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Algérie : le CEREFE appelle à renforcer l’utilisation du gaz de pétrole liquéfié (GPL)

Agence Ecofin 28 mars 2024

L’utilisation du GPL en Algérie notamment dans le transport est en net progrès depuis 2015. Le parc automobile algérien fonctionnant au GPL était prévu pour dépasser la barre du million de véhicules à la fin de 2023.

En Algérie, le Commissariat aux Énergies renouvelables et à l’Efficacité énergétique (CEREFE) a publié, mardi 26 mars, un rapport qui montre le franchissement du seuil d’un million de véhicules utilisant du GPL à la fin de 2023. Un résultat qui confirme les projections faites à ce sujet quelques mois auparavant.

Face aux avantages du GPL par rapport au diesel et à l’essence dont il a particulièrement contribué à faire baisser l’utilisation en 2022 par rapport à 2015, le CEREFE appelle l’État à encourager le recours à ce combustible.

L’organisme public suggère à cet effet l’expansion des centres de remplissage, le renforcement de la flotte de transport, mais aussi la mise en place progressive de mesures axées sur la suspension des subventions à la conversion des véhicules.

Algérie : début de la construction d’une centrale solaire de 200 MW

Agence Ecofin 27 mars 2024

D’ici 2035, l’Algérie souhaite développer jusqu’à 15 000 MW d’énergies renouvelables. La réalisation de cet ambitieux objectif passe une première étape de 2 GW répartis à travers le pays.

En Algérie, le ministre de l’Énergie a assisté à la pose de la première pierre d’une centrale solaire de 200 MW situé au nord-est de l’Algérie, s’étendant sur 400 hectares et qui devrait être achevée dans un délai de 14 mois.

Ce projet marque une étape importante dans la réalisation d’un programme d’énergie renouvelable qui consiste à développer 15 centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 2000 MW, avec une capacité allant de 80 à 220 MW par centrale, réparties dans 12 wilayas à travers le pays.

Pour rappel, les autorités algériennes ont procédé le 14 mars à la signature des contrats au profit des entreprises lauréates dans le cadre des appels d’offres pour la réalisation dudit programme. À cette occasion, le ministre de l’Énergie avait souligné son importance, considérant celui-ci comme une avancée marquante sur la voie de la transition énergétique.

Algérie : les recettes des exportations d’hydrocarbures ont baissé de 16% en 2023, à 50 milliards $

Agence Ecofin 12 mars 2024

Alors que le volume des exportations de pétrole et de gaz a augmenté de 4% durant l’année écoulée, le recul des recettes s’explique essentiellement par la baisse du pétrole sur le marché international.

Les recettes des exportations algériennes d’hydrocarbures ont atteint 50 milliards de dollars en 2023, enregistrant ainsi une baisse de 16% par rapport à 2022, selon des données présentées le lundi 11 mars 2024 par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

« Ce recul s'explique par la baisse des prix du pétrole, à 84 dollars le baril fin 2023 contre 104 dollars fin 2022 », a-t-il déclaré devant la Commission des affaires économiques du Parlement, indiquant que le volume des exportations d’hydrocarbures a augmenté de 4% durant l’année écoulée pour s’établir à 97 millions de tonnes équivalent pétrole.

M. Arkab a également révélé que la production commercialisée d'hydrocarbures en Algérie a, quant à elle, atteint près de 170 millions de tonnes équivalent pétrole en 2023, soit une hausse de plus de 3% par rapport à 2022.

Il a par ailleurs indiqué que la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, prévoit d’investir 50 milliards de dollars durant la période 2024-2028, tout en précisant que 71 % de ce montant sera investi dans l'augmentation de la production primaire des hydrocarbures pour la porter à 207 millions de tonnes équivalent pétrole en 2028 contre 190 millions de tonnes en 2023.

Algérie : 3000 MW d’énergie solaire bientôt intégrés dans le mix énergétique

Agence Ecofin 15 mars 2024

L’Algérie essaie de plus en plus de profiter de ses importantes ressources renouvelables notamment solaires pour réduire sa dépendance envers les énergies fossiles et surtout le gaz naturel pour la production d’électricité.

Le 14 mars, à Alger, s’est tenue la cérémonie de signature de 19 contrats au profit des entreprises lauréates dans le cadre des appels d’offres pour la réalisation de deux projets solaires photovoltaïques respectivement d’une puissance de 2000 MW et de 1000 MW.

La signature a eu lieu en présence du ministre de l’Énergie et des Mines, M. Mohamed Arkab, de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Mme Fazia Dahlab et du Président Directeur Général de Sonelgaz, M. Murad Ajal.

Dans son discours, le ministre de l’Énergie et des Mines a souligné l’importance de ces projets, considérés comme une avancée marquante sur la voie de la transition énergétique que l’Algérie poursuit.

Pour rappel, le projet de 2000 MW consiste en la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques, d’une capacité allant de 80 à 220 MW, réparties à travers le pays. Quant au projet Solar 1000, il comprend la construction de 5 centrales photovoltaïques, d’une capacité allant de 50 à 300 mégawatts.

Les deux projets constituent « la première phase du programme EnR 15 000 MW », qui consiste à produire 15 000 MW d’énergie solaire photovoltaïque à l’horizon 2035 à travers plus de 40 wilayas.

Algérie : Sonatrach désigne Tecnimont pour l’installation d’un complexe pétrochimique de 1 milliard $ à Skikda

Agence Ecofin 8 mars 2024

Sonatrach a consolidé il y a quelques jours un partenariat avec Sinopec pour la conclusion d’un contrat pétrogazier concernant la zone nord du périmètre d’exploration de Hassi Berkane.

En Algérie, la société publique chargée des hydrocarbures, Sonatrach, a paraphé, jeudi 7 mars, un accord avec le fournisseur italien de services d’ingénierie Tecnimont. Il s’agit d’un marché EPC, budgétisé à hauteur de 1,05 milliard de dollars et qui cible l’installation à Skikda, d’un complexe pétrochimique dédié à la production de Linéaire Alkyl Benzène (LAB).

Le LAB est une matière première qui joue un rôle clé dans la fabrication des détergents et autres nettoyants industriels et que l’Algérie importe actuellement. Il s’agit d’en produire environ 100 000 tonnes par an, pour couvrir les besoins nationaux et éventuellement pour l’export.

La construction de l’installation est prévue pour s’étaler sur une durée contractuelle de 44 mois et l’entreprise d’État algérienne a indiqué avoir sécurisé un financement de la Banque nationale d’Algérie (BNA). Une convention qui engage la BNA à fournir 65 % du budget total du contrat EPC.

Ce projet d’infrastructure pétrogazière n’est pas le premier que Tecnimont mettra en œuvre en Algérie. En octobre 2022, la société avait obtenu un marché d’environ 400 millions de dollars, pour la construction, en 36 mois, d’une usine de gaz de pétrole liquéfié (GPL), capable de traiter de 10 millions de m3 de gaz par jour, à partir de gisement pétrolier de Rhourde El Baguel.

Algérie : Sonatrach annonce un projet de développement de 3 périmètres gaziers dans le sud-ouest du pays

Agence Ecofin 27 fev 2024

Youcef Khanfar, le directeur central des nouvelles ressources de Sonatrach a indiqué l’ambition de la société d’État, de rehausser le plateau de la production gazière de l’Algérie de plus de 10 milliards m3 sur les quatre prochaines années.

Rachid Hachichi (photo), le PDG de Sonatrach, la société publique chargée des hydrocarbures en Algérie, a annoncé, samedi 24 février, le développement de gisements gaziers situés dans le sud algérien.

Selon les précisions du responsable, la compagnie souhaite exploiter trois périmètres gaziers à savoir ceux de Hassi Ba Hamou, Hassi Tidjerane et Tinerkouk, pour réaliser une production gazière de l’ordre de 14 millions de mètres cubes par jour.

Hachichi n’a pas livré de détails concernant l’aspect technique et le calendrier de la mise en œuvre de cette initiative. On sait néanmoins que le projet s’inscrit dans une politique globale de Sonatrach visant à accroitre la production pétrogazière algérienne à moyen terme.

L’objectif à terme est de consolider l’influence de l’Algérie sur l’échiquier énergétique régional et international. A ce propos, Hachichi a souligné l’importance du projet de développement de champs gaziers dans le renforcement des compétences et de l’expertise du personnel travaillant dans le segment gazier de l’industrie pétrogazière locale.

Algérie : Sonatrach table sur une hausse de la production gazière de plus de 10 milliards m3 d’ici 2028

Agence Ecofin 21 fev 2024

Lors de la célébration, en décembre 2023, des 60 ans d’existence du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, le patron de la société a annoncé un plan d’investissement de 50 milliards de dollars dans l’industrie pétrogazière entre 2024 et 2028.

En Algérie, Youcef Khanfar, le directeur central des nouvelles ressources de Sonatrach, la société publique chargée des hydrocarbures en Algérie, a indiqué, lundi 12 février, l’ambition de la société d’État d’augmenter la production gazière algérienne de plus de 10 milliards m3 d’ici sur les quatre prochaines années.

Le cadre explique qu’avec une production brute de gaz naturel affichant actuellement environ 130 milliards m3, l’Algérie pourrait atteindre les 150 milliards de mètres cubes d’ici 2025 en tablant notamment sur les opérations d’exploration et les gisements en développement.

Youcef Khanfar a mis en lumière les avancées de Sonatrach sur ce segment de l’industrie pétrogazière locale qui ont déjà permis une hausse de la production de gaz de plus de 4 milliards m3 en 2022. Ceci, avec le forage de 163 puits sur les cinq dernières années ayant conduit à la découverte de 80 nouveaux gisements potentiellement viables.

Sonatrach affiche depuis plusieurs mois son intention de contribuer au renforcement de la position de l’Algérie dans l’écosystème énergétique international, en tant que fournisseur de premier plan de gaz naturel dans la région méditerranéenne et sur le continent africain. L’entreprise s’est aussi accordée avec Equinor en vue d’une collaboration ciblant la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre associées à leurs activités pétrogazières conjointes.

La croissance de la demande mondiale sur le GNL sera de 50% d’ici à 2024: une aubaine pour l’Algérie

Par Pika O. le 18 février 2

Le gaz naturel, notamment le GNL, est l'énergie fossile la moins polluante. Il est plébiscité à l’échelle mondiale comme étant une ressource au rôle clé dans la transition énergétique. Le secteur gazier affiche une croissance plus rapide que celle du pétrole, pour atteindre 26% de la demande en énergie à l’horizon 2050.

L'Algérie est l'un des plus grands producteurs au monde. Le pays a investi dans ce secteur pour augmenter sa production et arracher plus de parts de marché au niveau mondial, notamment européen. Ces derniers mois, l'Algérie a signé plusieurs contrats et a lancé de nouveaux gisements. Elle est devenue le premier exportateur de GNL en Afrique, déclassant le Nigeria en 2023.

Il faut dire que le gaz est l'énergie qui progresse de plus en plus dans le monde. Un récent rapport de la compagnie pétrolière Shell, consacré aux perspectives du marché mondial du GNL d’ici 2040, table sur une croissance de 50% boostée essentiellement par la demande chinoise, européenne et africaine. Le rapport indique également que l’Algérie, le Qatar et l’Arabie saoudite seront les plus importants acteurs du marché mondial du GNL durant les 16 prochaines années.

Cette croissance du marché gazier est en effet une aubaine pour l'Algérie qui a un sous-sol qui regorge de cette énergie. Le gaz algérien destiné notamment à l'Europe est très demandé dans ce contexte de guerre en Ukraine. Convoité par l'Europe pour remplacer l'offre gazière russe, l'Algérie se retrouve au centre d'intérêt des puissances du vieux continent.


À la fin du mois de janvier de l'année en cours, le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach a signé, avec la société britannique Grain LNG, un accord qui vise à consolider l’approvisionnement du Royaume-Uni en GNL, pendant une période de dix ans, et ce, à partir de janvier 2029.

L'Algérie devant une véritable aubaine sur le marché du GNL
Le même groupe et la société allemande Handel & Vertrieb GmbH (VNG), filiale de VNG AG, ont conclu un contrat d’approvisionnement en gaz sur le moyen terme au début du mois de février 2024. Il compte également signer plusieurs contrats dans le domaine gazier d’ici la fin de l’année en cours, et ce, avec de grands groupes pétroliers mondiaux.

Pour revenir au rapport de la compagnie pétrolière Shell, il affirme que « les contrats de GNL à long terme que l’Europe a signé jusqu’à présent ne combleront pas l’écart entre l’offre et la demande pour le reste de la décennie », indiquant qu’il existe « une pénurie structurelle de 50 à 70 millions de tonnes métriques par an pour le reste de la décennie, voire plus, que l’Europe doit assurer ».

Ce rapport confirme donc que la situation devrait être favorable à « l’Algérie, le Qatar et l’Arabie saoudite, qui sont tous aujourd’hui d’importants exportateurs de GNL, et ce, en raison des incertitudes concernant l’investissement américain dans la poursuite de développement de la filière GNL ».

Il faut dire que pour répondre à une demande croissante sur le marché international du GNL, l’Algérie a désormais pris les devants en procédant au développement de ses infrastructures portuaires, notamment le plus important port de GNL en Algérie, Skikda, pour permettre le chargement des grands méthaniers d’une capacité de transport de 220'000 m³, tout en accordant à la filière production une importance centrale.

Algérie : le gouvernement mobilise 3,2 milliards $ pour la construction de nouveaux chemins de fer

Agence Ecofin 17 janvier 2024

Les fonds serviront notamment à financer le chemin de fer reliant Tindouf à Bechar, une ville située dans l’ouest du pays où un groupe chinois s’apprête à exploiter une mine de fer en association avec un partenaire local.

L’Algérie allouera 432,64 milliards de dinars (3,2 milliards de dollars) à la construction de chemins de fer, selon un décret présidentiel publié le mardi 16 janvier 2024 dans le journal officiel.

Ce décret porte sur le transfert de crédits au titre du budget de l’Etat au ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, afin de réaliser de nouvelles lignes ferroviaires, dont le chemin de fer Tindouf-Bechar qui servira à transporter le minerai de fer extrait du gisement de Gara Djebilet (Ouest) vers des complexes sidérurgiques situés au nord du pays.

Ce corridor ferroviaire de 950 km en double voie, dont la construction a été confiée à la société chinoise China Railway Construction Corporation (CRCC) et la compagnie publique algérienne COSIDER, devrait être achevé en 2026.

Le décret présidentiel mentionne par ailleurs que 31,71 milliards de dinars (environ 235 millions de dollars) sont réservés au développement des infrastructures routières et 126 millions de dollars sont destinés aux infrastructures maritimes.

L’Algérie ambitionne de porter la longueur totale de son réseau ferroviaire national à 15 000 km en 2030 contre 4722 km, actuellement.

Algérie : reprise des négociations avec Exxon Mobil pour explorer le pétrole et le gaz dans le pays

Agence Ecofin 12 janvier 2024

L’Algérie qui cherche à attirer de grandes pointures du secteur de l’énergie, tient potentiellement une opportunité de réaliser de nouvelles découvertes importantes.

En Algérie, des discussions se sont ouvertes cette semaine entre la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach et le géant américain de l’énergie, Exxon Mobil. Les deux parties tiennent des pourparlers concernant des projets potentiels d’exploration pétrolière et gazière.

Rappelons qu’en 2020, elles avaient déjà signé un protocole d’accord de coopération avec en vue les potentialités en schiste du pays d’Afrique du Nord. L’éventualité de l’arrivée de la société texane avait, pendant longtemps, nourri les ambitions des autorités algériennes dans le domaine du schiste. Mais les négociations ont rapidement été suspendues en plein milieu de la vague de protestations contre le régime d’Abdelaziz Bouteflika.

Mardi, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a indiqué qu’un accord définitif devrait être conclu dans les prochains jours. En cas de succès, il s’agira d’un franc succès pour l’Algérie qui cherche à attirer « les grandes compagnies du secteur » dans l’amont. Des contacts ont notamment été établis avec d’autres sociétés américaines, parmi lesquelles Occidental Petroleum.

Selon des chiffres officiels, la production pétrolière du pays s’élève actuellement à environ 1 million de barils par jour, avec une production de gaz de 106 milliards de mètres cubes par an.

Algérie : Sonatrach prévoit d’investir 50 milliards $ dans le secteur des hydrocarbures entre 2024 et 2028

Agence Ecofin 25 de 2023

Le géant algérien des hydrocarbures poursuivra ses investissements dans plusieurs domaines, dont l'exploration, la production, les industries pétrochimiques, les engrais et la réhabilitation des raffineries.

La compagnie publique algérienne, Sonatrach a annoncé, le vendredi 22 décembre 2023, qu’elle prévoit d’investir 50 milliards de dollars dans le secteur du pétrole et du gaz naturel entre 2024 et 2028, notamment dans les activités en amont.

« Dans le cadre du développement des capacités de la compagnie en matière d'investissement, notamment dans les activités en amont, une enveloppe financière de 50 milliards de dollars a été mobilisée pour la période allant de 2024 à 2028, dont 36 milliards destinés à l'exploration et à la production », a déclaré le PDG de la société, Rachid Hachichi (photo), à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire du groupe.

M. Hachichi a également indiqué que la Sonatrach envisage de développer son portefeuille d'investissement par l'extension de ses activités dans le domaine des industries pétrochimiques, à travers la production du polypropylène, le lancement des travaux de réalisation de l'unité de production du méthyl tert-butyl éther (MTBE), en sus du mégaprojet intégré de production du phosphate qui doit permettre au pays de « devenir l'un des plus grands exportateurs d'engrais aux niveaux régional et international».

Il a par ailleurs, révélé que la compagnie investira dans la modernisation de ses infrastructures, la réhabilitation de plusieurs raffineries et la recherche et développement (R&D).

Stellantis inaugure sa première usine en Algérie, pour la marque Fiat

Le constructeur automobile Stellantis a ouvert sa première usine en Algérie, dans la ville d’Oran, lundi 11 décembre. Consacrée à sa marque italienne Fiat, sa capacité de production de 50 000 unités devrait presque doubler d’ici 2026. À condition que l’Etat algérien ne retourne pas une nouvelle fois sa veste.

12 décembre 2023

L’Algérie prolonge de trois ans son accord de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) à la Turquie

Agence Ecofin 22 novembre 2023

L’Algérie avait initialement conclu un accord de livraison de GNL à la Turquie en 1988. Le deal a été prolongé en 2020. Récemment, des discussions en vue d’une nouvelle prolongation de l’accord avaient été engagées.

Sonatrach, la société publique algérienne chargée des hydrocarbures, et BOTAŞ, l’entreprise publique turque du pétrole, ont officialisé mardi 21 novembre, la prolongation de l’accord de livraison de GNL algérien à la Turquie qui devait arriver à expiration en 2024.

Le contrat entre les deux pays, conclu en marge de la récente visite officielle du président turc Recep Tayyip Erdogan en Algérie, est prolongé d’une durée de 3 ans, c’est-à-dire jusqu’en 2027. Une période au cours de laquelle la Turquie continuera d’acquérir quelque 4,4 milliards de mètres cubes de GNL, chaque année.

Pays ne disposant pas assez de ressources pétrogazières exploitables, la Turquie est fortement dépendante des importations de combustibles pour couvrir les besoins énergétiques de sa population. Le pays se fait ainsi livrer l’essentiel de son carburant de Russie, d’Azerbaïdjan et d’Iran et du GNL du Qatar, des États-Unis, du Nigeria et de l’Algérie.

Ce dernier constitue désormais le premier fournisseur de la Turquie en GNL et le 4ème en gaz de pétrole liquéfié (GPL).

Algérie : Wintershall Dea et Sonatrach renforcent leur collaboration énergétique

Agence Ecofin 10 nov 2023

Depuis 2002, la société Wintershall Dea est un acteur majeur du Groupement Reggane Nord (GRN), une coentreprise impliquant Sonatrach et Repsol, engagée dans le développement de la concession Reggane Nord en Algérie, dans le désert du Sahara.

La compagnie pétrolière allemande Wintershall Dea, et Sonatrach, la société publique chargée des hydrocarbures en Algérie, ont paraphé, jeudi 9 novembre, un mémorandum d’accord destiné à consolider leur collaboration dans le secteur énergétique.

Concrètement, les deux entreprises pétrolières se sont engagées à coopérer dans le cadre d’un accord scientifique et technique. Une entente à travers laquelle elles comptent mettre en œuvre des initiatives basées sur leur partenariat énergétique existant.

À cet effet, le nouveau partenariat des parties prenantes prévoit un échange des bons procédés consistant notamment en l’échange de leurs connaissances et expériences dans le secteur du gaz, de l’hydrogène, de la capture et stockage du carbone (CSC).

Les compagnies pétrolières n’ont pas communiqué de détails concernant les initiatives en lien avec ce nouveau deal, qui s’inscrit dans le sillage des plans visant à positionner l’Algérie comme un acteur stratégique du marché énergétique sous régional et international.