oleocene.org

par **guino** » 03 juin 2012, 16:45

Autre exemple asiatique, élevage de cochon sur claies au dessus de plan d'eau ( porcheries sur pilotis?), les déjections tombent dans l'eau. Ce qui fait de l'engrais pour des algues servant de nourriture à des poissons végétariens. ( Les poissons "nobles" de nos contrées sont des prédateurs, mais de nombreux poissons ont un régime alimentaire plus large). Il y a eu aussi des essais de réutilisations d'eaux usées domestique pour des élevages de carpes dans des kibboutz si mes souvenirs sont bons(je ne sais plus quel intermédiaire végétal était utilisé).

par **energy_isere** » 29 mai 2012, 16:20

C 'est pourtant pas le 1er avril :

Les alligators au service de l’agriculture ?

Incroyable, mais vrai : la société américaine Friendly Aquaponics propose un nouveau concept baptisé « gatorponics » qui consiste à se servir des déjections des alligators pour nourrir les lits de légumes hydroponiques.

.......

lire ici : http://www.zegreenweb.com/sinformer/les ... ture,54771

par **akebia** » 23 mai 2012, 11:26

pour ceux qui ne connaissent pas il y a là méthode Fukuoka, qui est le père de le permaculture. Cet ancien ingénieur agronome a élaboré tout au long de sa vie un système qui a fini par lui permettre de faire deux récolte par an sur une même surface (impossible en france puisque pas le même climat) à savoir une de riz et une d'avoine (pas sure pour cette deuxième céréale) le tout sans labour, sans pesticide, sans engrais et sans mécanisation.

son livre "la révolution d'un seul brin de paille" est un véritable plaidoyer non seulement pour la permaculture mais aussi pour une forme de simplicité volontaire, voilà le genre de livre qu'on devrait faire lire dans les écoles... bon là je rêve !!!

par **energy_isere** » 22 mai 2012, 19:41

pour la carpe, on retrouve ca dans Wikipédia :

Riziculture et pisciculture

Une technique traditionnelle d'élevage de carpes en association avec la riziculture a fait l'objet d'études récentes, montrant qu'elle permettait d'utiliser 2/3 de pesticides en moins et 1/4 de fertilisants en moins [1]. Les carpes permettent en effet de lutter efficacement contre la magnaporthe grisea, un champignon affectant le riz, ou d'autres parasites comme le rice planthopper (en)[1]. Par ailleurs, elles permettent de réguler la quantité d'azote et ainsi de faire un moindre usage des fertilisants[1].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_du_riz

par **akebia** » 22 mai 2012, 19:35

j'aurai dit multiséculaire

là il s'agit plutôt de "hors sol" donc c'est différent de cannards qui se promènent dans les rizières façon fukuoka, c'est beaucoup plus complexe à maîtriser, réaliser et je ne vous cache pas que c'est très energivore... parceque les plantes ont besoin de beaucoup de lumière, donc lampes spéciales puisqu'en intérieur; l'eau doit être pompé pour aller d'un aqua à l'autre, filtrée...

par **phyvette** » 22 mai 2012, 19:08

Le concept est multicellulaire puisqu'il a été utilisé de temps immémoriaux dans les rizières asiatiques en laissant patauger des canards et nager des poissons au milieu du riz.
Qu'un ingénieux restaurateur à bobos Londonien le redécouvre est juste amusant.

par **akebia** » 22 mai 2012, 18:51

ce système existe déjà depuis longtemps en aquariophilie, un de mes anciens profs m'avait montré des photos d'un aquarium enorme qu'il avait installé chez un particulier avec un second dans la cave uniquement planté, le hic c'est les volumes, il faut un aquarium planté beaucoup plus grand que celui des poissons...les plantes ne consommant pas aussi vite que les poissons n'emette de déchets.

alors en pisciculture...

par **GillesH38** » 22 mai 2012, 17:09

bien évidemment, ce n'est que l'eau qui circule en circuit fermé, pas la nourriture, les poissons étant carnivores ...

par **Tovi** » 22 mai 2012, 15:27

http://www.terraeco.net/L-histoire-du-p ... 43179.html

L’histoire du poisson qui nourrissait la plante
19-04-2012

(Crédit photo : something & son llp)

Dans ce café londonien baptisé Farm, un étage est consacré à l’élevage de poissons, un autre à la culture de salades. Le tout finit dans les assiettes des clients du bistrot au rez-de-chaussée. Un concept hasardeux pour jeunes branchés dynamiques ? Non, une expérience avant-gardiste d’aquaponie. Késako l’aquaponie ? Selon le site du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, il s’agit d’« utiliser les effluents des bassins d’élevage de poissons pour nourrir des plantes, tout en retraitant naturellement l’eau ». Les déchets d’élevage aquatique – l’azote et le phosphore, toxiques si rejetés dans la nature – servent de nourriture aux végétaux. « Le système peut alors fonctionner en circuit fermé, avec recyclage intégral de l’eau. » On trouve ici et là des kits d’aquaponie à vendre sur le Net et plusieurs programmes de recherche planchent sur la question. Un début, car « l’aquaponie est appelée à se développer dans le monde entier dans les années qui viennent », affirme-t-on au Cirad. —
Impact du projet
Un petit système aquaponique à installer dans son jardin peut produire 100 kg de végétaux et 50 kg de poisson en six mois

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