[Pollution] Pesticides

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Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 25 févr. 2024, 13:40

Les pesticides, le dossier empoisonné de l'agriculture française

AFP•25/02/2024

La France, première puissance agricole européenne, a du mal à s'en passer: les pesticides restent considérés comme un "moyen de production" par une majorité d'agriculteurs qui refusent de s'en passer "sans solution alternative" alors que leurs usages sont censés considérablement diminuer d'ici 2030.

Trois jours avant le Salon de l'agriculture et à la grande satisfaction du syndicat majoritaire FNSEA, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé l'abandon du Nodu, indicateur de référence pour mesurer la réduction d'usage de ces substances, au profit d'un indice européen, au grand dam des ONG environnementales.

Où se situe la France?

Dans le monde, l'usage de pesticides ne cesse d'augmenter depuis 1990. En Europe, il a augmenté de moins de 1% par rapport à 1990, quand il bondissait de 191% sur le continent américain. En France, il a augmenté de 7% en 2021, mais diminué de 29% par rapport à 1990, selon l'agence onusienne FAO.

"La France se classe depuis longtemps dans la moyenne des pays de l'UE en ce qui concerne les quantités de substances actives utilisées ramenées à l'hectare" avec 3,7 kilogrammes par hectare en 2021, derrière les Pays-Bas, premier consommateur européen (10,9 kg/ha), et l'Allemagne (4,1 kg/ha), selon un rapport parlementaire.

Du "progrès" au "poison"

Après la Seconde Guerre mondiale, les pesticides apparaissent comme un "progrès" qui a permis de tourner la page des grandes crises du XIXe siècle comme le mildiou de la pomme de terre en Irlande, responsable de la Grande Famine.

Les rendements, qui se sont envolés jusqu'à la fin des années 90, puis ont stagné, pourraient se réduire sous l'effet des crises climatiques.

"Quand on utilise massivement des pesticides, on génère des résistances. Donc, de toute façon, les pesticides vont perdre leur efficacité", explique Christian Huyghe, directeur scientifique à l'Inrae.

Après le Grenelle de l'Environnement, la France fixe en 2008 un objectif de réduction de 50% de l'usage des pesticides de synthèse en dix ans. Les deux plans successifs mis en œuvre, Ecophyto 1 et 2, se sont soldés par des échecs.

Mais une dynamique est lancée. En 2014, des produits phytopharmaceutiques sont interdits dans les jardins et espaces publics.

L'année suivante est confiée à l'agence sanitaire Anses, outre sa mission de contrôle, la charge de l'autorisation de mise sur le marché des pesticides. Depuis, la grande majorité des molécules les plus toxiques (CMR1 et 2), qualifiées de "poison" par les ONG environnementales, ont été retirées.

Logiques contraires

Le plan français Ecophyto 2030 maintient l'objectif de réduction de moitié des usages (par rapport à la période 2015-17), mais veut aussi préserver la compétitivité en cherchant des solutions alternatives à 75 molécules — représentant près de 80% des volumes vendus en France, selon l'Inrae — qui sont les plus exposées à un risque de retrait du marché dans les 5-7 prochaines années.

Mais les céréaliers contestent ce plan, qui selon eux ne reflète pas les efforts de réduction déjà consentis, de "-46% en 20 ans". "A partir du moment où on remplace un produit efficace, mais considéré comme nocif, par un produit moins efficace, on est obligé de le passer plus souvent dans les champs", affirme Éric Thirouin, représentant des producteurs de blé.

Pour le chercheur de l'Inrae, il faut sortir de cette "logique par substitution".

"Par exemple, est-ce qu'on peut faire en sorte demain de ne désherber que la moitié d'une surface, d'avoir une combinaison entre baisse des phytos et désherbage mécanique", ce qui permettrait de "ralentir le processus d'émergence de résistance?", propose-t-il.

"Distorsions de concurrence"

Pour les syndicats majoritaires, ces changements, "pas du tout simples", se solderaient par une chute de la production et une destruction des filières.

Ils se réjouissent du renouvellement de l'herbicide controversé glyphosate, de l'échec du projet législatif européen sur les pesticides cet automne, et ont salué un vote du Parlement européen début février pour ouvrir la voie aux nouvelles techniques d'édition du génome (NGT), qualifiés de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs.

Mais ils dénoncent toujours des "distorsions énormes de concurrence" au sein de l'UE, jugeant que la France est allée seule plus loin et trop vite.

Daniel Sauvaitre, de l'interprofession des fruits et légumes, a ainsi "une très grande crainte pour la production de pommes, avec la fin annoncée pour 2026 du Movento, qui permet de contrôler le puceron cendré": "nos voisins peuvent utiliser d'autres molécules autorisées en Europe mais pas nous, car la France les a interdites".

Les betteraviers français, privés de l'insecticide néonicotinoïde acétamipride, qui reste utilisé en Allemagne, ont réclamé sa réautorisation. Pas question de "revenir en arrière", a toutefois tranché début février le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 51a973f5de

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 25 févr. 2024, 13:40

Les pesticides, le dossier empoisonné de l'agriculture française

AFP•25/02/2024

La France, première puissance agricole européenne, a du mal à s'en passer: les pesticides restent considérés comme un "moyen de production" par une majorité d'agriculteurs qui refusent de s'en passer "sans solution alternative" alors que leurs usages sont censés considérablement diminuer d'ici 2030.

Trois jours avant le Salon de l'agriculture et à la grande satisfaction du syndicat majoritaire FNSEA, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé l'abandon du Nodu, indicateur de référence pour mesurer la réduction d'usage de ces substances, au profit d'un indice européen, au grand dam des ONG environnementales.

Où se situe la France?

Dans le monde, l'usage de pesticides ne cesse d'augmenter depuis 1990. En Europe, il a augmenté de moins de 1% par rapport à 1990, quand il bondissait de 191% sur le continent américain. En France, il a augmenté de 7% en 2021, mais diminué de 29% par rapport à 1990, selon l'agence onusienne FAO.

"La France se classe depuis longtemps dans la moyenne des pays de l'UE en ce qui concerne les quantités de substances actives utilisées ramenées à l'hectare" avec 3,7 kilogrammes par hectare en 2021, derrière les Pays-Bas, premier consommateur européen (10,9 kg/ha), et l'Allemagne (4,1 kg/ha), selon un rapport parlementaire.

Du "progrès" au "poison"

Après la Seconde Guerre mondiale, les pesticides apparaissent comme un "progrès" qui a permis de tourner la page des grandes crises du XIXe siècle comme le mildiou de la pomme de terre en Irlande, responsable de la Grande Famine.

Les rendements, qui se sont envolés jusqu'à la fin des années 90, puis ont stagné, pourraient se réduire sous l'effet des crises climatiques.

"Quand on utilise massivement des pesticides, on génère des résistances. Donc, de toute façon, les pesticides vont perdre leur efficacité", explique Christian Huyghe, directeur scientifique à l'Inrae.

Après le Grenelle de l'Environnement, la France fixe en 2008 un objectif de réduction de 50% de l'usage des pesticides de synthèse en dix ans. Les deux plans successifs mis en œuvre, Ecophyto 1 et 2, se sont soldés par des échecs.

Mais une dynamique est lancée. En 2014, des produits phytopharmaceutiques sont interdits dans les jardins et espaces publics.

L'année suivante est confiée à l'agence sanitaire Anses, outre sa mission de contrôle, la charge de l'autorisation de mise sur le marché des pesticides. Depuis, la grande majorité des molécules les plus toxiques (CMR1 et 2), qualifiées de "poison" par les ONG environnementales, ont été retirées.

Logiques contraires

Le plan français Ecophyto 2030 maintient l'objectif de réduction de moitié des usages (par rapport à la période 2015-17), mais veut aussi préserver la compétitivité en cherchant des solutions alternatives à 75 molécules — représentant près de 80% des volumes vendus en France, selon l'Inrae — qui sont les plus exposées à un risque de retrait du marché dans les 5-7 prochaines années.

Mais les céréaliers contestent ce plan, qui selon eux ne reflète pas les efforts de réduction déjà consentis, de "-46% en 20 ans". "A partir du moment où on remplace un produit efficace, mais considéré comme nocif, par un produit moins efficace, on est obligé de le passer plus souvent dans les champs", affirme Éric Thirouin, représentant des producteurs de blé.

Pour le chercheur de l'Inrae, il faut sortir de cette "logique par substitution".

"Par exemple, est-ce qu'on peut faire en sorte demain de ne désherber que la moitié d'une surface, d'avoir une combinaison entre baisse des phytos et désherbage mécanique", ce qui permettrait de "ralentir le processus d'émergence de résistance?", propose-t-il.

"Distorsions de concurrence"

Pour les syndicats majoritaires, ces changements, "pas du tout simples", se solderaient par une chute de la production et une destruction des filières.

Ils se réjouissent du renouvellement de l'herbicide controversé glyphosate, de l'échec du projet législatif européen sur les pesticides cet automne, et ont salué un vote du Parlement européen début février pour ouvrir la voie aux nouvelles techniques d'édition du génome (NGT), qualifiés de "nouveaux OGM" par leurs détracteurs.

Mais ils dénoncent toujours des "distorsions énormes de concurrence" au sein de l'UE, jugeant que la France est allée seule plus loin et trop vite.

Daniel Sauvaitre, de l'interprofession des fruits et légumes, a ainsi "une très grande crainte pour la production de pommes, avec la fin annoncée pour 2026 du Movento, qui permet de contrôler le puceron cendré": "nos voisins peuvent utiliser d'autres molécules autorisées en Europe mais pas nous, car la France les a interdites".

Les betteraviers français, privés de l'insecticide néonicotinoïde acétamipride, qui reste utilisé en Allemagne, ont réclamé sa réautorisation. Pas question de "revenir en arrière", a toutefois tranché début février le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 51a973f5de

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 06 févr. 2024, 23:16

Face à la colère agricole, Bruxelles enterre une loi sur les pesticides

AFP 06/02/2024

Dans un nouveau gage donné aux agriculteurs, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a porté mardi le coup de grâce à un projet législatif, déjà bloqué par les eurodéputés, visant à réduire l'usage des pesticides.

Elément-clé du "Pacte vert", ce texte proposé mi-2022 par Bruxelles prévoyait des objectifs contraignants pour réduire de moitié d'ici 2030 l'utilisation et les risques des produits phytosanitaires chimiques dans l'UE par rapport aux années 2015-2017.

"C'est devenue un symbole de polarisation", a déploré Mme von der Leyen devant le Parlement européen à Strasbourg (France), alors que les agriculteurs en colère dénoncent depuis des semaines des normes écologiques excessives.

"Pour avancer, davantage de dialogue et une approche différente sont nécessaires. La Commission pourrait faire une nouvelle proposition beaucoup plus mûre, avec la participation des parties prenantes", a ajouté Mme von der Leyen, sans indiquer de calendrier.

"Les agriculteurs ont besoin de raisons économiques d'adopter des mesures de protection de la nature, peut-être n'avons-nous pas exposé ces raisons de manière convaincante", a-t-elle regretté.

Le Copa-Cogeca, organisation regroupant les syndicats agricoles majoritaires au niveau européen, avait fustigé "un pur texte idéologique, mal calibré, irréaliste et non financé".

Le Premier ministre belge Alexander De Croo, dont le pays occupe la présidence tournante de l'UE, a salué le retrait: "Il est crucial de garder les agriculteurs de notre côté pour un avenir plus durable de l'agriculture, le dialogue continue", a-t-il estimé.

"Longue vie aux agriculteurs, dont les tracteurs forcent l'Europe à revenir sur la folie" qui leur est "imposée", a renchéri le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini.

-"Occasion manquée"-

Le Parlement européen avait rejeté la proposition pesticides fin novembre, après des amendements d'élus PPE (droite) la vidant largement de sa substance pour éviter au monde agricole des contraintes considérées intenables.

Un blocage rarissime qui contribuait à l'enterrer de facto à quelques mois des élections européennes de juin 2024, alors que le "Pacte vert" de l'UE fait figure d'épouvantail.

Théoriquement, les ministres de l'Agriculture pouvaient continuer à débattre du texte, mais les négociations entre les Vingt-Sept étaient durablement enlisées, plusieurs Etats s'alarmant de l'impact sur les rendements et la souveraineté alimentaire.

"Des diminutions (de production) étaient prévues, ce n'était pas sensé. Grâce à notre travail notamment, cette proposition est balayée", a réagi le chef du PPE, l'élu allemand Manfred Weber, du même camp que Mme von der Leyen.

"Nous resterons le parti des agriculteurs, nous sommes à vos côtés", a-t-il ajouté, la droite en faisant un argument-clé des élections.

Pascal Canfin, président (Renew, libéraux) de la commission parlementaire Environnement, a lui déploré "une erreur, une occasion manquée". "Nous étions sur le point de retravailler ce texte en profondeur", a-t-il assuré.

Le retrait intervient à quelques heures de l'annonce d'une feuille de route où Bruxelles recommandera un objectif climatique pour 2040, qui devrait relativement épargner l'agriculture (11% des émissions de gaz à effet de serre européennes).

- "Débat polarisé" -

Face aux défilés de tracteurs, Bruxelles multiplie les gestes envers les agriculteurs.

La Commission a proposé la semaine dernière une dérogation partielle aux obligations de jachères et une limitation des importations ukrainiennes, deux motifs majeurs de la contestation, tout en promettant de "simplifier" la Politique agricole commune (PAC).

Elle a également reconnu que les conditions n'étaient pas réunies pour conclure l'accord commercial avec les pays sud-américains du Mercosur, ligne rouge des agriculteurs et de certains Etats.

Déjà l'an dernier, Bruxelles avait renoncé à proposer un texte sur l'étiquetage nutritionnel qui crispait le secteur agro-alimentaire.

Ursula von der Leyen a de nouveau assuré mardi prendre conscience du malaise agricole: face aux effets du changement climatique et du conflit ukrainien, "nombre d'agriculteurs se sentent acculés (..) Ils méritent d'être écoutés".

"Il faut aller au-delà d'un débat polarisé, instaurer la confiance (...) Nous devons éviter de nous rejeter mutuellement la faute, et chercher ensemble des solutions", a martelé celle qui pourrait candidater à sa propre succession après les élections.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b93d174fbd

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 29 déc. 2022, 21:06

Epandage de pesticides: le Conseil d'Etat réordonne au gouvernement de fixer des distances de sécurité élargies

AFP•23/12/2022

Le Conseil d'Etat a enjoint au gouvernement de respecter ses injonctions en fixant des distances de sécurité élargies à proximité des habitations pour l'épandage de certains pesticides, dans une décision consultée vendredi par l'AFP.

La plus haute juridiction administrative a fixé deux mois au gouvernement pour revoir sa copie, sous peine d'astreinte de 500 euros par jour de retard, dans cette décision rendue jeudi.

Le Conseil d'Etat met en avant la "gravité des conséquences du défaut partiel d'exécution en termes de santé publique" et "l'urgence particulière qui en découle".

Il avait été saisi par plusieurs organisations, dont Générations futures, France Nature Environnement et l'association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui reprochent depuis plusieurs années à l'Etat de ne pas suffisamment protéger les riverains des épandages de pesticides suspectés d'être nocifs pour la santé humaine.

En juillet 2021, le Conseil d'Etat avait annulé un décret de 2019, considérant notamment qu'il prévoyait des distances de sécurité insuffisantes pour les substances dites "CMR 2", c'est-à-dire suspectées d'être cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.

Concernant les produits "CMR1", dont la nocivité est établie, une distance incompressible de 20 mètres a été instaurée.

Pour les "CMR2", le gouvernement avait indiqué en janvier 2022 qu'une distance de 10 mètres s'appliquerait par défaut à compter du 1er octobre 2022, sauf si l'autorisation de mise sur le marché (AMM) de la substance prévoyait une autre distance.

"L'Etat a fait miroiter l'adoption de textes (réglementaires) concernant ces +CMR2+ mais cela n'a pas été fait pour le moment", a pointé auprès de l'AFP l'avocat des organisations requérantes, François Lafforgue.

"Depuis 2017, les associations et organisations requérantes ne cessent d'engager des recours pour obtenir une meilleure protection des riverains et des travailleurs au contact des pesticides. Elles ont obtenu trois décisions du Conseil d'Etat - en 2019, 2021 et 2022 - et malgré cela le gouvernement n'agit toujours pas suffisamment efficacement", déplore Me Lafforgue.

"Nous attendons du gouvernement qu'il réouvre vraiment ce dossier pour prendre les mesures qui s'imposent, et ce urgemment et avant que les épandages ne redémarrent au printemps !" presse l'association Générations futures dans un communiqué.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 34797b750d

Re: [Pollution] Pesticides

par kercoz » 26 juin 2022, 19:53

Je suis donc attaqué par des armes chimiques plus fort qu'en Ukraine .
La carte ne précise pas si c'est l'air ou le sol , les eaux qui sont mesurés.

Re: [Pollution] Pesticides

par mobar » 26 juin 2022, 16:35

Intéressant!
Kercoz est en plein dans du rouge (grave)!

Dès qu'il y a des vignes ça vire au rouge qui tâche!
Normal

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 26 juin 2022, 16:05

le site en question pour aller voir chez soi : https://solagro.org/nos-domaines-d-inte ... des-adonis

par chez moi le zoom donne ceci :

Image

les zones avec pesticides à l' Ouest sont les vergers de noyers.

La ou je suis né, et ou vit encore ma mére, c'est tout rouge

Image

Les vins du Bordelais : :wtf:

Image

Kercoz va peut être voir la dessus ce que ça donne chez lui.

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 26 juin 2022, 16:01

Cette carte montre le niveau de pesticides à côté de chez vous

Marcus Dupont-Besnard - 26 juin 2022

Solagro a rassemblé les données françaises sur les pesticides sous la forme d'une carte de France accessible à toutes et tous. Cela permet de visualiser le niveau d'usage des pesticides commune par commune.

Image

Image

L’indice IFT pour les pesticides

Les couleurs de la carte correspondent à l’indice de fréquence de traitement phytosanitaire (IFT) communal, qui estime le niveau d’utilisation des pesticides pour les communes, « sur la base de l’assolement de la commune, du type de pratique (conventionnelle ou bio) et des IFT régionaux de référence issus de données statistiques ou locales ».

Cela indique donc le niveau moyen d’utilisation des pesticides à l’échelle de la commune. Plus l’on tire vers le rouge foncé, plus l’indice est élevé. La même carte permet également de regarder l’IFT spécifique des herbicides. Plus positivement, il est possible aussi de regarder la présence de l’agriculture biologique par commune.

.................
https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/tru ... d42d45bb2d

Re: [Pollution] Pesticides

par tita » 13 juin 2021, 17:24

Deux initiatives contre l'utilisation des pesticides balayées en Suisse. Les agriculteurs, fortement opposés, on réussi à convaincre.
Au niveau municipal, les textes ont été soutenus presque exclusivement dans les grands centres urbains (Genève, Lausanne, Berne, Zurich ou encore Bâle) mais essuient un échec généralisé ailleurs
https://www.swissinfo.ch/fre/votations- ... e/46678618

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 01 avr. 2021, 08:29

Le Canada limite mais renonce à interdire des pesticides néonicotinoïdes

AFP•01/04/2021

Le Canada a annoncé mercredi qu'il allait limiter l'utilisation de deux pesticides néonicotinoïdes pour certaines cultures, renonçant finalement à les interdire comme il envisageait de le faire il y a trois ans.
.................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... ea12b8fd60

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 31 mars 2021, 09:42

En Colombie, mise à l'index du fipronil, pesticide qui empoisonne les abeilles

AFP•31/03/2021

La Colombie a suspendu pour six mois l'usage du fipronil dans certaines cultures agricoles, suite à la mort de millions d'abeilles à cause de ce pesticide interdit en Europe, mais les apiculteurs jugent cette restriction insuffisante face au "massacre" des ruches.
La mesure, prise début mars, "suspend temporairement la validation de pesticides contenant du fipronil et utilisés pour les cultures d'avocat, d'agrumes, de café et de passiflore" qui donne le fruit de la passion, a précisé à l'AFP Sandra Molina, directrice du département des intrants agricoles à l'Institut colombien d'agriculture (ICA).
.................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... b2060212c1

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 08 janv. 2020, 20:25

Quatre questions pour comprendre la hausse de la consommation de pesticides en France

PAR ADELINE HAVERLAND Usine Nouvelle le 08/01/2020

La consommation de pesticides a augmenté de 8% en France en 2018 à 68 000 tonnes. Cette croissance est tirée par les anticipations des futures interdictions, explique l'Union des Industries de la Protection des plantes.

Quels sont les pesticides les plus consommés en France ?

68 000 tonnes, c'est la quantité de pesticides consommée en France en 2018. Un volume en hausse de 8% par rapport à 2017 selon l'Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP), qui a communiqué ces chiffres.

45% des produits consommés en France sont des herbicides, 37% des fongicides et 9% des insecticides. Ces données englobent aussi bien les pesticides de synthèses que les produits utilisés dans l'agriculture biologique comme le soufre ou le cuivre. "Ces chiffres varient peu chaque année", précise la fédération des industriels.

Pourquoi cette hausse ?

Selon la fédération représentant les industriels, cette hausse est avant tout conjoncturelle. "Elle s’explique essentiellement par une anticipation des achats par les agriculteurs avant la hausse de la redevance pour pollution diffuse (RPD) entrée en vigueur le 1er janvier 2019", explique la fédération dans un communiqué.

Depuis 2019, l'assiette de cette taxe, qui vise à limiter l'usage des pesticides a, en effet, été élargie passant d'une fourchette de 0,90 à 5,10 euros le kilo à une taxation comprise entre 0,90 et 9 euros. Selon la fédération, de nombreux agriculteurs auraient ainsi avancé leurs achats pour éviter de se voir appliquer les nouvelles règles. "Ce phénomène avait déjà été observé lors des précédentes augmentations de la RPD en 2008 et 2015", précise l'UIPP.

Quelle est l'évolution de la consommation de pesticides sur le long terme ?

Les chiffres de 2018 n'illustrent pas la tendance de fond de ces dernières années. La consommation de pesticides a, en effet, diminué de plus de 40% depuis 1999 passant de 120 000 tonnes à 68 000 tonnes. Par ailleurs, l'UIPP souligne également un boom des produits de biocontrôle dont la part est passée en moins de 10 ans de 13,4% en 2010 à 23,7% en 2017.

Selon le baromètre publié le 25 juillet 2019 par l’Association française des entreprises des produits de biocontrôle, le chiffre d’affaires généré par ce secteur "s’établissait en 2018 à 170 millions d’euros", soit une augmentation de 24% par rapport aux 12 mois précédents. "Le marché bascule progressivement vers une plus grande utilisation des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle. Nous voyons clairement une tendance de fond se confirmer au cours des dix dernières années", confirme Bruno Baranne, président de l'UIPP.

Quelle est la réaction du gouvernement ?

Dans un communiqué publié conjointement par les ministères de la Santé, de la Transition écologique et solidaire, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et de l’Agriculture et de l’Alimentation, le gouvernement constate l'augmentation de la consommation de produits phytosanitaires mais s'engage à plus de transparence sur le sujet.

Ainsi, les ministères concernés annoncent la publication à la fin de chaque semestre des données de suivi du plan national de réduction des phytopharmaceutiques Ecophyto 2+. Le gouvernement confirme également son engagement de sortir du glyphosate d'ici la fin de l'année 2020. "L'ANSES procédera au retrait d’autorisations de mise sur le marché parmi les 29 produits restant et contenant du glyphosate, dès lors que les usages présentent des alternatives non chimiques, acceptables sur le plan économique et pratique", précise le communiqué.
https://www.usinenouvelle.com/article/q ... ce.N917454

Re: [Pollution] Pesticides

par mobar » 05 nov. 2019, 09:48

Les coupes à blanc du passé sont de plus en plus rares
Les bonnes pratiques sylvicoles tendent à les réduire et à les remplacer, voir le code des bonnes pratiques sylvicoles :
http://www.forestiersdalsace.fr/UserFil ... alsace.pdf

Re: [Pollution] Pesticides

par Silenius » 03 nov. 2019, 19:27

Sylvain Angerand des Amis de la Terre. "Il ne faut pas reproduire les erreurs qui ont été faites dans l’agriculture, la forêt doit rester un écosystème et la production de bois doit se faire dans le respect des équilibres naturels".
Une parcelle sylvicole cultivee en vue d'en recolter la totalite n'est pas plus naturelle qu'un champ de salades, sinon on peut aussi faire de la cueillette comme dans les forets tropicales ou l'on recolte les especes commercialisables et saccage le reste.

Re: [Pollution] Pesticides

par energy_isere » 03 nov. 2019, 17:36

[BONNE NOUVELLE] LES PESTICIDES DANS LES FORÊTS PUBLIQUES, C’EST FINI
Herbicides, insecticides, fongicides... Plus aucun de ces pesticides ne se trouvera désormais dans les forêts publiques. L'Office national des forêts (ONF) vient d'annoncer leur abandon dans la gestion de ces dernières. Si leur usage était très limité, cette bonne nouvelle fait suite à celle de l'arrêt du glyphosate annoncée en 2018.

03 novembre 2019 novethic

Objectif zéro phyto atteint. L’Office national des forêts (ONF) vient de décider d’abandonner l’usage des produits phytopharmaceutiques dans la gestion des forêts publiques. Fini les herbicides, insectides et fongicides… sur un tiers de la surface forestière de l’Hexagone.

Leur recours était déjà minime à en croire l’ONF qui avance un chiffre de 0,02 % de surfaces forestières traitées. Ces traitements étaient appliqués pendant les phases de régénération et ciblaient la végétation qui pouvait entraver la croissance des arbres comme les fougères ou les ronces. "Pour aboutir à cet objectif, des alternatives mécanisées ou des techniques de bio-contrôle des ravageurs et parasites des arbres seront dorénavant privilégiées", note l’ONF qui veut voir, dans cet engagement, un "gage d’exemplarité" car certains des traitements que l’Office a abandonnés sont encore autorisés par la réglementation.

Arrêt du glyphosate depuis 2018

Reste que la pression se faisait de plus en plus grande. L’année dernière, plusieurs ONG avaient lancé une pétition demandant l’arrêt des pesticides sur les surfaces non agricoles dont les forêts. "Les herbicides et fongicides de synthèse n’ont pas leur place dans une forêt qu’elle soit publique ou privée", notait Sylvain Angerand des Amis de la Terre. "Il ne faut pas reproduire les erreurs qui ont été faites dans l’agriculture, la forêt doit rester un écosystème et la production de bois doit se faire dans le respect des équilibres naturels". L’ONF avait alors décidé d’abandonner le glyphosate.

Selon les associations, 40 pesticides de synthèse dont 23 à base de glyphosate étaient autorisées dans les forêts françaises. "Ces derniers sont pourtant classés comme pouvant entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement aquatique, s’accumulant dans l’organisme des poissons, crustacés, algues, et plantes. D’autres, au nom évocateur tel que le "Fusilade Forêt" commercialisé par Syngenta, présentent des risques pour l’enfant pendant la grossesse", notaient les ONG.
https://www.novethic.fr/actualite/envir ... 47853.html

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