/Economique, por Mission Economique SP, 6/05/2008
A la tête d’un parc industriel et agricole gigantesque (soja, coton, jus d’orange, sucre et éthanol), LDC prévoit d’investir d’ici à 2010 la somme de 750 M USD sur l’ensemble de ses activités et également dans deux domaines nouveaux pour le groupe :- la fabrication d’engrais, avec un objectif d’un million de tonnes sous deux ans. La fourniture d’engrais fonctionnera comme un outil d’échange avec ses partenaires agricoles et confèrera à LDC une garantie d’approvisionnement en soja et en coton grâce au lien resserré entre fournisseur et client ;- la production d’électricité : Louis Dreyfus Commodities a obtenu le 14 mars dernier une autorisation du ministère des Mines et Energie pour agir au Brésil en qualité de producteur indépendant d’électricité (Arrêtés n°97 et 98). Le groupe devrait initier prochainement la construction de deux centrales thermiques, alimentées à la bagasse de canne à sucre, dans les Etats de Mato Grosso do Sul (Rio Brilhante/ 90 MW) et Minas Gerais (Lagoa da Prat/ 60 MW). La production des deux unités, dont la mise en opération est programmée pour 2010, a été commercialisée, pour une période de 15 ans, lors des enchères d’énergies renouvelables, organisées en juin 2007 par l’Agence Nationale de l’Electricité (ANEEL).Le groupe LD réalise au Brésil un chiffre d’affaires de l’ordre de 2,5 Md USD, a une capacité de transformation annuelle de 70 M de caisses d’oranges (40,9 kg/caisse) et prévoit de transformer en 2008 16 M de tonnes de canne à sucre, ce qui devrait représenter 800.000 tonnes de sucre et 1.000.000 m3 d’éthanol
et en Argentine ;
Louis Dreyfus Commodities mise sur l’Argentine

vendredi 4 avril 2008

LDC va investir U$D 130 millions dan le port de Bahia Blanca, (au sud-est de la Province de Buenos Aires). Il s’agit de l’installation de nombreux silos à grain, d’une usine de crushing (transformation du grain de soja en huile et farine), ainsi que d’une importante capacité de stockage d’huile, de farines et de biodiesel. L’investissement couvre également la construction des quais et autres infrastructures portuaires.

Le groupe Dreyfus est présent en Argentine depuis 1925. Ses installations de General Lagos (près de Rosario) regroupent une importante usine de crushing capable de traiter 12.000 tonnes de soja par jour, ainsi qu’une capacité de stockage de grain d’1,1 million de tonnes. C’est sur se site qu’est actuellement en construction une usine de biodiesel qui sera capable à terme de produire 300.000 tonnes par an. LDC possède aussi une autre usine de crushing sur son site de Timbúes (8.000 tonnes/jour). Autre élément intéressant: la compagnie s'est récemment positionné sur la production laitière en investissant U$D 25 millions dans la construction d'une usine de lait en poudre à San Francisco (Province de Córdoba).

La réduction des marges, conséquence directe de l’application des nouvelles taxes à l’exportation n’a vraisemblablement pas entamé la volonté d’expansion du groupe en Argentine. L’augmentation de sa capacité industrielle n’en est pas l’unique exemple. LDC a également pour objectif d’intégrer à ses activités la production agricole. La multinationale d’origine française a acquis des hectares par milliers tout au long de l’année 2007 au travers de la société Calyx Agro, dont elle est l’actionnaire majoritaire. Cette structure dispose d’un budget total de U$D 200 millions pour acquérir en masse du "campo" dans tous les pays du Mercosur.
http://foodfeedfuel.blogspot.com/2008/0 ... e-sur.html

On est vraiment dans l' AGROBUSINESS CAPITALISTE ! Beuurk

Pour la petite histoire de ce groupe Français méconnu : http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Louis_Dreyfus
tiens, tiens :
Le groupe acquiert en mai 2007 via sa filiale Ressources Forestières 4 000 ha de la forêt de Lanouée (2ème plus grand massif forestier de Bretagne après la forêt de Paimpont) .
Espérons que pour finir un druide leur jetera un mauvais sort.

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