IPPC/GIEC : Bangkok 2007 et ensuite ...

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par Thibaud » 29 août 2007, 20:17

Quant à la montée du niveau des mers, même si les émissions se stabilisent, il se poursuivra durant des siècles...
Bon sang, les éditeurs de cartes ont de beaux jours devant eux ...

:cry:

par energy_isere » 29 août 2007, 20:04

Le Giec appelle à agir dès maintenant contre le réchauffement climatique

Les hommes sont responsables du changement climatique et il est urgent de ralentir les dégâts commis par des phénomènes qui dureront plusieurs siècles, déclare un projet de rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) dévoilé ce mercredi.

Pessimiste. C'est le sentiment que donne un document de 21 pages sur le réchauffement climatique, résumant un dossier de 3.000 pages dressé par 2.500 chercheurs, et publiée par l'agence Reuters. Le document commence par rappeler "des faits" scientifiques désormais irréfutables : hausse des températures, fonte des neiges et hausse du niveau des mers sont la preuve de la réalité du changement climatique. Ces changements affectent de nombreux écosystèmes. L'essentiel de la hausse des températures est lié aux émissions de gaz à effet de serre, conséquence de l'activité humaine.

Le document est très alarmant sur l'avenir. Le Giec prévient : une hausse des gaz à effet de serre à un niveau équivalent ou supérieur au niveau actuel causerait un réchauffement encore plus accentué et aurait des effets au XXIe siècle plus marqués que ceux observés au XXe siècle. Les estimations les plus précises sur le niveau du réchauffement tablent sur un intervalle allant de +1,8°C à +4 °Celsius pour le XXIe siècle.

Quant à la montée du niveau des mers, même si les émissions se stabilisent, il se poursuivra durant des siècles du fait du décalage dans le temps entre la cause et les effets au niveau océanique. Et il est très peu probable qu'on assiste à des changements majeurs liés à la modification des courants marins ou à la fonte des banquises au cours du XXIe siècle. La chaleur des eaux proches de la surface continuera à se diffuser aux couches profondes, qui se dilateront à mesure que leur température augmentera : ce seul phénomène pourrait engendrer une montée du niveau des mers de 40 cm à 3,70 m au cours des prochains siècles. Une estimation qui ne tient même pas compte de la fonte des glaciers et des banquises polaires.

Si ce document donne le sentiment d'une situation irrémédiable, il laisse des raisons d'espérer. Des solutions existent pour réduire ou retarder de nombreux effets du réchauffement, à condition bien sûr d'une adaptation des activités humaines. Mais c'est maintenant qu'il faut agir: les efforts des 20 à 30 prochaines années seront déterminants sur la stabilisation à long terme du réchauffement climatique. Des technologies "propres", comme l'énergie solaire ou éolienne, sont déjà disponibles, et d'autres seront commercialisées dans les prochaines décennies.

Le scénario le plus strict, qui prévoit d'atteindre le pic des émissions mondiales dans les quinze prochaines années, n'entraînerait que 3% de baisse du PIB mondial, estime le Giec. Toutefois, l'objectif de l'Union européenne de limiter la hausse des températures mondiales à 2°C au-dessus de son niveau pré-industriel est presque hors d'atteinte, préviennent les chercheurs.

L'objet du document , dont la version définitive sera rendue publique en novembre, est de servir de guide aux gouvernements dans la lutte contre le réchauffement et ses effets. À Vienne, un millier de délégués venus de 158 pays débattent cette semaine des lignes directrices du prochain protocole sur l'environnement, qui devra succéder à celui de Kyoto après 2012. La participation ou non des Etats-Unis et de la Chine à ce nouveau code de conduite sera déterminant.

latribune.fr

par Environnement2100 » 04 mai 2007, 10:40

Le Résumé pour Décideurs en français.

Le Résumé en anglaiscontient les graphiques qui manquent à la version française.

par Environnement2100 » 02 mai 2007, 12:13

Les choses se dessinent officiellement, sur la base de politiques déjà bien connues mais peu médiatisées.

La Chine, mais aussi d'autres PVD (la Chine est-elle un PVD ?), a plusieurs fois fait savoir qu'elle se plierait à toute politique planétaire de défense de l'environnement. Les USA y font obstruction depuis 20 ans, cette obstruction sera hélas continue jusqu'au changement d'administration en 2008. La Chine veut donc mettre en évidence la responsabilité des USA, même si le langage officiel parle des "pays développés" pour adoucir l'affrontement.

Aujourd'hui, alors que l'Europe souhaite faire des efforts, que les PVD sont prêts à suivre si on les aide, les USA émergent officiellement comme les responsables ultimes de l'inaction qui nous mène lentement mais sûrement à notre perte.

Climat: les négociations de Bangkok progressent lentement
La Chine, le Brésil et l'Inde pèsent sur les négociations de Bangkok où les délégués du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat () vont devoir mettre les bouchées doubles pour terminer leurs travaux à temps, vendredi.

.../...

La Chine a notamment proposé un amendement précisant que si les pays qui ont un taux élevé d'émissions "par habitant" ne réduisent pas de façon significative leurs émissions, il sera difficile de faire de substantiels progrès dans l'atténuation des GES, selon ce document.
http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de ... enu)/66199

par energy_isere » 02 mai 2007, 08:26

Toujours les deux poids lourds impossibles à faire bouger ....... :cry:
Réchauffement climatique : un combat urgent pour les Etats-Unis mais pas d'engagements

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters / 01.05.07

Alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (GIEC) est réuni depuis lundi à Bangkok pour examiner les moyens d'atténuer le réchauffement de la planète, le communiqué final du sommet annuel Etats-Unis/UE publié lundi souligne la nécessité d'une "action urgente et mondiale" pour assurer des approvisionnements énergétiques sûrs et abordables, et pour répondre au changement climatique. Les Européens veulent croire qu'il s'agit là, de la part des Américains , de "progrès réels" (José Manuel Barroso, le président de la commission européenne) et d'"un énorme pas en avant" (Angela Merkel, la chancelière allemande dont le pays assure la présidence de l'UE).

Pourtant, concrètement, les blocages demeurent puisque les quotas d'émissions de gaz, voulus par l'UE, sont toujours rejetés par l'administration américaine. M. Bush a de nouveau plaidé pour le recours aux nouvelles technologies plutôt qu'aux normes.

RÉTICENCES DE LA CHINE ET DES ÉTATS-UNIS

Ces divisions se ressentent aussi à Bangkok, où les experts doivent aussi composer avec une délégation chinoise particulièrement réticente. Lundi, un représentant chinois à la réunion de Bangkok, Sun Guoshun, a réaffirmé la volonté de Pékin d'agir contre le réchauffement climatique, sans toutefois avancer d'objectifs précis pour les émissions de gaz à effet de serre. La délégation chinoise a d'ailleurs déposé environ 1 500 amendements sur le projet de texte étudié par le GIEC.

Les Etats-Unis, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (GES), et la Chine affirment qu'une réponse rapide pour réduire les émissions serait moins efficace et plus coûteuse que les scientifiques ne le disent. La réunion de Bangkok est la troisième à se tenir cette année après celle de Paris, en février, où le point à été fait sur les recherches scientifiques, et celle de Bruxelles, début avril, où les experts s'étaient interrogés sur les conséquences du réchauffement climatique.

par GillesH38 » 02 mai 2007, 07:09

Une enquete du Financial Times

Industry caught in carbon ‘smokescreen’

L'industrie prise en flagrant délit "d'écran de fumée du carbone".
http://www.ft.com/cms/s/48e334ce-f355-1 ... 10621.html
The FT investigation found:

? Widespread instances of people and organisations buying worthless credits that do not yield any reductions in carbon emissions.

? Industrial companies profiting from doing very little – or from gaining carbon credits on the basis of efficiency gains from which they have already benefited substantially.

? Brokers providing services of questionable or no value.

? A shortage of verification, making it difficult for buyers to assess the true value of carbon credits.

? Companies and individuals being charged over the odds for the private purchase of European Union carbon permits that have plummeted in value because they do not result in emissions cuts.
Ca ne fait que renforcer mon opinion : cette histoire de permis et de quotas, c'est du flan.

A) il n'y a que très peu de moyens d'empecher l'exploitation des ressources conventionnelles faciles (les réserves prouvées actuelles), sauf à mettre sous tutelle l'ensemble de l'economie mondiale.

B) l'exploitation des seules réserves prouvées limite le RC a des valeurs raisonnables.

C) soit le coût des réserves non conventionnelles est trop élevé pour qu'on les exploite au même rythme, et dans ce cas la nature assurera toute seule la décroissance carbonée. Soit ce n'est pas dissuasif , et alors il est infiniment plus simple d'interdire leur exploitation que de monter des opérations abracadabrantes dont l'efficacité n'est nullement prouvée.

par Schlumpf » 01 mai 2007, 23:22

il est clair que l'Ouest a une bonne dose de Co2 sur la conscience... Que nos amis chinois ont bien compris le problème. Mais qu'ils ne voient pas pourquoi ils feraient tout le boulot pendant que le reste se pavanne en 4x4. Charité bien ordonnée...

par Environnement2100 » 01 mai 2007, 16:31

Je ne peux que me sentir solidaire des demandes de mes camarades chinois :) ci-dessous.

Ce sont bien les nations développées qui ont mis les premiers 80 ppm de CO2 dans l'atmosphère, mais ce n'est pas tout.

Ce sont bien elles également qui ont lancé le reste du monde dans cette course, en lui vendant des matériels et des biens qui eux-mêmes allaient générer toujours plus de CO2.

Enfin, c'est bien les USA qui font tout ce qu'ils peuvent depuis 1982 pour torpiller les efforts internationaux dans ce domaine.

Je regrette par avance la présentation négative qui sera très vraisemblablement faite de la réaction chinoise.

mardi 1 mai 2007, mis à jour à 09:44

La Chine a déposé 1.500 amendements au rapport du GIEC
Reuters
La troisième réunion du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), qui se tient à Bangkok, pourrait s'embourber à cause du dépôt d'environ 1.500 amendements par les représentants chinois, estime un délégué de haut rang participant à la conférence.

Depuis lundi, une centaine de pays tentent de se mettre d'accord sur les termes d'un texte devant déterminer la marche à suivre pour juguler le changement climatique.

Cette réunion est la troisième à se tenir cette année après celle de Paris, en février, où le point à été fait sur les recherches scientifiques, et celle de Bruxelles, début avril, où les experts s'étaient interrogés sur les conséquences du réchauffement climatique.

Les représentants chinois insistent pour que le texte final comporte un paragraphe indiquant que les nations indutrialisées devaient être tenues pour responsable de la plupart des émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

"Ils veulent une déclaration qui évalue à 75% la part de responsabilité de ces pays", explique un délégué qui a souhaité conserver l'anonymat.

"Mais ils ne veulent pas d'une déclaration qui affirmerait que cette proportion s'atténue. Dans les années 70, la proportion cumulée était de 90%, aujourd'hui elle n'est plus que de 77%. Ils ne veulent pas entendre parler de ces chiffres. Ils ne veulent évoquer que ceux qui les arrangent."

Ces revendication pourraient inciter d'autres pays à tenter d'insérer des clauses supplémentaires qui pourraient vider le texte final de sa substance.

"La question du coût des réductions d'émission pourrait être édulcorée", a poursuivi le délégué.

Selon le rapport soumis aux délégués réunis à Bangkok, la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre coûterait en 2030 entre 0,2% et 3% du PIB mondial.

par GillesH38 » 30 avr. 2007, 10:43

Transparence a écrit : C'est clair, cela serait une mesure très efficace. Mais j'ai l'impression que plusieurs pays s'opposerait à cette mesure, alors que la taxe, cela rapporte de l'argent aux états, cela passe beaucoup mieux..
C'est à mon avis une position naive pour ceux qui y croient, (les ecolos) et hypocrite pour ceux qui font semblant d'y croire (les états). La meilleure façon de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'état est la croissance économique. Une taxe sans croissance ne rapporte en fait rien, parce que ce que tu prélèves d'un coté n'est plus dépensé de l'autre : c'est une réaffectation des richesses, pas une création.

Ce système de taxe revient en fait à donner la vraie priorité à la croissance, et secondairement, si ça ne gene pas, à la diminution de l'intensité carbonée. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe au Canada : si les deux entrent en concurrence, il n'y aura pas photo pour savoir lequel l'emportera.

Reciproquement, si la taxe est efficace, alors ça veut dire que la consommation d'hydrocarbones sera moins forte que prévue, et donc qu'on n'ira pas exploiter les ressources non conventionnelles. Si c'est le résultat cherché, il est infiniment plus simple de s'y attaquer tout de suite. Que les états ne soient pas chauds , pour les raisons que j'ai exposées, je le comprends. Que personne ne le défende du coté des écolos, ça me surprend plus. Il me semble que quand on met au point uune loi anti-tabac, on ne cherche pas en premier lieu à faire plaisir aux fumeurs !

par Birdy » 30 avr. 2007, 09:31

Tiennel a écrit :Chef oui chef
Fort bien mon ami :D

par Transparence » 30 avr. 2007, 08:48

il y a une mesure infiniment plus simple à mettre en place : interdire l'exploitation des ressources non conventionnnelles, comme la chasse à la baleine. Ca demande de surveiller beaucoup moins de monde et d'endroits, et l'efficacité est garantie à 100 % , contrairement à la taxe !
C'est clair, cela serait une mesure très efficace. Mais j'ai l'impression que plusieurs pays s'opposerait à cette mesure, alors que la taxe, cela rapporte de l'argent aux états, cela passe beaucoup mieux.
Et cet argent permet de financer (du moins théoriquement) en partie la transition vers d'autres énergies. Car cette transition nécessite beaucoup d'investissements.

Bref, une taxe croissante, progressive, c'est une méthode "douce".

par Transparence » 30 avr. 2007, 08:41

Les experts du GIEC se penchent sur les moyens de juguler les changements climatiques
LEMONDE.FR avec Reuters | 30.04.07 |
"Ces deux premiers rapports étaient inquiétants, désormais il est temps de s'intéresser à ce que l'on peut faire pour empêcher le changement climatique. C'est possible", assure Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). (...) Nicholas Stern, l'ancien président de la Banque mondiale, affirmait, l'an dernier, qu'agir dès à présent coûterait 1 % du PIB mondial alors qu'il en coûterait 5 % à 20 % si l'on reportait à plus tard toute prise de décision.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 544,0.html

par GillesH38 » 30 avr. 2007, 07:23

Tiennel a écrit :Les réserves non conventionnelles ne sont accessibles que si le prix hors taxe du baril dépasse les $100.

La TIPP actuelle multiplie par 4 le prix des produits pétroliers en France, mais on ne peut pas l'accuser d'avoir poussé au développement des sables bitumineux :-P
ma question portait sur l'élasticité de la demande, pour le consommateur : dans le raisonnement précédent, on fait comme si elle était nulle lorsque l'augmentation vient du coût de production (puisque la demande est supposée continuer à croitre au même rythme , meme si on remplace le pétrole conventionnel par des sables bitumineux ou du CTL), alors qu'elle est censée etre importante si on taxe. Dans un cas, on dit " quel que soit le prix de l'énergie, on en a besoin de toujours plus, et donc on en achétera", et dans l'autre " il faut taxer pour dissuader les consommateurs d'en acheter".

Mais pour le consommateur, les deux ont strictement la même influence, et je ne vois pas pourquoi l'augmentation du cout de production ne serait pas suffisante pour ralentir toute seule la demande. Il y a peut etre un seuil, mais quel est-il et qui l'a déterminé???

A part ça, si le système mondial est tombé d'accord sur les dangers du RC, suffisamment pour faire marcher une taxe à l'échelle mondiale, alors il y a une mesure infiniment plus simple à mettre en place : interdire l'exploitation des ressources non conventionnnelles, comme la chasse à la baleine. Ca demande de surveiller beaucoup moins de monde et d'endroits, et l'efficacité est garantie à 100 % , contrairement à la taxe !

par Tiennel » 29 avr. 2007, 23:02

Chef oui chef

:)

par Birdy » 29 avr. 2007, 23:01

Bon, fusionnez ceci avec l'autre ou virez le car ça fait doublon...

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