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Guinée-Bissau : hausse de 8 % de la production de noix de cajou à 260 000 tonnes en 2023

Agence Ecofin 24 mai 2024

La Guinée-Bissau est l’un des principaux producteurs de noix de cajou en Afrique de l’Ouest avec la Côte d’Ivoire, le Nigéria ou encore le Bénin. Dans le pays, la filière fournit environ 90 % des recettes d’exportation et assure des revenus à 80 % de la population.

En Guinée-Bissau, la récolte de noix de cajou s’est établie à 260 000 tonnes en 2023, affichant une hausse de 8,3 % par rapport à la campagne précédente (240 000 tonnes). C’est ce qu’indique la Banque mondiale dans son rapport annuel sur la Situation économique du pays d’Afrique de l’Ouest publié le 16 mai dernier.

En dépit de cette croissance d’une année sur l’autre de la production, les volumes exportés ont stagné, s’établissant à 170 000 tonnes contre un stock évalué à 171 000 tonnes un an plus tôt. Pour expliquer cette situation, l’institution financière évoque notamment le niveau élevé de la contrebande vers les pays voisins comme le Sénégal et la Guinée qui a concerné le reste de la récolte.

« Les mauvais résultats à l’exportation s’expliquent en partie par la faiblesse de la demande et des prix internationaux, mais aussi par un monopole sur les conteneurs d’expédition au début de la campagne, qui a fait grimper les prix des conteneurs et entraîné des niveaux élevés de contrebande vers la Guinée et le Sénégal pour éviter les coûts supplémentaires », peut-on lire dans le rapport.

D’après la Banque mondiale, la faiblesse des prix sur le marché international s’est traduite par une baisse des prix à la production, qui n’ont pas dépassé 150 Fcfa/kg dans certaines régions pendant la majeure partie de la campagne et qui sont restés en deçà du seuil de 375 Fcfa/kg fixé par le gouvernement.

Des perspectives favorables pour la filière en 2024
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Guinée-Bissau : des travaux de forage pétrolier en mer annoncés pour juillet 2024

Agence Ecofin 14 nov 2023

La Guinée-Bissau est activement engagée à trouver des ressources d’or noir potentiellement exploitable dans son sous-sol. Ces derniers mois, les autorités bissau-guinéennes ont multiplié les initiatives dans ce sens.

Le fournisseur de services pétroliers Diamond Offshore Drilling a annoncé, lundi 13 novembre, son projet d’exécuter des travaux de prospection pétrogazière dans les eaux territoriales de la Guinée-Bissau.

La compagnie prévoit précisément de réaliser, à partir du mois de juillet 2024, un programme de forage d’un puits pétrogazier. L’initiative s’inscrit dans le cadre d’un contrat de service budgétisé à 15,4 millions de dollars, hormis les coûts associés à la mobilisation de la plateforme de forage Ocean BlackRhino qui devrait être utilisée dans le cadre du projet.

Diamond Offshore Drilling n’a pas communiqué sur le périmètre d’exploration concerné ni sur le contractant pour le compte duquel ce programme de forage sera exécuté. On sait cependant qu’en mai dernier, le pays d’Afrique occidentale a sollicité l’expertise de la major pétrolière Eni pour évaluer le potentiel pétrolier et gazier de ses eaux territoriales.

Parallèlement, les autorités doivent faire face à un contexte où une compagnie comme FAR ltd, par exemple, souhaite renoncer à ses activités d’exploration dans le pays.

energy_isere a écrit : ↑

08 févr. 2014, 20:32

La Guinée-Bissau.

Située entre le Sénégal et la Guinée (Conakry).

ex colonie Portuguaise.

36120 km2
environ 1.5 millions d'h en 2010.
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La principale source de devises est l'exportation de noix de cajou, qui représente 60 % des revenus du pays. La Guinée-Bissau est le 3e producteur de noix de cajou d'Afrique, et le 6e mondial, avec sa production de 120 000 tonnes par an lui rapportant 60 millions de dollars.

Guinée-Bissau : accord du gouvernement avec Eni pour évaluer le potentiel pétrogazier offshore

Agence Ecofin 19 mai 2023

La Guinée-Bissau n’est pas un pays producteur de pétrole, mais travaille depuis plusieurs années à mettre la main sur des gisements potentiellement exploitables.

En Guinée-Bissau, le gouvernement a signé, mercredi 17 mai, un accord de principe avec la compagnie pétrolière italienne Eni. Un mémorandum d’intention en vertu duquel l’entreprise énergétique travaillera à évaluer le potentiel de prospection pétrogazier dont dispose le pays.

Cette évaluation devrait essentiellement concerner des périmètres situés au large des côtes. La collaboration d’Eni avec les autorités dans le cadre de cet accord devrait, entre autres, s’étendre aux possibilités qu’offre la Guinée-Bissau en matière de solutions climatiques et de durabilité.

Cette entente est dans une certaine mesure, alignée sur les engagements climatiques de la compagnie, notamment celle « en faveur d’une transition juste dans les pays africains », où elle opère. Notons que la Guinée-Bissau, comme nombre de pays africains, mise sur les ressources en hydrocarbures de son sous-sol pour stimuler son économie.

Ainsi un potentiel d’environ 498 millions de barils de ressources prospectives avait été mis en évidence par la compagnie australienne Far Ltd, notamment dans les blocs 2, 4A et 5A, abandonnés ensuite l’année dernière.

Guinée-Bissau: FAR Ltd annonce un milliard de barils dans ses blocs offshores

Agence Ecofin 06 Fev 2014

FAR Ltd, le pétro-gazier listée sur ASX, doté des plus vastes licences d’exploration en Afrique, a annoncé le 5 février l’existence d’un potentiel de ressources d’hydrocarbures évalué au milliard de barils dans ses trois blocs offshore en Guinée-Bissau. C’est au terme de l’évaluation des ressources exploitables de Sinapa Block 2 et des blocs Esperanca Blocks 4A/5A qui s’élèvent, globalement, à 954 millions de barils d’huile.



Selon Catherine Norman, DG de FAR Ltd, deux précédentes découvertes dans lesdits permis ont mis en évidence « un vrai système d’hydrocarbures qui conforte déjà le succès de l’exploration avec le premier forage prévu vers fin 2014 dans ces permis ».

Ces permis en Guinée-Bissau sont « une composante majeure du portefeuille d’actifs diversifiés de la compagnie en Afrique », a-t-elle précisé, indiquant « attractifs au point de vue commercial » leur localisation à faible profondeur d’eau, leurs coûts d’exploration et leur développement.