Le soleil brille sur l'énergie albanaise
Karavasta (Albanie) - La terre est salée, le soleil tape, et dans quelques semaines les 234.828 panneaux solaires de la centrale de Karavasta seront branchés au circuit électrique. Et l'Albanie pourra continuer à vanter son électricité 100% verte.
C'est l'entreprise Voltalia, dont la famille Mulliez est le principal actionnaire, qui a construit en moins de deux ans ce qui deviendra la plus grande centrale solaire des Balkans occidentaux.
Installée sur 200 hectares en bordure du parc national de la lagune de Karavasta, des terrains fournis par le gouvernement albanais, la centrale pourra produire
140 MegaWatts, de quoi fournir en électricité plusieurs centaines de milliers de foyers.
Petit pays de bord de mer, l'Albanie a connu des coupures d’électricité quotidiennes entre la fin de la dictature en 1991 et les années 2000. Si la situation s'est améliorée, le pays connait encore des crises énergétiques régulières.
Avec 99% de la production d'électricité assurée par des centrales hydroélectriques, l'Albanie craint les sécheresses, et les infrastructures datant parfois de la dictature ont du mal à suivre le développement du pays et les millions de touristes qu'il accueille désormais chaque année. En 2022, une étude officielle avait ainsi alerté sur l'état des barrages - et des projets de nouveaux barrages ont été annulés, contestés par des ONG environnementales.
Les milliers d'heures d'ensoleillement annuel de Karavasta devraient permettre une production stable.
Dès cet hiver, explique Constantin von Alvensleben, responsable de Voltalia pour l'Albanie, "100 % de l'énergie produite par la centrale solaire de Karavasta sera revendue à la société nationale albanaise, qui la distribuera à son tour via la société de distribution albanaise OSHEE.
C'est l'entreprise Voltalia, dont la famille Mulliez est le principal actionnaire, qui a construit en moins de deux ans ce qui deviendra la plus grande centrale solaire des Balkans occidentaux.
Installée sur 200 hectares en bordure du parc national de la lagune de Karavasta, des terrains fournis par le gouvernement albanais, la centrale pourra produire 140 Mega Watts, de quoi fournir en électricité plusieurs centaines de milliers de foyers.
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Petit pays de bord de mer, l'Albanie a connu des coupures d’électricité quotidiennes entre la fin de la dictature en 1991 et les années 2000. Si la situation s'est améliorée, le pays connait encore des crises énergétiques régulières.
Avec 99% de la production d'électricité assurée par des centrales hydroélectriques, l'Albanie craint les sécheresses, et les infrastructures datant parfois de la dictature ont du mal à suivre le développement du pays et les millions de touristes qu'il accueille désormais chaque année. En 2022, une étude officielle avait ainsi alerté sur l'état des barrages - et des projets de nouveaux barrages ont été annulés, contestés par des ONG environnementales.
Les milliers d'heures d'ensoleillement annuel de Karavasta devraient permettre une production stable.
Vue aérienne des panneaux solaires de la centrale photovoltaïque de Karavasta, le 4 octobre 2023 en Albanie
Vue aérienne des panneaux solaires de la centrale photovoltaïque de Karavasta, le 4 octobre 2023 en Albanie © / afp.com/Adnan Beci
Dès cet hiver, explique Constantin von Alvensleben, responsable de Voltalia pour l'Albanie, "100 % de l'énergie produite par la centrale solaire de Karavasta sera revendue à la société nationale albanaise, qui la distribuera à son tour via la société de distribution albanaise OSHEE.
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Si l'Albanie génère un surplus d'énergie électrique, elle pourra exporter l'électricité vers des utilisateurs de pays voisins tels que la Grèce, l'Italie, le Kosovo, le Monténégro ou la Macédoine du Nord".
Si l'électricité est à 100% verte, l'Albanie produit aussi chaque année environ 650.000 tonnes de pétrole brut exportées en grande partie vers l'Union européenne, dans des conditions dénoncées par beaucoup d'organisations environnementales.
- Grenouilles et pélicans -
La centrale de Karavsta est installée sur des terres salées et incultivables - une rareté en Europe, explique Luca Anthouard, ingénieur sur le projet, ce qui a permis cette centrale de grande envergure par rapport aux standards européens.
Et ce sol convient bien aux panneaux installés ici, qu’on appelle bi-faciaux parce qu’ils captent l’énergie des rayonnements directs du soleil mais aussi le diffus dû à la réverbération du sol, ajoute-t-il.
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