Maroc / énergie - environnement

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Maroc / énergie - environnement

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 14 mars 2024, 00:11

Hydrogène vert : le Maroc franchit une étape décisive

12.03.2024 11:00 MICHAËL TORREGROSSA

S’ouvrant aux investisseurs nationaux et internationaux, le Maroc vient d’officialiser une première offre visant à développer des capacités d’ hydrogène vert sur son territoire.

Régulièrement présenté comme un futur exportateur majeur d’hydrogène vert, le Maroc franchit une nouvelle étape en publiant les premiers éléments de sa future « offre hydrogène ».

Selon les informations détaillées dans une circulaire du bureau du Premier ministre, Aziz Akhannouch, le Maroc prévoit d’allouer jusqu'à un million d'hectares (10 000 kilomètres carrés) de terrains à des projets d'hydrogène vert dans le cadre de son « Offre hydrogène ».

Un « vif intérêt » des investisseurs

Dans une première phase, l’Etat marocain prévoit de mettre à disposition des investisseurs 300 000 hectares. Ces derniers seront répartis dans des lots de 10 000 à 30 000 hectares selon la taille des projets prévus.
Dans son communiqué, le Maroc indique avoir reçu des manifestations d’intérêt d’une centaine d’investisseurs nationaux et internationaux.

En matière d'hydrogène, le Maroc chiffre sa demande intérieure à 4 TWh/an d’ici à 2030. Au même horizon, le pays vise un volume d’exportation de 10 TWh (environ 300 000 tonnes par an).
https://www.h2-mobile.fr/actus/hydrogen ... -decisive/

pour mémo la superficie du Maroc est de 446 mille km2

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 02 mars 2024, 12:19

Maroc : le choix des technologies solaires fait débat, alors qu’un projet phare de la transition accuse des retards

Agence Ecofin 28 fev 2024

Fin 2023, le groupe Masen a annoncé la liste des consortiums et entreprises préqualifiés pour le processus de sélection du partenaire privé en charge de la conception, du financement et de la construction de la troisième centrale du complexe solaire Noor Midelt.

Selon des informations recueillies par Reuters, le plus grand projet solaire prévu au Maroc fait face à des retards importants en raison d’un différend sur la technologie d’énergie solaire concentrée (CSP) utilisée.

Noor Midelt I, un projet de 800 MW, serait encore à l’état d’ébauche, alors qu’il devait être opérationnel cette année, après que le ministère de l’Énergie et l’opérateur de réseau ONEE ont rejeté la technologie CSP proposée.

En 2019, le français EDF, à la tête d’un consortium, a remporté le contrat de construction de la centrale. Il était prévu qu’elle combine la technologie photovoltaïque (PV), qui est moins chère, mais sans réelle capacité de stockage et le solaire concentré, technologie plus couteuse, mais capable d’alimenter le réseau des heures après le coucher de soleil.

Toutefois, toujours selon les sources de Reteurs, après l’attribution du contrat, l’ONEE et le ministère ont déclaré qu’ils n’accepteraient d’acheter l’électricité que si Masen abandonnait la technologie CSP au profit de la technologie PV ou passait du stockage de l’énergie par sels thermiques à celui par batteries.

Le Maroc s’est engagé à augmenter la part du renouvelable pour atteindre 52 % de son mix énergétique d’ici 2030.
https://www.agenceecofin.com/solaire/28 ... es-retards

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 24 févr. 2024, 12:20

Maroc : appel d'offres lancé pour les travaux de génie civil de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech

Agence Ecofin 20 fev 2024

Le projet de ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech est l’une des premières étapes du plan visant à doter le Maroc d’un système ferroviaire moderne et performant.

L’Office national des Chemins de fer du Maroc a lancé des consultations en vue de la sélection d’entreprises pour réaliser les travaux de génie civil de la ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Kénitra et Marrakech.

Le projet évalué à 40 milliards de dirhams est l’une des extensions de la ligne Tanger-Casablanca en exploitation depuis 2018. Le nouveau tronçon qui devrait transiter par Rabat-Salé-Casablanca est conçu pour une vitesse de circulation de trains voyageurs de 350 km/h. Il comprend aussi l’aménagement de gares ferroviaires, l’installation de terminaux, de bases de maintenance, ainsi que de l’atelier de maintenance des rames.

La ligne Kénitra-Marrakech fait partie d’un plus vaste plan de l’ONCF qui consiste à construire « 1 300 km de lignes à grande vitesse et 3 800 km de lignes à moyenne vitesse », afin de mailler le territoire marocain et de rendre les services ferroviaires disponibles dans 43 villes contre 23 actuellement. Le plan une fois à terme portera à 87% le taux de couverture de la population nationale par les services ferroviaires.

Le plan global intègre aussi le raccordement des pôles de production du pays à 6 autres ports pour permettre une évacuation plus rapide des productions agricoles, minières et pastorales de ces zones. Selon les estimations de l’ONCF, il faut près de 100 milliards de dirhams pour construire le réseau à grande vitesse.
https://www.agenceecofin.com/transports ... -marrakech

Image

La première section de LGV entre Tanger et Kenitra a été inaugurée en novembre 2018
https://www.leparisien.fr/economie/maro ... 943355.php

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 24 févr. 2024, 12:07

Maroc : l’OCP obtient un appui de 188 millions $ pour la construction de 3 usines de dessalement d’eau de mer

Agence Ecofin 21 février 2024

Au Maroc, l’OCP est le principal fournisseur d’engrais. Dans le cadre de son programme de durabilité, l’entreprise mobilise des investissements pour la réalisation de différents projets.

Au Maroc, l’Office chérifien des phosphates (OCP) a signé, le 20 février, 3 accords de prêts d’une valeur totale de 188 millions $ avec la Banque africaine de développement (BAD) pour soutenir son programme d’investissement vert qui couvre la période 2023-2027.

Dans les détails, 168 millions $ serviront à financer la construction de 3 usines de dessalement d’eau de mer dotées d’une capacité combinée de traitement de 110 millions de m3 par an.

La production des usines de dessalement vise principalement à assurer l’autonomie des sites industriels et miniers du groupe OCP en eau. Ce projet est également prévu pour fournir jusqu’à 75 millions de m3 d’eau potable aux villes de Safi, El Jadida au profit de plus de 1,5 million de personnes.

Le reste de l’enveloppe (20 millions $) servira à financer la mise en place de systèmes de stockage d’énergie générée par des sources renouvelables. Ces systèmes alimenteront en énergie des usines de dessalement et d’autres unités productives du groupe OCP.

« Nous apprécions grandement ces prêts, qui représentent des contributions significatives à notre programme d’investissement de 13 milliards de dollars de 2023 à 2027. Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100 % d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d’énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d’ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici 2040 », a déclaré Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du groupe OCP.

Au Maroc, l’OCP ambitionne de faire passer sa production d’engrais à 20 millions de tonnes d’ici à 2027 contre une offre qui s’élevait à 12 millions de tonnes en 2022.
https://www.agenceecofin.com/agro/2102- ... eau-de-mer

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 03 févr. 2024, 11:10

Le Maroc teste la conversion d’une centrale thermique à l’hydrogène vert

Agence Ecofin31 janvier 2024

Le Maroc aspire à devenir un acteur majeur de l’hydrogène vert en Afrique du Nord, en misant sur son rôle pionnier dans les énergies renouvelables, avec l’idée de l’exporter vers l’Europe tout en l’exploitant localement.

Le promoteur marocain de projets énergétiques Nareva et la division Gas Power de GE Vernova vont étudier la possibilité de convertir la centrale thermique de 99 MW de Laayoune, au Sahara occidental, pour qu’elle fonctionne entièrement à l’hydrogène vert, selon un communiqué publié le 30 janvier.

Les deux entreprises et l’opérateur de la centrale, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) du Maroc, ont signé un protocole d’accord pour lancer des études d’évaluation technico-économique afin d’explorer des solutions conjointes pour la production, le stockage et la fourniture d’hydrogène vert pour la centrale.

Selon Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’ONEE « Cet accord constitue une étape importante pour accélérer l’intégration de l’hydrogène dans le mix énergétique national, aider le pays à devenir moins dépendant de l’énergie conventionnelle et réduire les émissions de carbone associées aux activités de production d’énergie ».

La centrale électrique en question est équipée de trois turbines à gaz lourdes 6B et fonctionne au fioul lourd. Dans le cadre du projet, l’une des turbines à gaz 6B de GE Vernova sera convertie pour fonctionner entièrement à l’hydrogène. Les partenaires testeront une solution intégrée pour fournir 100 % d’hydrogène à la turbine pendant les périodes de pointe.

En fonction des résultats, le projet pilote peut conduire à l’intégration à grande échelle des turbines à gaz avec de l’hydrogène vert et à la décarbonisation complète de la centrale électrique.
https://www.agenceecofin.com/hydrogene/ ... ogene-vert

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 27 janv. 2024, 13:34

Maroc: lancement des travaux de construction d’une usine de dessalement d’eau de mer à El Jadida

Agence Ecofin 23 janvier 2024

Le Maroc est en proie à une sixième saison de sécheresse consécutive qui réduit la disponibilité en eau potable et l’irrigation agricole. Dans un tel contexte, le gouvernement intensifie les investissements dans le dessalement d’eau de mer.

Au Maroc, la province d’El Jadida abritera une nouvelle station de dessalement d’eau de mer sur un site de 50 hectares dans la commune de Lamharza Essahel. Selon les informations relayées par les médias locaux, les travaux de construction de la nouvelle usine sont prévus pour démarrer le 23 janvier.

Le contrat de construction et d’exploitation de l’usine a été attribué à un consortium formé par Acciona, le géant espagnol des BTP et deux filiales de la holding marocaine Akwa group, notamment Afriquia Gaz et Green of Africa. Ce projet s’inscrit notamment dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) mis en œuvre sur la période de 2020 à 2027.

D’après les données du ministère de l’Équipement et de l’Eau, l’usine sera dotée d’une capacité de traitement de 200 millions de m³ d’eau de mer par an, extensible à 300 millions de m³ par an d’ici 2030. Il est prévu que 250 millions de m3 soient allouée à la satisfaction des besoins de consommation humaine tandis que le reste sera dédié à l’agriculture à travers l’irrigation.

Pour rappel, le Maroc anticipe cette année, une baisse de 30 % du volume d’eau disponible pour l’irrigation qui devrait tomber à 700 millions de m³.
https://www.agenceecofin.com/agro/2301- ... -el-jadida

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 27 janv. 2024, 11:49

Le chinois Aeolon construit une usine de fabrication de pales d’éoliennes d’une valeur de 245 millions $ au Maroc

Agence Ecofin 26 janvier 2024

En octobre 2023, la société chinoise d’équipements éoliens Aeolon avait signé un accord d’investissement avec le gouvernement marocain.

Le fabricant chinois de pales d’éoliennes Aeolon a lancé la construction d’une usine de pales au Maroc, avec un investissement total estimé à 245 millions $. Situé dans la zone d’accélération industrielle de Nador sur la côte nord du Maroc, sur une superficie de 50 hectares, le projet vise une capacité de production annuelle de 600 jeux de pales.

Il prévoit d’employer 3 332 personnes et vise un chiffre d’affaires de plus de 682 millions $. La cérémonie de pose de la première pierre s’est déroulée en présence notamment de Mohcine Jazouli, ministre marocain délégué chargé de l’Investissement et de l’Évaluation des politiques publiques et de l’ambassadeur de Chine au Maroc, Li Changlin, selon les médias locaux le 24 janvier.

Il est à noter que l’usine de Nador sera le premier site de production d’Aeolon en dehors de la Chine. Elle devrait commencer à fonctionner d’ici la fin de l’année 2024.
https://www.agenceecofin.com/eolien/260 ... s-au-maroc

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 20 janv. 2024, 16:10

Le Maroc anticipe une baisse de 30 % du volume d’eau disponible pour l’irrigation en 2024

Agence Ecofin 16 janvier 2024

Le Maroc est confronté à une 6ème saison de sécheresse consécutive. Face à la rareté de l’eau, la pression s’intensifie sur le secteur agricole principal consommateur de la ressource dans le Royaume.

Au Maroc, le gouvernement table sur la fourniture de 700 millions de mètres cubes (m3) d’eau pour l’irrigation en 2024. C’est ce qu’a révélé Mohamed Sadiki (photo), ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural et des Eaux et forêts, le 16 janvier. Le volume est en recul de 30 % par rapport au milliard de m3 qui était disponible l’année dernière.

D’après M. Sadiki, cette situation est avant tout le résultat de la baisse de la pluviométrie dans un contexte marqué par un épisode de sécheresse prolongée qui a débuté depuis 2018.« La moyenne pluviométrique s’élève à seulement 77 millimètres jusqu’à présent, ce qui représente une baisse de 44 % par rapport à l’année précédente et d’environ 54 % par rapport à la moyenne des 40 dernières années », explique le responsable.

Pour améliorer l’approvisionnement en eau d’irrigation, le gouvernement compte notamment sur la multiplication des projets de dessalement d’eau de mer à travers le pays.S’exprimant sur le sujet M. Sadiki indique d’ailleurs que les travaux de construction d’une nouvelle station de dessalement d’eau de mer alimentée par l’énergie éolienne, ont démarré dans la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab dans le sud du pays.

Selon les informations relayées par le quotidien local Médias 24, cette nouvelle installation dont le coût s’élève à 2,5 milliards de dirhams (250 millions $) est prévue pour entrer en service d’ici juin 2025. D’après le ministre, l’objectif de ce projet est de permettre l’irrigation d’une nouvelle superficie de 5 200 hectares dans la région ainsi que l’approvisionnement de la ville de Dakhla et ses environs en eau potable.

Au Maroc, le secteur agricole compte pour plus de 85 % de la consommation directe annuelle d’eau à travers l’irrigation des cultures, selon les données officielles.
https://www.agenceecofin.com/agro/1601- ... on-en-2024


moyenne pluviométrique annuelle de seulement 77 millimètres, effectivement c'est pas beaucoup, on a déjà eu plus à Grenoble sur les 18 premiers jours de janvier 2024.

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 07 janv. 2024, 19:16

Emirati national energy company to invest $10bn into 6GW Moroccan green hydrogen project
TAQA is planning to build the gigawatt-scale H2 facility in Western Sahara


2 January 2024 By Polly Martin

Abu Dhabi’s national energy company TAQA is planning to invest via its Moroccan subsidiary 100 billion Moroccan dirhams ($10bn) on a 6GW green hydrogen project, according to Arabic-language news site Asharq Business with Bloomberg.

The project will reportedly be located in the Dakhla-Oued Eddahab region, which is geographically situated in Western Sahara — considered a “non-self-governing territory” by the United Nations. However, Morocco lists Dakhla-Oued Eddahab as one of its twelve administrative regions, based on a 1979 pledge of allegiance from local representatives to the kingdom.

An anonymous source at Morocco’s Ministry of Investment told Asharq that the region has attracted several projects, with a combined value of 220 billion dirhams.

This includes the 8GW White Dunes project, which is expected to cost around $2bn, which Moroccan investment holding firm Falcon Capital Dakhla and French developer HDF Energy launched in November last year.

Beyond Dakhla, TotalEnergies’ subsidiary Total Eren had bought 170,000 hectares of land in the Guelmim-Oued Noun administrative region from the Moroccan government for a 100 billion dirham project drawing on 10GW of wind and solar energy.

Developer CWP Global has also floated plans to build a large-scale renewable ammonia facility, with 15GW of wind and solar, in the region’s city of Tan-Tan.

Moroccan state-owned fertiliser giant OCP has pledged to invest $7bn on a one-million-tonne-a-year green NH3 plant in Tarfaya, due to start up in 2027, as well as $1.5bn from its balance sheet to build a 200,000-tonne-per-year green ammonia pilot at an existing site beside the port of Jorf Lasfar, which is due to begin operations in 2026.

However, many of these facilities are still at an early stage of development, with international companies holding back on final investment decisions until the government’s so-called “Hydrogen Offer” is released.

This suite of policies, expected to cover land allocation and infrastructure for green H2 facilities, is still in the midst of being drafted, although Turkish state news firm Andolu Agency has reported that it would be published this year.(
https://www.hydrogeninsight.com/product ... -1-1577795

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 16 déc. 2023, 10:57

Maroc : Masen annonce la liste des préqualifiés pour le projet solaire Noor Midelt III de 400 MW

Agence Ecofin 14 dec 2023

Avec ses trois centrales Noor Midelt I, Noor Midelt II et Noor Midelt III, le complexe Noor Midelt arbitrera l’une des plus grandes capacités solaires et de stockages renouvelables au Monde, avec une puissance installée totale d’environ 1600 MW.

Le groupe Masen chargé de développer les énergies renouvelables au Maroc a annoncé le 12 décembre la liste des consortiums et entreprises préqualifiés pour le processus de sélection du partenaire privé en charge de la conception, du financement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance de la troisième centrale du complexe solaire Noor Midelt, Noor Midelt III.

La centrale solaire Noor Midelt III aura une capacité photovoltaïque installée d’environ 400 MW et sera dotée d’une capacité de stockage par batteries (BESS) de 400 MWh environ. Une combinaison technologique qui contribuera à l’intégration massive des énergies renouvelables et participera à la couverture des besoins du système électrique du royaume chérifien.

Parmi les préqualifiés, on note la présence du consortium Masdar/TAQA MOROCCO S.A (Maroc) ou encore ACWA Power Company/NAREVA Holding. Les consortiums sont majoritairement formés d’entreprises du Moyen-Orient, d’Europe et du Maroc.

En effet, par sa structure de financement, Noor Midelt III permet une plus grande contribution du secteur privé marocain et international au développement des infrastructures et une implication plus large des banques commerciales, marocaines et internationales, à leur financement.
https://www.agenceecofin.com/solaire/14 ... -de-400-mw

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 25 nov. 2023, 22:12

HDF consolide sa position de producteur d’hydrogène vert au Maroc avec le projet “White Dunes”
La centrale White Dunes, co-développée avec le groupe marocain Falcon Capital, est destinée à produire de l’hydrogène vert parmi les plus compétitifs au monde grâce à l’électrolyse de l’eau alimentée par les énergies solaires et éoliennes. A terme, elle pourrait atteindre une capacité de 10 GW d’énergie éolienne, 7 GW d’énergie photovoltaïque et 8 GW d’électrolyseurs.

NOVEMBRE 20, 2023 GWÉNAËLLE DEBOUTTE

Le développeur de grandes infrastructures hydrogène et fabricant de piles à combustible de forte puissance Hydrogène de France (HDF Energy) prévoit de prendre une participation minoritaire dans le projet pris une participation dans le projet White Dunes au Maroc afin de le co-développer avec le développeur marocain dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et de l’eau Falcon Capital. Implantée dans la région de Dakhla dans le sud du pays, la centrale White Dunes est destinée à produire de l’hydrogène grâce à l’électrolyse de l’eau alimentée par les énergies solaires et éoliennes. A terme, elle pourrait atteindre une capacité de 10 GW d’énergie éolienne, 7 GW d’énergie photovoltaïque et 8 GW d’électrolyseurs.

Les deux partenaires ont lancé un processus de levée de fonds pour la première phase, dont l’investissement est estimé à 20 milliards de dirhams marocains (1,8 milliard d’euros). L’objectif est de commencer la construction en 2025, avec une production d’hydrogène prévue pour 2028. « Pour mener à bien ce projet, nous avons consacré près de deux années entières à l’étude de faisabilité. Durant ces deux dernières années, nous avons pu définir un design préliminaire du projet, ainsi qu’un phasage sur une surface globale projetée de 150 000 Ha. Ce design a pu être obtenu notamment grâce à l’installation d’un mat de mesure ainsi que la mise en place d’une étude d’impact environnemental et social préliminaires et ce afin de déterminer les zones sensibles de la faune et la flore dans la région », a indiqué Majid Slimani, président-directeur général de Falcon Capital Dakhla.
....................................
https://www.pv-magazine.fr/2023/11/20/h ... ite-dunes/

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 23 nov. 2023, 22:44

Maroc: neuf firmes pétrolières sanctionnées pour pratiques anticoncurrentielles

AFP le 23 nov. 2023

Neuf sociétés pétrolières, parmi lesquelles le géant français TotalEnergies, devront payer l'équivalent de plus de 165 millions d'euros d'amende pour pratiques anticoncurrentielles sur le marché de la distribution d'hydrocarbures au Maroc, selon un communiqué officiel publié jeudi.

Le Conseil de la concurrence a fait état d'accords avec ces neuf entreprises qui mettent un terme à une affaire qui a fait couler beaucoup d'encre au Maroc, l'une des sociétés étant détenues par le Premier ministre Aziz Akhannouch.

"Ces accords portent sur le paiement, à titre de règlement transactionnel, d'un montant global de 1,84 milliard de dirhams", a indiqué le Conseil de la concurrence.

Les accords portent également sur "un ensemble d'engagements comportementaux auxquels ces sociétés ainsi que leur organisation professionnelle ont souscrit afin d'améliorer le fonctionnement concurrentiel du marché des hydrocarbures à l'avenir, de prévenir les risques d'atteinte à la concurrence au bénéfice des consommateurs", d'après cette source.

En 2020, l'autorité de la concurrence avait conclu à une entente entre trois sociétés pétrolières dominant le marché marocain --le géant français Total, Afriquia et Vivo Energy, distributeur exclusif de Shell au Maroc-- et les avait sanctionnées financièrement, ce qui n'avait jamais été suivi d'effet.

Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 qui a fait flamber les prix pétroliers, l'affaire a pris une tournure plus politique puisque Afriquia, le leader du marché des hydrocarbures au Maroc, est propriété de l'actuel chef du gouvernement (arrivé au pouvoir en 2021) et homme d'affaires Aziz Akhannouch.

Dépourvu d'hydrocarbures, le Maroc importe la totalité de ses besoins en produits pétroliers. Après avoir longtemps subventionné les carburants, le pays a libéralisé le secteur en 2015, laissant aux importateurs le soin de fixer librement le prix des carburants à la pompe.

Depuis, les importateurs de carburants ont considérablement augmenté leurs marges. Et surtout, les prix sont restés quasiment inchangés d'une station à une autre, nourrissant critiques et soupçons d'entente sur les prix.

En 2018, un rapport présenté en commission parlementaire avait suscité la polémique concernant les marges à la pompe -entre 1,2 et 1,5 milliard d'euros de surgain depuis 2015 selon les estimations.

Troisième distributeur de produits et services pétroliers dans le pays maghrébin, TotalEnergies Marketing détient une part de marché estimée à 15%.
https://www.connaissancedesenergies.org ... les-231123

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 14 oct. 2023, 00:48

Maroc : la SFI et l’OCP signent un prêt vert de 106 millions de dollars pour la construction de centrales solaires

Agence Ecofin 11 oct 2023

L’OCP a lancé un nouveau programme d’investissement de 12 milliards $ pour la période 2023-2027 afin d’accroître sa capacité d’extraction minière et sa production d’engrais. Le Groupe s’engage également à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040.

La Société Financière Internationale (SFI) et le Groupe OCP, le plus grand producteur mondial d’engrais à base de phosphate, ont consolidé leur collaboration lors des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Marrakech.

Dans le cadre d’un accord signé entre les deux parties, la SFI fournira à l’OCP un prêt vert de 106 millions $ pour la construction, pour un montant de 381 millions $, de deux centrales solaires qui fourniront de l’énergie propre à ses opérations dans les villes minières de Benguerir et Khouribga.

Les centrales auront une capacité combinée de 400 MWc et jusqu’à 100 mégawattheures (MWh) de stockage par batterie, ce qui en fera le premier projet solaire photovoltaïque à grande échelle avec une infrastructure de stockage intégrée au Maroc.

Dans son dernier programme d’investissement publié en décembre 2022, l’OCP s’engageait à atteindre la neutralité carbone avant 2040, en s’appuyant sur les importantes ressources d’énergies renouvelables du pays. Le groupe annonçait vouloir investir dans le solaire et l’éolien pour alimenter l’ensemble de son outil industriel en énergie verte d’ici 2027.

Par ailleurs, il faut noter que l’OCP met également l’accent dans son programme sur la filière hydrogène vert - ammoniac vert. Investir dans cette filière lui permettra d’entrer en force dans le marché des engrais verts et des solutions de fertilisation adaptées aux besoins spécifiques des différents sols et cultures.
https://www.agenceecofin.com/investisse ... s-solaires

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 27 sept. 2023, 09:24

Hydrogène vert: le Maroc ambitionne de devenir un acteur majeur du secteur

AFP le 27 sept. 2023

Le Maroc aspire à devenir un acteur majeur de l'hydrogène vert en Afrique du Nord, en misant sur son rôle pionnier dans les énergies renouvelables, avec l'idée de l'exporter vers l'Europe tout en l'exploitant localement dans la production d'engrais, secteur économique crucial.

Fin juillet, le roi Mohammed VI a réaffirmé dans un discours les ambitions de son pays, appelant son gouvernement à "une mise en oeuvre rapide et qualitative" de "l'offre Maroc" pour l'hydrogène vert.

Il faut, a-t-il dit, "valoriser les atouts dont dispose notre pays et répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse".

L'hydrogène est récupéré à travers l'électrolyse de l'eau qui sépare ce gaz de l'oxygène. Il est dit "vert" quand il est produit grâce à de l'électricité issue d'énergies renouvelables: éolienne, solaire ou hydraulique.

Porteur de grands espoirs dans le cadre des efforts planétaires de réduction des émissions carbone, c'est un vecteur d'énergie pouvant servir aussi bien à décarboner la sidérurgie, la cimenterie, les engrais, la chimie, que le stockage d'énergies propres.

Le Maroc vise le premier rang au Maghreb, même si le secteur est "embryonnaire et les grands projets mondiaux ne verront pas le jour avant trois à cinq ans", explique à l'AFP Samir Rachidi, directeur de l'Institut marocain de recherche Iresen.

A la mi-août, le ministère de l'Economie a annoncé avoir réservé environ 1,5 million d'hectares du domaine public --presque autant que la surface du Koweit-- pour accueillir "huit sites de production d'hydrogène et d'ammoniac verts".

- Quel coût? -

Les médias marocains ont fait état de projets d'investisseurs australiens, indiens, allemands, français ou britanniques.

Le Maroc se jette dans la mêlée avec l'avantage d'avoir déjà misé fortement ces 15 dernières années sur les énergies propres qui fournissent 38% de l'électricité produite actuellement, et ambitionne d'atteindre 52% en 2030.

Lancer une filière d'hydrogène vert nécessite cependant une électricité peu onéreuse face à des pays rivaux comme la Mauritanie ou l'Egypte.

L'objectif est de ne pas dépasser un coût de production d'un à deux dollars par kilo d'hydrogène vert, a expliqué Ahmed Reda Chami, président du Conseil économique (organisme public) à l'hebdomadaire "La Vie Eco".

Pour Samir Rachidi de l'Iresen, il faut aussi établir "une chaîne de valeur industrielle qui commence par les usines de dessalement d'eau de mer (pour l'électrolyse), le stockage d'électricité, jusqu'au transport et la commercialisation de l'hydrogène".

Le Maroc a programmé d'ajouter 7 stations de dessalement à son parc de 12 usines, afin d'affronter en parallèle le stress hydrique qui menace son agriculture, autre secteur clef.

Pour Rabat, l'hydrogène vert est crucial également car cette énergie peut servir à la production d'ammoniac, base des engrais agricoles azotés, un secteur dont le pays est l'un des leaders mondiaux grâce à ses immenses réserves de phosphates.

Surfant sur une forte demande mondiale qui a fait s'envoler le prix à 1.000 euros la tonne depuis le Covid-19 et la guerre en Ukraine, l'Office chérifien du phosphate (monopole public) compte produire en 2027 un million de tonnes d'"ammoniac vert" (à partir d'hydrogène vert), et le triple en 2032.
https://www.connaissancedesenergies.org ... eur-230927

Re: Maroc / énergie - environnement

par energy_isere » 31 août 2023, 08:47

Pour dessaler l’eau, le Maroc veut utiliser des réacteurs nucléaires russes

30 août 2023 Reporterre

L’atome pour faire face à la pénurie d’eau au Maroc ? Fin juillet, en marge du deuxième sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, l’entreprise marocaine Water and Energy Solutions a signé un protocole d’accord avec le groupe étatique nucléaire russe Rosatom pour la construction de stations de dessalement d’eau de mer fonctionnant à l’énergie nucléaire. Plus précisément, ces unités de dessalement seraient adossées à de petits réacteurs modulaires (SMR).

Avec à peine plus de 600 mètres cubes d’eau par habitant et par an, le Maroc est proche du niveau de « pénurie extrême en eau » défini par l’Organisation des Nations unies (ONU). Le pays dispose déjà d’une douzaine de stations de dessalement d’eau de mer alimentées aux énergies fossiles et renouvelables. Son objectif est d’atteindre 1 milliard de mètres cubes d’eaux dessalées d’ici 2030, soit 50 % des besoins en eau potable du royaume. D’où son intérêt pour le dessalement nucléaire, une source d’énergie réputée plus stable et moins coûteuse. Or la Russie est pionnière en la matière, puisqu’elle a lancé sa première unité de dessalement nucléaire en 1973 et dispose de la deuxième capacité mondiale en dessalement sur son site de Rostov.

Pour son approvisionnement en uranium, le Maroc pourrait puiser dans ses propres réserves. Selon le groupe de réflexion étasunien Middle East Institute, le sous-sol du pays abriterait 6,9 millions de tonnes d’uranium dans ses réserves de phosphate, soit la plus grande quantité au monde de ce minerai. Il reste néanmoins difficilement exploitable.
https://reporterre.net/Stations-dessale ... sses-Maroc

Haut