par generationsfutures » 18 févr. 2011, 21:42
Bonjour,
Je suis l'animal dont vous parlez.
Je vis toujours en caravane... par choix.
Je suis en train de trouver de bon rythme de croisière avec ma ferme des colibris.
C'est intéressant de devenir "entrepreneur", de se coller réellement aux difficultés de mettre en adéquation ses actes et ses idées.
J'ai tellement peu de temps à consacrer à internet que je dédis cet unique post au fait qu'on s'intéresse à mon parcours d'ici et de là.
Il est clair que je suis convaincu plus que tout autre que notre civilisation va devoir faire face à un traumatisme d'une ampleur sans précédent : se passer de l'énergie bon marché.
Faire face à un traumatisme, et même rebondir derrière, c'est ce qui s'appelle la RESILIENCE.
C'est pour moi desormais le seul mot magique pour englober toute ma philosophie.
Le concept de la résilience s'adapte à tous :
- à l'individu qui se détourne de sa formation initiale parce qu'il la juge sans avenir au regard du pic oil et qui décide de se consacrer à l'essentiel : prendre soin d'un bout de planète et d'un bout de communauté humaine.
- à l'individu qui fait face à une brutale séparation et qui a le choix entre la reconstruction d'une autre histoire et l'alcool ou la dépression.
- à l'individu qui passe des plats préparés par l'agro industrie, à la cuisine à partie d'aliments brutes. (Si vous saviez à quel point pour vendre des légumes bio aujourd'hui le problème n'est pas le prix du panier, mais le temps que les ménages ont a consacré à la cuisine !)
Adhérer à une AMAP, c'est un acte réelle de résilience !
- à l'entreprise qui s'adapte à la rareté du pétrole
- à la collectivité qui impose des jardiniers municipaux pour produire l'alimentation dont ont besoin les cantines scolaires et les maisons de retraites, au lieu de consacrer de l'argent à payer des agents municipaux pour entretenir les fleurs sur les bords des routes.
- à la collectivité qui arrête de subventionner grâcement les entreprises des travaux publics (avec des machines qu'il faut amortir et qu'il faut utiliser quitte à refaire les routes tous les 3 ans) et qui consacre cet argent à réorganiser le paysage des transports avec une part belle au vélomobile et à la traction animale.
- à l'état qui s'engage dans l'après pétrole.... etc
Voilà où j'en suis, je suis entré en résilience !
J'ai plein de projet dans la tête, construire une maison bioclimatique de mes mains, devenir constructeur de vélo couché high tech, me perfectionner dans l'usage du cheval en agriculture et bien sur élever des enfants, leur donner tous les savoirs accumuler depuis toutes ces années pour qu'ils puissent faire face au monde de demain.
Bien à vous
Eric
Bonjour,
Je suis l'animal dont vous parlez.
Je vis toujours en caravane... par choix.
Je suis en train de trouver de bon rythme de croisière avec ma ferme des colibris.
C'est intéressant de devenir "entrepreneur", de se coller réellement aux difficultés de mettre en adéquation ses actes et ses idées.
J'ai tellement peu de temps à consacrer à internet que je dédis cet unique post au fait qu'on s'intéresse à mon parcours d'ici et de là.
Il est clair que je suis convaincu plus que tout autre que notre civilisation va devoir faire face à un traumatisme d'une ampleur sans précédent : se passer de l'énergie bon marché.
Faire face à un traumatisme, et même rebondir derrière, c'est ce qui s'appelle la RESILIENCE.
C'est pour moi desormais le seul mot magique pour englober toute ma philosophie.
Le concept de la résilience s'adapte à tous :
- à l'individu qui se détourne de sa formation initiale parce qu'il la juge sans avenir au regard du pic oil et qui décide de se consacrer à l'essentiel : prendre soin d'un bout de planète et d'un bout de communauté humaine.
- à l'individu qui fait face à une brutale séparation et qui a le choix entre la reconstruction d'une autre histoire et l'alcool ou la dépression.
- à l'individu qui passe des plats préparés par l'agro industrie, à la cuisine à partie d'aliments brutes. (Si vous saviez à quel point pour vendre des légumes bio aujourd'hui le problème n'est pas le prix du panier, mais le temps que les ménages ont a consacré à la cuisine !)
Adhérer à une AMAP, c'est un acte réelle de résilience !
- à l'entreprise qui s'adapte à la rareté du pétrole
- à la collectivité qui impose des jardiniers municipaux pour produire l'alimentation dont ont besoin les cantines scolaires et les maisons de retraites, au lieu de consacrer de l'argent à payer des agents municipaux pour entretenir les fleurs sur les bords des routes.
- à la collectivité qui arrête de subventionner grâcement les entreprises des travaux publics (avec des machines qu'il faut amortir et qu'il faut utiliser quitte à refaire les routes tous les 3 ans) et qui consacre cet argent à réorganiser le paysage des transports avec une part belle au vélomobile et à la traction animale.
- à l'état qui s'engage dans l'après pétrole.... etc
Voilà où j'en suis, je suis entré en résilience !
J'ai plein de projet dans la tête, construire une maison bioclimatique de mes mains, devenir constructeur de vélo couché high tech, me perfectionner dans l'usage du cheval en agriculture et bien sur élever des enfants, leur donner tous les savoirs accumuler depuis toutes ces années pour qu'ils puissent faire face au monde de demain.
Bien à vous
Eric